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| Sujet: Re: Chemins Mer 29 Aoû - 15:49 | | | - Oui, je le sais ça, Meiko. Ouais, tu as plutôt raison.
Là, je dois dire que j’ai fait fort. Non seulement : je ne me suis faite tuée ni par Ethan, ni par Hikaru et en plus de ça j’ai proposé une BONNE idée ! Je ne doute pas de ma capacité à régler les problèmes, loin de là mais ça fait toujours plaisir d’arriver à quelque chose de positif. Et il ne faut pas oublier que grâce à cela, j’ai une information en plus et pas des moindres ! Ethan me connait. Je ne me suis donc pas trompée même si en même temps ça n’a rien d’incroyable ou d’improbable que je connaisse le petit copain de ma meilleure amie non ? Haha pauvre de moi qui croit qu’elle devine des trucs incroyables alors qu’en fait ça coule de source. Merde quoi ! - Si les deux personnes vont à l’institution, je n’ai qu’à rentrer avec elles ! Comme ça, tu ne seras pas inquiet, et tu pourras régler tes problèmes. Je ne t’abandonne pas, mais c’est que je ne te suis d’aucune utilité… Je crois ?... En plus, je crois qu’elles sont fatiguées. Tout comme moi. Enfin, je ferais comme tu voudras, Ethan. Oh… Ainsi la fille qui avait presque la même couleur de cheveux que moi et qui s’appelait Ariel avait décidé de venir avec nous ? Temps mieux ! Elle connait certainement mieux le chemin que nous et e pourrais ainsi faire connaissance avec quelqu’un d’autre que je ne connais pas et qui ne me connais pas non plus. Comme ça, j’aurais un peu moins l’impression de passer pour une dingue qui a préféré tout oublier plutôt que de tout affronter. Mais n’allez pas croire que je suis quelqu’un de lâche ! Regardez comme j’affronte avec brio la situation qui s’offre à moi. Du moins je tente parce que j’aimerais bien vous y voir à ma place ! Plus d’un aurait fini au fin fond d’une cellule psychiatrique et moi je suis encore libre ! Et ça c’est peut-être parce que je n’ai pas encore eu affaire à l’un d’eux… Euh… Passons ! Le jeune Ethan « autorisa » Ariel à faire ce qu’elle voulait et donc à rentrer avec nous. Je m’attendais à une réaction d’une certaine personne dès cette nouvelle annoncée mais contrairement à ce que je pensais, Kido ne réagit pas ce qui me laissa légèrement perplexe. Je me tournais alors vers elle et remarquais qu’elle roupillait comme une larve sur le sol. Oh ma pauvre Kido. Je ne m’étais pas rendue compte que tu étais si fatiguée. Je veux dire : fatiguée au point de t’endormir en pleine forêt. - Bon alors on vous laisse discuter entre vous !
Je leurs souris puis me dirigeais vers nos affaires me demandant comment j’allais faire pour transporter nos deux valises et Kido en plus. Je ne vais pas solliciter l’aide d’Ariel quand même ! Elle ne me connait pas et je pense que ce serait un peu mal vu si je commençais à l’exploiter pour m’aider. Je commençais par m’approcher de Kido et la hisser sur mon dos. Heureusement elle était assez légère mais ça ne fait pas très réaliste une fille qui porte un mec non ? Enfin… C’est son problème après tout hein ! Elle avait ne qu’à pas s’endormir. Je pris donc une valise – heureusement roulante - . Ça peut encore aller… Enfin je crois. J’attrapais donc la deuxième valise qui était roulante aussi. EASY ! - Allons-y ! Tu viens Ariel ? Je peux t’appeler par ton prénom ?
Je fis deux pas en direction de l’établissement mais je me rendis compte que j’avançais à la vitesse escargot. Je marchais tout de même jusqu’à derrière un buisson puis m’écroulais sur le sol. HUM ! Je posais alors Kido sur le sol espérant que je ne l’avais pas réveillée… Quoi que, ça aurait pu être une bonne chose. Je commençais donc à tapoter doucement sur sa joue avec mon doigt. - Kikido ! Réveilles-toi … Enfin si tu veux… On rentre à la maison hein…
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| | | | Sujet: Re: Chemins Mer 29 Aoû - 19:11 | | | Ariel avait eu un grand sourire quand Ethan l’eut appelé « petite sœur ». Par contre, elle eut une moue désolée lorsqu’Ethan lui demanda son numéro. Elle l’avait légèrement oublié en Russie, à Vladimir. Elle lui expliqua rapidement la chose avant qu’il ne lui écrive sur le bras son numéro. Oui, au cas où, elle trouverait toujours une solution pour se procurer un téléphone. À moins que dans son sac, il y ait le vieux portable que Dante lui avait offert à son arrivée à House. Elle ne savait pas, elle croisait les doigts de pieds en attendant.
« Je vais voir dans mes affaires en rentrant, on sait jamais… »
Ethan lui demanda de faire attention, quoi qu’elle choisisse. Elle hocha de la tête en souriant, prit le paquet de pilule consistant à ne pas sombrer sous l’attraction de la sirène, puis elle retira la veste d’Ethan de ses épaules pour lui rendre, lui précisant qu’elle n’en aurait plus besoin puis avant de partir rejoindre Meiko et son ami(e). Cette dernière s’était endormie, et Meiko fut contrainte de porter ladite personne en prenant ses valises dans chaque main, lançant au couple qu’elles allaient les laisser tranquille. Ariel opina, avec un petit pincement au cœur. Elle espérait qu’Hikaru ne crie plus sur son Ethan, elle était assez inquiète. Elle se tourna difficilement vers l’autre rousse à laquelle elle adressa un doux sourire. Meiko lui demanda si elle pouvait l’appeler par son prénom, après avoir rappelé la petite sirène.
« Nee, tu peux m’appeler par mon prénom ! Je suis ravie de te rencontrer, Meiko ! Dis, tu voudrais pas que je t’ai- … »
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Meiko tomba au sol. Elle posa doucement son compagnon avant de lui tapoter les joues.
« Kikido ! Réveilles-toi … Enfin si tu veux… On rentre à la maison hein…
- Nee, si tu veux je t’aide à la porter, elle doit être morte de fatigue ! Attends, passe-moi les valises, on va l’emmener jusqu’à l’intérieur de la bâtisse ! »
Attrapant les valises, la petite sirène attendit que Meiko aide Kikido – si c’est bien comme ça qu’il s’appelle – à se relever. Cela fait, elles suivirent la route amenant jusqu’à la grande entrée de l’institution, et pendant le trajet, Ariel demanda à Meiko, soucieuse :
« Dis, Meiko, faudrait que t’avale une pilule, parce que je suis une sirène et que tu risques de tomber en attraction à cause de ma voix… Tu veux bien, s’il te plaît ? »
Ariel révulsait ce côté-là de son pouvoir, et elle aurait préféré ne pas avoir recours à des pilules pour protéger son interlocuteur. Se grattant l’arrière du crâne avec une moue désolée, elle attendit que Meiko prenne la pilule, et cela fait, elle reprit la parole pour lui poser une question moins étrange :
«Quel est ton pouvoir à toi, Meiko ? Et celui de ton ami ? » |
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Age : 32 Date de naissance : 21/09/1991 Localisation : Là où tu ne me trouveras pas Loisirs : Fumer & boire, bah quoi? Messages : 52 | Sujet: Re: Chemins Jeu 30 Aoû - 22:47 | | | - Mais nous sommes tous humains, enfin, des humains un peu spéciaux, mais des humains tout de même. Non, c'est bon, ne t'en fais pas. Je ne suis plus malade. Oui, sauf que je ne pouvais pas retourner à l'House à cause de ma maladie. Et comme par la suite, je n'avais pas eu de nouvelles, et bien je n'y suis pas aller. C'est aussi " simple " que ça.
