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 Chambre n°7

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Dante McCry
Dante McCry

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MessageSujet: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 27 Oct - 9:39

Chambre n°7

Kuroe Taisu & Becca Uccello

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Kuroe Taisu
Kuroe Taisu

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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 27 Oct - 18:13
    Petit tour dans ma chambre rapidement, juste pour poser mon violoncelle. Parce que l'emporter dans un magasin serait similaire de broyer l'instrument en moins de temps, j'allais également en profiter pour me laver. Entrant alors dans ma chambrette, je posais avec douceur mon violoncelle contre mon mur, constatant que ma colocataire n'était pas encore arrivée dans les lieux. Prenant le premier lit, laissant le second près de la fenêtre à la demoiselle, j'en profitais pour saisir dans mon sac de voyage mes produits de toilettes tels que mon gant, mon savon, mon shampooing, mon après shampoing, mon masque, et ma crème de soin pour les cheveux. Oui, car je prenais énormément soin de mes cheveux et que j'y passais énormément de temps. Ayant fait beaucoup de couleurs, il faut bien entretenir les mèches, sinon elles seront abîmées et semblables à de la paille, ce dont je n'ai pas du tout envie.

    Prenant deux serviettes que Shima offrait aux arrivants, je me dirigeais vers la salle d'eaux, lâchant mes cheveux de mon chignon nonchalant. Vêtements retirés et mis au sale, lentilles retirées, j'entrai dans la cabine de douche, prenais la bouteille de savon qui était pratiquement vide pour en mettre sur le gant mouillé et m'occupait de nettoyer mon corps. Vint le moment long de la douche : les cheveux ! En une dizaine de minutes, mes cheveux étaient lavés, soignés, réparés, protégés et sublimés par un éclat " glossy-glossy ". Ouais, c'est ça, et mon cul était du poulet pendant ce temps là ! Mais bon, au moins ils étaient pas en paille.

    Me séchant rapidement après être sortie, je mis la serviette en " chapeau " pour éviter que mes cheveux ne s'égouttent au sol, je me nettoyais comme il faut le visage, l'hydratait avec ma crème magique, puis me maquillait tranquillement. Allumant la petite radio de salle de bains, je pus entendre une chanson qui m'était inconnue, mais dont je connaissais le style. C'était mon style de musique, du Blues et Neo-Soul. Oui, je me disais être " Rockeuse ", mais en réalité, j'étais une personne soft, avec un style particulier de musique que je m'étais appropriée non sans mal, mais quand même. Mettant du Eye-liner à la paupière supérieure, je l'étirais légèrement pour faire des yeux de biche, mettant à mes lèvres un rouge sang, un peu vif mais sans agresser l'oeil. Et oui, finie la petite Kuroe garçon manqué ; je m'affirmais et mettais en valeur tout ce qu'il y avait de beau chez-moi. Un peu de mascara aux cils supérieurs et inférieurs, il ne manquait plus qu'une tenue adaptée avec tout ça. Je n'avais pas de style particulier, j'aimais tout. Je pouvais être un jour rock, puis un autre victorien, et un autre Blues&Neo-Soul (ce que j'étais vraiment.)

    J'optais pour un Neo-Soul. Débardeur crème pâle, pull col large, tombant aux épaules couleur marron glacé, slim blanc et derbies à talons blanc avec pointes et talons noires (mélange victorien). J'avais hésité pour les talons, je ne me sentais pas vraiment à l'aise dans la peau d'une grande dame, mais comme je n'avais pas d'autres chaussures avec un style adapté, j'allais devoir m'y faire. Écharpe beige en laine, je mis ma veste noire et mon bonnet large. Prenant mon sac à main, je partis de la chambre en fermant à clés derrière-moi. Je mettrais mes affaires dans l'armoire plus tard !
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Becca Uccello
Becca Uccello

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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 3 Nov - 0:36
    Je sus que le coup du gâteau était une mauvaise idée dès le moment où je le lui ai mis absolument partout. Pas parce que son expression, sur son visage, était meurtrière à mon encontre, mais au contraire. Il ne disait rien. Vraiment rien. Autant annoncer la troisième guerre mondiale, je savais comment cette histoire allait terminer. D'une histoire de vêtements achetés, on en arrivait à une pseudo bataille ... Ça prouve à quel point mes conneries me portent préjudices. M'enfin, il était bien trop tard pour faire marche arrière ! Et c'était bien plus amusant, de toute façon !

    A nouveau, il plongea ses yeux dans les miens pour je ne sais quelle raison. Je crois que je n'aurais jamais dû lui dire que ça m'intimidait. Il en jouait de trop, maintenant. Faisant exprès de maintenir son regard - je dus me tordre les doigts pour y arriver - il se mit finalement à parler.

    « Votre maladresse vous perdra votre gâteau, et votre dignité, madame. Mais il n’est pas perdu, vous pouvez toujours récupérer ce qu’il en reste… »

  • Le gâteau assurément, ma dignité ... Pas tant que ça finalement. C'est une punition bien juste pour avoir oublié mon dessert ...

    Posant ses mains sur mes cuisse, il approcha son visage du mien, tenant une fraise entre ses dents. On aurait dit c'est dragueurs invétérés ... Franchement, pas très attrayant. Je me reculais donc alors qu'il s'avançait jusqu'à ce qu'il morde dans son maudit fruit rouge. Il devait attendre que je fasse quelque chose, mais ne sachant pas de quoi il s’agissait, je ne fis rien pendant plusieurs secondes. Quand enfin je me décidais à le " débarrasser " de toute sa crème, il se recula pour me dire :

    « À moins que vous ne vouliez tout simplement que gâcher de la nourriture. C’est dommage, les fraises étaient... Très bonnes. »

    Niveau allusions malsaines, il atteignait des sommets. Mais j'aurais été trop stupide de le lui faire remarquer. C'était entrer dans son jeu. Je hochais alors simplement la tête de haut en bas comme si j'étais d'accord avec lui. Kuro se leva alors, saisit ma main pour me porter à nouveau. Franchement, ce n'est pas que ce n'était pas plaisant - bien au contraire - mais il allait finir par se bousiller le dos ! Quoi que tant pis pour lui, il aurait dû y penser avant ! Mon côté sadique, sûrement ... Il fit alors une réflexion sur mes jambes avant de demander au personnel de ramasser nos plateau. On allait avoir des ennemis, sur ce coup là. Ce n'était pas vraiment poli de tout laisser en plan comme ça. Remarque, je pourrais toujours dire qu'il m'avait kidnappé ! Quoi que niveau crédibilité ... Arm.

    Kuro - et moi, par conséquent - sortit alors de la pièce et emprunta les escaliers qui menaient aux chambres. Encore une fois, ses muscles devaient souffrir à gravir les marches comme ça, mais je n'étais pas assez sadique pour faire le poids mort dans ses bras. Quitte à être une comtesse atroce, je ne tenais pas à devenir un bourreau. Je ne sais pas comment il le sut, mais il trouva ma chambre très facilement. Peut-être parce que mon nom était inscrit sur la porte ...

    Quoi qu'il en soit, je sautais sur mes pieds pour aller ouvrir la porte avant d'entrer à l'intérieur. C'est vrai que maintenant que j'y pensais, je n'avais quasiment pas défais mes bagages. Les vêtements étaient encore empilés dans les valises en petits tas. il n'y avait que quelques objets de sortie.

    Prise d'une gentille pensée - les comtesses ne sont pas tout le temps méchantes, ça les fatigues - j'attrapais sa main pour l'entrainer dans la salle de bain. Une fois dans la pièce, je lâchais sa main pour saisir un gant de toilette qui trainait, le passais sous l'eau avant de lui débarbouiller le visage. Quand ce petit nettoyage fut fait, je me reculais, admirant le " résultat ". Ouaip, il était bien propre maintenant ! Sauf que malheur pour lui, une petite mallette attira mon attention. Elle se trouvait près du lavabo, et je savais exactement ce qu'elle contenait. Faisant revenir Kuro dans la chambre, j'attendis patiemment qu'il s'asseye sur le lit pour m'asseoir à califourchon sur lui. D'une main, j'ouvris la boîte qui contenait un nombre impressionnant de produits de maquillages dont je ne me servais jamais. Je ne regardais pas Kuro, mais imaginais suffisamment sa tête. Vu la susceptibilité avec laquelle il m'avait répondue lorsque je lui avait demandé s'il était vraiment un garçon, il allait vraiment détester mon idée, mais alors à un point ... C'est simple, j'étais sûre qu'il voudrait me tuer après ce que j'allais lui dire ! Autant dire que j'avais bien serrée les jambes autour des siennes pour qu'il ne puisse pas s'échapper.

  • J'ai toujours rêvé de jouer à la tête à coiffer avec le petit personnel. Je crois que le moment est arrivé, dis ?

    Question rhétorique, même s'il répondait négativement, j'avais bien l'intention de lui barbouiller la tête de toutes les couleurs. La méchante comtesse était de retour ! Je pris alors une voix terrible d'enfant détraqué, tout en affichant le plus beau sourire que je ne lui avais jamais fait.

  • Tu seras ma poupée à moi et rien qu'à moi pendant les minutes qui suivront, héhé ...

