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Travis Walker
Travis Walker

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MessageSujet: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyDim 14 Oct - 13:32
Maison simple, entretenu par un homme, portant comme décoration à l'extérieur deux drapeaux américain et un joli tapis d'entré en peau de vache.

blablabla, je mettrait des photos un jour -->
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Travis Walker
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyDim 14 Oct - 13:49
Après avoir planté gueule première dans la poussière des chemins, l'Américain s'était relever pour continué son chemin vers la ville pour y chercher l'endroit où il devait vivre. Doté d'un sens de l'orientation hors pair mais ayant deux pieds gauches, il eu un peu de mal à se retrouver, Surtout qu'une fois en ville, la merveilleuse idée qu'il eu se fut d'acheter une carte de l'île! Ahah... essai de faire du commerce au japon quand tu ne connais que l'anglais. Après une engueulade bien mérité avec un commerçant, parce que les américain ont toujours raisons, il s'était dégoter un dépliant des endroits importants de l'île Shima. Parfait. Encore plus parfait, il réussit à trouver dans la section des habitations celui qui lui était destiné. Le Walker y accrocha deux drapeaux patriotiques à l'entré et satisfait, il entra se reposer et défaire ses bagages. Il aimait bien les nuits à la belle étoile mais un lit aussi ça pouvait très bien faire l'affaire.

Sur une table basse, alors même qu'il s'étonnait que tout était meublé, il trouva une note lui étant destiné. L'expéditeur était ce connard d'Italo qui lui expliquait qu'il avait tout arranger pour son séjour sur l'île ainsi que'on pouvait cité '' Si tu trouves l'autre tête vide qui ne répond pas à mes messages, dit lui de m'appeler. '' L'autre tête vide... il devait parler d'Elric. Pas étonnant qu'il ne réponde pas au messages, après tout ce temps qu'il le connaissait, même lui n'avait rarement des nouvelles... Et ils habitaient ensembles! OK... il squattait son appartement... mais pareil!

Travis s'installa, profita d'une douche chaude et se changea et s'écrasa devant la télévision. Tout était en japonais. Changement de plan, il ferma la télévision et il sorti. Son appartement manquait cruellement de viande et de bière.
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Kasumi Yamada
Kasumi Yamada

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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyLun 5 Nov - 18:01
(Désolée, je ne me suis pas relue ><) C'était une soirée haute en couleur. Car après avoir fait le tour du pâté de maison, Kuroe et moi, on a rencontré un petit garçon d'une dizaine d'années tout juste. Il était là, assied sur un trottoir, sa capuche sur la tête, à jouer avec des cailloux. Au début, on a cru qu'il s'agissait d'un clochard, adulte mais nain, alors on l'a regardé avec une pitié difficilement dissimulée. Mais quand il a relevé sa bouille, étonnement grise mais bien mignonne, on a pas pu s'empêcher de laisser place à nos émotions. En tout cas pour ma part. Je me suis rapprochée de lui, j'ai mis la paume de mes mains sur mes genoux, et je lui ai fait un très grand sourire.

« Coucou toi. Je peux t'aider ? Je m'appelle Kasu. Kasu Yamada. Et elle, c'est Kuroe Taisu, » l'informai-je en la pointant gentiment du doigt. « On peut savoir à qui on a affaire ? »

Intimidé, timide... peut-être les deux, il s'est recroquevillé sur lui-même. Le pauvre paraissait effrayé. Je me demandais bien quel était l'irresponsable qui l'avait lâché dans la nature. Surtout sur Shima. C'est vraiment dangereux, et pas forcément très rassurant.

Pour le mettre en confiance, je me suis alors mise à sa taille et je lui ai tendis la main. C'est ce qu'on fait entre grandes personnes, alors je me suis dit que peut-être si je faisais mine de le considérer comme mon égal, il n'allait pas se sentir en position de faiblesse. Et pas manqué ! Il a progressivement posé le caillou qu'il tenait pour me la serrer. Suite à ça, il s'est présenté sous le nom de Hoshiyo Fuki, et nous a expliqué sans trop de détails sa situation. Par mégarde, il s'était échappé de l'emprise des gardes embauchés pour le ramener sain et sauf chez sa mère. Kageri Seido. Je ne croyais pas la connaitre, alors je lui ai tout simplement promis de la retrouver et de l'emmener chez elle dès que je saurais où elle se trouve. En attendant, je lui ai bien fait comprendre qu'il fallait qu'il me suive pour l'écarter des dangers de l'insouciance. Il a bien saisi l'importance capitale de la compagnie de quelqu'un de plus âgé et expérimenté et il nous a sagement suivi.

Devant le bâtiment, j'ai faillis crier de joie. J'étais tellement contente d'arriver enfin à destination, et je n'étais pas la seule ! Kuroe sautillait sur place, de un parce qu'elle avait froid, et de deux, parce que... elle en avait envie, et Hoshiyo essayait de regarder devant nous, curieux enfant qu'il est. Enfin à l'intérieur, et ceci non sans mal car j'ai galéré à fourrer les clefs dans la serrure, on a monté les escaliers pour se réchauffer, mais surtout par défaut, l'ascenseur étant en panne, et on s'est stabilisé à mon étage et on a cherché le numéro quatre inscrit sur les portes.

« Youpi loula tralala ! C’est lààà ! »

Faisant de grands gestes à mes deux camarades qui recherchaient encore le bon appartement, histoire qu'ils se ramènent, j'ai attendu qu'ils me rejoignent pour ouvrir et découvrir les lieux. C'était... grand. Pour un appartement, je n'aurais pas cru. La décoration quant à elle... elle était quelque peu spéciale. Je n'y aurais pas pensé non plus. Une espèce de reconstruction du model texan, avec des drapeaux un peu partout sur les murs et des tapis en peaux de vaches... Hinhin, vous voyez le genre ! La première pensée que j'ai eu, c'était pour mon colocataire. Quel genre de type il était, et plus important, est-ce qu'il était présent, là ici tout de suite ? Petit tour de l'espace, je suis passé dans sa chambre, ma chambre, le salon, la salle de bain, la cuisine, et toutes les pieces. J'ai même ouvert les armoires pour savoir si il ne se cachait pas dedans. C'est absrude, mais sait-on jamais. Il y a des gens un peu fous-fous, et en vu de la déco instaurée, c'était pas improbable qu'il en fasse partie !

En tous cas, chose certaine, Kuroe, elle, elle est de ce groupe de gens-là ! Elle nous ordonna de nous mettre en tenue, et au pas de course, ce que nous fîmes tous deux sans vraiment savoir pourquoi est-ce qu'on l'écoutait à cette jolie folasse. Ma valise, je l'ai trimballé jusqu'à dans ma chambre puis j'ai choisis quelques fringues pouvant faire office de pyjama, pour moi mais aussi pour eux. Pour Kuroe, une chemise et un boxer, pour Hoshiyo, un t-shirt large et un boxer aussi. Ils allaient nager dedans, alors pas vraiment la peine de leur prêter un pantalon. Pas que je sois radin, ni subtilement pervers, bien que ce ne soit pas faux, mais les vêtements allaient les couvrir jusqu'aux genoux sans triche.

Hop hop hop, je leur ai envoyé ça dans le couloir pour qu'ils se changent dans n'importe quelle autre salle, et je me suis vêtue dans mon propre coin d'un simple boxer, bas de jogging et d'une veste qui restait ouverte. Il faisait bon, je pouvais me permettre de rester à demi torse-nu. Si je me suis matée dans le miroir avant de me déplacer jusqu'à la cuisine, reliée au salon ? Quelle question ! Faut bien que je vérifie si mes hormones masculines font effet. En l'occurrence : Ouwiii ! Abdominaux, obliques : Check la masse !