- Si on serait des humains aux yeux de tout le monde, on serait pas ici avais-je tout simplement lâché sans rien dire d'autre, ni même répondre à la suite de sa phrase. J'ai encore du mal à y croire, je dois l'avouer. J'ai l'impression que si j'aurais bougé mon petit pouce, tout cela ne serait pas arrivé. Mais moi je suis ainsi, je ne cherche jamais à résoudre les choses, je les empire à m'en rendre très mal. Et là ce que j'avais fait c'était parfaitement ça. J'étais restée à la House, souvent enfermée dans ma chambre, à boire, fumer et aussi me droguer. Voilà les seules choses donc je suis réellement capable. Et ce que je faisais d'autres dans la chambre, avec mon colocataire, je préfère pas m'en souvenir là. Et lui, est-il aussi ici? Comment est-ce que ça va être entre nous deux quand on le se retrouvera? Stop Hikaru, arrête de penser à tout ça, tu as Ethan en face de moi, n'est-ce pas tout ce que tu attendais depuis tout ce temps?
- Euh… Ce que veux dire Hikaru, je pense, c’est qu’elle regrette amèrement le passé et elle s’est légèrement emportée sous l’émotion enfin tu la connais… Tu sais bien qu’elle ne te hait pas et que son but n’est pas de te nuire ou de te faire porter le chapeau loin de là. Et… Je pense, mais c’est mon avis, que ce n’est pas vraiment idéal comme situation pour vous mettre au clair non ? On dirait un auditoire … Enfin vous devriez parler seul à seul et pas entouré de pleins de gens en plein milieu d’une forêt.
Ce que venait de dire Meiko m'étonna, ce n'est pas que je crois que maintenant elle serait rien à la vie, loin de là. C'est juste le faites qu'elle m'aie compris, elle venait de dire exactement ce que je pensais au fond de moi qui ne voulait pas sortir de ma bouche. J'attendais une réaction quelconque d'Ethan, du moins je ne pouvais pas agir vu qu'elle avait posé sa main sur ma bouche pour ne pas que j'exprime ma colère envers l'autre fille. Et un auditoire, voilà exactement à quoi je faisais la ressemblance à la scène qui se produissait maintenant, enfin j'aurais plus dit un film d'amour dramatique. On aurait tourné un film avec notre histoire, on aurait eu un minimum de succès j'en suis sûr! Et heureusement que tu m'as stoppé Meiko, autrement je me serais aussi énervée pour le faites que l'autre là elle tient la main d'Ethan, heureusement qu'il m'avait bien signalé que c'était comme sa petite soeur autrement j'aurais continué sur l'idée qu'ils étaient en couple et qu'il avait tourné la page sur moi. Or que comme toujours, je pense toujours au contraire de la véritée. On ne me changera jamais...
- Si les deux personnes vont à l’institution, je n’ai qu’à rentrer avec elles ! Comme ça, tu ne seras pas inquiet, et tu pourras régler tes problèmes. Je ne t’abandonne pas, mais c’est que je ne te suis d’aucune utilité… Je crois ? En plus, je crois qu’elles sont fatiguées. Tout comme moi. Enfin, je ferais comme tu voudras, Ethan.
- Fais ce que tu veux, petite sœur. Mais tu n'as pas un téléphone portable, ou quelque chose de ce genre ? Comme ça, je te donnerais mon numéro, et tu pourras m’appeler quand tu veux.
Là on aurait plus dit la petite fille qui demandait la permission à son père pour pouvoir aller faire un tour en ville avec ses amies. Si Ethan veut pas qu'elle parte, elle partira pas. Quel ironie. Et en plus de cela il lui donne son numéro. Ah bah oui on sait jamais si elle va se faire violer il ira la sauver comme un grand héros, exactement comme dans les films. Moi jalouse? A peine! C'est juste que je m'inquiète, il a l'air bien proche d'elle et ça me fait peur... Je sais qu'il a dit que c'était sa petite soeur, mais je sens que je ne vais pas très bien m'entendre avec la fille, elle n'a pas l'air déjà de m'apprécier vu comment elle m'avait regardé tantôt. Enfin je mets pas du mien non plus, mais que voulez-vous? Comme je l'ai dis, quand je suis énervée ou triste, mieux faut pas me croiser car autrement on aura une mauvaise image de moi, car au fond quand je suis heureuse, je suis très différente de maintenant, et je pense qu'elle s'étonnera en me voyant ainsi.
- Bon alors on vous laisse discuter entre vous !
Oh non, ne partez pas sérieusement! Voilà que Meiko venait de me lâcher, pour aller aider la 'petite soeur' à Ethan et réveillé son ami. Je voulais que Meiko reste là pour me stopper si je faisais un truc de trop, comme elle l'avait fait juste avant. Punaise, je devrais l'affronter seule... J'espère ne pas péter un câble. Et maintenant, voilà, qu'ils partirent sans plus rien nous dire. Ethan, lui, s'était rapproché de moi, il était assit en face de moi et sa main se rapprochait près de mon visage. Moi, je le laissais faire suivant du regard ses moindres gestes, sentant mes jambes trembler en dessous de moi. Voilà qu'il venait de me prendre dans ses bras, bizarrement je ne bougeais pas, ressentant quelques larmes couler le long de mes joues. Il s'en est souvenu alors? Que j'étais faible quand on me prenait dans ses bras, et que je me sens en sécurité... Là, j'avais vraiment du mal à revouloir m'énerver dessus. Le contact de sa peau contre la mienne m'avait manqué, et pas qu'un peu. J'avais même l'impression de rêver, que c'était mon imagination qui me jouait encore des tours comme avant avec Julian. Voulant me rassurer, je bougeais mes bras pour les mettre derrière le dos d'Ethan, le serrant un peu plus contre moi. Tu m'as manqué, si tu le savais...
- Arrête de t'énerver, c'est bon. On est trop grand pour se disputer pour ça, non ?
- Oui, tu as raison balbitiais-je en commençant à respirer un peu plus rapidement, mon coeur s'était un peu accéléré sur le coup... Tais-toi saloperie on va t'entendre!
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Age : 32 Date de naissance : 03/04/1991 Localisation : Sur la carte, regarde ! Loisirs : le piano ... Messages : 164 | Sujet: Re: Chemins Ven 31 Aoû - 1:14 | | | - Si on serait des humains aux yeux de tout le monde, on serait pas ici
- Ouais, sauf que j'en ai rien à carrer du regard des autres, donc voilà !
Un peu vulgaire comme tournure de phrase. Mais ce qui est sûr, c'est qu'Ethan pensait vraiment ce qu'il disait. Et puis, ce sont des opinions qui changent. Tiens, c'est comme le succès ! Un jour vous êtes dans la lumière et tout va bien. Le lendemain, vous retournez dans l'ombre et n'êtes plus rien. C'est pareil pour le regard des autres. Un jour ils vous aiment, puis ils vous détestent. Il faut apprendre à vivre avec, parce que de toute manière, ça ne changera jamais !
