Escaliers

Ce sont des escaliers avec des marches (Si si !) et en plus, une vue sur la cour !
Prière de ne pas passer par la fenêtre sans demander l'avis d'un médecin !

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Au début, il n'était pas très convaincu que Julian veuille bien discuter avec lui puisque, après son départ, il n'avait pas entendu le beau ténébreux le suivre. Il était plutôt à converser avec Amber, ce qui augmentait son angoisse qui était déjà à un niveau assez désagréable. En plus, sa médication anxiolytique n'était plus la même qu'avant, il ne pouvait pas prendre un comprimé pour baisse baisser la pression car il devait le prendre à des heures justes et ce ne serait pas de faire de putain de respiration abdominale qui allait le détrendre. Il y avait toute ces choses qu'ils devaient se dire, qu'il devait lui dire... Le Marsh ne s'en sentait pas capable, avoir une discution, sans mensonge, avec quelqu'un. Jusqu'à maintenant, ce n'était jamais arrivé mais il allait devoir faire bien des efforts pour le guitariste. À moins qu'il ne se fasse tuer avant. Tss, c'était vraiment la merde.

Son crâne devenait de plus en plus douloureux, il sentait son coeur battre dans sa tête et le goût du sang dans sa bouche devenait écoeurant. C'est pourquoi quand il vit un escalier, il alla directement s'asseoir dans ses marches. Il allait y attendre Julian... s'il avait eu l'intention de le suivre du moins. Ses yeux se fixèrent sur le sol, pendant qu'il occupait ses mains en jouant avec sa bague. Par où est-ce qu'il devrait commencer ? Quoi lui dire pour apaiser sa colère ? Il lui avait déjà fait des excuses, et public en plus de ça ! S'il lui faisait sa déclaration, il sentait qu'il allait manger un poing pareil. Elric déposa ses bagages et se prit la tête à deux mains. Putain qu'il ne comprenait rien au sentiments humain et ce genre de chose. Il avait été tenu tellement longtemps à l'écart des autres qu'il en était encore au début de son apprentissage.

Et puis il entendit des bruits de pas et il leva la tête. Julian arrivait face à lui et lui, ne se rendait pas compte qu'il le fixait avec un sourire de complaisance aux lèvres, l'attendit sans trop savoir ce qui allait arriver ensuite. Est-ce qu'il était censer dire quelque chose là ? De commencer tout de suite serait trop précipité, brusque et semblerait trop comme s'il essaierait de se justifier mais de recommencer du tout début par un 'Bonjour' ou encore un 'Yo !' serait surement étrange. Surtout que le beau ténébreux avait l'air encore furax. Elric arrêta de jouer avec son bijou, il se serait bien fumé une cigarette ou autre chose, mais se serait tout de même mieux qu'il reste a jeun.

- Julian...

Voilà, un premier mot mais il ne savait pas pour autant quoi dire et il se sentait con. Ses yeux étaient redevenu plus expressif. Oh god qu'il était beau ce mec merde, même quand il était en colère. Quoi que l'image soudaine qu'il avait du guitariste nu était aussi très magnifique. Bon, il devait maintenant continuer sa phrase hein ?

- ... Tu peux me poser toutes les questions que tu veux mais s'il-te-plait, attend après pour me casser la gueule et... faire ce que tu veux...

Et il aurait aimer savoir aussi s'il le détestait ou pas mais il n'allait pas lui demander, pas tout de suite sinon il était certain de recevoir un autre coup. Sa patience s'était vraiment amélioré depuis le temps, même qu'il était poli... mais si ça avait été quelqu'un d'autre... Parce qu'il devait bien se l'avouer, Julian était privilégié.