« Tu tu tu... »

Tout le monde a le droit d'exprimer sa joie comme il l'entend. Moi, c'est en sifflotant. C'est pas trèèès subtil, mais ça a au moins le mérite d'être clair pour tout le monde. Allumant la télé avant d'enfiler un tablier de cuisine derrière mon comptoir, j'ai inspecté l'état du frigo et des placards. Ils étaient pleins à craquer ! Un cadeau du chef de l'ile surement. Toute contente, je me suis alors lancée dans la préparation de cookies, et j'ai mis sur la planche de travail tous les aliments nécessaires. Farine, beurre, œufs, chocolat au lait et chocolat blanc, vanille, sachet de sucre vanillé, levure chimique et le pot de sel.

Quand mes deux invités sont revenus sur leurs pas dans leurs pyjamas respectifs, j'avais déjà fait la pâte. Il manquait plus qu'à faire les formes et mettre au four. Je me suis dépêchée, souhaitant leur faire la surprise !

« Reee ! J'espère que vous aimez les cookies, je finis ça rapidement ! Vous avez qu'à vous installer sur le canapé, il y a l'âge de glace trois qui ne va pas tarder à commencer ! »

Je ne sais pas pour eux, ni pour vous, mais moi j'adore ce genre de film d'animation complétement barré. C'est con, débile, et c'est ça qu'est bon !


Dernière édition par Kasumi Yamada le Mar 6 Nov - 13:18, édité 1 fois
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Hoshiyo Fuki
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyLun 5 Nov - 18:58
    Après avoir fini de faire ses affaires, le petit Hoshiyo partait alors de la maison avec ses parents afin d'aller en voiture vers le pont de Shima. Il passait quelques minutes avec eux avant de rentrer après avoir passer les papiers. Cela avait été dur pour le petit de quitter encore une fois ses parents mais c'était pour la bonne cause et il en était conscient malgré tout. Après être au bout du pont, le petit avait été confronté à un garde qui devait l'amener à sa nouvelle maman, le hic, c'était qu'il faisait un peu trop peur et avait un peu trop de manières brusques pour Hoshiyo qui s'enfuyait alors le plus loin possible avec ses petites gambettes. Sa valise bondissait sur le sol alors que l'enfant essayait tant bien que mal de s'enfoncer dans la ville. Peu après, trouvant qu'il était assez loin, il s'arrêtait au bout d'une petite rue pas trop bondé, où il s'asseyait ensuite sur le trottoir pour reprendre son souffle, la valise posé à ses cotés.

    Quelques minutes étaient déjà passés et la nuit commençait à tomber. La tête basse, jouant avec deux trois cailloux, l'enfant se sentait seul, avait froid, il ne savait plus quoi faire. Zut, j'aurais du rester avec le monsieur ! baka baka ! Il soupirais ensuite tristement, assez effrayer par la situation, avec l'idée qu'il allait sans doute dormir dehors pour cette nuit. Il se balançait doucement, entendant par la suite une voix... C'est en levant la tête qu'il vu deux adolescent , un garçon et une fille. Il avait été intimidé, normal dirons nous, il ne les connaissaient pas ! Il restait là, à ne rien dire puis, l'adolescent s'était approcher de lui et abaisser tout en se présentant. Ils avaient l'air pas méchant tout compte fait.

    -
    Hoshiyo Fuki ! Avait-il dit avec une petite joie.

    Il n'était plus seul désormais et les deux adolescent lui avait promis qu'il allait très vite retrouver sa maman. Il s'était donc lever et avait suivit les deux personnes jusqu'à un établissement. Ils étaient entré et Hoshiyo regardait à peu près partout pour voir déjà où il était et surtout parce qu'il était curieux. Une fois à l’intérieur de l'appartement, le petit fut très surpris de la décoration et surtout émerveillé. C'était la première fois qu'il voyait quelque chose du genre !

    -
    Sugoï ! C'est trop beaaaau ! S'écriait-il , les étoiles dans les yeux.

    Par la suite, il fut obligé de se changer. Même si dans sa valise il avait le nécessaire, Kasumi lui donnait un tee-shirt en guise de pyjama et il ne disait rien pour contredire. Il allait alors dans les toilettes pour se changer et après être revenu, il vu tout de suite ce que faisait le jeune homme. Des cookies ! Il adorait ça, l'enfant fut encore plus heureux qu'au départ. Déjà qu'il n'était plus seul, voilà qu'il allait manger des cookies et allait regarder un dessin animé. Sautillant sur place, il prit alors la main de la jeune fille pour la traîner du mieux qu'il pouvait jusqu'au salon pour aller ver sla télé, comme si il connaissait la jeune fille depuis des années. C'est ça d'être un enfant.

    -
    Neee, vite Kuroe-chan !

    Il allait ensuite vers le canapé, grimpant dessus pour s'asseoir sur le coté, attrapant un coussin au passage pour le coller contre son petit torse. Il sautillait sur place attendant avec impatience que le film commence. D'ailleurs, en repensant au bons cookies qu'ils allaient discuter, son estomac commençait déjà à grogner assez fortement.
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Travis Walker
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyLun 5 Nov - 23:36
Après une balade très douloureuse pour sa petite tête qui ne comprenait pas un traître mot du langage des habitants de l'île, qu'il s'était bien fait chier pour essayer de marchander et acheter ce qui lui manquait, d'avoir cherché une éternité et demi pour trouver de la viande de boeuf qui était dix fois trop chère et presque rare, il avait reprit le chemin du retour avec découragement. Son petit coin de pays sauvage lui manquait. Même la grande ville grouillante de fonctionnaire de New-York était pas si mal comparé à cet endroit. Il soupira longuement et s'auto gifla. C'était pas le temps d'être aussi pessimiste! Le cow-boy était arrivé depuis à peine deux jours, il devait juste se donner le temps de s'habituer. Mais franchement... ça aurait été mieux s'il aurait trouver Elric, il aurait juste comme d'habitude squatter son appartement et voilà, le tour aurait été joué! Eh bah non.

Le Texan entra dans son immeuble qu'il avait facilement trouver grâce à son extraordinaire sens de l'orientation. Kof-kof, rectification, par sa maîtrise des arts de la terre et il monta les escaliers quatre à quatre, impatient de pouvoir se reposer dans son agréable appartement. Clé dans la serrure, pas de problème, mais après avoir ouvert la porte, il se figea, en échappant même son sac de provision. Travis secoua la tête, puis comme autre réflexe, il pencha la tête vers l'extérieur pour regarder le numéro de la porte. Eum... non, il ne s'était pas tromper. Sinon avec logique la serrure ne se serait pas débarré. Retour à son intérêt principale, les gens dans l'appartement. Parce que oui, il n'y avait pas, en plus, qu'une personne mais bien trois! Un jeune garçon était assis devant la télé avec jeune femme brunette dans un pyjama qui ne lui convenait pas tout à fait et plus loin, dans la cuisine là où s'élevait une odeur de cookies, il aperçu un jeune adulte qui avait un air plus que mignon avec son tablier. Bref, malgré le petit malaise, il afficha un grand sourire en passant la main derrière sa nuque.

- Well eum... hello! Oh sorry eum... I cannot speak japanesse.