Toujours est-il que Meiko, Ariel et " l'inconnu " finirent par s'en aller, comme ils l'avaient proposer pour les laisser tranquillement discuter. Ça ne dérangeait pas vraiment Ethan. Avoir un auditoire, ou être seul avec la Blonde ne faisait aucune différence, puisqu'il dirait exactement la même chose. Le Brun regarda donc le groupe de trois s'en aller, jusqu'à qu'ils ne fussent plus visible, et qu'ils quittèrent son champ de vision. L'ex-pianiste se rendit compte qu'Hikaru suivait du regard chacun de ses faits et gestes, un peu comme si elle avait peur de ce qu'il pourrait lui faire. Qu'elle se détente, il n'avait pas l'intention de lui faire du mal ! Pour quel motif, d'ailleurs ? Il ne voulait pas l'admettre et encore moi le dire à la principale intéressée, mais elle lui avait manqué, pendant tout ces jours où il était alité, sans pouvoir rien faire.
Lorsqu'il serra Hikaru dans ses bras, il sentit que celle-ci passait elle aussi ses mains dans son dos pour se rapprocher de lui. Malgré tout, il en fut plutôt content. Cela voulait donc dire qu'elle avait beau l'engueuler, lui crier à la figure toute sorte de choses, elle était tout de même attaché à lui. Et puis, le Brun la connaissait, et savait que le simple fait de la prendre dans ses bras l'empêcherait de s'énerver contre lui. Lorsqu'il lui dit qu'ils étaient trop grand pour se disputer comme des chiffonniers, Hikaru lui répondit un simple mais non moins tremblant " oui, tu as raison ". Ethan se recula alors pour voir que la demoiselle était en train de pleurer. Il essuya ses larmes du pouce, avant de balancer à la cantonade.
- Oui, c'est souvent le cas.
Le Brun souriait. Il était sûr qu'Hikaru ne perdrait pas un moment pour le " casser " après ce qu'il venait de dire. Si cette phrase était totalement inutile, elle permit au moins de détendre l'atmosphère. Il faut dire qu'Ethan ne supportait pas les atmosphères tendues, et faisait tout pour les alléger. Finalement, il posa son front contre celui de la Blonde avant de la fixer dans les yeux.
- Alors, tu m'en veux toujours ? J'aimerais beaucoup tu me dises que non ...
Bien sûr, Hikaru pouvait dire ce qu'elle voulait. Ethan savait que c'était le moment où jamais pour tout mettre à plat avec elle. Autant qu'elle lui crie dessus maintenant, pour être débarrassé par la suite. Ce serait bénéfique pour elle, autant que pour lui. |
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Age : 32 Date de naissance : 21/09/1991 Localisation : Là où tu ne me trouveras pas Loisirs : Fumer & boire, bah quoi? Messages : 52 | Sujet: Re: Chemins Dim 2 Sep - 21:36 | | | - Ouais, sauf que j'en ai rien à carrer du regard des autres, donc voilà !
J'avais eu un mini, j'ai bien dit mini, sourire quand il me dissait ça. C'est déjà un point qu'il a gardé pendant ces trois années. Et moi non plus je m'en fou des regards des autres, sauf que là au point d'être rejeté comme si on était une créature inhumaine qui n'a pas le droit à la vie, c'est quand même exagéré. Ok il y en a que c'est assez spéciale, comme Koro qui est un vampire il y a les humains du coup qui ont peuvent risquer leur vie en s'en approchant, mais à ce que je sache on a des pieds, jambes, une tête, enfin tout comme eux. Si ils doivent rejeter les gens différents, alors qu'ils rejètent aussi ceux qui ont une couleur de peau différente, les handicapés, et j'en passe... Notre génération est devenue vraiment grave.
- Oui, c'est souvent le cas.
- En plus de ça, monsieur prend toujours aussi temps la grosse tête déconnais-je, même si au fond je n'avais pas tellement envie de blaguer. Dans le passé on était toujours comme ça, toujours à se taquiner, et ça nous amusait beaucoup. J'étais toujours joyeuse avec lui, même si je l'avoue parfois j'étais mal à cause de ma jalousie, ou bien que un bête détail me faisait peur, j'étais parfois trop possessive, mais bon il arrivait toujours à me calmer. Comme maintenant quoi. J'ai l'impression sur le coup d'être retournée trois ans en arrière, quand on était encore ensemble. Le seul détail là qui a vraiment changé c'est qu'on est plus en couple, donc je dois éviter de faire des gestes amoureux. Mon amour pour lui est toujours là, au fond de mon coeur, mais Julian lui a piqué un peu de la place si je peux dire ça... Je devrais lui avouer un autre jour, mais pas là... Allez, Hikaru, pense à autre chose, non c'est impossible... Je continuais de pleurer, de joie et de tristesse en même temps. Mais Ethan doit se douter que c'est par joie et énervement.
- Alors, tu m'en veux toujours ? J'aimerais beaucoup tu me dises que non ... me demanda-t-il si soudainement en posant son front contre le mien, j'avais du mal à le regarder dans les yeux. Ca fait si bizarre de le revoir, j'ai encore du mal... Je ne veux pas qu'il me tente à l'embrasser, pas maintenant du moins. Avant cela je voudrais que tout soit au clair, que je sache un peu tout ce qui s'est passé dans sa vie ces quelques années, ce que je représente à ses yeux à présent, et toutes ces choses qui pourraient me rassurer. Je ne peux pas lui demander tout ça si soudainement, en plus je pense que c'est pas le genre de sujet à aborder quand tu retrouves ton ex, ou bien petit copain, que tu n'as plus vu depuis trois ans.
- Je ne peux pas te dire un oui, car ça serait mentir. Et te dire non, c'est la même chose car au fond l'énervement et tout n'est pas parti, il a duré trois ans et il ne disparaitra pas en une journée.
Je préférais être direct que lui cacher. Je n'ai pas envie de lui mentir, car je n'aime pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas qu'ils me fassent. Moi folle? A peine. Et je sais que j'ai mon pouvoir qui est là, mais j'ai peur d'affronter la véritée en face...
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Age : 32 Date de naissance : 03/04/1991 Localisation : Sur la carte, regarde ! Loisirs : le piano ... Messages : 164 | Sujet: Re: Chemins Dim 2 Sep - 23:28 | | | - En plus de ça, monsieur prend toujours aussi temps la grosse tête
- Oh bah tu sais, j'ai la grosse tête depuis longtemps, tellement grosse qu'elle menace d'exploser, héhé !
Aller, un peu d'humour lourd, comme Ethan savait le faire. Il faut dire que la situation ne lui plaisait pas beaucoup. Hikaru en train de pleurer, lui qui devait la réconforter. Non, il savait qu'il était sur le point de tout foutre en l'air. Le Brun avait vingt-et-un ans, il était jeune et il ne voulait pas se prendre la tête avec des histoires comme celles-ci. Avant, il s'y serait certainement intéressées, essayant de comprendre les deux points de vue. Là, il voulait seulement tout oublier. On gomme et on recommence. Et si recommencer n'est pas possible, et bien, il faudrait faire avec. Il s'en voulut presque de lui demander si elle lui en voulait. Et bien sûr, la réponse ne pouvait d'autre que oui, un peu du moins.
- Je ne peux pas te dire un oui, car ça serait mentir. Et te dire non, c'est la même chose car au fond l'énervement et tout n'est pas parti, il a duré trois ans et il ne disparaitra pas en une journée.