    Je me faisais peur toute seule, pour le coup ...
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Kuro Neko
Kuro Neko

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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 3 Nov - 3:14
    Je ne sentais absolument plus mon dos. Je souffrais atrocement, mais je ne montrais rien. Mon jeu d'acteur étant beaucoup plus élaboré que celui du cachalot royal qui me servait de comtesse, je n'avais aucun mal pour cacher cette douleur. Miracle ou non, même avec cette souffrance, je réussis à trouver avec une lucidité étonnante la chambre de Becca. Oho ! Une fille qui s'appelle Kuro-e ! Kuro, comme moi ! Ce point commun me rendait aussi heureux qu'un gamin de cinq ans, ce qui me fit soudainement penser à aller rendre visite à un psy. Un véritable gosse malgré-moi. Mais un « beau » gosse, eh eh !

    Posant la demoiselle, je profitais de son moment d'observation pour râler dans un silence absolu. M'étirant plus d'une fois pour essayer de remettre mon dos de ses, on va dire, « émotions », c'est quand Becca m'agrippa la mimine pour m'entraîner dans la salle de bains que ma colonne craqua. Et je l'ai bien sentie, oh la vache ! Mon for intérieur pleurant comme une madeleine, je sentis un gant passer sur mon visage. Quelle preuve de gentillesse, j'étais extrêmement touché - ou non. Elle se recula, m'admira, et je ne pus m'empêcher de retrouver ma véritable nature :

    « Je sais, je sais, je suis beau gosse ! ☆~ »

    C'était le moment vantardise. Respirant dans la salle de bains, je pus repérer une odeur de vanille, de jasmin... Et d'une fleur dont je ne connais le nom. Ca sentait fichtrement bon, et lorsque mon regard tomba nez-à-nez avec ledit parfum, mon cerveau enregistra l'odeur, le nom du parfum, au cas-où je viendrais à croiser la colocataire de Becca et lui balancer, tel un beau gosse « Vanille, Jasmin, et une touche de rose... Hypnotic Poison, je présume ? ... J'aime ce parfum... » Et bam ! Une love story, une !
    Souriant, je ne remarquais pas que mademoiselle Uccello avait eu une ô combien mauvaise idée, autant pour elle, que pour moi. Fin faut avouer que ça me faisait bien chier.

    Son regard vis-à-vis de moi fut clair et net, « Kuro, moove your body in the bed » et tant pis si mon anglais sonne faux comme celui de tata Yvène, mais à l'instant précis où je posai mon royal postérieur sur le matelas, la comtesse sauta sur moi comme une tigresse. C'est simple, j'aurais été un chat, mes poils se seraient hérissés d'un coup ! Au secours, j'ai rendu Becca nymphomane ! En mode panique à bord, je sentis ses jambes serrer les miennes à une puissance qui pour elle était au maximum, mais que, malheureusement pour elle, pour moi, elle n'était qu'à 45% de leur capacité. Je ne bougeais pas mes jambes juste pour ne pas la froisser, et lorsqu'elle se mit à me parler, je sus instinctivement que j'étais dans the real shit.

    « J'ai toujours rêvé de jouer à la tête à coiffer avec le petit personnel. Je crois que le moment est arrivé, dis ?

    - Un moment ? Quel moment ? Moi je vois pas de moment, alors là, ahahahahahaaaaa... Pas du tout, euhu... »

    Je. Ne. Le. Sen. Tais. Pas. Du. Tout. Et il était hors de question qu'elle touche mon visage avec du maquillage, je l'ai déjà dit, la seule personne qui avait le droit de modifier ma personne, et donc, de me maquiller, c'était ma défunte mère. Et puis merde quoi, j'étais un mec ! Pas une poupée que Becca pouvait décorer à loisir. J'aimais... Bien la Rose, mais je ne supportais pas ça, et je n'allais pas lui offrir tous les privilèges du monde. Entendant sa voix de crécelle, je pus distinguer un ravissant sourire de sa part, le plus beau qu'elle ne m'ait jamais fait même, mais j'aurais préféré qu'elle me le fasse en d'autres circonstances.
    Je préférais même le viol à ce genre de choses.

    Hochant négativement la tête, je fis basculer la comtesse en attrapant sa main et juste en moovant mon bassin vers l'autre côté. Par contre, je n'avais pas prévu qu'on tomberait au sol. Un cri pour chaque individu de la piaule, Becca juste en dessous de moi, cette vision apocalyptique m'envoya paradoxalement des flashs d'une nuit un peu trop arrosée. Mes yeux s'écarquillèrent brusquement lorsque je me souvins d'avoir eu droit à une scène similaire dans une cabane en bois.

    Je m'étais relevé vivement en me raclant la gorge, cherchant une excuse plus ou moins correcte, et la plus potable que j'ai pu balancer était :

    « J'ai soif, je vais boire dans la salle de bain, avec le robinet et un gobelet, pas avec le shampooing et une brosse à dents, hein, sauf erreur de ma part... Euh... »

    Je secouais ma tête avant de foncer dans la salle d'eaux, fermant précautionneusement la porte derrière-moi. La claquer aurait été suspect, et elle m'aurait posé plus de questions qu'elle ne se préparait actuellement. Prenant un gobelet, je m'y servis de l'eau que je bus d'une traite. Technique pittoresque pour se remettre de ses émotions. Et réfléchir, un tant soit peu.
    Plusieurs positions ont été faites dans cette salle de bains en trois minutes. Assis par terre, allongé dans la baignoire, penché la tête dans le lavabo - je conçois, what the feuque ? - et enfin, avachi contre la porte. Je n'avais même pas songé à réfléchir, pourquoi d'ailleurs ? C'était rien, juste une nuit où on avait trop bu, ce n'est pas comme si ça allait changer nos destins, même si ce flash a été... Troublant, je me dois de l'admettre... Mais combien même ! Me relevant, je fus pris d'une animation soudaine, sorti en trombe de la salle de bains, faisant sans doute peur à Becca, l'agrippai, la fis basculer sur le lit, tirai d'un coup sec sur ma cravate de majordome, nouai ses mains, et bloquant ses jambes des miennes, j'attrapai la trousse de maquillage et me mis à colorier sans plus de cérémonie :

    « T'as vu ? Moi je suis un dramatique dans l'âme, et tu es tombée tout de suite dans mon piège, milady ! Ne jamais faire confiance à Kuro Neko, on ne sait jamais quelle magouille il peut avoir préparé, mouahaha ! Oh, tu sais que tu es belle quand tu es énervée mon amûûûûûr ? ♥ Regarde-toi, tu respires l'oeuvre content-pour-rien ! »

    Ayant extirpé un miroir de ladite trousse, je lui montrai avec fierté son visage redessiné et retravaillé par mes soins. Mouuuuh que tu es belle !
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Becca Uccello
Becca Uccello

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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 3 Nov - 13:08
    J'eus le droit à une réflexion de kéké des plages lorsque je lui nettoyais le visage, et je me contentais de hocher la tête de gauche à droite avec un demi sourire. Ce genre de réaction de sa part n'était pas anodine, mais c'est vrai que c'était toujours amusant.

    Par contre, il n'eut pas l'air d'apprécier ma petite blagounette. Quoi, ce n'était pas méchant ! Il eut une tête pas très rassurée quand je lui " grimpais " dessus. Malgré tout, j'étais assez contente de moi. Montrer que je suis supérieure pour une fois, c'était jouissif. Bien que j'avais un peu peur d'aller trop loin ... Faut dire que j'étais pas tendre avec Kuro. il allait peut-être finir par me détester, ça serait légitime quelque part. Mais bon, pour le moment, je ne m'en souciais pas et admirait son visage inquiet. Il essaya d'ailleurs de noyer le poisson quand je lui dis que je voulais jouer à la tête à coiffer. Vu la réaction qu'il avait, je n'étais plus trop tentée de le faire, mais c'était sans compter Kuro.

    Il fit non de la tête avant de saisir ma main pour me faire basculer. Mauvais calcul, nous nous étalions sur le sol, lui au dessus, tandis que je me heurtais le crâne contre le sol dans un grand BOUM. Je me mordis la lèvre pour empêcher un " Aïe " de quitter mes lèvres. Il se releva alors en vitesse, se raclant la gorge avant de balancer une phrase qui franchement, était très sortie de son contexte :

    « J'ai soif, je vais boire dans la salle de bain, avec le robinet et un gobelet, pas avec le shampooing et une brosse à dents, hein, sauf erreur de ma part... Euh... »

    Il alla donc s'enfermer dans la salle de bain, alors que moi, je restais allonger sur le sol. Passant une main à l'arrière de mon crâne, je soulevais ma chevelure rose pour tâter la zone endolorit. Demain, j'aurais certainement une grosse bosse ... Remarque elle apparaîtra peut-être dans quelques minutes, qu'en sais-je ? Je ne sais pas combien de temps Kuro resta enfermé dans la salle de bain, mais je me demandais ce qu'il était en train de faire. Il ne fallait pas plusieurs minutes pour boire un verre d'eau ... Si ?