J'étais plus serein suite à ma rencontre avec Amber. Elle avait réussi à me calmer, et à me rassurer concernant ma soeur. Je pouvais désormais chercher Elric, l'esprit tranquille. Ce con aurait tout de même pu m'attendre. J'avais l'impression de le poursuivre comme un fada, ce qui soyons d'accord, ne ressemblait pas trop à la situation. La seule raison pour laquelle je le faisais, c'était bien parce que j'avais besoin de ses explications. Je voulais qu'il m'éclaire sur les raisons de son départ à House, et tout ce qui va avec. Empruntant alors le couloir qu'il avait tantôt pris, je rejoignis les escaliers quelques minutes plus tard.
C'était pas très éclairé, voire presque sombre. Je me fondais dans le décor, vêtu de couleurs sombres de la tête aux pieds. Mes objets métalliques, tel que ma chaine et mes bracelets scintillaient dans l'obscurité. Je faisais office de lampadaire, une fonction fort ingrate. Mais je ne le relevais pas, étant donné que de toute façon, il n'y avait personne pour le constater. Et quant bien même il y aurait eu du monde, je doute qu'ils se seraient imaginer la même chose que moi. C'est pas que je vais loin dans mes délires, mais je vais loin dans mes délires. C'est toujours le cas, malgré l'âge que j'ai pu accumuler. À chacun de mes pas, mes bijoux tintaient contre moi. Mes bottes aussi faisaient du bruit, en contact avec le carrelage dure et froid. Pas étonnant qu'il se soit redressé avant que je ne me positionne devant lui. On me voyait, et on m'entendait à distance.

Une fois en face de lui, je me suis arrêté net. Pas de raison d'avancer d'avantage, vu que j'avais en quelque sorte promis à mon amie de ne causer aucun dégât. Ma main droite sur la bandoulière de mon étui de guitare, je le regardais retirer ses doigts de ses cheveux blonds en bataille. Un geste furtif, qui stimula ma mémoire. C'est un tic chez lui. Sa bague attira ensuite mon attention jusqu'à ce qu'il daigne ouvrir la bouche, pour entamer le vif du sujet.

« Julian... Tu peux me poser toutes les questions que tu veux mais s'il-te-plait, attend après pour me casser la gueule et... faire ce que tu veux... »

Décidement, Elric prenait sur lui pour me faire plaisir. Une belle intention, que je trouvais toutefois méritée. Il devait se faire pardonner, d'une manière ou d'une autre, et c'était une bonne idée que de tâter le terrain pour ne pas que j'en vienne à rompre la promesse faite. Pour ne pas lui rendre la tâche trop facile, je ne lui ai pas précisé que j'avais rayé de mes plans le cassage de gueule. Sinon, c'était beaucoup trop simple, et pas assez à notre image. Puis... je me faisais un malin plaisir à le voir stresser cet anxieux.

« Pourquoi tu m'as pas donné de nouvelles ? »

J'en avais assez de passer par quatre chemins, alors qu'une ligne droite m'était tracée. Froid dans mon attitude, mon regard, ma voix, je le fixais de haut, attendant une réponse tandis qu'un attroupement dévalait les escaliers. Marquant une pose pour formuler ma seconde question en jouant avec mon récent piercing à langue, la bouche bien entendu fermée, je repris sur le même ton :

« Et plus important, que ressentais-tu pour moi lors de nos ébats ?»

Visiblement, notre conversation intéressa la meute car elle n'hésita pas à pencher plus attentivement l'oreille. Personellement, ça ne me gênait pas plus que ça, mais en vu de la réaction d'Elric, ce n'était pas son cas. Il se frottait nerveusement la nuque, fuyant les oeillades indiscrètes. Par compassion, ou je ne sais trop quoi, je sortis les clefs de ma chambre de ma poche arrière, et passa à côté de lui pour monter les marches une à une. Si il voulait de l'intimité, il y avait pas énormément de possibilités pour la lui concéder.

« Montons.»

Après donc le passage de la chambre qui m'a bouffer à peu prêt tout mon temps presque, je me promenais dans les couloirs sans but précis. Je ne savais pas où aller ni qui embêter mais j'allais très vite trouver ou j'allais du moins sans doute rencontrer quelqu'un qui sait. Soupirant de lasse, je m'ennuyais déjà profondément et je m’engouffrais dans plusieurs couloirs où pleins de personnes y passaient de même en discutant de tout et n'importe quoi. ça vas, je ne pouvais risquer de ne bousculer personne vu qu'ils passent à travers moi, c'est cool ça par contre. Je n'aurais pas à me recevoir des insultes dans la gueule quoi que de toute façon ils ne pourrons pas me voir. Je regardais le plafond puis de droite à gauche afin d’emprunter les escaliers. Je les montait lentement avec les mains dans les poches et pour combler mon ennuis, je faisais des croches pieds aux gens. Sans aucun but non plus juste pour me faire passer le temps.