Ethan retira son front de celui d'Hikaru. Il se leva, épousseta ses vêtements avant de remettre la veste qu'Ariel lui avait rendue. Dommage, pas de miroir sous la main, Ethan ne pouvait donc pas savoir à quoi il ressemblait. Bah, il devrait faire avec, et tant pis ! Il tendit alors une main à la Blonde qui était toujours par-terre, alors qu'elle continuait de pleurer. Le Pianiste n'aimait pas voir pleurer les filles, c'était quelque chose qui le rebutait vraiment. Mais là, il ne savait pas trop qu'en penser. C'était des larmes de tristesse ? Ou peut-être de joie ? Enfin bref, il se posa la question quelque temps avant de se dire que cela n'avait pas d'importance. Une bonne chose au moins, elle avait été très franche dans ses propos. Tant mieux, parce que même s'ils ne se remettaient pas ensemble, Ethan ne voulait quand même pas perdre l'amitié d'Hikaru. Quoi que celle-ci n'en voudrait peut-être pas. Il n'y avait plus qu'à lui poser la question.
- Oui, c'est légitime. Comme moi, je t'en veux aussi. Mais en même temps, j'ai plus envie de m'en faire pour des trucs comme ça. La vie est trop courte pour se pourrir le crâne avec des histoires compliquées comme la notre. Personnellement, depuis que nous nous sommes quittés, je vis dans le présent. J'espère que tu peux et pourras en faire de même.
C'est vrai que ses propos, il les pensait lorsqu'il les lui dit. Après tout, il fallait regarder devant soi pour avancer, et non derrière. Les regrets n'étaient que des poids qui pouvaient nous enchaîner. Ethan et Hikaru, c'était fini, il fallait se rendre à l'évidence. Peut-être qu'un jour leur histoire reprendrait, mais pour le moment, le Brun ne l'envisageait pas. Il ne tenait pas à être extrêmement proche d'une personne. Pas parce qu'il avait peur de se blesser dans l'histoire, mais seulement parce qu'en trois ans, il ne s'était attaché à personne. Alors pourquoi refaire les mêmes erreurs qu'avant ? Non, il fallait être raisonnable, et reprendre le cours de sa vie très lentement. C'était un nouveau Ethan qui faisait face à Hikaru, cela va sans dire. Il n'était plus le même et elle devrait s'en rendre compte tôt ou tard. Peut-être qu'elle ne l'aimerait pas, d'ailleurs, ce nouveau Brun ? Peut-être penserait-elle que le pianiste avait vraiment, et beaucoup trop, changer. Mais ce n'était pas des questions à se poser pour le moment.
- Bon alors, perso, j'aimerais quand même que tu restes mon amie. Ça m'embêterait beaucoup que tu ne le veuilles pas, mais si c'est ton choix, tu fais comme tu veux. Et si jamais tu décides de le rester, j'aimerais que tu prennes ma main, et que l'on aille quelque part où il fait plus chaud parce que moi, j'me les cailles ici, et que j'aimerais faire autre chose que discuter dans un chemin, tu comprends ?
Un sourire amical étira alors les lèvres du jeune homme. A vrai dire, il pensait qu'Hikaru allait accepter sa proposition. Mais en même temps, il était difficile de prévoir les réactions de la Blonde. Quoi qu'il en soit, si elle ne voulait pas de lui comme ami, il devrait se faire à l'idée qu'il l'avait définitivement perdue. Mais pour le moment, il espérait que ce ne serait pas le cas, et qu'il la conduirait dans un endroit chaud et confortable. C'est vrai que le vent soufflait fort, aujourd'hui.
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Age : 33 Date de naissance : 04/01/1991 Localisation : Shima, of course ! Loisirs : Est-ce si important ? Messages : 59 | Sujet: Re: Chemins Ven 21 Sep - 21:11 | | | « Nan, j’te laisse là, en plan, c’est tout à fait mon genre. »
- Hé, vilain garçon ! Dis-je en secouant la tête de gauche à droite dans un mouvement faussement mécontent. Remarque, tu pourrais être capable de le faire, Hebert. J'en suis sûre, héhé.
Je lui balançais alors un " bon baiser de Russie ♥ " en embrassant ma main avant de lui envoyer un bisou volant. Peut-être qu'il allait croire que j'avais oublié comment il s’appelait. Remarque, ce n'était pas improbable, j'étais quand même bien bourrée la nuit dernière. Enfin, pas au point de l'avoir oublié, lui. Mais tout de même ... J'avais donc suivi l'homme, qui m'avait conduis jusqu'au directeur, avant de me rendre dans un cabine d'essayage pour revêtir une tenue pour le moins originale. Il valait mieux être original que triste et fade dans sa manière de s'habiller non ? Quoi qu'à un moment, pendant que je cherchais le Neko, je me suis demandé si je n'avais pas " abusé " niveau créativité. J'avais le droit à des regards mi-amusés mi-choqués, voir carrément incrédules. Mais c'était marrant de voir que de simples fringues pouvaient créer de telles réactions chez les clients.
Je retrouvais alors celui que je cherchais dans un des rayons et lui adressais un grand sourire comme une débile pour capter son attention. Après avoir fait mon show en pirouettant sur moi-même, je remarquais qu'il me fixais un peu trop longtemps. Réflexe, j'agitais la main devant son visage un peu éteint avant de balancer :
- YOUHOU ! La Terre appelle Kuro ! Oups, pardon, je voulais dire Herbert ...
La chieuse toute catégorie, c'est moi, j'vous jure. Je le vis alors qui louchait sur mes talons ... Et ouais, je suis grande comme ça, hein ? Un point Becca, zéro Kuro ! Le pauvre, je le plaignais presque d'être en ma compagnie. Parfois je me demandais même si j'aimerais être en ma compagnie ... Bizarre comme réflexion, et pourtant j'étais convaincue que si je n'étais pas moi, je ne m'aimerais pas du tout ! Enfin bref, revenons à nos moutons ! J'eus alors droit, pour toute réponse, à des paroles pour le moins sarcastiques, et même un peu vexantes. Mais bon, elles venaient de Kuro, alors je ne m'en formalisais pas vraiment.
« C’est laid, vraiment, vraiment laid. Et je peux savoir pourquoi je n’ai pas besoin de payer toutes ces fanfreluches – t’as vraiment des goûts de merde, eh- ? »
- Beuh~ ( je lui tirais la langue ), t'es juste jaloux ! Venant d'un Hippie d'Alaska, j'dois dire que ça me fait ni chaud, ni froid ! Pourquoi un " Hippie d'Alaska " ? Je ne sais pas vraiment, mais c'est le premier truc qui m'est sorti de la bouche. Bah, je trouverais quelque chose de mieux la prochaine fois. Bah, tu sais, quand on est une fille, c'est pas dur d'obtenir des hommes tout ce que l'on veut ... Arm, arm ... J'avais vraiment envie de jauger de sa réaction, là ! Ça me faisait rire intérieurement. Meuh non, j'rigole ! J'ai juste demandé, tout simplement.
Inutile de préciser que j'avais l'intention de repasser pour rembourser le gérant, je ne voulais pas que Kuro décide de payer pour moi. Je lui adressais donc un clin d’œil complice ... Juste avant de nous nous faisions - enfin surtout lui, moi j'avais réussi à me dégager et regardais la scène de loin - submerger par une foule de vendeuses en manque de clients. Génial, ça va être super maintenant ... Comme j'étais en marge du groupe, je croisais les bras sur ma poitrine, affichant un demi-sourire à la pensée que Kuro allait devoir s'en débarrasser. C'est d'ailleurs ce qu'il fit ... Avant de finalement entrer dans leur jeu. Ce que j'espérais, c'est qu'il n'était pas comme moi dans un magasin de fringues, parce que sinon, on en aurait pas fini. En plus avec toutes les harpies qui lui gravitaient autour, ça allait être plus chiant de s'esquiver. Finalement, j'allais carrément m'allonger sur un banc qui sert normalement aux essayages. Bah, quand je suis fatiguée, je dors, c'est aussi simple que ça. En plus, j'avais des courbatures partout dû à la nuit passé. Hum hum, je ne m'étendrais pas là-dessus.