    Je me relevais alors, et me dirigeais vers la chaîne HI-FI que j'avais quand même pris le temps d'installer et appuyais sur le bouton lecture. Comme par le plus grand des hasard, c'était du Luka Megurine, Interviewer pour être plus précise. J'avais baissé le son pour que ça ne soit pas trop fort. Je m'étais alors assise sur mon lit, et avais retiré mes chaussures que je balançais dans un coin de la pièce. Moi et le rangement, ça fait deux, au moins. Je remontais le bas de mon pantalon, faisant un ourlet, pour ne pas marcher dessus. Alors que je m'asseyais en tailleur sur le lit, Kuro sortit en trombe de la salle de bain, avant de me sauter dessus. Il défit sa cravate, m'attacha les mains et m'empêcha de bouger mes jambes en les coinçant avec les siennes. Il attrapa alors ma mallette de maquillage :

  • NON, pas ça, pitiééé !

    « T'as vu ? Moi je suis un dramatique dans l'âme, et tu es tombée tout de suite dans mon piège, milady ! Ne jamais faire confiance à Kuro Neko, on ne sait jamais quelle magouille il peut avoir préparé, mouahaha ! Oh, tu sais que tu es belle quand tu es énervée mon amûûûûûr ? ♥ Regarde-toi, tu respires l’œuvre content-pour-rien ! »

    Pas la peine de supplier, ça ne servirait à rien. Il s'amusait beaucoup trop à me barbouiller la tête en arc-en-ciel. De toute manière, je ne pouvais plus bouger. Je m'allongeais alors le plus confortablement que je pouvais sur le lit, comme je ne pouvais plus rien faire. Quand il eut fini, il me montra ma tête avec un miroir, et je contemplais comme si j'étais fière de ma nouvelle tête.

  • Ouais, au moins, je pourrais poser ma candidature pour aller jouer dans un film de Batman. Le bouffon vert, c'est moi ! Quoi qu'il meure lui ... Hum, ou alors je demanderais à faire Hulk. Vue la tronche que j'ai, il pourront pas me refuser !

    Qu'on se le dise, j'étais vraiment affreuse, maintenant. Tellement que j'avais peur que le miroir se casse devant trop de laideur. Est-ce que j'étais énervée ? Oui, un peu. Mais après tout, c'était moi qui avais voulu joué, et j'avais perdu. Kuro - 1 point, Becca - 0. Me tortillant comme un verre de terre, j'essayais de me retirer de son emprise. Enfin, il faut dire qu'avec la force d'une femme et celle d'un homme ... Très peu de chance que je réussisse à m'échapper. J'espérais que ma colocataire ne se décide pas à rentrer tout de suite, parce que j'étais vraiment dans un sale état. Et en plus j'avais mal à la tête !

  • Laisse moi m'en aller, s'il-te-plaît ! Dis-je d'une voix calme. Aller, je ferais tout ce que tu veux, si tu me laisses.

    Trop tard, je l'avais dit ... Mais je n'aimais pas du tout cette position de soumise qui ne pouvait pas bouger. Réfléchissant rapidement, je me décidais quand même à ajouter.

  • Ouais enfin pas tout, hein ?

    Remarque, j'avais peut-être du soucis à me faire, pour le coup. Je tenais pas trop à devenir son esclave pour le reste de mes jours.
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Kuro Neko
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptySam 3 Nov - 22:00
    Je me sentais horriblement sadique, je l'avais entendu me supplier, mais cette simple action m'avait motivé davantage ! Une véritable oeuvre d'art que ce maquillage attribué par mes soins - et, en l'occurrence, ma folie ! Gnih gnih gnih... Une explosion de couleur, et un pantin fort sexy offraient un résultat ô combien satisfaisant et je n'en étais pas peu fier. Dessin et coloriage terminé, je laissais la rose s'admirer devant la glace. Elle semblait contente, peut-être que j'avais un talent caché pour le maquillage contemporain. J'étais flatté et ému. Fu fu. Elle voulait être le bouffon vert, voire Hulk, moi j'étais pas d'accord du tout. Bien sûr que non ! Elle était trop colorée pour être un méchant ou un héros tout moche, bien au contraire !

    « Mais non, tu ne vois pas que tu es la représentation cubiste de la chanson de Luka Megurine, Leia ? Aucun sens artistique, tch ! Et si nous continuons un peu, qu'en dites-vous mademoiselle Uccello ? »

    Non je n'allais pas continuer, je voulais juste la taquiner encore un peu, et de plus, je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire remarquer avec une tête typique de neko emoji qu'elle était très belle quand elle était énervée. Autant vous dire que j'enfonçais encore plus le clou, je pouvais me le permettre de toute façon, j'étais le gagnant de cette bataille. La voyant se tordre dans tous les sens tel un asticot sur un hameçon, j'eus un petit rire quand je la regardais essayer de se défaire de mon emprise. Ayant un sourire d'enfant et les yeux plissés comme dans les belles scènes de shônen, mon regard se dirigea vers la porte de la chambre. Boh, à mon avis, vu l'heure, la colocataire doit passer la nuit dans une autre chambre ou chez un insulaire. Voyant le piteux état de la jeune femme, je constatais qu'elle tait pire que K.O. Ah beh, c'est ça de rester avec un fou - quoi que, elle l'était autant plus que moi !

    Sa demande - non, sa supplication - avait été dite d'une voix si calme que j'en avais quelque peu hésité pour finalement tilter sur le ' tout ce que tu veux '. Me redressant légèrement, je passais une main dans ma mèche rouge avant d'entendre en arrière fond son rattrapage. J'eus un soupir amusé avant de desserrer mon étreinte et de m'extirper du lit.

    « Je retiens ! Je ne vais pas t'embêter maintenant, je vais te laisser dormir, je vois bien que tu es crevée. Profites bien de ma générosité, ce ne sera pas tous les jours, princesse ! »

    Faisant un « v de la victoire » avec mon index et mon majeur, je la laissais se remettre de ses émotions avant qu'elle ne décide de se changer. Ça, ça veut dire « casse-toi de la chambrette, je vais dormir ! » Mais contre toute attente, Becca ne me demanda pas de partir de la pièce. Bon...

    J'en profitais alors pour faire un petit tour dans les affaires de « Hypnotic Poison ». Juste pour m'assurer que ce n'est pas une tueuse professionnelle, c'est que je tiens à ma petite folle de Becca hein ! Regardant dans le gros sac posé sur le lit, je fouillais légèrement dans les poches avant. Des médailles, des passeports... « Soldat récompensé de l'IRA » ... Oh feuuuque, une fille en tenue militaire. Mon cerveau s'imaginant de trop belles choses, je rangeais les affaires de la jeune femme avant d'ouvrir l'intérieur du sac. Des vêtements plutôt rocks, puis d'autres assez négligés, avec pas mal de sur-vêtements oasics... Des diplômes de solfège - ouah, deuxième année troisième cycle ? Pas n'importe quelle musicienne dis donc... Des photos, une plus soignée que d'autres d'ailleurs. C'était sans doute la jeune fille et son chéri, ou plutôt ami, enfin je m'en foutais un peu, mais la brunette et souriante et le gars plutôt calme. Il me disait quelque chose ce gars-là.

    Bref. J'arrêtais de fouiller dans les affaires de la jeune femme, et alors que j'allais ranger les photos, le sol se mit d'un seul coup à trembler et je tombais au sol comme une merde, et c'était bien le cas de le dire. Déjà que j'avais plus de dos... Arf.
    Me relevant, j'ouvris la porte de la chambre pour voir des personnes parler un peu paniquées sur ce qu'il avait dû se passer.

    « C'est le mec là, au hall ! Je te promets ! Y a même une fille qui s'est mise à pisser du nez et le directeur est arrivé et je te dis pas comment qu'il doit morfler le gars n'empêche, ouïlle... ! »

    Ouh là là, un seul mec qui a pu faire ça ? J'aimerais ne pas être à côté de ce gars moi... Moi, peureux ? Non, juste un peu prudent... Voire beaucoup.
    Retournant dans la chambre, je fermais la porte avant de m'appuyer contre en soufflant légèrement. Becca étant sortie, je ne pus m’empêcher de lui demander, un peu (beaucoup ?) inquiet :

    « Ça va ? Tu t’es pas blessée, j’espère ? »

    Lookant sa tenue une demi fraction de seconde, je relevais le regard vers le plafond avant de faire un demi-tour sur moi-même. Oui, les robes de nuits me gênaient maintenant, et je vous emmerde ! Me raclant la gorge, j’annonçais ma couleur à la rose en passant ma main derrière mon crâne :

    « Bon bah je vais te laisser ! Bonne nuit ! »

    Pourquoi avais-je l’impression que tout n’allait pas se passer comme l’aurait voulu le bon sens des choses ? Bah tout simplement parce que Becca n’était pas d’accord avec ce que j’avais prévu de faire, ah ça non… Herm.
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Becca Uccello
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyDim 4 Nov - 0:43
    Il eut l'air très content lorsque je m'admirais dans le miroir. Non, vraiment, il ne croyait tout de même pas que j'aimais ce truc ? Parce que je commençais sérieusement à douter de sa santé mental. Aimer un maquillage de ce genre ? I.M.P.O.S.S.I.B.L.E ! Je faillis lui casser son délire, mais me rappelant que j'étais toujours sous lui, je ne pus que me mordre l'intérieur de la joue. C'est fou comme elle me démangeait, la réplique cinglante que j'avais sous la langue !