Certains se rattrapait à d'autres, d'autres descendait sur les fesses marches par marches.. Personnes qui ne tombais tête la première, dommage ! Pleins de personnes rigolaient comme des con à la vu des autres qui tombaient comme des merdes mais à chaque fois que je voyait quelqu'un rigoler d'un autre, je lui faisait subir la même chose, et ils tombaient à leur tour comme des merde. P'tain on dirais que joue au dominos ! Un sourire amuser sur les lèvres , j'allais ensuite donc devant la grande fenêtre qui donnait une vu sur la cour et je voyait des gens entrer dans l'établissement dont le fameux Ethan ahah.. toi, je te retiens ne t'inquiète et la prochaine fois c'est un couteau que tu recevra dans la gueule mon beua. Un sourire soudain sadique, je me tournais en sentant une certain aura.. Elle était mauvaise à mon point de vu et très forte. Je n'aime pas du tout ça... Et tout ce que je doutais m'éclatais en pleine face, un personnage imposant arrivait et pas n'importe lequel...

Dante Mccry. Il m'avait sentis ou quoi ? Les élèves qui le voyaient lui disait que quelque chose d’étrange se passait et il semblait très sûr de lui comme si il avait tout de suite su que c'était moi. Je le sentais mal. Mon sourire s'écroula et je fronçais alors les sourcils en le regardant. Il regardait dans ma direction mais je ne savait pas au final si il me voyait ou pas. Impossible de toute façon, y'a que moi qui peut décider si les autres me voit ou pas.. Par réflexe et instinct je me reculais doucement mais je ne partais pas, je le sentais mal mais quelque chose faisait que je ne pouvais pas m'enfuir. Je me demande juste ce qu'il va faire, si il va au final savoir que je suis juste devant la fenêtre etc... Je le sent mal, une nouvelle fois mais je vais faire avec, je peut pas être blessé de toute façon..

Le Directeur avait parcouru les couloirs, cherchant l’objet de ses mauvaises impressions aux alentours. Il passa par les dortoirs des garçons, puis par ceux des filles mais ne trouva rien. Rien qui puisse être la cause de ce qui le tracassait. Il s’aventura alors plus loin, guettant la moindre personne, le moindre détail. Il croisa Donovan sur son chemin, et il continua. Il arriva ainsi aux escaliers.

Il remercia ses élèves de l’avoir prévenu que quelque chose d’étrange se passait par ici et leur demanda gentiment de dégager le terrain histoire de pouvoir éclaircir ça. Il sentait la présence de ce fantôme. De plus en plus précisément lorsque les couloirs furent dégagés, et qu’il put se concentrer. Fourrant ses mains dans les poches, il s’approcha de la vitre, regardant au travers les personnes qui défilaient. De loin, il vit Ethan, et un sourire le démangea. Ce n’était pas le moment de penser aux retrouvailles et pourtant, il y pensa, avant de soupirer. Ça allait devoir attendre.

- Ce n’est pas très correct de s’en prendre aux plus faibles, commença-t-il, se tournant vers la présence. De plus, il est toujours plus agréable de voir la personne qui nous regarde ; et de se mettre sur un pied d’égalité avec elle. Tu n’es pas d’accord ?

D’après ses connaissances personnelles, Dante savait qu’un fantôme était en mesure de se montrer, ou de toucher. Des facultés intéressantes mais temporaires, qui ont besoin de volonté et d’effort pour durer. Il ne lui demandait pas de puiser dans ses ressources tout le long de la conversation, il voulait seulement mettre un visage sur cette personne. Et si possible, un nom et un prénom.