Kuro avait une tenue dans la main avant de venir me dire qu'il revenais. Je ne levais même pas la tête pour l’apercevoir, je me contentais de lever le pouce, lui montrant que je l'attendais. Au bout de quelques secondes - et parce que j'avais mal au dos - je me redressais et le levais pour tomber nez-à-nez avec un Kuro changer en ... Serviteur ? Ouais, un truc du genre, en tout cas. Je le détaillais de la tête aux pieds. C'est fou ce que ça lui allait bien, en plus ! Mais je ne lui aurais pas dit ! Il m'avait dit que j'étais moche, après tout. Œil pour œil, dent pour dent !
- Et c'est moi qui ai des goûts merdes, fufu ... Il me présenta sa main, et je ne pus retenir un petit rire en voyant le dessin qu'il avait fait. Et tu dessines comme un pied, très cher !
« Milady, je suis votre serviteur et vous suis totalement dévoué, avons-nous fini nos emplettes ? Sur ce, la sortie est tout droit, n’allait pas vous perdre. Mesdames, ce fut un plaisir de vous rencontrer. »
- En effet, ce serait fâcheux, véritablement fâcheux si je me perdais. C'est que vous seriez certainement puni pour avoir eu l'affront de m'abandonner, seule, au milieu de tous ces gens.
On allait nous prendre pour des fous. Quoi que c'était pas totalement faux hu hu. Il embrassa alors les mains de chacune des filles qui gloussaient au passant. C'est fou comme la limite entre " femme " et " dinde " est très mince. Enfin ! Nous finîmes par quitter le magasin, habillés vraiment très bizarrement. On aurait pu penser qu'on débarquait tout droit d'un film anglais en noir et blanc. Remarque, c'était assez marrant. Quoi que si j'avais véritablement voulu coller au rôle, j'aurais certainement dû mettre une robe ... Tant pis, on ferait donc !
Encore une fois, je dû le suivre en plein centre ville. La maîtresse dépendante de son serviteur, arm. On nous regardait bizarrement, et j'en rajoutais des caisses en marchant le dos bien droit, la tête un peu relevée. C'était juste énorme.
- Mais dépêchez-vous donc, Herbert ! Que se passera-t-il si nous ne regagnions pas le Manoir avant la nuit ? Sachant qu'à cause de votre incompétence, nous sommes obligés de rentrer à pied et non en calèche, puisque que vous ne l'avez pas mandé ! Ce sera vingt coups de fouets en rentrant. Dis-je d'une voix sérieuse, non sans un demi-sourire que je ne pouvais pas dissimuler.
Je m'attendais presque à un " oui Madame " de sa part. C'est fou ce que c'était jouissif, comme situation. Être le dominant avait vraiment du bon ! Quoi que j'étais sûre qu'il allait trouver une manière de me le faire regretter ... Mais quoi ? Je ne le savais pas, pour l'instant.
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Age : 34 Date de naissance : 15/05/1989 Localisation : Don't know Loisirs : Rodéo Messages : 14 | Sujet: Re: Chemins Sam 22 Sep - 14:58 | | | Je fais souvent ce rêve. Une route s'avance à grande vitesse droit vers moi, c'est la nuit, je ne vois rien d'autre à cause d'un épais brouillard. Au bout d'un moment, la sensation d'être en mouvement s'arrête et un peu plus loin sur une butte il y a un énorme taureau. Autour de son cou se présente deux scorpions géants qui semble tout en or, il s'accroche à lui comme un bijou. Le rêve s'interrompt toujours à ce moment-là.
Après s'être réveillé, tout coincé en engourdit par la nuit sous les étoiles, c'était séance d'étirement. Il serait bien con qu'il se blesse avant d'arriver quelque part où il y avait âme qui vit. Le soleil n'était pas bien chaud, dommage. Il oublia son rêve pendant qu'il se préparait à repartir, sac sur l'épaule et ré ajustant son chapeau bien calé sur sa tête pour éviter qu'il ne s'envole au vent. C'est l'impatience et l'envie d'enfin prendre une douche qui l'aide à me remettre en marche, mais... par où aller? Partout autour, il n'y avait que ces gigantesques fleurs de tournesol. À l'aide de son sens de l'orientation de cultivateur surdéveloppé, il devrait pouvoir y arriver... et puis ce n'était pas de la triche d'utilisé son pouvoir hein? Si Dieu l'avait bien voulu qu'il parle à la terre, il n'allait pas me gêner. Et hop, il vira ses bottes et s'assis au sol. Cette fois pas question qu'il se fasse chier à marcher trop longtemps. Il enfonça ses doigts dans la terre et en ressortit une poignée qu'il laissa écouler lentement.
- I command to the Earth, to traveling with the dust.
La terre rendue à la terre, avec la salissure qu'elle laissa sur ses doigts, il dessina trois cercles sur son avant-bras. L'action venait à peine de terminer qu'une tension saisit son corps, que sa vision devient noir. Il pouvait entendre le bruit de sabots sur la pierre. Une bête fantomatique, un magnifique étalon lui démontra ce qu'il attend de lui en échange de sa requête. Il ne parle pas, le Walker n'était pas l'un de ces cinglés qui prétendent pouvoir parler aux animaux, mais en général, il était plutôt facile de comprendre les demandes du monde spirituel. Le cheval, symbole du transport et des routes demandait simplement un cadeau béni donner à la terre.