    « Mais non, tu ne vois pas que tu es la représentation cubiste de la chanson de Luka Megurine, Leia ? Aucun sens artistique, tch ! Et si nous continuons un peu, qu'en dites-vous mademoiselle Uccello ? »

  • Tu crois pouvoir m'apprendre quelque chose sur Luka Megurine et ses chansons ? Ah mais j'oubliais que monsieur était de ce monde là, et qu'il s'y connait sûrement mieux que moi. Euh ... Quitte à choisir, je préférais que tu réserves ton œuvre à une autre fille que moi, hein. C'est pas Halloween, et je tiens pas trop à effrayer les gamins dans la rue. Dis-je avec un sourire en coin.

    Bon, envoyer des piques était une seconde nature pour la sadique que j'étais. Mais que voulez-vous, on ne me changera pas à vingt-et-un ans ! Par contre, je redoutais un peu sa réaction, surtout que je tenais à m'échapper, mais il se contenta de rire quand il vit que je me débattais. C'est un malheur de ne pas avoir de force lorsque l'on est une fille, vraiment un très gros malheur. Fière, j'aurais été si fière si seulement j'avais pu me décrocher moi-même de ses bras. Je m'imaginais déjà victorieuse et tout le toutim. Mais ce n'était pas le cas. J'étais même très loin de gagner ! Le pire dans tout cela, c'est que j'étais fatiguée de notre journée. Il faut dire qu'on avait fait tellement de choses ...Arm.

    Quand je le suppliais de me laisser partir, il sembla hésiter, mais il quitta le lit avec un soupire en m'entendant me raviser sur les " services " que je pouvais lui offrir. Et bien oui, je n'étais pas prête à tout non plus. Il n'y avait pas marqué " Tout Usage " en lettres rouges sur le haut de mon crâne. Quoi que Kuro s'était amusé avec une palette de maquillage, donc tout devenait possible.

    « Je retiens ! Je ne vais pas t'embêter maintenant, je vais te laisser dormir, je vois bien que tu es crevée. Profites bien de ma générosité, ce ne sera pas tous les jours, princesse ! »

    Et bien, quoi ? Tu vas m'obliger à danser la polka sous la pluie, le visage recouvert de ton affreux maquillage, en étant affublé d'un costume de Superman ? Ça, c'était une véritable honte. Ce que Kuro pouvait me faire, j'étais persuadée que ça serait bien plus modéré. Peut-être avais-je tord, c'est vrai qu'il est dur de juger des réactions du Neko. Il fit alors le symbole de la victoire, et j'avoue que j'avais envie de lui casser les doigts pour lui enlever ce petit sourire des lèvres, avant que je décide qu'il était temps de me changer. J'avais omis de demander à Kuro de quitter la pièce, mais après tout, il y avait une salle de bain. Elle n'était pas là pour les chiens ! Attrapant une chemise de nuit blanche arrivant aux genoux, j'entrepris de faire ma toilette du soir, mais le manque de dentifrice m'en empêcha. En soupirant, je sortais de la salle de bain pour aller en demander à la voisine quand ... je vis que Kuro était en train de fouiller dans les affaires de ma coloc'. Charmant, vraiment très charmant. J’espérais qu'elle ne le remarquerait pas, auquel cas je risquais de m'en prendre plein la tronche. Bah oui, qui à part moi aurait pu fouiller dans ses valises ? Si jamais elle me le demandait, j'hésiterais pas à balancer le nom de Kuro, ça c'était sûr. Moi, une fausse amie ? Hum, pour le coup, peut-être ...

    Je quittais finalement la chambre pour rendre visite à ma chère voisine qui tira une tête de cinq pieds de longs quand elle me vit arriver. Ah oui, mince ! Le maquillage ! J'avais oublié de l'enlever. M'excusant devant son air dépité, je lui demandais ce que j'étais venue chercher, et elle m'offrit même de me laver les dents dans sa salle de bain. Chose que j'acceptais. Je n'allais pas me trimballer avec ma brosse à dents dans la bouche dans tout le couloir ! Il ne me fallut que trois minutes pour me les laver convenablement, et encore une fois, je la remerciais de m'avoir " accueillie " dans sa chambre.

    Je ne sus pas vraiment ce qu'il se passa, mais à peine étais-je rentré dans la chambre que Kuro m'interpela et me demanda d'une voix assez inquiète si j'allais bien. Je ne savais pas du tout de quoi il parlait, mais lui tirant une tête désabusée, je désignais mon visage avant de lui balancer :

  • Mais tu rigoles ou quoi ? Avec la peinture de Cromagnon que j'ai sur la tronche, je risque absolument rien ! Même le pire des violeur ferait demi-tour pour aller en chercher une autre. T'en fais pas pour ça, va !

    Et une réplique, une ! Cela dit, je remarquais qu'il faisait très attention de ne pas me détailler des yeux. Soit, qu'il fasse comme il veut ! Je ne m'en sentais pas vexée ou autre. Quoi que peut-être un peu ... J'avais l'impression de parler à un mur. A nouveau, je me rendais dans la salle de bain, histoire d'enlever le maquillage grotesque que j'avais sur le visage et due frotter une bonne poignée de secondes pour réussir à tout ôter. Pendant ce petit laps de temps, je regardais par la fenêtre, sauf que voilà, j'aurais peut-être due m'en abstenir. Le temps était maussade, voire complétement gris. Mais ce n'est pas tant cela que les nuages qui s'annonçaient à l'horizon qui me firent angoisser. Il allait y avoir une tempête, et une bonne en plus. Ouvrant le carreau, je passais la tête par l'ouverture pour y humer l'air. Le vent charriait cette senteur lourde qui rappelait les orages. Ce que je pouvais détester ce genre d'ambiance ! Je fermais rapidement la fenêtre, tirais les rideaux histoire d'oublier cette vision qui m'angoissait. Qu'on se le dise, j'avais vraiment peur des orages. Pas vraiment à cause des éclairs, mais je ne supportais pas le bruit. Rien que d'imaginer le son, j'en avais les poils des bras qui se hérissaient. Sortant enfin de la salle d'eau, je me décidais tout de même à " ranger " les affaires de ma coloc' que Kuro avaient déplacées. Enfin, ranger est un bien grand mot puisque je me contentais de pousser la valise du pied, sous le lit. Quand je la sentis buter, je m'accroupis sur le sol pour la pousser de la main quand j'aperçus une boule de poil qui dormait. Un chien ? Un chat ? Je n'arrivais pas trop à m'en rendre compte, mais ce qui était sûr, c'est que je ne tenais pas à le réveiller. J'aimais les animaux, alors autant les laisser en paix quand ils sont tranquilles comme ça !

    Finalement, j'entendis les premiers roulements du tonnerre. Ce que je détestais ça. Qui plus est, mon père n'était pas là pour me dire que ce n'était rien et me réconforter comme il le faisait. C'est à ce moment là que Kuro eut la joyeuse idée de me laisser pourrir avec mon angoisse. Bon d'accord, il n'était pas au courant du fait que je sois une véritable trouillarde quand il s'agissait de tempête. Mais il n'empêche que pour le coup, ça se voyait à mon visage que je ne voulais pas être toute seule. Ça, il l'aurait peut-être remarqué s'il ne s'était pas tourné vers la porte. Tant pis, j'allais à nouveau faire mon enquiquineuse, mais j'avais vraiment besoin de quelqu'un en ce moment. Il y eut un nouveau coup de tonnerre qui me fit bondir du lit, et je me précipitais vers l'entrée, attrapant la main de Kuro au passage.

  • Dis, tu veux pas rester, hein ? Lui demandais-je en passant ma main libre dans mes cheveux.

    Je pouvais me montrer fanfaronne et en rire, mais montrer mes faiblesses étaient quelques choses que je ne supportais pas du tout. Ce qui expliquais l'air gênée que j'avais en ce moment même.

  • C'est juste que j'aime pas trop l'orage ... Non, je ne lui avouerais jamais que j'en suis carrément terrifiée. Un autre coup de tonnerre eut lieu et je serrais un peu plus sa main dans la mienne. Autant tenter le tout pour le tout. Tu veux bien rester ? Promis, je serais sage, je ne t'embêterais plus jamais, je ne t'enverrais plus paître, tout comme doit l'être une amie, mais s'il-te-plaît, reste avec moi cette nuit ... J'ai pas envie de me réfugier dans un placard toute la soirée ...

    Pour le coup, on pouvait presque me comparer à une amoureuse transie ayant fait une connerie et demandant à son copain de la pardonner. Faut dire que j'étais prête à tout pour ne pas rester seule. Je pourrais presque me mettre à genoux si ça le faisait rester ! Je n'avais jamais vraiment aimé qu'on s’apitoie sur mon sort, mais si ça pouvait marcher ... Mon air de fille terrifiée allait peut-être le retenir, non ?