- Je m’appelle Dante McCry. Puis-je savoir comment tu t’appelles ? Il continua, lui souriant cette fois-ci. Je ne te veux aucun mal. Je veux juste apprendre à te connaitre, et régler avec toi les quelques petits problèmes que tu me poses. Je suis au courant pour les croches-pattes, mais plus tôt, quelque chose me dit que tu t’es amusé à autre chose, quelque chose qui m’embête d’avantage.

Une fois à mes côtés, le directeur avait un instant regarder par la fenêtre et il avait vu aussi Ethan entrer avant de tourner la tête vers moi. Enfin, il se doutais que j'étais là, de plus, on était désormais les seuls dans l'escalier donc évidemment il pouvait désormais sentis mon aura et savoir que je suis juste là... vie de merde. Il m'annonça que ce n'étais pas correcte de s'en prendre au plus faible puis il insinuait, en tout ca spour moi que c'était lâche de faire ces choses là sans se montrer. De l'égalité ? Moi je veux juste m'amuser donc je trouve ça normal que je ne me montre pas vu que cela concerne que mon intérêt enfin bref, je pense que je ne peut pas vraiment m'opposer à ce genre de chose, surtout venant d'un être 'puissant' comme lui.

J'imagine vraiment pas le proprio de l'île, ça doit être pire l'aura. Je n'avais donc pas réellement même pas du tout répondu au directeur car déjà, j'étais assez perturber et je devenais assez méfiant envers lui car derrière un sourire, tout peut se cacher.. Je m'étais encore reculer d'un pas en gardant mes sourcils froncés, mes mains longer le long de mon corps, comme incapable de bouger. Il finissait par se présenter même si je savais qui il était déjà puis il me demandait comment je m’appelais tout en ajoutant qu'il ne me ferait aucun mal et que surtout il voulais régler les petits problèmes etc.. Attendez..

Il sait que j'ai fait autre chose que les croche pattes ? Merde. Devenant un peu nerveux, mon regard s'était craqué sur le sol puis j'étais assez obliger de me montrer , je pense hum.. C'est ce que je finissais de faire. J'apparu à ses yeux, les bras toujours le long de mon corps.

« Akise Aru. » Dis-je simplement en levant mon regard vers lui, toujours les sourcils froncés.

« Ouh, quelle fâcheuse mine. » siffla-t-il tout sourire en apercevant le dénommé Akise, « Est-ce moi qui te rend ainsi ? Je te l’ai pourtant dit, je ne te veux aucun mal. Et quand bien je le voudrais, le pourrais-je réellement ? »

Akise Aru. Le nom lui disait vaguement quelque chose mais impossible de savoir quoi, de mettre la main sur un souvenir qui y fait référence. Certes, son pouvoir est principalement de manipuler son cerveau et celui des autres, mais si il ne sait pas où ni quoi faire de celui-ci, la tâche devient beaucoup plus compliqué. Ne sachant pas par où commencer ses recherches, il laissa tomber pour le moment, prêt à cela dit, s’informer sur lui en temps voulu grâce à une quantité d’efforts ou internet. Qui sait ? Ce jeune garçon était peut-être connu.

S’il lui faisait croire qu’il n’était pas capable de lui en faire, c’était tout bonnement pour le mettre en confiance. Le jeune garçon était sur ses gardes et avec une telle vigilance, il y avait peu de chance pour qu’il déclare ce qu’il avait fait ou qu’il cherche à résoudre les problèmes qu’il avait pu causer. Ne perdant pas son sourire, Dante s’adossa à la vitre et posa l’un de ses pieds dessus. Il tourna ensuite son visage en direction du fantôme, et rajouta :

« Ça ne doit pas être facile ni amusant tous les jours d’être un fantôme. Je comprends pourquoi tu fais tout cela, mais vois-tu… au moins, j’aimerais que tu es la décence de me dire quoi et de te réprimer quand ton petit jeu va trop loin. Penses-tu que nous pourrions nous entendre la dessus ? »

Quelle fâcheuse mine, bah normal je dirais.. Je lui fais mais vraiment pas confiance à cet homme. Il va me mettre des bâtons dans les rues à coup sûr ! Je ne lui répondais pas à ses premières questions , je n'avais pas que ça à faire de m'enfoncer ! Je finissais par croiser enfin les bras tout en ne quittant pas mon regard du sien même si il avait quand même une bonne manière de mettre de la tension sans en avoir l'air. Je déteste me sentir opresser ! Grognant tout suel, il continuais de parler, votant sans doute que je répondrais pas à ce qu'il venait de dire.. Il m'annonça que ça ne doit pa sêtre difficile tout les jours d'être un fantômes et nia nia.. Puis il me demandais pourquoi je faisais tout ça et que visiblement je devais arrêter ça tout de suite.