La sensation de revenir à soi l'éveilla doucement, le vent frais frôlait son visage et faisaient relever les bords de son chapeau en cuir. Il se releva, un peu étourdit par sa séance de spiritisme et fouilla de sitôt dans ses bagages. Il devait lui rester quelques billes de bois déjà prêt à être offertes... À voilà. En prenant une de n'importe quel couleur, l'animal spectral ne lui ayant pas précisé de couleur devait être le présent, il pigea dans les communes, les vertes. Il arracha un peu d'herbes qu'il tressa, y incorporant ensuite la bille et puis planta le tout dans la terre. Voilà, le cadeau était fait, la conversion devrait fonctionner. Ce qui n'est pas commode avec ce don, c'est qu'il était un jeu d’essais-erreur et qu'on ne sait jamais d'avance si tout a bien fonctionné. Il se prépara à partir, sac sur le dos et bottes aux pieds. Maintenant... comment son moyen de transport pourrait bien être? Le Texan déposa une main sur le sol, puis releva la paume d'un coup et la terre se souleva sous ses pieds, les englobant ensuite comme une nouvelle paire de chaussures très rustique. Il ramène son bras vers l'arrière d'un geste brusque et il décolla à grande vitesse. Les bottes de terre se contrôlaient un peu comme des rollers, à l'exception qu'il n'avait pas à lever les pieds et qu’en plein milieu du champ de tournesol, il n'était clairement pas au bon endroit pour en faire. Il en sorti assez rapidement, une ou deux minutes et il se retrouva sur une route de terre. Plus loin il voyait que le chemin se séparait vers deux endroits distincts, une petite ville ou bien un énorme bâtiment. Alors ça allait être la ville. Au moment de changer de direction, sa vitesse diminua et soudainement, son moyen de transport le laissa tomber. Malheureusement pour le cowboy, la force d'inertie l'amena à faire un joli vol plané et BAM, il atterre face contre terre. Le bras sur lequel il était retombé était un peu égratigné et le sable se mélangeait au sang qui émergeait d'une plaie. Travis rattrapa son chapeau avant qu'il ne s'envole et se releva avec quelques raideurs dans les jambes. |
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Age : 33 Date de naissance : 30/03/1990 Localisation : Dans les bras de Len-kun, Hasu-Hasu, Hasu-Hasu ! Loisirs : Chanter avec Len-kun, Hasu-Hasu, Hasu-Hasu ! Messages : 61 | Sujet: Re: Chemins Ven 28 Sep - 23:42 | | | Ma maîtresse était tout simplement… Des plus nobles. Elle avait l'allure d'une comtesse, la démarche et les gestes parfaits d'une femme de renom. Je me sentais bien fade à côté d'elle, mais ce n'était pas pour autant que je me dégonflais, que nenni. J'étais tout aussi fier, mon allure était quasi similaire au ténébreux Sebastian Michaelis, sauf que j'étais d'une apparence des plus mutines, et moins mystérieuse que ce dernier, même si mon regard était jumeau avec le sien. Les demoiselles portaient un regard admiratif mais néanmoins perplexe à l'intention de madame Uccello, et lorsqu'elles croisèrent mon regard carmin, mon corps bien mis en valeur dans mon uniforme d'homme de main de la comtesse, ainsi que tous mes autres particularités physiques. Faisant une légère courbette vers elles, j'entendis ma maîtresse me râler dessus, m'appelant « Herbert » par-dessus le marché !
Quelle mémoire, je l'avais oublié celui-là. L'écoutant sans l'écouter vraiment, mon regard croisa un coin de la rue où une chatte et ses petits étaient posés non loin de là. J'eus un éclair de génie en l'espace d'une seconde. Sebastian être love love coeur des chats… Pourquoi ne pas continuer sur la voie du Michaelis ? Mettant sans doute un vent à ma maîtresse qui devait sans doute s'attendre à une réponse directe d'une majordome non-dissipé, je pris un des petits chatons dans mes bras, appuyant à l'aide de mes pouces ses coussinets roses pâles. Accroupi face aux petits chats, j'entendis un raclement de gorge, mais n'y prêtai aucune attention, partant dans un délire totalement risible :
« Leurs coussinets, quelle douceur exquise, leurs petites oreilles qui se penchant au contact de mes caresses, tout simplement mignon… Leurs petites canines qui mordillent mon index, leur langue pâle et râpeuse léchant ma joue… Une représentation parfaite de la douceur dans ce monde de brute, veuillez m'excuser mademoiselle… Mais, voyez-vous, je suis tombé nez-à-nez avec ces créatures, il m’était difficile de détourner les yeux de leurs têtes innocentes… J’espère que my Lady voudra bien m’excuser de cette distraction. »
Pour bien rajouter une cuillère de sucre, je posai un genou au sol, lui faisant une révérence la plus basse possible, pour bien lui montrer mon infériorité… Temporaire. Lorsque le côté démoniaque du démon se réveillera, on verra bien qui sera le plus dominant dans l’histoire. Cette dernière me donnant la permission de me relever, je me redressais pour planter tout juste après mon regard rouge carmin dans le sien ; elle détourna le regard. C’était assez amusant de la voir ainsi, j’étais intimidant, hé hé !
« Madame, puisque, dans mon incompétence, j’ai omis de préparer votre calèche, permettez-moi d’être votre cheval, et vous serez ma cavalière ! »
Chose dite, chose faite ! Attrapant demoiselle Uccello dans mes bras sans aucun mal – je ne mentais à peine – je poursuivis la route avec mademoiselle Uccello dans mes bras, qui apparemment aimait plutôt bien la position… Eh, c’est moi où il y a eu un bruit de chute ? Alors que j’allais me retourner, quelqu’un me tapota la joue, mécontente de ma distraction. Je sentais les reproches du genre ‘ décidément, c’est une manie ! ’ venir très vite de la bouche de la jeune femme, mais posant mon index et mon majeur gantés sur ses lèvres roses, lui offrant un sourire narquois avant de poursuivre ma route tel un majordome digne de ce nom.
Bon, on était passé par la cour pour arriver juste après au réfectoire… Juste parce que je commençais à avoir faim, et, majordome que j’étais, j’avais prétexté que c’était pour le bien de ma gente demoiselle (ce qui n’était pas faux !) Ouvrant à l’aide d’un coup de pied léger les portes du réfectoire, je posai avec douceur ma maîtresse au sol, faisant une légère courbette avant de prendre mon plateau et le sien. Je mis les plats qu’elle désirait sur son plateau, et une fois arrivé devant la dame de la fois dernière, lui adressant un sourire de diable de majordome, elle me passa mes trois pots de tapiocas, me souriant tandis que je nous emmenais sur une table près de la fenêtre sans que le soleil n’aveugle le regard de ma comtesse. Posant les plateaux, je tirai la chaise de Mme Uccello avant qu’elle ne pose son royal postérieur dessus, et prenant place également, je souhaitais le « Itadakimasu » avant de prendre mon premier gobelet de tapiocas. Mon Dieu, j’avais faim. |
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Age : 31 Date de naissance : 10/10/1992 Localisation : Si tu me trouves, chapeau melon et bottes de cuir ! Loisirs : J'en ai tellement ! Messages : 22 | Sujet: Re: Chemins Mar 30 Oct - 11:39 | | | « Pas faux l'asticot, » confirmai-je tout sourire en lui pinçant le nez.
Une remarque qui parait simplement et purement prétentieuse. Apparences trompeuses ! Il suffit de cerner le personnage pour comprendre que c'était de l'auto dérision humoristique. Et en l'occurrence, je l'avais bien cerné la petite Kuroe. Facile étant donné nos points communs, je l'avoue. Et je ne lui permettais pas de se dévaloriser, même avec une telle subtilité. Non mais !
Elle ne se rendait pas compte mais j'étais vraiment très contente d'être tombée sur elle. Elle embellissait pour de vrai ma soirée. Ma vie, c'était un peu trop tôt pour le dire, mais j'espérais qu'on garde contact pour que cela se réalise effectivement. Et dans ce cas-là, elle aura enfin la preuve qu'elle vaut quelque chose, et peut-être qu'ainsi elle ne se sous-estimera plus aussi bêtement. M'enfin passons ! Les largués larguaient les amarres ! Kuroe attrapa ses affaires dans le but de m'accompagner et encore une fois, elle ne me laissa pas le choix. Elle allait m'aider, point, que je le veuille ou non.
Ce n’était pas très sympa de sa part de me qualifier de pauvre petit être sans repère mais j’ai passé l'éponge sans mal. Ca relevait plus de la taquinerie qu'autre chose alors pas de quoi se vexer ou bouder. Puis sérieusement, comment en vouloir à cette altruiste de première classe ? ...ou deuxième classe. Car elle a beau être philanthrope dans l'âme, elle reste néanmoins très bizarre. J'ai pas tout compris à son délire de doigts de la main...
« Tu me fais un peu peur quand tu me regardes comme ça... t'as l'air d'un hibou ! »
Avec ses gros yeux bleus / gris qui se rapprochent... vrrr.