Son fort accent texan faisait ressembler sa phrase comme du slang et le rendait encore plus incompréhensible. Une moue renfrogner s'afficha sur ses traits. C'était plutôt embêtant cette incapacité à communiquer sa pensé. Pourtant c'était simple et puis tout serait plus facile si tout le monde comprenait l'anglais bordel de merde! Ah! Mais oui, il avait son dictionnaire anglais-japonais dans ses affaires! L'américain se dépêcha de rentrer ses achats à l'intérieur et à refermer la porte derrière lui, sous le regard intrigué des ''intrus''. Mais bon, s'ils avaient entrés, c'est qu'ils avait la clé non? Et puis avec la grandeur de l'appartement, il devait bien s'attendre à avoir un colocataire... mais fallait tout de même éclaircir ce point. Un c'était OK mais trois... Et les deux jeunes adultes étaient clairement pas les parents du petits... peut-être étaient-ils tous de la même famille?

- Dont be afraid, I live here. Eum...

Après avoir viré ses bottes de cuir, il vint récupérer sur la table de salon, là où il l'avait laissé, son dictionnaire de traduction et un crayon. Il chercha rapidement, même trop rapidement, les mots dont il avait besoin et les entoura. C'était facile pour lui, avec ses études universitaires, il avait appris à chercher les éléments qu'il avait besoin dans des livres encore bien plus gros que celui-là. Il commença donc, mot par mot, pour constituer une phrase avec malheureusement pas la notion de comment fabriquer l'ordre de sa phrase.

- Je... suis... ici... colocataire...

Sa prononciation était plutôt horrible, ce qui sembla les amuser.

- Je... viens... État-Unis... ici... parce... j'ai... force... eum no... pouvoir. Qui... être colocataire... mon?
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Kuroe Taisu
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyMar 6 Nov - 22:54
    Pouah, j'sais pas pour vous, mais moi j'ai rien compris du tout.
    Je suis passée du chemin avec Kasu pour me retrouver avec Kasu ET un petit gars qui semblait pas un petit gars. Ah, après j'ai compris ! Je suis arrivée dans l'appart de Kasu, avec le petit gars prénommé Hoshiyo. Bon, passons au récit, j'en ai marre de faire du télégraphe.


    « TEXAS RANGERS THE RETOUR OF CHUCK NORRIIIIIIS ! »

    ... Fut ma première pensée - dite à voix haute en passant - lorsque j'ai vu la décoration de l'appartement. Le colocataire donc, devait être sacrément fan de Chuck Norris, ou, sauf erreur de ma part (Chuck Norris), il était originaire du Texas. Moi qui avait fait de la country deux mois, je revoyais un cauchemar que je ne pensais jamais retrouver. Soupirant, à moitié dépitée, et de l'autre, fascinée, j'entrais donc en troisième, les jambes en compotes à avoir monté autant de marches. Je tiltai finalement lorsque les tiraillements se firent plus forts. Horreur et Damnation... Ca fait mal, wesh !
    Me massant les jambes en me penchant en avant, je me pris juste après avoir retiré mes godasses dans les formalités japonaises des vêtements dans la gueule. Oui moi comprendre toi, ça signifier je t'aime fort beaucoup trop, moi aussi aimer toi, habitant de l'île !

    Goujat, peuh !
    Bon, un peu de sérieux.
    Je constatais donc avec horreur que c'était une chemise. Même avec un caleçon, je trouvais les chemises... Ben... Chemises quoi ! Mais vous savez vous aussi ce que ça signifie lorsqu'une fille porte une chemise ! ... Ou alors j'étais réellement détraquée du cerveau et encore davantage que dans mon enfance. Bon, eh bien... Tant pis, j'allais me vêtir d'une chemise, et fermer ma gueule parce que Kasu en faisait déjà beaucoup trop pour moi. J'aurais pu garder mon pull et puis ma ... Ouais, finalement le port du calbut m'était tout aussi agréable finalement.
    Habillée fus-je, entrée dans le salon telle j'étais ! Hormis les écarts énormes entre les boutons, soit je le fermaisau niveau du cou, mais ça m'irritait, soit je le déboutonnai à ce niveau et le col me faisait un décolleté ô combien aguicheur... Malheur pour moi, j'avais un gros décolleté, c'était pour ça que je n'appréciais pas les chemises... Mon odorat fort aiguisé me signalant la présence de sucre, et qui dit sucre me fit rappeler mon statut actuel. Mon diabète n'allait pas me le permettre. J'avais déjà trop jouée avec ça, je m'étais enfilée tantôt dans la journée une crêpe au chocolat et... Ça craint.

    Sauf qu'on m'agrippa la main pour me traîner dans le salon. C'était Hoshiyo. Lorsque Kasu demanda si les cookies nous plaisaient, j'allais m'apprêter à répondre lorsque, inévitablement, toute ma masse atterrie alors dans le canapé. Retirant ma tête du coussin tandis que le bidou de l'enfant grognait, je me hissais et plaçai mes mains sur le dossier du sofa en m'écriant :

    « Atte... Atteeeends Kasu, j'ai duuu ...! »

    J'entendis un bruit provenant de dehors. Un tintement de clés pour être précise. Puis, voyant Chuck Norris en personne rentrer dans l'appartement, et se figer bien évidement, je me tus.

    « Well eum... hello! Oh sorry eum... I cannot speak japanesse. Don't be afraid, I live here. Eum... »

    Texas. L'accent était typique du texas. Il était tendu, je le sentai. Pour un étranger, parler Japonais était chaud, j'en connaissais l'expérience. Détaillant son visage, je vis un tic morphologique, j'eu un petit sourire compatissant, alors qu'il essayait de nous dire qu'il habitait ici en japonais. Me relevant convenablement, je partis vers lui et lui attrapai la main, la serrant dans les dues formes de mon pays natal.

    « Ha ha, don't worry ! I speak English, I'm Irish. Don't be afraid too, ha ha ! Kasu, ton coloc' est là ! ... Hum, my name is Chloe, this child is Hoshiyo and you, you are ... ? »

    Toute souriante, je lâchais sa main en attendant sa réponse. Lui, lorsqu'il a entendu mon accent, il a pu se rendre compte que je hachais quelques prononciations, et que je roulais mes "r", indubitablement. C'était notre accent, nous n'y pouvons rien. Mon accent, ma peau pâle, et d'autres choses étaient atypiques de l'Irlande. Mes reflets d'origines étaient roux, mais là, ma couleur étant rouge acajou, ou cerise comme dirait notre roux préféré, je ne pouvais pas le prouver avec le stéréotype classique de l'Irlande. Lui faisant un bref signe de la main, j'en oubliais les cookies pour retourner vers l'âge de glace avec Hoshiyo. Ah, mon copain Sid avec la scène des oeufs qui roulent !

    « " Maman arrive mes bébééééés ! " Hi hi hi hi ! Il est ouf celui-là ! »

    Me recroquevillant, j'eus une pensée pour mes affaires de shopping... Borh, je les rangerais à la fin du film, de toute façon, Kasu ne trouverait pas de strings ou de soutien gorge ou autre bidules chouettes bizarres, non, juste un kimono rouge bleue marine et des fringues banales. Mes autres affaires, je les avais précautionneusement rangée dans un autre sac qui était lui même rangé dans mon sac personnel.
    Ramenant mes jambes nues contre moi, je me tournai vers Hoshiyo et lui demandai, souriante - c'est la première fois que j'engage une conversation avec un gamin de primaire :

    « Alors, tu as quel âge, Hoshiyo ? »

    J'aimais pas beaucoup les gosses, mais sa bouille différait de celles des autres. Peut-être parce qu'elle était grise ? ... Non, il y avait un autre truc, je suppose que c'est parce qu'il est lui-même expédié ici que je l'apprécie. Parce qu'il est confronté à la dure réalité de la vie, qu'il ne baigne pas dans des illusions parentales du genre « Tout va bien, tout est parfait, il n'y a pas de dangers si tu nous obéis ! » Non, non. Le monde ne va pas bien, et ça, il faut en prendre conscience, et très tôt.