Ou du moins si j'embête quelqu'un, faut que je n'aille pas trop loin.. P'tain mais on dirais mon père ! Je fais ce que je veu de toute façon, il ne me fera pas grand chose si je fais des bétises vu que je suis déjà mort ! Mais pourtant, j'avais des doutes, je ne savais plus si j'allais devoir faire quelque chose ou si il pouvait ME faire quelque chose même , saleté de directeur.. En plus, je n’ai pas envie de partir d'ici, y'a ma soeur ! Même si elle doit m'en vouloir pour ce que j'ai fait avec l'armoire des filles.. Voilà quoi, je ne peut pas la laisser ici toute seule. Je ne savais pas quoi répondre. Si je devais lui epxliquer ou pas, disons que je ne sais pas trop quoi dire.. Mes raisons ? Déjà l'ennuis, que faire d'autre que d'embêter les autres ? Au moins là je risque de pas me faire frapper et tout ! puis mes autres raisons c'est juste que..j'aime ça. Oui, j'aime embêter les gens et tuer mais ça, vaut mieux pas que je dise à Makise car elle qui veut que l'on tue de sgens juste pour les aider..

Moi maintenant je trouve ça un peu bpête. Autant tuer tout sur nitre chemin et comme ça on est tranquille ! mais bon, cela ne marche pas comme ça malheureusement.. Soupirant, j'avais baisser les yeux un instant comme pour réflechir mais cela m'énervais sérieusement, qu'est-ce qu'il vas me faire de toute façon si je refuse ?

« Hn.. J'sais pas.. Quest-ce que je risque ? » Demandais-je, le tout pour le tout.

« Hn.. J'sais pas. Quest-ce que je risque ? »

« Tant que nous sommes sur un pied d’égalité, rien, mon enfant. » lui souria Dante.

Complexe à comprendre et pourtant pas si inintelligible que ça. Encore faut-il avoir tous les éléments à notre portée pour saisir parfaitement le message. Sachant que Dante a accès au cerveau des uns et des autres, du sien également, et qu’il est capable d’en faire ce qu’il souhaite, si Akise tente de se défiler en possédant un corps, il sera dès lors sous son contrôle. Il pourra bloquer l’esprit moteur du cerveau dans une sorte de coma, et plus tard, demander à quelques collègues plus qualifiés de se charger définitivement de son cas. Murphy pourrait par exemple faire un sceau pour extraire le fantôme du corps et le faire disparaitre à jamais. Le Directeur s’était contenté de lui faire un petit résumé histoire de lui épargner les détails et pour cause ; Tant que son interlocuteur restera dans l’incertitude concernant les pouvoirs de notre protagoniste, il ne tentera pas le diable et agira, nous osions l’espérer, en conséquence. C’est-à-dire en réprimant ses pulsions meurtrières et en se contentant de bêtes âneries pas bien graves.

« Alors, ton verdict jeune homme ? » lui demanda-t-il, entortillant une mèche de cheveux qui pendait devant ses yeux de la même couleur : blancs, « Notre coopération pourrait nous être utile à tous les deux. En échange des informations et de la prospérité que tu auras la décence de m’offrir à ta façon, je pourrai en contrepartie te tenir compagnie lorsque tu t’ennuieras, et même te donner quelques missions amusantes à accomplir. Un exemple ? Embêter d’une manière ou d’une autre un élève qui m’aura posé trop de problèmes. Qu’en penses-tu ? Si tu as de meilleures idées ou certaines conditions, n’hésite pas à me les soumettre. »

Il envoya la touffe qui titillait du bout de ses doigts rejoindre les autres et força sur son pied qui collait la vitre pour la distancer et regarder franchement son interlocuteur. Cheveux blancs, yeux rouges comme Shiro, visage fin, bouille d’adolescent, taille moyenne… peu à peu, il enregistrait sa physionomie dans un recoin de sa tête, les précisions se faisant graduellement au fil de son observation.