  • Per favore, reste avec moi ...
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Kuro Neko
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyDim 4 Nov - 14:40
    Je fus étonné lorsque Becca me balança une pique sur la question que j’avais posé. Elle n’avait pas été … Secouée ? Pourtant l’onde de choc avait dû traverser tout l’établissement, si des demoiselles en tenues légères et légèrement paniquées en parlaient dans les couloirs… Me grattant l’arrière du crâne, plongé dans mes pensées, je pus entendre une branche claquer contre la vitre de la chambre. Et sur le mur en face de moi, je vis le revers d’un flash et un grognement à l’extérieur. Ah… Une tempête, génial… Je m’apprêtais à quitter la chambre quand, comme je vous l’avais dit plus haut, ma chère amie me retint en s’élançant pratiquement vers moi.

    Au début, je crus qu’elle plaisantait, et je m’étais mis à soupirer… mais… La Becca me suppliait de rester avec elle avec des justifications dont, je l’avoue, j’avais du mal à saisir. Avait-elle peur… De l’orage ? Une peur qui m’était inconnue, je l’admets. J’étais perplexe qu’elle me demande à moi alors qu’actuellement, je serais bien le dernier à qui elle demanderait ça, au vu de ce qu’il s’était passé la nuit dernière. J’allais en profiter pour chanter un peu avec mon matériel dans ma chambre mais étant donnée la détresse de mon amie, j’avais préféré ne pas la laisser seule. De toute façon, qui aurait pu dire non à une telle créature ? Détournant légèrement les yeux par respect vu qu’elle était dans une tenue bien plus légère que celle des demoiselles de tantôt, j’eus un moment de blocage lorsqu’elle insista dans sa langue maternelle. Etirant un sourire avec une mine mi blasée, mi amusée, je déposai un baiser sur son front avant de lui dire en posant mes mains sur chacune de ses joues :

    « Pourquoi te dirais-je non, milady ? Bien sûr que je reste, si tu me le demandes ! Après tout… » Je m’abaissais, un genou à terre en faisant une révérence à ma comtesse. « … Je ne suis que ton diable de majordome. »

    Ironiquement, la foudre émit son rugissement rageur tout en envoyant ses lumières dans la chambre. Déjà, première remarque : la lumière a sauté. Ah, ça c’est ennuyeux… Me relevant en regardant le plafond d’un air dépité, je partis chercher dans les tiroirs les lots de bougies, toutes de tailles différentes. Les disposants un peu partout en les illuminant en cramant quelques allumettes par-ci, par-là, je me redressais malgré mon mal de dos :

    « Tadaa ! La chambre est un peu éclairée, comme ça ! Bon, je vais me mettre en tenue de dodo ! Je fais vite ! »

    Je me mis à courir dans la salle de bains, claquant légèrement la porte, enlevais en vitesse lumière mes vêtements sauf mon boxer et, tel un ninja, revins dans la pièce centrale avec mes affaires pliées – à la one again bistoufly mais c’déjà ça de fait.

    « NINJAAA ! »

    Si faire le con la rendait moins tendue, je pouvais le faire autant de fois qu’il le fallait, jusqu’à ce qu’elle s’endorme même, comique étant mon métier, je savais le faire non-stop ! Rentrant donc dans le lit sous la couette à côté de la Becca nerveuse comme une brevetiste, je lui dis, plus sérieux :

    « Comment ça se fait que tu sois si tendue ? Tu as vécu toute seule ? Si tu veux pas en parler ce n’est pas grave, je te force pas ! »

    Ça m’intriguait tout ça. Les parents apprenaient à leurs enfants les petites astuces pour ne pas avoir peur de l’orage ou d’autres choses, à moins que ce ne soit une véritable phobie, où quelque chose d’autre. Un mauvais souvenir qui la fait détester la foudre… ? J’haussais intérieurement les épaules ; qu’en savais-je ? La foudre se rabattant encore, je sentis Becca qui avait légèrement sursauté. Malgré la pauvre luminosité de la pièce, je pus repérer dans ses yeux une lueur pétrifiée. Je ne supportais pas cette vision et malgré-moi, je sortis du lit un moment pour fouiller dans mes affaires mon lecteur MP3 et mon gros casque pour lui mettre sur la tête et appuyer sur le triangle qui enclenchait la lecture. Cherchant ma playlist « Luka Megurine », je lui mis, la rejoignant après sous la couverture en passant mon bras sur ses épaules. Si la voix de sa chanteuse préférée pouvait lui faire oublier le son de la foudre, autant le faire et vite. Pour une fois que je faisais quelque chose d’intelligent. Sauf erreur de ma part, j’espère avoir changé les piles de mon appareil, sinon je serais contraint de me mettre à chanter moi-même. Il me semble avoir fait des covers de Luka, je pense que je vais faire Interviewer si jamais je devais m’y mettre… Pour l’instant elle semble bien, alors je n’allais l’embêter.
    Par contre, j’avais pas prévu d’entendre un grognement provenir d’en dessous du lit. Les yeux aussi ronds que dans les dessins de mangas, je lâchais Becca pour me pencher furtivement sous le lit. Je me retrouvais nez-à-nez avec un… Chien ?

    « WAAAAAAAAAAH ! »

    Relevant ma tête, le chien me sauta dessus et donc, inévitablement, sur Becca. La chute de mon MP3 au sol fut comme un synonyme de cauchemar. Et quand il se cassa au sol… Autant vous dire que j’étais dépité. Mon … Baladeur…
    Le chien –enfin la chienne en l’occurrence – me lécha la joue en guise de compensation, ses grands yeux bleus hivers me scrutant avec une lueur amusée. Elle devait être jeune. Un an et demi, voire deux ans au maximum ? En tout cas, elle était petite. Elle n’avait pas encore atteinte sa taille adulte. Flattant le dessus de la tête, je regardais son collier qui comportait le nom « Baby ». Quelle originalité, vraiment… Au, juste derrière était écrit « Si tu voles mon clebs, gare à tes bijoux de famille car un, elle va te les mordre, et de deux, je te les exploserais moi-même. Si tu l’as trouvé, appelle le numéro en dessous. Bonne journée :3 »

    … Charmant tout ça, je crois qu’il vaut mieux ne pas embêter la maîtresse de Baby, hein… La chienne ramassant intelligemment mon MP3 cassé, je le posais sur le côté, en même temps que la foudre revenait de temps à autre. Bon, au moins, Becca pourra caresser la chienne en attendant que je trouve une solution pour sa peur… Quoi que, le chien est un bon plan B aussi. Me rallongeant donc dans le lit, je me mis à soupirer en passant une main dans ma mèche rousse, mon autre main posée derrière mon crâne.
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Becca Uccello
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyDim 4 Nov - 18:03
    Il ne me croyait pas, quand je lui disais que je n'aimais pas les orages. Vraiment pas. Mais il changea d'avis aussi vite qu'il vit mon expression désarmée. Il faut dire que je ne me sentais pas bien du tout, en ce moment. C'était peut-être une peur idiote à ses yeux, mais depuis que j'étais enfant, elle ne m'avait jamais quittée. Quoi qu'il en soit, j'avais bien fait de le supplier, parce qu'au bout de quelques minutes, il accepta de rester en ma compagnie pour cette nuit. Un mince sourire étira les lèvres de Kuro alors qu'il déposait un baiser sur le haut de mon crâne. Ainsi, il répondit affirmativement à ma question et mit un genou à terre, référence à tout notre petit jeu de la journée. J'aurais bien aimé rire, mais en ce moment, je pensais à tout sauf à cela ! Non, définitivement, je ne supportais pas les tempêtes.

    Il y eut d'autres coups de tonnerre, et toute la chambre s'éclaira alors qu'un éclair zébrait l'horizon. J'avais réussis à ne pas sursauter, histoire de ne pas passer pour plus peureuse que je ne l'étais, et soupirais quand les lumières s'éteignirent. Super ! Maintenant, il faisait nuit noir en plus, de quoi bien me rassurer. Surtout que si c'était les plombs qui avaient sauter, il fallait redescendre jusqu'au hall, voire dans un sous sol. Et je préférais éviter de m'y rendre, hum. Kuro eut alors une très bonne idée. Fouillant dans les tiroirs, il trouva de nombreuses bougies qu'il alluma. Je me détendais un peu plus et allait m'asseoir sur le lit quand le Neko me dit qu'il allait se changer en se dirigeant vers la salle de bain. Hochant la tête - je ne suis même pas sûre qu'il s'en ai rendu compte - je me glissais sous les couettes avant de ramener mes jambes vers ma poitrine. Bizarrement, je n'étais plus tout fatiguée, et ne voulais plus du tout dormir. Regardant par la fenêtre, je murmurais d'une voix inaudible des mots en italiens pour que le tonnerre s'arrête. Ça ne marchait pas vraiment, mais ça me faisait un peu de bien de le faire. Okay, j'étais superstitieuse, en plus. Vraiment, j'avais plein de défauts ! Kuro débarqua alors dans la pièce en criant, ce qui m'arracha tout de même un petit rire.

  • Je devrais t'appeler Naruto Uzumaki. Le plus turbulent et casse-pied des apprentis ninjas ! Dis-je avec un sourire en coin.