Dernière édition par Kuroe Taisu le Mer 7 Nov - 11:14, édité 1 fois
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Kasumi Yamada
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyMer 7 Nov - 0:52
Je suis quelqu'un de vite dépassée. Je me sens débordée à la moindre responsabilité à laquelle je ne m'attendais pas, et j'ai dans ces cas-là tendance à faire ou dire, voire les deux n'importe quoi. Veiller sur mes invités d'un œil, suivre le film de l'âge de glace de l'autre, et faire la cuisine à l'aveugle, c'est trop pour moi. Mes cookies ne ressemblaient à rien. Mauvaises dimensions, mauvaises formes...

« Pleure pas Kasu, l'important, c'est le gout ! » me suis-je rassurée en les déposant dans le four préalablement réchauffé.

Quand je me suis redressée, avec le gant de cuisine et de la farine sur le visage et dans les cheveux, Kuroe m'a interpelé. J'ai regardé en direction du salon, là où elle était censée se situer, mais elle ne s'y trouvait pas. Par contre, Hoshiyo, lui, il était toujours là, enroulé dans la couette du canapé et concentré sur le programme télé. J'ai souris en le voyant, puis j'ai pivoté en retirant ma manique, cherchant des yeux l'irlandaise.

Que ne fut pas ma surprise en la découvrant là, avec un inconnu, imposant et intimidant comme pas deux. Je crois bien que j'ai arrêté de respirer sous le coup de la surprise. Et il a fallu qu'elle m'annonce qu'il s'agissait de mon colocataire pour que je daigne la reprendre à peu près normalement. Avalant ma salive non sans mal, j'ai enlevé tout mon équipement de cuisinière, tablier y compris, pour me présenter à lui dignement. C'est que je ne voulais pas paraitre fébrile face à une masse comme lui...

Finalement, il ne manifestait pas d'attitude macho ou rigides comme je me l'étais bêtement imaginé. Comme pour les cookies, j'avais oublié qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. J'ai fait alors mon possible pour me détendre, et j'ai mis de côté l'idée de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Il n'était pas méchant, au premier abord du moins alors je n'avais aucune raison de me protéger en adoptant une autre identité. Naturel, c'est le mot d'or pour une relation qui fonctionne bien. En tant que colocataires, amenés à vivre ensemble, valait mieux qu'on parte tous les deux de ce principe-là. Sinon, voilà la vie pourrie qui nous est promise !

Manque de chance, il parlait principalement l'anglais, et très mal le japonais. J'avais bien appris mes leçons de langue dans mes années scolaires, mais je n'étais pas suffisamment confiante en mon niveau pour oser discuter avec lui comme ceci. Alors quand Kuroe nous a abandonné à notre sort pour ne pas louper la scène de Sid qui essaye de sauver ses bébés œufs, je me suis sentie un peu perdue. Aussi, comme je l'ai précisé précédemment, il était imposant et intimidant alors ça ne m'arrangeait en rien le phénomène. J'ai dégluti une seconde fois et je lui ai tendis ma main, angoissant sans raison valable.

« C'est moi ! Ton colocataire, c'est moi, » lui fis-je comprendre en portant ma main sur mon torse... nu.

En me rendant compte de ce petit détail notable, j'ai tout de suite fermé ma veste, pour qu'elle cache ses abdos qui comparés aux siens, semblaient j'en ai bien peur, d'un ridicule sans nom. Son t-shirt le moulait assez pour faire la comparaison. J'avoue, j'avoue, j'ai pas pu m'empêcher de mater. Et tant qu'on voue ses pêchés, j'ai fait de même sur la poitrine de la folasse acajou. La honte. J'ai honte.

« Je... tu... enchanté de te faire ta connaissance ! » Rajoutai-je rapido en lui serrant la main. « Je m'appelle Kasu Yamada et toi ? Oups ! Sumimasen ! »

Je suis une boulet. Sérrer la main de quelqu'un alors qu'on a la sienne plein de farine et de pâte c'est pas franchement classe. M'agitant dans tous les sens pour mettre le doigt sur un chiffon propre, j'en ai saisi un et je l'ai maladroitement essuyé, gênée de le toucher. Dans ma tête c'était la fête. Ma schizophrénie reprenait le dessus, du genre " Et t'as vu Jacquouille, tu touches une montagne de muscles lààà ! "

Après m'être excusée de nouveau, j'ai jeté le chiffon sur le comptoir et je lui ai souris. Vous savez, ce sourire que je fais, qui ne manifeste que trop bien mon embarras et qui me rapproche d'un bisounours ? Et bien c'était celui-là. Pour tirer un trait dessus, j'ai inspiré un bon coup et je me suis lancée :

« On est en train de regarder un film... tu veux... te joindre à nous ? » lui proposai-je en pointant du doigt la télévision qui obnubilée d'ailleurs mes deux amis. « A moins que tu préfères ranger tes affaires... et dans ce cas-là, je... je peux t'aider. Si tu veux je veux dire. Je ne veux pas... être un problème. » Remarquant sa détresse, je dus me résoudre à traduire ça dans une langue qui lui est compréhensible. « Sorry, i speak to say nothing. I just want to know if you want to join us for wash TV ? I can pu subtitles. I think... so... will you ? That would be nice and... sorry for my english. I don't speak very well, in fact, i speak very bad. »

Penchant légèrement mon visage sur le côté, et ceci sans perdre mon sourire, j'ai attaché mes mains l'une à l'autre derrière mon dos, gigotant en attendant sa réponse.
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Hoshiyo Fuki
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyMer 7 Nov - 14:51
    Serrant doucement le coussin contre lui, il s'enfonçait correctement dans le canapé sans entendre la porte au loin s'ouvrir. Un petit sourire sur les lèvres, Hoshiyo regardait avec bonne humeur le film qui l'amusait beaucoup. ça faisait longtemps qu'il n'en n'avait pas vu ! L'age de glace était en plus un dessin animé qu'il appréciait beaucoup et Kuroe semblait aussi beaucoup aimé et tant mieux ! D'ailleurs la jeune fille était partit un court instant pour aller saluer un homme baraquer à l'entrée. Hishiyo se redressait, regardant par dessus le canapé pour voir un peu plus a qui ils avaient à faire. Il était brun et habillé étrangement. Il avait l'air aussi très fort ! Sa langue lui était inconnu, le jeune homme ne comprenait rien !

    Ces camarades par contre avaient l'air de savoir parler cette étrange langue , l'enfant par contre était littéralement largué. Haussant les épaules, il s'asseyait de nouveau sur le canapé avec Kuroe alors que Kasumi lui allait parler à son 'colocataire'. Hoshiyo sentait la bonne odeur des cookies qui arrivaient jusqu'au salon et son petit bidon avait plutôt tendance à faire beaucoup de bruit sur le coup de la faim. Reprenant le coussin , il roulait doucement dans le canapé, se mettant à l'envers en regardant la télé. Puis, Kuroe finissait par rire et demander au gamin son âge. Celui-ci se redressait et l'a regardait avec un grand sourire.