Hmm... Je ne répondis pas tout de suite à tout ce qu'il disait. Sa première phrase déjà me laissais perplexe et je ne savait pas quoi en penser. J'étais sûr qu'il avait une idée en tête mais il ne préfèrais pas me le dire afin de laisser du 'suspense' en quelque sorte et je déteste ça. Toujours les sourcils fronçer pour cause de la manque de confiance que j'avais pour lui, il me demandais mon verdict avant de me dire que tout cela me serais aussi profitable que pour lui. Je l'écoutais avec attention, ne perdant pas une miette de son explication. Quelques missions hein ... ? Je sais pas, vraiment pas. Car d'accord je pourrais cesser peut-être de tuer mais.. Avec ma soeur on le doit, elle voudra aider les êtres faibles donc forcément on devra en tuer.

Il n'est cependant pas obliger de savoir et puis ceux de l'institution n'ont pa tellement l'air faible donc ils ne vont pas mourir tout de suite du moins. Sopupirant, je regardais par la fenêtre d'un air pensif, je ne savais pas quoi dire , ni comment réagir. Car de toute façon c'est évident il me mettra des bâtons dans les roues si je m'oppose à lui et puis c'est quand même Dante Mccry, c'est pas une personne quelconque. Si ce serais un bête directeur je l'aurais fini depuis longtemps mais là sa m'est complètement impossible, je ne peut pas et je le sent pas non plus. Mon verdict ? Je vais devoir accepter.. non ? Et puis je serais pas obliger de complètement faire le sage sa c'est sûr. Je peut bien le faire en dehors, pendant la nuit par exemple ? Y'a beaucoup de peureux qui se promènent dans les rues, ihih. Les bras croisées, je tournais de nouveau ma tête vers lui pour lui donner enfin sa réponse.

« Hm.. C'est d'accord. Je n'ai cependant pas de conditions. »

Je ne disais rien d'autre, me contentant simplement de regarder le directeur. Je n'ai rien à dire d'autre donc .. voilà. Je restais quand même assez stoïque face a l'homme qui ne m'inspirais pas du tout confiance. Je sais, je suis entrain sans doute de me méfier pour rien mais je ne fais confiance qu'à moi même et ma soeur maintenant...

« Hm... C'est d'accord. Je n'ai cependant pas de conditions.

- Parfait ! » s’exclama notre Directeur tout sourire Notre coopération commence dès maintenant. Longue vie et prospérité à elle ! »

Par convention, il enleva une main de ses poches pour la tendre à son nouveau collaborateur. Aucune négligence d’esprit. Il était bel et bien conscient de vouloir serrer la main d’un fantôme. Cela étant, ça ne posa à ses yeux aucun problème. Si Akise était en mesure de le toucher, tant mieux, dans le cas contraire, le ressentir ferait amplement l’affaire.

Une fois l’étreinte – tangible ou non – de faite, Dante replaça sa main au fond de sa poche. Il était temps et tout à fait opportun de revendiquer quelques informations sur le tas. Pourquoi attendre plus longtemps ? Il s’était déjà montré assez patient, une vertu qu’il n’a pas toujours eu, ni en toutes circonstances encore aujourd’hui.

« Qu’as-tu fait plus tôt dans la journée ? »

Il espérait requiert une réponse tout aussi franche et rapide que sa question. Et pour mettre toutes les chances de ce côté, il dévia son regard de sa trajectoire principale pour le porter jusqu’à la baie vitrée. Il passa un coup d’œil au travers et observa les allées-venues sans guère y porter d’importance particulière. Il était uniquement intéressé par les faits, gestes et paroles de son interlocuteur. Selon ce que ce dernier allait faire ou dire il fallait qu’il introduise dans son planning une place d’une certaine durée pour rétablir l’ordre.