    Kuro vint alors s'installer prêt de moi, qui franchement n'étais pas rassurée. Il me posa alors une question à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. Pas qu'elle soit indiscrète ou quoi que ce soit, mais je la trouvais quand même déplacée dans le contexte. Posant inconsciemment ma tête sur son épaule, je lui répondis :

  • C'est juste que je ne supporte pas l'orage ... Non, pas vraiment. Mais j'ai eu une éducation un peu spéciale. Je suis jamais allée au collège, au lycée, à l'Université. Remarque, j'en avais pas besoin, mais bon. On dirait pas, mais j'suis intelligente, en fait ! Affirmais-je avec un petit sourire. J'suis toujours restée chez moi jusqu'à l'âge de dix-neuf ans. Mon Padre ne voulait pas que je quitte la maison, il avait peur pour moi, ou quelque chose du genre. Tu sais, en Italie t'as pas beaucoup de tempête, en fait. Il fait chaud et bon. Mais quand ça se produisait, j'avais juste à aller dormir avec ma Mama. C'est pour ça que j'ai la trouille depuis que je suis plus chez moi.

    " Depuis que ma mère est morte " serait une réponse plus juste, mais il s'était suffisamment apitoyé sur mon sort pour la soirée. Plus le temps passait, et plus j'espérais que la tempête allait passer. Être dans cette position de fille terrifiée ne me plaisait pas du tout. D'ailleurs, je n'arrêtais pas de trembler ce qui était franchement chiant ! Kuro se leva alors, et je me redressais pour le laisser sortir du lit. J'eus le droit à un casque sur les oreilles, relié à un MP3 qui faisait défiler les chansons de Luka. Il passa alors son bras sur mes épaules pendant que je me perdais dans les paroles des chansons. C'était une bonne idée, pour me faire oublier le bruit. Je n'y aurais certainement pas pensé toute seule. Tandis que j'écoutais les musiques, je vis que Kuro se penchait avant qu'il ne crie en se redressant. L'animal que j'avais vu un peu plus tôt lui bondit dessus, le faisant lâcher son baladeur tandis que j'essayais en vain de le rattraper.

  • Shit.

    C'est le seul mot qui put s'échapper de mes lèvres. Le toutou, parce que oui c'était bien une chienne, alla " s'excuser " auprès de Kuro tandis que celui-ci lui caressait la tête. Le canidé alla même jusqu'à ramasser l'appareil cassé du Neko ce qui me fit rire malgré tout. C'était clair, l'animal lui demandait pardon.

  • Toi non plus, tu n'aimes pas l'orage, Cucciolo (=petit chiot) Dis-je en détaillant la chienne du regard.

    J'avais maintenant un ami dans mon lit, et un chien de garde, quoi de mieux contre l'orage ? Mon portable se mit alors à vibrer sur la table de chevet, éclairant la pièce de sa petite lumière. L'attrapant d'une main, je lus le SMS. Il était de la part de mon père est disait, dans les grandes lignes, qu'il avait su qu'une tempête se dirigeait vers le Japon et qu'il espérait que tout irait bien pour moi. J'eus tout d'abord un petit sourire avant de râler, pour moi-même, à voix haute.

  • Là, j'ai l'impression d'être assistée ... Manquerais plus que je reçoive d'autres SMS de ce genre, tiens !

    Quand mon portable vibra une seconde fois, puis une troisième, apportant des SMS du même acabit, j'éteignis rapidement mon portable avant de le balancer dans le premier tiroir à ma porté. C'est fou ça, j'avais le sentiment qu'on ne me croyait pas capable de me débrouiller seule ... Ce qui était à peu près le cas, malheureusement. Arm. C'est à ce moment là que La chienne s'installa sur le lit pour roupiller. Quitte à se mettre à l'aise, j'ai envie de dire ...

    C'est vrai, je m'étais un peu calmé - en grande partie grâce à la présence de Kuro - il faut l'avouer, mais pour autant je ne voulais pas dormir. Mais vraiment pas. Qui plus est, je ne savais pas quoi faire pour m'occuper. Je finissais par me relever pour aller boire un verre d'eau dans la salle de bain et revins jusqu'au lit, m'asseyant dos contre la tête de lit. Mes yeux se perdirent dans la contemplation du plafond. Je finirais bien par m'endormir, non ? Un autre flash lumineux éclaira la pièce, ce qui fit redémarrer les tremblements de mes mains. Finalement, je m'allongeais à côté de Kuro, sur le flanc, et passais une main sous mon oreiller pour le rehausser.

  • Grazie Mille, Kuro. J'crois que j'te l'ai même pas dit.
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Kuro Neko
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyLun 5 Nov - 0:34
    « Non, appelle-moi Kuro Neko, tout simplement ! »

    Je ne souhaite pas être quelqu'un d'autre, juste moi. C'est ce que ma mère m'a toujours enseigné. Elle m'avait toujours inculqué un savoir vivre serein, d'être toujours soi-même, ne pas être quelqu'un d'autre pour satisfaire qui que ce soit. Rester soi-même, c'était la clé de la réussite dans ce monde. On nous prenait comme on était. Pas de piqûre pour se guérir de l'anormalité, pas de refoulement pour cacher sa véritable personnalité. Juste être soi-même, c'est le plus important. C'est le plus important.
    J'aimais qui j'étais, c'est ma mère qui m'avait rendu confiant en ce que j'étais. Que je sois un chat, ou un humain. Elle me flattait la tête, et me disait en caressant mon menton :

    « Tu es unique mon chaton, ne change pas parce que les autres te le demandent, reste toi-même, tu n'as pas à modifier quoi que ce soit, pas besoin de changer de nom, tout ceux qui te feront la morale ou qu'ils veulent t'appeler autrement que ce que tu es, n'oublie pas de leur rappeler que...

    - ... Je n'ai pas besoin d'être quelqu'un d'autre, je ne suis que Kuro Neko ! »

    Souriant, je pris donc place à ses côtés, et elle me parla donc de ce dont elle n'aimait pas - même si ça sautait aux yeux que c'était sa phobie, mais je ne relevais pas. Ma première hypothèse la concernant était donc véritablement correcte, elle n'avait jamais connu le monde extérieur. Lorsqu'elle me dit qu'elle en avait pas besoin, je tiquais légèrement :

    « Ça t'aurait servi quand même, tu sais. Enfin, si c'était pour te protéger... Mais je suis toujours convaincu que tu aurais dû faire un campus tout de même. Ce n'est pas pour les connaissances intellectuelles, mais plus pour les rencontres... Ainsi lors des bals de fin d'année, tu aurais pu être dans les bras d'un bel étudiant intelligent, qui aurait pu avoir une situation admirable, et tu ne serais pas fourrée dans les bras d'un pervers tel que moi ! »

    Je l'admettais, du moins. D'un côté, je ne pouvais pas changer celui que j'étais, bien que j'ai des défauts visibles - et de loin, je connaissais mes qualités qui faisaient de moi ce que j'étais. C'était pour Becca que je disais, je n'enviais rien à ces gars-là, c'était juste pour elle. Elle qui était si pure et innocente, je la rendais vicieuse et je l'avais défleuri, chapeau bas le Neko. Écoutant le reste de sa confession, je fus perplexe d'entendre que c'est dès qu'elle fut partie de chez-elle qu'elle s'est mise à avoir peur de la foudre... Pas très crédible tout ça, mais je n'en fis rien. Elle voulait sans doute garder une partie de son passé caché, comme moi, sur à peu près la quasi totalité de mon passé.

    Je n'en avais pas honte, mais c'était un blocage. Je ne veux pas parler de ce que j'ai vécu dans ma vie précédemment, même si je sais que ça me ferait du bien d'en parler. La seule personne qui sait tout ça, c'est Valshe, point.

    Donc oui, le chien nous a sauté dessus, et a broyé mon MP3 par la même occasion. J'étais un peu sur les nerfs, mais bon, devant les beaux du chien et la prévention de la maîtresse sur son collier, je ne préférais pas tenter le diable. Et puis, Baby était trop mignonne... Pour un chien. Bah, je suis à l'origine un chat, et je pactise avec l'ennemi ! Mais l'ennemi semble apprécier les chats... C't'une chance...
    Lorsque la chienne se posa à disposition de la Becca qui se mit à couver la chienne de surnom Italien tous mignons, tous beaux, je me mis à soupirer, la main enfouie dans ma mèche rousse. Becca semblait répondre à des messages, et j'en fis de même. Ma counasse de meilleure amie n'avait pas eu la bonté de me demander où j'étais à cette heure-ci, je me fis un plaisir de lui rappeler. Lorsque deux secondes après, elle me renvoya que Rin Kagamine, sa cousine et mon idole, était partie de Shima avec son fils venu du futur pour retourner à Konoha. Oh non, ma pauvre Valshe... Elle devait être effondrée.

    Me redressant quelque peu, je lui renvoyais un message lui disant que j'étais désolé pour elle. Rin était comme une petite soeur pour Valshe, et savoir que celle qu'elle considérait comme un membre important de sa famille venait de fuir l'institution était vraiment ... Giflant. Au moins, Valshe avait la certitude que là où irait Rin, elle serait avec l'homme qui prenait soin d'elle sans qu'il ne le sache vraiment. Elle vivra une vie pleine et heureuse, j'en étais convaincu. Baru-Baru aussi, certainement... Comme ça devait être dur...