On rigola tous les deux suite au court silence inattendu qui suivi ma voix puis on s'en alla, lentement mais surement. Comme j'avais des difficultés à me déplacer, elle se positionna de sorte à ce qu'elle puisse me servir de béquille mais je n'osais pas trop m'appuyer sur elle. J'avais peur de l'écraser, et puis même, un homme, c'est censé être fort solide, et se débrouiller seul.
Pendant cette randonnée improvisée, elle me relata un peu son parcours. D'abord en musicologie, puis après compo-interprète pour finir, en gros, à militaire de la IRA. C'est passer de la chèvre au mammouth, comme qui dirait. J'étais impressionnée. Il faut en avoir dans la culotte pour s'engager dans l'armée, et tout claquer, famille, passions et loisirs.
En parlant de famille, la question me titilla. C'était un poil indiscret mais comme elle n'avait pas l'air de vouloir cacher son passé, je m'étais dit que ça n'allait probablement pas la déranger. On dépassa le panneau, et je lui ai alors demandé :
« Et ta famille ne t'a pas manqué ? »
La mienne en tous cas, me manquait énormément. Ca faisait à peine une semaine que je les avais quitté, et pourtant. Après la mort de papa, ça a été difficile pour nous tous de s'éloigner, et de gérer notre train de vie chacun de notre côté. On a eu ce besoin mutuel de s'assembler, car imaginer devoir perdre un autre membre nous alarmait. En pensant à mon père, j'ai levé les yeux au ciel, et j'ai cherché l'étoile la plus brillante. Celle qui avait éclairé le mieux mon chemin. Kuroe soupira en même temps que moi, mais pour une raison différente.
J'avais touché un sujet sensible, et je m'en voulais. Déjà qu'elle commençait à fatiguer, ça se ressentait dans notre rythme de marche, je lui donnais d'autres raisons de s'écrouler. Finalement, j'ai pris l'initiative de prendre les dessus. C'est moi qui ai passé mon bras sous le sien, tenant fermement mes bagages avec mon second. Qu'est ce que c'est pratique d'en avoir deux ! « Désolé. Si tu ne veux pas en parler, ne te force pas, » la rassurai-je amicalement, d’un ton toutefois sérieux « Puis mieux vaut que tu économises tes forces de toute façon, au moins le temps d'arriver chez moi. Après, tu n'auras qu'à y faire dodo ; je te laisse mon lit, je prends le canapé - en espérant qu’il y en a un -. Et hors de question de refuser, c'est pour te remercier de m'avoir secouru ! Je tiens à rendre ce que je te dois. » |
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Age : 31 Date de naissance : 28/12/1992 Localisation : J'suis plus sur votre carte. Loisirs : Ben... Trop de choses. Messages : 30 | Sujet: Re: Chemins Mer 31 Oct - 1:09 | | | Alors comme ça, je ressemblais à un Hibou ? Je ne savais pas trop comment le prendre, mais ce genre de volatile nocturne représentait pour moi une force et une résistance spéciale. C’étaient les seuls oiseaux qui pouvaient voler par tous les temps, alors je me sentais d’un côté fière, bien que la comparaison ne parle pas de cet état d’esprit là. Affaires dans un bras, l’autre servant de béquille pour mon ami blessé, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais été, encore une fois, maladroite dans ma façon de m’exprimer. Beaucoup de choses sortaient de ma bouche, surtout beaucoup de conneries.
Je lui ai donc expliqué ma situation professionnelle. Pouah, dit comme ça, on dirait ces femmes sexies avec leur chemise col ouvert et jupe noire moulante et courte au cul. Super sérieuses avec leurs paires de lunettes qui tombent de leur nez, vous savez, ce genre de filles que tous les garçons aimeraient se taper dans un placard à balais ou même sur un bureau à vingt-et-une heures du soir quand tout le personnel est parti ! … Je suis une grosse perverse mon Dieu. Enfin, mon « boulot », ce n’était pas ça du tout… Enfin, si, c’était un peu sexy les femmes combattantes avec leur tenues de cuir et leur veste ouverte sur un haut résille, mais bon, pour le nombre de femmes militaires en Irlande… Pas très rentable. J’étais encore étonnée d’être vierge, avec tous ces mâles en chaleur (fin faut dire que je me laissais pas faire non plus, oh oh loin de là…)
Donc oui, j’étais fière de ce que je faisais là-bas, mais j’en étais un peu fatiguée. On en ressortait certes, très fort… Mais moi, je ne savais plus pourquoi je me battais. Je devenais mécanique, me battais parce qu’il fallait le faire, et parce qu’on me le demandait. Mon regard avait des vices d’assassin par moment, et combien de miroir j’avais brisé en maudissant mon reflet falsifiée par cette haine contre les humains. J’étais bien plus humaine qu’eux, ils n’avaient aucun droit à me donner une catégorie spéciale. La dernière fois que l’on m’a catégorisé, c’était en musique, ils avaient certes vu juste, mais je ne supportais pas le fait que ce soit les autres qui décident de ce que moi j’étais. Je peux parfois entendre les cris des soldats ennemis qui me demandaient de les épargner ou qui me hurlait d’aller crever en Enfer, je peux encore les entendre la nuit quand je m’endors, mêlés avec les rêves et les cauchemars que je peux avoir de temps à autres avalés. Tels des requiems, des litanies… Enfin, c’est du passé.
Soudainement, la question qui me déplaisait le plus au monde arriva jusqu’à mes oreilles ; ma famille, est-ce qu’elle me manquait ?
« Ma grand-mère est ma seule véritable famille en comptant mes frangins et frangines. Je la revoyais pendant les vacances et les congés, mes frères et sœurs… C’est plus compliqué, ça fait cinq ans que je ne les ai pas vu… Mais bon, on s'envoyait des lettres et on s'appelait la plupart du temps quand je rentrais. Je crois que c’est ça, « une famille », ce sont des personnes qui te rappellent que tu as un foyer, et ces mêmes personnes te rappellent qui tu es, sans te le dire textuellement, oui je crois que c'est ça... »
Ça n’a jamais daté d’hier, mais mes parents non jamais su qui j’étais réellement. Ils savaient juste le superficiel, ce que j’aime manger, quelles étaient mes matières préférées – et encore ! Le reste, ils ne se penchaient pas trop là-dessus. Le travail, les finances, tout avait une importance plus capitale que les enfants. Plus d’une fois mes parents ne se rappelaient plus de ma date d’anniversaire, combien de fois j’ai poireauté un nombre incalculable de fois devant le conservatoire en hivers, gelée comme la petite fille aux allumettes… Mais ce n’était jamais de leur faute à eux, non… C’est sûr que c’était de la mienne. D’un côté, je leur remercie d’avoir été si distants avec moi, ça m’a permis de trancher entre ma vraie famille, et celle qui m’a mise au monde.
Je me mis à soupirer, en chœur avec Kasu. Pas pour les mêmes raisons. Nostalgie versus lassitude. J’étais las de mes parents qui, décidément, n’ont pas pu être un minimum intelligents et balancer un mensonge sur ce que j’étais ou je ne sais pas… Non, il a fallu qu’ils meurent, laissant mes frères et sœurs dans une merde incontestable ! Si ça se trouve, ils sont dans un foyer avec des sales gosses odieux. J’espère que la cadette défend bien les plus petits, parce que si c’est moi qui me déplace, qu’importe l’âge des gamins, ils prendront chers ! C’est pour ça que je voulais qu’ils viennent ici, comme ça je serais insulaire et je m’occuperais moi-même de leur éducation. De toute façon, je suis payée par l’armée de l’IRA, puisque j’étais en activité ici, à Shima, j’ai donc assez pour élever dans des conditions acceptables mes frangins, je leur balancerai l’héritage de mes parents sur leur livret A, et je leur ferais un compte collectif. Je ferais ce que je peux pour bien m’occuper d’eux, je crois que j’en suis capable. J’en suis même sûre. J’avais certes un comportement d’enfant, mais je me savais assez mature avec ma famille.