Il semblait content que j'accepte, évidemment, je ne vais pas faire de 'bétises' donc ça ne peut que le réjouir ! tssssk.... Soupirant, il enlevait une des mains de ses poches afin de la tendre vers moi pour que je lui la 'serre' entre parenthèse hein.. Un peu méfiant encore une fois, je tendais quand même ma main et qu'il le sente ou pas, je lui avait quand même serrer la main pour prouver mon accord. Une fois ceci fait, il enfouissait de nouveau ses mains dans les poches tout en gardant son petit sourire alors que moi je restais neutre, presque soûler de cette conversation, lasse même. Il me posait une question dont je n'avais aucunement envie de répondre. Il l'a sentis donc.. Je me demande à combien de mètres est son bureau ? pas beaucoup en tout cas , car franchement.. ça m'épate, y'a pas à dire. Cependant, je n'ai pas envie de dire ce que j'ai fait.

C'est embarrassant d'un certain coté. Surtout pour un fantome qui ne peut pas sentir grand chose donc avoir contrôler un homme pour devoir violer quelqu'un mais s'est retrouver à se violer sois même, voilà quoi. Surtout avec une brosse. Mon dieu que c'était drôle quand même ! Bref. Je cherchais mes mots, comment le dire. Même si c'est simple, j'aurais bien pu dire que je j'avais voulu violer quelqu'un mais c'est tellement pathétique d'un coté ! Le directeur regardait autre part comme si ce n'étais pas si interessant que ça. ça l'est pas heeein vu que je n'ai violer en fin de compte personne enfin... ah et puis merde.

« ... J'ai voulu violer quelqu'un. » Finis-je par dire, le regard dans le vide. « J'ai possédé un corps mais ma victime s'est enfuite à cause de la personne que je controlais. J’ai fini par l'obliger à se toucher en gros. »

Voilà c'est dit. J'avais dit ça d'un ton tellement froid et calme en même temps que je m'étonnait moi même. J'aurais voulu rire fortement et sadiquement tellement que ça avait été drôle de les voirs courir partout comme des lapins mais cette présence m'empêchais d efaire ce que je voulais, j'étais comme coincé et mes gestes aussi d'ailleurs. Mon regard toujours dans le vide, je finissais par de nouveau regarder le directeur qui me regardais de même , prêt à dire quelque chose.

« Ouais ça vas, je le ferais plus, là. » Anticipais-je en soupirant.

En apparence, Dante restait cet homme grand, puissant et impassible. Mais au fond, après cette déclaration, il se sentit profondément frustré de ne rien avoir pu faire. Il est une personne qui malgré ce que l’on peut penser à son sujet, se remet tout le temps en question. Sur le coup, il se maudissait de ne pas avoir intervenu plus tôt, quitte à couper court l’entretient avec Ivan et le remettre à plus tard. Il aurait pu très bien faire ça, l’idée lui avait même traversé l’esprit mais il ne l’avait pas fait, préférant régler l’affaire en cours au lieu de vérifier que ses suppositions ne soient pas fondées. Il regrettait amèrement. Mais il réprima tous ses sentiments, se contentent de soupirer doucement, les yeux clos quelques secondes.

Quand il les ré-ouvrit, ils étaient dans ceux d’Akise. Il se demandait quel genre de petit garçon il était exactement et à quel point il pouvait lui accorder sa confiance. Il ne pensait pas qu’il aurait pu en venir là en le voyant faire de puérils croche-pattes pour s’amuser. Violer, ce n’est pas un jeu, c’est un acte barbare et sadique. Le fantôme avait fait fort, il allait devoir faire ses preuves pour que le Directeur ne le surveille pas de trop près. Ca, ça les embêtait tous les deux.

« Quelle chambre ? »

Le fantôme releva la tête et le toisa, comme surpris. Il ne se faisait pas fâcher.