    Partiellement j'avais entendu Becca râler sur ses messages, alors que moi, j'étais attristé pour ma meilleure amie. Éteignant mon portable étant donné que Valshe ne me répondait pas, je revins vers Becca qui regarda la chienne s'installer sur le rebord du lit pour dormir.
    Un éclair déchira le ciel et Becca changea de position. Et me remercia, de la même façon.
    Sourire en coin, je posai un dernier bisous sur son front en guise de bonne nuit et lui répondis, mon rictus ne se décollant pas de mes lèvres :

    « De rien, princesse. »

    Me mettant de dos, essayant de trouver une position adéquate pour roupiller sans problème, ce fut en deux minutes, voire trois, que je la trouvais ! Je mis du temps à m'endormir car des souvenirs pas très cathos m'asseyaient dès que je fermais les yeux, mais j'y parvins... Trois heures et quarante minutes plus tard, traduction, je me suis endormi vers trois heures ou quatre heures du matin... Le réveil sera dur, dur...

    **

    Mes paupières avaient été perforés par les rayons du soleil, et j'eus du mal à ouvrir ces derniers. Je n'avais eu que cinq heures de sommeil, et je me sentais aussi vide qu'un zombie... La silhouette de Becca à côté de la fenêtre m'indiqua qu'elle devait vénérer le beau temps de ce matin, tout en m'étirant, je lui dis, sérieux :

    « Hum, ton fessier est royalement bien dessiné sous cette chemise blanche, mi bella. »

    Et un sac dans la gueule en prime ! Bouhouu...
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Becca Uccello
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyLun 5 Nov - 1:58
    Quand il affirma ne pas vouloir être quelqu'un d'autre, je ne pus retenir un demi sourire. Qui avait parlé de changement ? Pas moi. Du moins, la remarque que j'avais sortie n'avait pas été dite dans ce sens là. Évidemment que je ne voulais pas le voir transformé ! N'y avait-il pas un proverbe qui dit " il faut de tout pour faire un Monde " ? Et bien, c'est exactement cela. Pendant quelques secondes, j'essayais d'imaginer ce que serait mon Monde à moi, sans toutes les personnes qui le composaient. Mais le sentiment qui en découlait était si triste que je lâchais rapidement l'affaire. Mon Univers serait promptement imparfait si l'on y enlevait la moindre personne. Autant dire que je n'étais pas prête à en laisser une seule disparaître !

  • Et c'est bien suffisant, comme ça ! Lui répondis-je avec conviction. Et puis, on s'ennuierait si tout le monde était pareil ... Ça serait triste.

    Alors que je répondais à sa question sur ma peur, ainsi que sur mon éducation, je ne pus que remarquer son visage pas tout à fait d'accord. C'est vrai que je n'avais jamais cherché à mettre en doute les enseignements de mes parents. Je ne voyais que le côté positif de ce qu'ils avaient fait. J'ai réfléchis longtemps à ce que venait de dire Kuro avant de mettre des mots sur ce que je pensais, tout au fond de moi. Pas que c'était difficile pour moi d'en parler, seulement, je n'y avais jamais songé.

  • Pour toi, ça doit paraître bizarre, mais pas pour moi. Je te l'ai déjà dit, il me semble, que je n'aimais pas trop être approchée par des garçons. Imagine moi dans un collège, lycée ou universités. C'était juste pas possible. Psychologiquement, du moins. J'aurais fait s'envoler tous les objets de la classe ! Mais ça ne veut pas dire que je n'ai croisé personne pour autant. Au contraire. J'ai énormément voyagé par la suite, même si maintenant on est cloîtré sur Shima. Si je n'étais pas ici, je serais sûrement dans un pays étranger à l'heure où on parle. Concernant les bals, c'est pas du tout, mon truc. J'ai essayé une fois et me suis promis de ne plus le refaire. Et pour ce qui est du pervers qui sommeil en toi,je ne peux pas nier qu'il existe, mais au moins j'ai quelqu'un qui me tient compagnie alors que flippe pour une petite tempête de rien du tout.

    Ouais, c'était vite dit pour ce qui était de la petite tempête de rien du tout. Et puis une tempête, qu'elle soit petit ou non, avait toutes les chances de me foutres les jetons donc inutile de déblatérer sur le sujet. Alors que je lisais mes SMS et pestais sur leur contenu, je vis que Kuro faisait de même. C'est vrai que ce c'était pas très poli, déjà que je l'obligeais à dormir avec moi. J'aurais peut-être due éteindre mon portable fissa. Tandis que je m'allongeais un peu plus confortablement dans le lit, j'eus le droit à un énième baiser sur le front après l'avoir remercié. Je ne mis pas longtemps à m'endormir, tellement j'étais crevée. Après avoir coincée l'oreiller sous ma tête, je remontais la couette pour qu'elle recouvre mon visage, atténuant considérablement le bruit de l'orage. Près de cinq minutes plus tard, je plongeais dans un sommeil profond.


    Le lendemain

    La matin, je me réveillais très tôt. Mon côté matinal avait sans doute prit le dessus sur mon côté flemmard. Ou peut-être était-ce parce que la nuit d'hier était passée, et que je n'avais plus à avoir peur du temps ? Ce qui est sûr, c'est que j'étais d'extrême bonne humeur en ouvrant les yeux. En bon pacha, Kuro dormait toujours, manquant d’écraser la pauvre chienne qui s'était roulée en boule dans un coin du lit. La prenant dans mes bras, je la déposais à ma place, histoire d'éviter au maximum qu'elle se prenne un coup de la part du Neko. Le pauvre animal avait aussi le droit de se reposer, quand même !

    Me dirigeant vers la salle de bain, je fermais la porte à clef derrière et moi et regardais mon visage dans un miroir. Mis à part quelques cernes, j'avais plutôt bonne mine comparée aux évènements de la veille. Le seul truc qui m'embêtait était mes cheveux. Les racines recommençaient à prendre leur teinte marron. Mais prévoyante que je suis, j'avais déjà préparé le coup. Attrapant une petite boîte qui trônait près de la bouche, je lisais le mode d'emploi qui se trouvait au dos avant de respecter les étapes les unes après les autres. Il me fallut près d'une heure pour que tout soit en ordre. Mes cheveux avaient à nouveau cette couleur rose que j'aimais tant. Autant dire que j'étais contente du résultat. Sortant dans la salle de bain sans faire de bruit pour ne pas réveiller le dormeur, j'ouvrais la fenêtre et me penchais en avant, histoire de sécher mes cheveux avec l'aide du soleil. Ça marchait plutôt bien d'ailleurs, mais je fus déconcentrée par les paroles d'un flemmard.

  • Mais bonjour à toi aussi ! Insistais-je avec un sourire en coin.

    Réflexe, je faillis dandiner des fesses devant ses yeux de voyeur, mais me ravisa, sachant que ça ferait mauvais genre. Par contre, je savais très bien quoi lui répondre. Quittant la fenêtre, j'allais m'asseoir en tailleur sur le lit juste devant Monsieur.

  • Ouais, et pourtant, elles ont souffert cette nuit. C'est dingue comme tu bouges, quand tu dors ! J'ai arrêté de compter les coups que tu me donnais au bout de la sixième fois. J'dois avoir des bleus un peu partout Dis-je en inspectant mes bras avant de replacer mon attention sur lui. J'sais pas à quoi tu rêvais, mais ça devait être mouvementé, en tout cas !

    Bien sûr, je n'avais d'hématomes nulle part, mais il m'avait vraiment donné des coups pendant la nuit. Peut-être pas autant que ce que je disais - je tenais surtout à le faire culpabiliser, en fait - mais deux ou trois, tout au plus. Rejetant les épaules en arrière, je levais les bras avant de bailler à m'en décrocher la mâchoire. Je quittais alors le lit, attrapais des vêtements au hasard avant de me glisser dans la salle de bain. La nuisette enlevée, et les sous-vêtements changés, je les déposais dans le panier à linges sales avant d'enfiler une robe noire simple qui arrivait au dessus du genou, ciselée d'une ceinture à la taille et une paire de bottine blanche victorienne. Rien de très sophistiqué, mais j'avais vraiment la flemme de faire mieux aujourd'hui. D'ailleurs, pas de maquillage. De toute manière, il ne devait plus en rester beaucoup depuis que Kuro s'était amusé avec ! Une fois préparée, je sortais de la salle de bain et lui désignait la pièce de la tête.

  • Si t'en as besoin, tu peux y aller ! Fais juste gaffe dans la douche, j'ai foutue de la teinture sur le carrelage, faudra attendre que ça parte.

    M'asseyant à nouveau sur le lit, je le poussais de l'épaule avec un grognement du genre " aller, va te laver, mon cher ! ". Ce n'était pas que je voulais à tout prix qu'il aille se changer, mais la journée était si belle que je ne voulais pas rester coincée à l'intérieur. Pour profiter du beau temps, c'est maintenant !
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Kuro Neko
Kuro Neko

Masculin Age : 34
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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyJeu 8 Nov - 13:17
    (Flemme de faire un gros post, flemme de remettre le codage, flemme, flemme, flemme ! xD)

    « Femme, je cherchais une bonne position pour dormir, pas ma faute si tu prenais toute la place ! Et sache que c'est toi qui a voulu de moi ! Je te laisserais dans les bras du Husky la prochaine fois si t'es pas contente ! Hein, Baby ? »

    Tu parles, la chienne a relevé sa gueule, m'a détaillé même pas trois secondes pour la reposer tranquillement sur ses pattes avant. Mais c'est quoi cette chienne incompétente ? De toute façon, elle exagérait. J'ai bougé que deux trois fois, et je me souviens parfaitement de m'être auto-engueulé de ma maladresse dans ma tête. En tout cas, la chienne tout comme la belle s'étaient levées mais avaient prises des chemins différents. L'une partait dans la salle de bains en baillant et l'autre posa sa truffe contre mon genou nu. Bon, elle était pas coopérative Baby, mais elle était mignonne comme tout. Avec sa fourrure blanche et grise, ses grandes pupilles bleues hivers... Lui caressant le front, je me mis à frotter ses oreilles pour finir en amour avec la chienne. Je savais ce que je voulais pour mon anniversaire en tous cas.