    -
    J'ai 10 ans !! Et toi Kuroe-chan ?? Tu a l'air jeune ! Dit-il en gardant son grand sourire.

    Après avoir eut sa réponse, il tournait la tête vers le film avant de poser le coussin sur le canapé. Il descendait de celui-ci et allait voir sa valise pour l'ouvrir et en sortait une peluche ressemblant à un Pikachu. Souriant en le voyant, il le serrait contre lui et s'apprêtait à aller dans le salon lorsque son attention se tournait vers les deux autres qui étaient toujours à l'entrée. L'enfant s'approchait doucement et se mettait derrière Kasumi pour ensuite observer l'homme qui était devant. Il était grand par rapport à Hoshiyo, normal aussi ! Etant un peu intimidé , il serrais doucement la jambe de Kasumi avec sa peluche tout en penchant la tête sur le côté.

    -
    Il parle pas Japonais le monsieur ? Demandait-il tout en levant le regard vers Kasu'. Il regardait ensuite le grand homme , lui souriant de sa bouille angélique.

    C'était évident qu'il ne parlait pas Japonais ! Mais c'était comme ça, Hoshiyo avait eut le besoin de demander. Lâchant la jambe de Kasumi pour ne pas de trop l’encombrer, il se tournais pour ensuite rejoindre Kuroe, sentant encore plus les cookies. Il montait sur le canapé, posant sa peluche sur ses genoux en regardant donc la télé. Il n'avait pas raté grand-chose donc ça allait. Riant à certain passage, il regardait ensuite Kuroe, les yeux brillant.

    -
    Tu crois que ce sera bientôt prêt ?? J'ai faim j’ai faaaaaim !!
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Travis Walker
Travis Walker

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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptySam 10 Nov - 2:20
Il se sentait con, très con. De plus, c'était loin d'être la soirée relaxante qu'il s'était prévu mais comme on dit, plus on est de fou, plus on rit! Ça ne le dérangeait pas trop qu'il y est du monde, c'était vraiment que la barrière des langues qui le gênait. C'est la jeune femme qui l'approcha en premier, officialisant cette rencontre d'une bonne poignée de main mais le plus rassurant fut de constater, avec étonnement mais aussi enthousiasme qui s'afficha sur son visage, qu'elle parlait bien sa langue! Et en plus avec chance, ce n'était pas l'une de ces Brit' avec un balais dans le... Il avait bien une amie qui venait de l'Angleterre mais leur étiquette... ce devait être l'une des choses les plus con qu'il avait vue de sa vie. Le texan observa la petite Irlandaise, qui ne collait pas tout à fait au stéréotype, mais pas d'une manière intense ou dérangeante, juste un peu de curiosité.

- Ahah, a lucky girl! I'm Travis, nice to meet you.

Le petit cuisinier vint les rejoindre, après avoir retiré son tablier ce qui lui révélait un torse fin mais mature que l'américain mata que quelques secondes, et ce dans la plus grande discrétion. À ce que le nommé Kasu semblait essayer de lui faire comprendre, c'était lui son colocataire. Pas mal, même s'il aurait presque préféré que ce soit Chloé qui habite avec lui, la communication aurait été beaucoup plus facile. Devant la télé était assis l'enfant, devant un dessin d'animation qui à ce qu'il voyait, était connu et traduit dans le monde entier. Moment gênant, trèèèèèèès gênant quand le petit Kasu commença à essayer de lui piquer une conversation en lui tendant la main et qu'il n'y comprenait rien. Travis se contentait de sourire, un peu tendu, alors que son colocataire se dépêchait maladroitement d'aller essuyer ses mains pour une histoire de poignée de main. C'était juste une poignée de main, pas obliger de se mettre dans tout ses états, même si ça donnait du charme au japonais. Avec chance, finalement Kasu compris que justement, il ne comprenait pas et lui sorti un peu d'anglais.

Comprenant qu'il était invité à les rejoindre pour le film et qu'il y avait une chance pour qu'il puisse avoir des sous-titre pour comprendre, il se sentit plus à l'aise. D'un coup, il aperçu le petit, qui avait soi dit en passant, une drôle de couleur, et celui-ci se cacha derrière son colocataire. Travis se pencha pour être à la hauteur du petit garçon et étira son bras pour mettre sa main sur la tête du petit bonhomme et la secoué doucement.

- I'm glad for the invitation and I accept it with joy. Just before, I'm going to cook, I'm so hungry that I could eat over a bull!

Le texan se releva et prit ses achat pour les apporter à la cuisine. En passant à côté de Kasu, il lui ébouriffa les cheveux amicalement. Il déposa ses trucs sur le comptoir, sortant ensuite de son sac d'épicerie un énorme steak qu'il avait bien l'intention d’engloutir avec une bière comme accompagnement.

- You are not obliged to wait for me! I prepare it and I'm comming!
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Kuroe Taisu
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptySam 10 Nov - 11:13
    Lorsque Hoshiyo me dit, enjoué, son âge en ajoutant qu'il me trouvait jeune, j'eus un petit rire. Bon, pour les adultes je faisais une belle jeune femme de vingt ans voire plus, et apparemment pour les enfants, je faisais adolescente... Ça voulait dire que j'avais gardé des apparences enfantines sur mon visage. Ça ne me gênait pas, mais j'espérais ne plus avoir de caractéristiques d'adolescentes le plus vite possible. Je lui répondis en serrant mes jambes contre-moi un peu plus :

    « Hé hé, t'es mignon ! Moi je vais sur mes vingt ans, je suis vieille, terminais-je avec une voix de crécelle en tirant la langue. »

    Après avoir ri de l'imitation de la plus horrible de toutes les sorcières de l'univers, le petit s'en alla voir Travis. Et Kasu se débrouillait pas trop mal en anglais ! Pour un début c'était plutôt encourageant. Lui levant mon pouce en mode " T'es un bg, continue ! ", je m'en retournais vers le film en prenant temporairement la place du prédécesseur. J'avais la tête dans le cul, et je me souvenais pile à ce moment-là que je devais prendre mes cachets de suite !
    Me levant, je marchais d'un pas rapide jusqu'à mes affaires, passant entre les personnes en levant les bras et en lançant un " sorryyyyy ! " pour m'excuser du dérangement. Accroupie face à mes affaires, je me mis à chercher dans mon sac redskins mes cachets et ma petite bouteille d'eau. Déjà ma pilule, ensuite pour les cachets pour la tension. Puis mon antidiabétique. Un comprimé, un coup d'eau, un comprimé, un coup d'eau, un comprimé, un coup d'eau... Bref, vous aurez compris, ça me faisait chier.

    Chemin inverse en levant mes bras en mode " sorryyyyy ! ", je revins à ma place juste avant Hoshiyo. Lorsque ce dernier s'exclama que ça cuise, je fus comme perplexe. Hein, que, qui... ?

    Merde, les cookies.

