Un pouvoir ? Oui, et pas des moindres ! Ethan est le détenteur d'un pouvoir appelé " magie de dissolution moléculaire ". Un nom barbare comme on en trouve peu, n'est-ce pas ? Et pourtant son utilisation est simple, du moins, tout est relatif. Ethan, en se concentrant, est capable de modifier la structure des molécules, et donc de donner une forme nouvelle à un objet. De cette manière, la plus inoffensive des cuillères peut devenir la plus meurtrière des épées en quelques secondes. Cependant, ce n'est pas un pouvoir infaillible, loin de là ! Pour que ce sort marche, il faut que son utilisateur soit extrêmement concentré sans quoi, cela n'aura servit à rien. Le moindre petit moment de distraction et tout est à refaire ! Qui plus, cette technique est totalement inutilisable contre les humains. Et bien oui, Ethan pourrait bien facilement transformer un simple humain en monstre, dans le cas contraire ! Cependant, comme tout pouvoir, la magie de dissolution moléculaire à ses inconvénients. En plus de provoquer une grosse fatigue, elle peut être à l'origine d'une fragilisation du système immunitaire pendant quelques heures, ce qui favorise l'apparition de maladies, plus ou moins graves.

Alors, par quoi commencer ? Hum, je dirais qu'Ethan a l'humeur plutôt changeante. Le mot lunatique lui irait à ravir ! Depuis ce jour où il a été viré du conservatoire, le jeune homme connait ce que l'on appelle couramment la déprime. En effet, le fait de voir son rêve s'envoler lui a mis le coeur en miette, et il ne sent plus vraiment prêt à être heureux. Cependant, personne ne pourrait l'imaginer ainsi en le voyant ! Oh, grand Dieu, non ! Ethan affiche un éternel grand sourire sur les lèvres et ne s'en départi que rarement. L'un dans l'autre, le jeune homme est devenu pro dans l'art du mensonge et du camouflage de ses sentiments ! Après ce qui lui est arrivé, nous pourrions facilement dire que rien ne peut à présent le blesser. Il lui arrive de s'énerver, bien sûr, mais il ne prend plus à coeur aucun évènement quel qu'il soit ! Ethan a son humour personnel, c'est-à-dire que la plupart des gens " normaux " ne comprennent absolument rien à ce qu'il raconte. Le jeune homme a du mal à se fier aux gens, mais lorsque cela se produit, sa confiance est sans limites : " A la vie à la mort !" Enfin, Ethan est vraiment quelqu'un d'extravagant ! Il adore provoquer les regard et se fout totalement de l'image qu'il renvoi. Pour conclure, je dirais qu'Ethan bien que bourré de défauts, est une personne au bon fond, et qui bien qu'extravagant et "je m'en foutiste" possèdent quelques qualités enfouis.

Ethan ? Et bien, Ethan est un jeune homme de vingt-et-un ans, de faciès plutôt agréable à regarder. Cela lui vient de sa mère . Ses yeux sont marron, virant au rouge à certains moments, et sont déstabilisant la plupart du temps. Ses lèvres sont pleines et rouges, dissimulant quatre petites canines acérées. Son nez est fin et droit. Ethan à des cheveux bruns/noirs, dont de grandes mèches lui tombent sur le visage dans un mouvement désinvolte. Il est de taille moyenne, environ un mètre soixante-dix-huit même si pour certaines personnes, cela pourrait sembler grand. Depuis qu'Ethan a quitté la maison de redressement dans laquelle il a été enfermé pendant quelque temps, sa musculature s'est développé, notamment au niveau des abdominaux et biceps et triceps. Cependant, cette masse musculaire ne lui donne pas un air de bodybuldeur ! Non, bien au contraire ! Il a simplement l'air d'un homme athlétique qui prend un minimum soin de lui. Pour ce qui est du poids, Ethan est dans la norme pesant aux alentours de soixante-dix-huit kilogrammes. Mais ce n'est que du muscle, comme il aime se l'entendre dire. Sa peau est pâle, mais rien de très choquant. Pour ce qui est du " style vestimentaire ", sachez qu'Ethan n'en a tout absolument pas. Il s'habille tout simplement comme il l'entend. Pour la petite histoire, Ethan possède un tatouage qui se situe au creux de son poignet. Enfin, un tatouage ou une tâche de naissance, il n'en su jamais rien. Il serrait assez difficile de se le représenter, mais d'aucuns disent y reconnaître une sorte de trèfle à quatre feuilles, symbole de chance et de force.

« Je ne sais pas comment c'est arrivé. Comment ai-je dû abandonné mon superbe travail pour ne plus être qu'une âme errante dans ce monde que je hais. Ils m'ont enlevé mon rêve, alors quelle utilité de vivre, sans aucune ambition ? Parfois, je me demande si j'ai encore ma place ici. Pourtant, tout n'avait pas commencé de cette manière.

Je suis né le 3 avril 1993 à Paisley, dans L'Orégon. Je suis donc américain. Ou du moins, je pensais l'être. Je vivais dans une famille que j'adorais, et je pense que c'était réciproque. Du moins, j'ose l'espérer. Depuis que je suis tout petit, on m'apprend à jouer du piano. Ça peut paraître étrange, ce sont le genre d'occupations que l'on a seulement dans les famille riches, bourgeoises ou du moins, avec assez d'argent. Nous, nous faisions partie de ceux qui ne vivaient qu'avec le stricte minimum. Mais nous nous en contentions. Nous n'avions pas toujours ce que nous voulions, mais au moins, nous étions heureux.