    La rose revint, un temps indéterminé après, et vêtue d'une manière mélangée. Robe noire moulante arrêtée au niveau des genoux, bottes victoriennes... Mais bon, le plus important, c'était qu'elle s'affirme telle qu'elle était, si elle voulait avoir des vêtements accordés, elle irait me voir, ou un professionnel bien sûr. Elle indiqua la salle de bains, et je lâchais la chienne qui partit, bah ma foi, là où elle le voulait. Je me penchais donc vers la pièce, croyant qu'elle voulait que je répare la porte parce qu'elle l'avait broyée à cause d'une mauvaise manipulation de télékinésiste... En fait elle voulait juste que je moove mon bassin vers la pièce pour que j'aille me vêtir convenablement.

    « Ouais ouais, j'y vais, pas la peine de me pousser, diantre ! ... je vais juste emprunter des vêtements à ta coloc' car j'ai vu qu'elle avait des vêtements à ma taille. » Oeil de lynx ! « T'inquièèèète, je lui rendrais plus tard, après tout, elle m'adore, me justifiais-je en sortant de son sac de nombreux CDs où y étaient écrits en hiragana « 96neko ». T'en fais pas va, et j'ai fouillé dans ses affaires parce que... Je voulais vérifier si elle avait pas de bombe nucléaire dans son sac. BREF, je file ! »

    Sortant pleins de trucs en motif camouflage, j'entrais tel un ninja dans la salle de bains avant de me stopper net. Qu'est-ce donc que ce truc à terre ? C'était rose, gluant, et ça puait le silicone. Han, Becca serait donc pas une vraie rose ? Je me demandais alors qu'elle était sa vraie couleur de cheveux. La plupart des italiennes ont des cheveux noirs ou bruns, peut-être était-ce son cas ? Haussant des épaules, j'en jugeais également qu'elle savait pas se teindre correctement les cheveux. On peut pas être belle et sensée en même temps, que voulez-vous ? Finalement, je pris ma douche avec des produits de filles à mon grand daim (Shit), ressortis tout propre, tout clean, m'habillait en vitesse V, me séchait les cheveux tout aussi rapidement, mis correctement mes piercings, mes bijoux, tralala tsoin tsoin et ressortis avec mes bottes de cuirs.

    « Femme, va nettoyer tes conneries sur le sol ! C'est l'Homme qui te l'ordonne ! »

    ... Ouais, à voir son visage, elle était pas joice à ce que je lui commande quoi que ce soit, mais bon, elle l'a dit elle même, elle ferait tout pour que j'arrête de la maquiller, alors, faites donc !

    « Quoi ? Tu as oublié qu'on inversait les rôles aujourd"hui ? Oh, c'est mal me connaître de croire que j'oublierais une telle chose ! Allez, Femme, va astiquer le sol avant qu'on parte profiter du beau temps ! »

    Lui indiquant le sol de la salle de bains et lui présentant serpillière et produits ménagers, je m'accoudais à l'embrasure de la porte pour la regarder se mettre au travail. Je pouvais sentir de là toute l'amertume qu'elle pouvait ressentir pour moi à cet instant, et ça m'amusait autant qu'un enfant sur une balancelle. Que c'est beau de voir une femme au travail !
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Becca Uccello
Becca Uccello

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Messages : 59

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MessageSujet: Re: Chambre n°7   Chambre n°7 EmptyJeu 8 Nov - 15:33
    ( HRPG : No problemo ! xD )

  • Bien sûr, et je suis la reine d'Angleterre, aussi. Dis toute suite que je suis énorme, pendant que t'y es ... Dis-je avant de croiser mes bras sur ma poitrine. Je pris alors une voix de petite fille coupable et ajoutais, Beuh, si tu voulais pas rester, t'aurais pu me dire non, tu sais. J't'en aurais pas voulu.

    C'est vrai que je l'avais un peu forcé à rester avec moi, mais s'il m'avait envoyé baladé, j'aurais compris. Je n'étais pas non plus un bourreau, quoi ! Sauf quand je deviens la comtesse Uccello, arm. Lorsque je revenais dans la chambre, changée et habillée, il lâcha la petite chienne, et se pencha en avant alors que je lui désignait la salle de bain. Faut croire qu'il comprenait pas ce que je lui racontais. Il était long à la détente, faut dire ... Je rigole, je rigole. Même mentalement, je ne faisais que lui envoyé des piques, héhé. Je le poussais alors un peu de l'épaule et Monsieur se mit à râler.

  • Nya, t'énerve pas, donc ! Hen, c'est paaas bien ! Non, pas bien du tout. 'Fin, tu fais ce que tu veux mais si elle me demande, j'dirais que c'est toi ! Dis-je avec un grand sourire angélique. Tu crois que ça excuse ? J'suis pas persuadée moi. Bah, t'fais ce que tu veux ! Tu l'as dis toi-même, t'es un pervers donc ça m'étonne pas que tu fouilles dans les fringues des filles. Avoue, tu cherchais des sous vêtements, ou des trucs du genre, héhé ? Oui aller, dépêche-toi !

    Je me foutais royalement de lui, il fallait bien l'avouer. Mais c'était tellement marrant ! Tandis que Kuro allait se changer, j'avais saisi mon portable et l'avais allumé. Il y avait une multitude de SMS, mais c'est vrai que j'avais une flemme monumentale d'y répondre. Faut dire que je savais déjà ce qu'il y avait dessus, hum. Laissant le téléphone traîner sur la couette, je reportais mon attention sur la petite chienne qui était allongée sur le lit. Elle me regardais avec ses grands yeux bleus, et je dois dire que je fondais littéralement devant sa petite bouille. Elle était trop adorable, quoi ! Lui caressant tout son petit corps, je parlais comme une gâteuse. Des " Hen t'es mignonne ! " par-ci, des " Trop belle ", en passant par des " Elle est gentille, la fifille ! ". Monsieur sortit ainsi de la pièce, et j'arrêtais mes paroles stupides, mais continuais tout de même mes papouilles à la petite chienne. Quand j'entendis Kuro me donner des ordres, je lui fis une tête de " tu rêves, mon vieux ! "

  • Ça va pas être possible ça. Y a pas marqué femme de ménage sur mon front, que je sache !

    Mais quand j'entendis la fin de ses paroles, je tirais une tête de six pieds de long. Il avait l'air fier de lui, en plus. Mais bon, qui pouvais-je ? C'est vrai que j'avais dit que je ferais tout ce qu'il voudrait. Hum réfléchissant, je cherchais une idée qui me permettrait de ne pas le faire, mais ... Rien, nada, que dalle. Aucune idée ne me venait à l'esprit ! Je l'avais mérité, c'est vrai. La vie est injuste !

  • Bouhou, c'est pas juuuuuste ! J'peux pas faire autre chose pour éviter ?

    Voyant que sa tête voulait dire non, je reluquais les produits ménagers, et la serpillère. J'aurais pu utiliser mes pouvoirs, mais je ne tenais pas à avoir un énorme mal de tête après. Lui balançant un " je te déteste ", je me mis à genoux, avant de mettre de l'eau de javel partout sur le carrelage souillé. L'odeur était vraiment atroce. Surtout que pour que le ménage soit plus rapide, j'avais décidé de l'utiliser pur. Hum, j'aurais peut-être du éviter, mais là au moins, adieu les bactéries, quoi ! Il me fallut cinq bonnes minutes pour en arriver à bout. Il devait être content Kuro, de me voir à genoux comme ça. Imaginez une femme, en train de faire le ménage en robe courte et petites chaussures ... C'était presque tendancieux, j'vous jure ! Quand je me relevais, j'avais un peu mal au dos, mais tout était bien nettoyé. Me passant les mains sous l'eau au lavabo, je les essuyais avec une serviette.

    Je soupirais, ramassais rapidement les ustensiles de ménage avant de me planter devant Kuro. Attrapant son poignet, je le tirais vers la porte pour quitter la chambre.

  • Bon alors, J.I Joe, est-ce que monsieur le Roi a décidé ce que sa royale personne a décidé de faire pour la journée ? C'est que je me dois de laisser le choix à sa Majesté ! Rappelle moi de ne plus faire de pari de ce genre avec toi ... Dis-je avec une courbette, un sourire ourlant mes lèvres.

    C'est fou, je craignais déjà le pire. S'il m'avait demandé de faire le ménage, j'imaginais mal ce qu'il me réservait pour la suite. Pas des choses trop dégradantes, c'est tout ce que j’espérais !
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