    J'avais oublié ça ! Panique intérieure, à l'extérieur je ne montrai qu'un petit sourire avant de lui répondre, sincèrement :

    « Moi je n'en prendrais pas beaucoup, ce n'est pas très bon pour moi ! Non, en fait, il ne faut pas que j'en abuse... Deux c'est largement suffisant. »

    Demain j'irais faire du sport. Entendant ma sonnerie de portable sonner de l'autre côté, je ressentis un coup de flemme magistral. Me relever pour aller chercher l'objet, répondre voire poireauter pendant trois heures pour que dalle, ranger l'objet et faire demi tour... Ça me démoralisait. Pourtant, 96neko s'obstinait à sonner avec son " Len-kun now " - oui c'était ma nouvelle sonnerie et je vous emmerdais. Néanmoins, j'eus un doute. Et si c'était mon avocat qui me renseignait sur la garde potentielle de ma fratrie ? ... Non, ça m'étonnerait. Je rappellerais demain. Je me sentais comme une larve. Il y eut un moment de blanc néanmoins où on entendait toujours le chanteur japonais s'exciter pour son idole, Len Kagamine.

    « Ahh, j'ai compris, j'y vais... »

    Me levant tel un zombie, ce fut pile au moment où j'arrivais devant mon sac que le portable n'émit plus aucun son. Appel manqué. Je vais me suicider. Et c'était qui ? Une amie japonaise. Tiens, depuis quand on demandait de mes nouvelles ? Tch, ça m'importait peu. Eteignant mon portable, je fis demi-tour pour aller me re-vautrer sur le canapé.

    « ... C'est le vent, c'est le vent qui nous parle !
    - Et qu'est-ce quii diiit ?

    - Je n'sais pas, je ne parle pas le vent, fis-je en choeur avec Bucky. »

    Une réplique culte que j'adorais, avec les amis, lorsqu'on se prenait des vents, on se regardait et on se disait " Tu parles le vent, toi ? " " Non, même Bucky il sait pas... " L'époque du collège...
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Kasumi Yamada
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyMer 21 Nov - 14:18
    Je suis mauvaise en anglais, personne ne peut le contester. Le signe de félicitation de Kuroe me parut de ce fait un tantinet hypocrite. C'est que je n'ai absolument pas confiance en moi lorsque je parle une autre langue. Déjà que j'ai du mal avec la mienne, alors une étrangère... Je ne vous dis pas la galère et la gêne. Toussotant un peu, Hoshiyo est venu me sauver de cette déprime solitaire grandissante en se collant à ma jambe. Comme je ne m'y attendais pas, j'ai d'abord fait un geste de recul avant de le laisser prendre ses aises.

    « Non. Il ne parle pas japonais le Monsieur, il parle anglais, » le renseignai-je, sourire en coin.

    Satisfait de cette information, il salua Travis puis partit rejoindre Kuroe sur le canapé qui s'en allait justement en direction de je ne sais trop où. Elle s'excusa pour qu'on lui cède le passage, ce qu'on fit, et repassa quelques minutes plus tard en sens inverse.

    En attendant, le texan accepta l'invitation. Je ne compris pas tout ce qu'il disait, mais l'essentiel. Il se préparait quelque chose, quelque chose fait de viande, et se joignait à nous juste après. Il souhaitait qu'on ne patiente pas pour lui, précisant qu'il n'en avait pas pour bien longtemps. En se tirant dans la cuisine, il ébouriffa d'un amicalement mes cheveux roux d’un geste chaud. Ils retombèrent ensuite devant mes yeux bleus, cachant d'une part mes pommettes rosies. Il est très beau... Pour rester impassible à ses charmes et son toucher, il faut un vrai travail sur soi ! Un travail que je n’ai pas de toute évidence.

    Mais pas le temps de rêvasser. Je devais finir mes cookies car certains ventres criaient famine ici, qu'il partage ou non l'espace de la cuisine avec moi. Les mains devant la bouche, une sorte de bouclier de timidité pour empêcher tous rapports, je me suis remise aux fourneaux et j'ai sorti du four les gâteaux. Comme prévu, ils n'étaient pas spécialement beaux visuellement mais ils sentaient vraiment très bons. J'étais fière de mon resultat. J'espérais tout de même que le gout ne soit pas en désaccord avec cette odeur subtilement sucrée et chocolatée.

    Pour les présenter, je ne me suis pas prise la tête. J'ai saisi un plat dans le premier placard et je les ai déposés dessus, en pyramide désordonnée. Prenant deux trois serviettes au passage, j'ai contourné le comptoir et je me suis installée dans le salon avec les autres, mettant le plat à disposition de tous sur la table basse. Assise par terre, le dos contre le canapé, j'avais les jambes de Kuroe à proximité de ma tête et notre modeste dessert à portée de bras. La position parfaite. Le tapis de vache : grand confort. Du coup, pas de douleur aux fesses !

    « Dis, Kuroe, tu le trouves comment toi, Travis ? » lui chuchotai-je sans délaisser du regard le passage où Bucky et ses compatriotes s'aventurent dans la foret. « Tu penses qu'on peut bien s'entendre ? »

    Je suis une fille au fond, alors parfois, j'ai des questions bêtes, j’avoue. Elle n'était pas plus en mesure que moi pour y répondre mais un avis extérieur similaire ou positif, c'est toujours rassurant.


    « Et bon appétit au fait, » rajoutai-je plus fort, souriant à toute la fratrie.
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyJeu 22 Nov - 14:52
    Le petit avait été surpris lorsque Kuroe avait répondu qu'elle avait vers les 24 ans. Il avait pourtant juré qu'elle avait moins que ça ! ça devait drôlement lui faire plaisir en tout cas. Peu après qu'elle ait dit qu'elle ne devait pas prendre beaucoup de cookies , elle se levait pour aller voir son téléphone qui était à l'autre bout du couloir. Le petit restait alors sur le canapé en regardant la télé avec un grand sourire. Il attendait impatiemment les gâteaux ! Peu après que Kuroe soit de nouveau là, Kasumi finissait par arriver à son tour avec les cookies. L'eau à la bouche, le petit se redressait directement pour ensuite tendre les bras avec joie vers les gâteaux.

    Il en prit un très vite en main pour le manger sans se préoccuper du fait qu'il était chaud. Il avait eut un petit sursaut mais sa gourmandise reprenait très vite le dessus. Il mangeait très vite le premier, le trouvant fort délicieux. Il écoutait d'une oreille la conversation de Kuroe et Kasumi et malgré qu'il parlait à voix basse, le petit entendait quand même ce qu'il disait et ne comprenais pas vraiment tout. Un sourire angélique au coin des lèvres. Il serrait son pikachu contre lui puis pris un second cookies, l'orientant vers la bouche de sa peluche comme si elle allait le manger tout entier.

    -
    Aller, mange Pika-kun !! Dit-il d'une voix enjoué avant de croquer dans le cookies. Bonne appéttiieeeuh ! Rajoutait-il en tournant sa tête vers les adultes. Moi j'aime bien Travis nanana ! Puis d'un petit saut il descendu du canapé avec sa peluche dans les mains après avoir engloutis le cookies en entier dans sa bouche.

    D'un pas assez rapide, il allait dans la cuisine pour voir ce que le monsieur en question faisait. Il s'approchait doucement et ne voyant pas, il prit une chaise et y grimpais sans mal dessus. Cela sentais bon en tout cas ! Une fois bien mit, le petit garçon vu que Travis cuisinais simplement un steack. Sa bouche en forme de 'o' , il sourit ensuite, regardant Travis qui d'ailleurs avait tourné la tête lorsqu'il l'avait vu. Hoshiyo restait silencieux, lui souriant tout simplement avec sa peluche contre lui. Voyant un couteau tranchant pas très loin, au lieu de le prendre, il levait sa main et l'a regardait en fronçant les sourcils.

    -
    Hmmmmmmmpf !