Finalement, et au bout de plusieurs années, je suis devenu un as du piano. Ne croyez pas que je m'en vante ! Je suis simplement conscient du fait que j'étais doué. La fausse modestie, ce n'est pas pour moi ! Quoi qu'il en soit, j'étais doué. Mes professeurs me le disaient, tout le monde me le disait. C'est donc de cette manière que j'essayais de rentrer aux conservatoire, le rêve de mes parents qui étaient morts quelques jours plus tôt dans un accident de voitures. Je ne m'attendais pas à me prendre l'une des plus grosses claques de ma vie. Je crois que le " nous vous remercions de votre participation, mais nous ne pourrons vous garder " fut ce qui mis le feu aux poudres.

Ce refus me poussa à faire des conneries. J'avais changé, d'autant plus que je me retrouvais seul à présent. J'avoue qu'à cet instant, la drogue, l'alcool et ce genre de choses ne m'ont jamais paru aussi bénéfiques. C'est ce qui me permit de tenir, d'oublier tout ce qu'il c'était passé. La mort de mes parents, le conservatoire, tout ne devenait plus qu'une vieille réminiscence perdue au milieu de la brume de mon esprit. Je fus finalement placé en famille d'accueil, car j'étais devenu quelqu'un d'instable. Mais eux non plus, ils ne pouvaient rien pour moi. C'est de cette manière que je fus envoyé dans une maison de redressement. L'House Fukkou.

Disons que le temps que j'y ai passé était les plus agréables moments depuis tout ce qu'il s'était passé. J'y ai rencontré de gens très importants pour moi, comme Genichi, où Hikaru que j'aimais énormément, pour ne pas dire un peu trop. Lorsqu'elle partit, je la suivit quelque temps, mais quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas se produisit.

Sans que j'en sache quelque chose, un homme alla me trouver. Il disait me connaître, et m'expliqua en quelques mots que j'étais l'héritier d'une très grande famille. D'un instant à l'autre, j'étais devenu l'une des plus grande puissance du pays ! Mais ce n'était pas tant ça qui me préoccupa, mais le fait que j'ai vécu dans une famille d'accueil tout ce temps, sans jamais le savoir. Comme il insistait, il me conduisit jusqu'à la demeure de la Famille Rosenburg. C'est de cette manière que je rencontrais mes véritables parents. Ils étaient gentils, mais d'une certaine manière imbus de leurs richesses et de leur pouvoir. Surprenant une conversation, j'appris par le plus grand des hasards que j'avais un frère. Un frère à qui l'on avait envoyé un objet, un sabre si ma mémoire est bonne. Je l'ai cherché pendant quelque temps, demandant à mes parents ce qu'ils savaient sur lui. Mais jamais ils ne m'en révélèrent quelque chose. Finalement, je suis resté avec eux pendant quelques temps, jusqu'à ce que je reçoive un appel, un appel qui changea ma vie.

C'était le conservatoire. Je ne m'y attendais plus, car cela faisait plusieurs années que j'avais passé l'audition. Mais pour une raison inconnu, il voulait me rencontrer. Je n'ai jamais su si cela était dû à mon talent, ou à l'argent de mes parents. Toujours est-il que je fus accepté. Pendant deux ans, je ne fis que jouer du piano. Et la renommé alla de même. J'étais devenu quelqu'un d'important.

Néanmoins, je pense que je dois être marqué du sceau de la fatalité. Je tombai malade, une maladie qui dura plus de deux mois. J'étais incapable de bouger le petit doigt. Ma renommé finit par dégringoler, et mon nom traîné dans la boue, par ceux du milieu. Lorsque je fus rétabli, je repris mes concerts, comme-ci de rien n'était. Cependant, un jour en pleine représentation, des sifflements et des insultes me firent sortir de mes gonds. Sans m'en rendre compte, le piano sur lequel je jouais se modifia, jusqu'à finir par exploser en petits morceaux de bois. A ce moment, la guerre opposant les Humains et les Êtres Mystiques faisait rage, et bien sûr, je savais quel sort m'attendait si je ne me sauvais pas le plus vite possible. C'est de cette manière que je quittais le conservatoire, le plus rapidement que je le pus. En y réfléchissant, cette maladie de deux mois était peut-être un signe précurseur. Peut-être qu'elle était le signe que mon corps se modifiait.

Bien sûr, je ne pouvais plus rester ici. Quelque jours plus tard, je reçus ma lettre de licenciement, tout comme je le pensais. N'ayant plus rien à quoi me raccrocher, je ne voulais plus que sauver ma peau. C'est alors que j'entendis des rumeurs d'une académie se trouvant sur une île. Je n'avais plus le choix, il me fallait m'y rendre. Les papiers en ordres, je m'y rendis donc, sans le moindre espoir.

C'est donc de cette manière que je me retrouve sur cette île. Je ne viens que d'y débarquer, mais je crois qui vivre sera plus ardu que ce que je pensais ... »