Je me sentais partir dans les abricots et les basilics. J’étais crevée, ma chienne devait se dire « aïe mais que fait ma maîtresse ? » ou alors elle devait bien pioncer comme une grosse larve sur mon pieux… Celle-là alors… Tournant ma tête vers Kasu, je lui répondis en souriant malgré mes pensées noires :
« Merci. C’est que c’est tellement compli…
- Puis mieux vaut que tu économises tes forces de toute façon, au moins le temps d'arriver chez moi. Après, tu n'auras qu'à y faire dodo ; je te laisse mon lit, je prends le canapé - en espérant qu’il y en a un -. Et hors de question de refuser, c'est pour te remercier de m'avoir secouru ! Je tiens à rendre ce que je te dois. »
Je déglutis d’un coup, les yeux juste un peu écarquillés… Beaucoup ? … J’étais vraiment touchée par l’extrême générosité du Kasu, je pus même constater que mes joues devenaient bizarrement brûlantes sous la gêne, et pour cacher tout ça, technique du ‘ je regarde en bas pour faire style de retirer une feuille de ma godasse ’ et baragouinais, avant de relever ma tête, sûre que mes joues soient redevenues normales :
« Tu es vraiment très gentil. Je te remercie beaucoup ! Mais avant on s’occupera de ta jambe, d’accord ? Si ça se trouve tu te l’es cassée et il va donc falloir un atèle, tu ne crois pas ? Et puis, je suis super infirmière woman moi, m’exclamais-je en levant mon pouce. »
… Ouais fin quand on m’explique quatre cinq fois comment on fait. Mais sinon je pense que je pourrais, puis au pire, je ressortirais mon diplôme de brevet de secouriste en mode super confiante, même si mes méthodes ne sont pas vraiment comme celles que m’a enseignées ma prof d’SVT. La position d’Heimlich ressemblait plutôt à « je te poignarde à coup de poings dans l’estomac pour te faire virer le bout de pain coincé » mais sinon… Ça va je pense ! Nous étions donc arrivés dans l'allée des maisons, non sans galérer comme deux véritables clampins de premières, essayant de ne pas faire de bruits mais malheureusement, entre moi qui rigolait parce que Kasu n'arrivait pas à enfoncer la clé dans la serrure et le roux qui gloussait parce que j'étais partie en avant à force de somnoler le front contre la porte ouverte... Les voisins ont donc du se dire pas mal de choses sur notre compte, pas faute à nous d'être jeunes et crevés, et de rire pour rien ! Quoi que... !
Lumières allumées, chaussures retirées et rangées, sacs posés, je m'étais étirée de tout mon long avant de poser un pied sur le sol. Sol baptisé par mes pieds habillés d'un collant plus de grosses chaussettes d'hivers parce qu'on était jamais sur de la température ! Mes affaires de shopping, je les avais mises contre le dos du sofa dans la pièce centrale. Je pense que Kasu triera ses affaires demain, vu son état !
« Bon, à défaut d'avoir un bonnet d'infirmière, tu vas devoir te contenter de mon super sourire charmeur de Chloé européenne loveuse ! » Essayez de voir un Japonais entendre et essayer de dire un prénom européen, vous allez être mort de rire ! « Sur ce, en tenue et plus vite que ça, une deux, une deux ! »
Dernière édition par Kuroe Taisu le Sam 3 Nov - 23:53, édité 1 fois |
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Age : 28 Date de naissance : 23/02/1996 Localisation : au milieux d'une fision nucléaire Loisirs : rat de bibliothèque Messages : 17 | Sujet: Re: Chemins Jeu 1 Nov - 14:50 | | | La voiture s'arrêta au croisement d'une rue et du chemin menant vers les dortoire et l'institution, mes bagage bien qu'encombrant ne me dérangeait point alors j'avais demander au chaufeur de bien vouloir me laisser finir le reste du trajet seul. La valise a roulette faisait un boucan d'enfer entre les roue grattant les pavés et les nombreuse pièce métalique a l'intérieur. Les divers babiole que les garde du pont avait identifié comme de simple bout de métal entouré de cuivre étaient en fait des instrument de travail plus qu'efficace entre mes mains. Le chemin était magnifique cela va s'en dire, mais cela ne m'intéressait point aussi repris-je ma route vers l'institution... Tsukihiko Hayate étudiant recherchiste, génie de la physique et mathématicien hors pair, plusieur diplomes en mains et déjà bien entamé dans la bourse qui aurait cru qu'un personnage aussi peux emotionel que lui se retrouve a shima, ce genre de question ne l'embêtait même pas, son but était tout autre. Bien que lui-même étant un ''phénomène'' en sois il aurait été facile de se faire ignorer de la société et de passer inaperçus au milieu des ''normales''. Qu'est-ce qui pouvait interresser un génie de la science ayant tout juste 16 ans en s'embarquer sur une ile peupler de type au pouvoir mystique? La curiosité? Oui un peu, le désire d'être parmis des semblable? Absolument pas! C'était le dévelopement, Tsuki n'avait qu'un but fixe en tête pour le moment... Connaître les phénomène mystique et développer ses propre projet en se servant des connaissance aquise sur ceux-ci... Rien ne le fascinais autant. Les arbre bordant le chemin laissait tomber leur feuille sur le sol dans une douce dance reposante... fait étrange elle déviaient toute autour de Tsuki ne le touchant jamais... continuant son chemin fixant droit devant, il n'avait même pas a tournée la tête pour percevoir les maison sur sa droite et sa gauche, chaque fil, chaque prise électrique, electro ménager avait sa forme bien distinc ce qui suffisait en sois pour ''voir'' les maison. Je me suis arrêter au coin de la 4em et du chemin principal, le vent semblait porté quelques murmure entre les arbre. Pour être franc ce me dérangeait alors je sortit ma petite tablette numérique, mis mes écouteurs et selectionna Coloris de she, pas que cette music était bonne ou interessante particulièrement , elle fut l'heureuse chanceuse qui se trouva sur ma selection aléatoire sur le moment. Je sortie une piece de 5 yen et par ennuie je la fit lévité par magnétisme dans ma mains droite tout en reprenant mon chemin. J'espérais arriver avant 12:00 le temps de déposer mon matériel et de pouvoir rencontrer la direction... Une ombre me survola, c'était un simple corbeau qui semblait faire sa patrouille... La pièce accelera en tournoyant sur elle-même pour atteindre une vitesse qui a vue semblait la faire diparaite, quelques éclaires miniature sortaient de la mains droite de tsuki et ses yeux brillèrent d'un rouge légèrement plus brilliant que la couleur naturel de ses iris... un claquement sec se fit entendre et une boule de lumière oranger quita sa main droite a une vitesse plus qu'impressionnante. Le corbeau fut pulvériser laissant tomber une plumer noir imprésionnante, que le coupable ignora purement, continuant sa route vers l'institution... |
| | | | Sujet: Re: Chemins | | | |
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