    Quelques secondes après, sa main se modelait doucement en un couteau. Cela ressemblait plus à un couteau à beurre qu'autre chose mais Hoshiyo "tait content du résultat. SDon sourire s'élargissait , descendant ensuite de la chaise en partant de la cuisine comme si de rien n'était. Il tenait cette fois son pikachu par sa petite patte, allant de nouveau sur le canapé en montrant avec fierté son couteau qu'il avait fait avec sa propre main.

    -
    Ihihih !
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Travis Walker
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyVen 23 Nov - 20:56
Le Texan se préparait tranquillement sa pièce de viande, profitant du généreux garde-manger bien rempli pour trouver assaisonnement et accompagnement à son repas. Il n'était pas un fantastique cuisinier mais il se débrouillait bien, même si ses notions de cuisine venait surtout de la survit en milieu naturel. La cuisine était petite et il devait la partager avec son colocataire le temps que celui-ci termine ses cookies. Une fois que Kasumi eu terminer, il prit plus d'aise pour préparer son repas. De temps à autres, il se déplaçait pour jeter un regard sur les jeunes qui écoutaient joyeusement le film. Le Walker trouvait le tableau attendrissant. On aurait dit un véritable moment en famille et pourtant, ils étaient des inconnus mais il pensait bien s'y adapté. L'appartement aurait été bien triste et vide sans au moins un colocataire, alors pour le coup il n'allait pas oublier de souligner que les deux autres pouvaient repasser quand ils le voudraient. Travis surpris la conversation chuchoté sans toutefois pouvoir entendre un mot, et même-là, il se disait bien qu'il n'aurait rien compris à ce qu'ils se disaient. Mais de quoi pouvaient-ils parlé ? Il ne les avait pas mit mal à l'aise au moins?

Le petit vint le visité alors qu'il terminait la préparation et la découpe de la viande. Il lui souri, qu'est-ce qu'il adorait les enfants. Et c'était bien dommage car il ne verrait pas ses petits cousins avant longtemps lui semblait-il. Malgré l'étrange couleur grisâtre de la peau du gamin, il semblait totalement norm... Holy shit. Le texan cligna des yeux, mystifié. Le gamin venait tout juste de faire quelque chose de tout à fais surprenant avec sa main. Elle c'était littéralement transformé en couteau! En voyant le petit repartir tout content, Travis eu un éclat de rire. Surprenant, vraiment très surprenant.

Le steak une fois bien cuit, saignant à point et accompagné de quelques champignons sautés au beurre et une bière débouché, il rangea le bordel qu'il avait mit dans la cuisine et alla rejoindre les autres. Le texan déposa ses affaires sur la table basse du salon et rapprocha un fauteuil simple pour ne pas déranger les autres. Il regardait vaguement le film, n'y comprenant pas grand chose, sauf que l'ambiance était réellement agréable. Il se rappelait les quelques moments, il y en avait quand même assez peu, de ces moments où à l'appartement de New-York avec Alicia et Elric, ils avaient manger et festoyer ensemble. Ce bon vieux temps lui semblait si loin maintenant.

Après avoir engloutit son assiette, il repassa en chemin inverse pour aller porter ustensiles et sa bouteille presque vide qu'il termina d'une gorgé. En revenant au salon, il s'arrêta et posa un regard sur le gamin, ensuite sur les deux autres. Il avait bien vue ce que Hoshiyo avait de spécial, et les deux autres? Travis vint appuyer ses bras sur le canapé, la question lui brûlant les lèvres.

- I might be indiscreet but... I was wondering why you decided to come here, on the island?
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Kuroe Taisu
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyVen 23 Nov - 23:58
    Le contact de la chevelure rousse et soyeuse de Kasu me réveilla. Oui, car je m'étais malgré moi assoupie. Je ne m'étais pas remise de mon voyage aérien apparemment, pas faute d'avoir tout de même dormi durant le vol. M'étirant, les bras tendues en l'air, je penchais donc mon visage à proximité du rouquin qui me causait. Passant ma main dans ma masse de cheveux désordonnés, je lui dis discrètement en souriant :

    « Je le trouve sympa, tu n'as pas à t'en faire ! Il vient du Texas, et les gens là-bas sont connus pour être assez cools ! »

    Une moue amusée au visage, je plissais mes yeux, touchant la joue de mon hôte du bout de l'index et dis, en élargissant mon sourire :

    « Eeeh ! Mais, mais... T'as les joues toutes roses, toi ! Uh uh ! C'est miiignoon, m'exclamais-je en ébouriffant sa tignasse. »

    Le laissant se recoiffer, il nous annonça un bon appétit commun, et la réalité vint frapper à la gueule comme une bombe à retardement. Je ne pensais pas que ça serait si grave si je dépassais pour une fois la limite, mais comme je ne voulais pas en venir aux piqûres quotidiennes... Oh non, ça ne serait pas aussi sévère, j'aurais sans doute une petite fièvre mais c'est tout. Prenant alors un gâteau car j'avais trop réfléchis et que ça pouvait paraître suspect, je croquais un bout dedans avant de détourner mes yeux vers la télévision. M'étendant sur le canapé, le dos collé au dossier, une jambe ramenée contre mon buste, ce fut après avoir terminé mon cookie que je lâchais sincèrement, mettant mon visage à hauteur du sien, ma joue dans ma paume de main :

    « Tu cuisines comme un chef Kasu ! »

    ... Mais le sucre, je le sentais passer. Me raclant la gorge, le poing devant les lèvres même si elles étaient closes, puis me redressais d'un coup en voyant un couteau devant ma face. Réflexe, j'ai dévié la lame vers le côté, sans perdre les pédales mais sans montrer que ça me faisait plaisir de voir un couteau de boucher sortir du bras d'un enfant de primaire. Même si cela faisait partit de son pouvoir, c'était vraiment troublant. Je soupirais, et regardais Travis arriver. Je retombais contre le sofa, molle. En tailleur, position typique ninja, les coudes posés sur les genoux, visage dans les mains, j'écoutais l'américain nous questionner sur notre venue ici.

    « It's not a problem. It was an obligation. For me. And you ? »

    Prenant un deuxième cookie, je croquais tranquillement dedans en regardant Elie accoucher Pêche. Un putain de nom de fruit pour un gosse, c'est comme Cerise, ou Clémentine... Ah là là, quand t'as pas d'imagination, tu regardes ce que tu bouffes, pis d'un coup, illumination « Je vais appeler ma fille « Pomme ! » » ... Kss ! Détendant ma jambe, la croisant avec l'autre, faisant légèrement tanguer Kasu sur le côté, je terminais mon dernier cookie, les deux mains sur ma bouche pendant que laissais un bâillement d'ours s'échapper de mes lèvres - ah bah quand je suis crevée, hein... Portable dans la poche avant de la chemise, je laissais mon regard glisser vers la coque en forme d'Hello Kitty noire et blanche de mon portable, et remarquant que ce dernier ne se mit pas à flasher pour un nouveau message, je me mis à déprimer intérieurement.

    Depuis ces dernières années, je n'avais pas changé, en voulant garder les relations qui me semblaient extrêmement importantes, je les foirais avec ma maladresse constante. Dorénavant, j'en avais plus rien à foutre. Que je plaise ou que je ne plaise plus, on me prend et on m'aime telle que je suis et c'est tout, j'en avais marre d'être ... Naïve avec qui que ce soit.