« Après cette question, je te laisse filer. »

Le Directeur ne le réprimandait peut-être pas avec des sermons mais son timbre de voix l’intimidait tout autant, si ce n’est plus. Quand il entendit la réponse, il garda en lui à son habitude toutes réactions impulsives recéleuses de sens. Ethan ou Genichi avait-été violé et ayant vu passé le brun en pleine forme à la fenêtre plus tôt, il mit rapidement un nom sur le témoin et la victime. Il se préparait déjà à les recevoir dans son bureau. Les retrouvailles avec son vieil ami lui tardaient soudainement moins.

Comme annoncé, Dante laissa Akise disparaitre de son champ de vision. Un coup d’œil sur la montre puis il s’en alla à son tour, trainant les pieds en direction de l’entée. A cette heure-ci, Shiro devait être sur le pont, valait l’attendre devant l’établissement.

C'est bon. C'est fini. Je ne le reverrai jamais, c'est ce que je me suis dit en dévalant l'escalier, les mains dans les poches de mon manteau et les écouteurs dans les oreilles. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Puis en marchant près des fenêtres, je me suis aperçu que dehors, le ciel était gris. Et qu'une pluie fine et légère s'abattait. Dans un angle, je me suis arrêté pour observer la foule qui courrait s'abriter sous les préaux dans la cour.

Cette pluie, c'était celle que mes yeux se refusaient.

J'avais envie de pleurer, de crier, mais je me l'interdisais. J'ai soupiré pour m'apaiser, sauf que ça n'a pas changé grand-chose. Mon souffle a embrumé la vitre et j'ai pu voir mon reflet dans cette buée. Le rouge de mes yeux trahissait que derrière cette couleur naturelle, se cachait autres choses. De la tristesse et de la colère. Ce n'est pas facile de réprimer ses émotions alors les dissimuler complétement, c'est de plus en plus complexe.

Je sortis l'une de mes mains pour la plaquer contre la vitre et effacer le renvoie de ma pitoyable histoire. Elle ne menait à rien de toute façon, et je devais me faire une raison : Il m’abandonnait.

Comme elle était fraiche, j'eus un coup de froid, finalement bénéfique car il me permit de réagir au lieu de rester planter là à attendre que le temps ou mes sentiments ne me gèlent. J'ai remis ma main au chaud et j'ai laissé mes pieds décider tous seuls de ma destination.

Elle était encore une fois partie.

Les coudes posés sur le rebord de la fenêtre ouverte, je regardais ma cigarette se faire consumer par le feu qui cramait le mégot. J'avais l'ouïe à moitié coupée des sons extérieurs, puisque je me concentrais avant tout sur la musique qui s'écoulait de mon lecteur : je voulais me couper de tout, une partie de jambes en l'air avec quelqu'un ne me déplairait pas, pour tout dire. Je m'ennuyais, et mon moral n'était pas au mieux de sa forme. Une main dans mes mèches courtes, je me mis à expirer une boucane avant d'écraser le reste de la cigarette contre le béton en dessous du rebord.

Je me mis dessus, une jambe à l'extérieur, l'autre pliée de sorte à poser mon bras dessus. La brise nocturne caressait doucement la peau de mon buste d'homme, faisant onduler mes cheveux dans un mouvement de va et vient, au bon vouloir du vent. J'étais heureuse pour la pop-star japonaise Rin Kagamine, parce qu'elle partait avec son " fils " venu du futur à Konoha, or je me retrouvais une énième fois seule. Bon, certes, il y avait Kuro Neko et le dénommé Kasumi Yamada qui étaient présents sur l'île, mais il manquait toujours des personnes importantes. Enfin, je devais être habituée de perdre tout ceux que j'aimais, depuis le temps. Secouant nonchalamment ma tête de gauche à droite, je détournais ma façade neutre vers la voûte étoilée. Mes écouteurs ne diffusaient plus de son, jusqu'à ce que le tout nouveau tube de Rihanna retentisse dans ces derniers. Les yeux clos, je passai mes mains sur mon visage, comme pour effacer les mauvaises tensions, pour laisser finalement ma paume de main sur mon front.

J'étais déjà d'une nature rapidement lassée, mais là, ça dépassait tout ce que je pouvais concevoir, je n'étais pas d'une humeur jouissive, ça... Non.