    Tapant dans mes mains pour ponctuer ma pensée, sans prendre gare aux réactions des personnes présentes, je prix un dernier cookie avant de taper mon genou frénétiquement avec mon index. Premier signe que j'étais crevée, j'avais des réactions plus loufoques et dingues qu'à l'origine.
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Kasumi Yamada
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyMar 11 Déc - 15:57
    Kuroe me rassura. Elle aussi, portait un jugement positif sur mon colocataire texan. C'est naïf et bien idiot de se laisser influencer par des impressions, surtout celles d'une inconnue mais je lui faisais pleinement confiance. Je suis comme ça moi. Si je sens que le feeling passe entre nous, je ne me méfie plus. C'est comme si nous étions amies depuis la petite enfance tous les deux. C'est ça, " être sur la même longueur d'ondes ".

    Elle tâta l'une de mes joues lors de la naissance d'un sourire, et m'ébouriffa les cheveux dans la même foulée, tout en me taquinant sur mes rougeurs. Quelques mèches vinrent faire barrage à ma vue, que je dégageai illico presto pour être capable d'en faire autant. Quand je vous dis qu'on est très liée, je n'exagère pas : Je n'ai eu aucune gêne ni appréhension à faire subir à sa tignasse le même sort. Roux carotte vs rouge tomate, le duel capillaire !

    « C'est la malédiction des roux, te moque paaas !, lui dis-je amusée, choppant un cookie pour lui fourrer dans la bouche. Teh ! Comme ça t'arrêteras de me charrier ! »

    Au fond, j'étais plus anxieuse que sure de moi. Je craignais que le gout la dégoûte, et qu'elle le recrache avec une expression de dédain. ... Bon j'abuse un peu, j'espérais seulement que ma cuisine ne lui soit pas mauvaise.

    Le temps qu'elle mâche et avale le contenu entre ses dents, Hoshiyo partager le sien avec sa peluche Pikachu. Il lui emmenait le gâteau à la bouche, et imitait les bruits qu'un enfant aimerait que son nounours fasse. C'était trop...

    « Kawaiii... »

    Les mains liées, les yeux brillants, c'est presque si je me tortillais devant la scène. J'avais envie de lui sauter dessus pour lui faire des poutoux poutoux, et je l'aurais certainement fait si la présence de Travis m'intimidait moins.

    Quoi qu'il en soit, j'étais contente de savoir qu'Hoshiyo appréciait mes talents culinaires, puis également Kuroe, qui achever la degustation - bien que forcée - d'un compliment. Fière de moi ? C'est peu de le dire. Ils ne ressemblaient vraiment à rien... Heureusement que l’esthétique des gâteaux, c'est une affaire de second ordre.

    « Danke danke ! » (merci merci en allemand)

    Me mettant en position indienne, d'avantage face à eux qu'à la télé, je vis mon colocataire s’éclipser avec son plateau vers la cuisine, et l'enfant le suivre tout curieux. Rien de plus normal jusqu'à ce qu'ils reviennent sur leurs pas, le texan riant, et le japonais armé d'un couteau plastique humain. Surprise, mes globes oculaires écartèrent mes paupières un court instant, avant de se figer d'admiration.

    « Waaah ! Impressionnant Hoshiyo ! C'est ça ton pouvoir ? le questionnai-je tandis qu'il se rapprochait, accompagné par son ami Pika. Tu peux faire ce que tu veux de ton corps ? C'est cool ! »

    Intriguée, je touchais son machin avec tact, contemplant de chef d'oeuvre.

    « T'imagines, plus tard, tu pourras faire des trucs de ouf ! »

    Genre avoir une kekette de trois mètres de long et tout et tout ! Une idée dont je ne fis part qu'à mon propre esprit d'être perverti, pour préserver une image respectable. C'est pas que j'assume pas ce côté vicieux, mais... j'ai peur qu'on ne perçoive plus que lui.

    Dans la continuité du sujet, Travis nous demanda la raison de notre venue. Je pense que par là, en vu des circonstances, il voulait connaitre un peu l'étendu de notre pouvoir. Kuroe lui répondit de manière plutôt solennel pendant que je m'improvisais traductrice pour que Hoshiyo puisse être en mesure de suivre la conversation. Puis la chose faite, je m'adressai aux deux autres :

    « It was an obligation, too. I can carry heavy weights and running very quickly ... for example. »

    Me grattant la nuque, manifestation de ma nervosité lorsqu'on évoque le sujet, j'entendis ma tomate exprimer en japonais mes mots pour le petit gris, vers qui je me tournai, avec une mine que je souhaitais égayée.
    Et on fuit les regards, ooon fuit.
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Hoshiyo Fuki
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MessageSujet: Re: Logement de Travis Walker   Logement de Travis Walker EmptyLun 17 Déc - 19:21
    Hoshiyo était assez fière malgré que Kuroe elle, avait été assez surprise lorsqu'il avait montrer son couteau. Il riait d'un ton enfantin, écoutant ensuite la conversation qui se poursuivait entre le grand monsieur et les nouveaux amis du petit garçon. Kuroe était heureusement là pour dire au petit , tout ce qu'ils disaient en anglais car c'était sûr qu'il ne comprenais rien du tout à ce que le grand Monsieur disait. Il serrait son Pikachu dans ses bras avec la bouche entre ouverte, comme très intéresser par ce qu'il se passait. Il aurait bien aimer tout comprendre et pouvoir aussi parler au grand ! Mais il était encore , lui, trop petit pour ça et se contentait des traduction de la rousse. Engloutissant un dernier cookies, il levait ensuite la tête vers l'heure alors que le film se finissait. Pour le petit, il commençait déjà à se faire tard et il se levais d'un bond, de nouveau du canapé en s'exclamant.

    -
    Oh !

    Il partait ensuite de la pièce en trottinant assez vivement vers sa valise qui était rester à l'entrée. Il l'a faisait un peu rouler pour qu'elle soit dans un couloir puis l’ouvrais un peu pour y sortir un pyjama Pikachu. Il avait le regard pétillant, cherchant tout seul la salle de bain pour y entrer. Il enlevait ce que Kasumi lui avait prêté puis il enfilait son pyjama Pikachu qui lui couvrais pratiquement tout le corps sauf son visage. Les oreilles qui gigotais de partout tellement que Hoshiyo sautillait, il sortait ensuite de la salle de bain, hâte de montrer son beau vêtement à tout le monde, il avait toujours son pikachu dans les mains bien sûr ! On voyait mais carrément qu'il en était fan de se petit animal à fourrure jaune. Il montait sur le canapé et posais s'habits de Kasumi sur ses genoux puis en penchant sa tête en arrière, il l'a laissait retomber sur les jambes de Kuroe en lui faisant un grand sourire. Il prenait les mains de celle-ci pour jouer avec, bougeant légèrement ses jambes.

    Il ne disait rien, laissant son pikachu en peluche sur son ventre remplis par les cookies qu'il avait mangé il y a quelques minutes. Baillant, il se redressais ensuite pour ne pas trop embêter Kuroe , se frottant ensuite les yeux. Il échappait à l'intention de ses 'amis' un "Oyasuminasaiiiii" tout mignon avant de descendre du canapé avec son Pikachu. Il partait de la pièce puis comme à son habitude, il cherchait tout seul, finissant par trouver une chambre. Il ne savait pas à qui c'était mais ce qui était sûr c'est qu'il allait dormir de suite ! Il montait non sans mal sur le lit, et,, trop fatiguer il se laissais tomber sur les draps sans s'y enfouir dedans, serrant fortement sa peluche contre lui avant de s'endormir paisiblement avec un petit sourire aux lèvres.
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Logement de Travis Walker

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