Réfectoire

J'avais eu un petit hoquet de surprise en apercevant les baguettes brisées en deux comme des petites branches d'arbres. Gloussant légèrement en penchant la tête sur le côté, avec des yeux tout aussi ronds et écarquillés, je suivis mon cousin du regard lorsqu'il se leva pour jeter les cadavres des baguettes, partant chercher une fourchette bien plus pratique pour manger. Ah, toujours aussi pressé hein ? Revenant calmement s'asseoir en face de moi, nous entamions respectivement nos plats. J'avais faim et mon ventre allait être sacrément gâté ! Continuant d'avaler mes raviolis calmement, je fus couper dans mon élan par la question d'Ivan. Des amis ? Oui, et non, j'avais envie de dire, mais ç'aurait été ... suspicieux. Je commençais alors à laisser peser un silence jusqu'à ce que je me décide à laisser sortir la réponse.

« Disons que j'ai plutôt revu pas mal de personnes que je connaissais ... » J'appuyais ma tête contre ma main, accoudée àa la table. « J'ai aussi fait la connaissance de quelques personnes. Et puis ... » Je n'ai pas vu celle que je cherchais.

Je m'étais arrêtée un instant, fixant mon plat de raviolis. Pourquoi, bon sang de bon soir, dois-je me mettre à penser à lui dans ces moments-là ? Oui, j'ai ... envie de le voir, mais non, je ne l'ai toujours pas vu. Plus le temps passe et plus j'ai l'impression qu'en fait, il n'est même pas sur l'île. Rien qu'à y penser, ça m'énervait, ça m'agaçait, ça me foutait hors de moi. L'idée de ne plus le revoir, l'idée qu'il ne soit pas sur l'Île, l'idée que je ne puisse jamais lui dire ... !

Un craquement.

Mon regard s'était relevé vers mon verre, qui avait littéralement explosé. C'est vrai. En y pensant, plus je faisais monter l'adrénaline en me remémorisant tout ça, plus le verre se tailladait de fissures qui grossissaient, jusqu'à exploser comme une bombe à retardement. L'air n'avait pas ses avantages parfois, et je m'en étais rendue compte depuis peu seulement. Un coup d'adrénaline et boum ... Sans le vouloir, j'exerçais une pression atmosphérique sur un objet proche, créant des fissures dans celui-ci, finissant par le briser en deux, voire en plusieurs morceaux. Je ... n'arrivais pas à contrôler ça, et ça me dérangeait. Écarquillant les yeux, je rassemblais les morceaux de verres pour les mettre dans un coin de mon plateau, reprenant un sourire, légèrement stressée, tout en regardant Ivan. J'espère que je ne passe pas pour une folle, sur ce coup-là, j'assure pas ...

« Et puis ... Et puis ... C'est tout, ah ha. »

Peu probable qu'il n'ait pas remarqué, il a la place du spectateur idéal. Je n'étais décidément pas crédible, peu importe comment j''essayais d'ignorer mes pulsions avec mon pouvoir, ça me rattrapait partout. Je commençais à avoir peur de celui-ci. La dernière fois à l'orphelinat, je n'avais pas compris ce qui s'était passé mais ce qui est sûr, c'est que j'avais détruit l'ensemble d'un bâtiment par la force aérienne. Un frisson me parcourut la colonne vertébrale alors que je recommençais à manger comme si de rien n'était. Passons sur ce qui vient de se passe, hein.

« Et toi ? Tu as croisé du monde ? »

Age : 31 Date de naissance : 20/11/1992 Messages : 87

Elle avait mis du temps à répondre, comme si elle cherchais quoi dire. Elle finissais par dire qu'elle avait revu beaucoup de monde et la jeune fille ne finissais pas sa phrase. Cela semblais vraiment l'affecter. Quelqu'un qu'elle aime bien devait ne pas être sur cette île ou elle n'a du pas encore voir cette personne... Ivan voulait savoir qui c'était mais sa cousine se conduisais trop étrangement pour qu'il puisse placer un mot sans trop lui provoquer d'autres réaction imprévisibles. Il restais immobile , les bras poser sur la table de chaque côté de son assiette entamer et fixait sa cousine qui regardais le vide, absorber par ses pensées et Ivan sentait une oppression dans l'air, une force qui s'exerçait sur tout le réfectoire. Ivan baissais les yeux et voyait son verre se fissurer sous son grand étonnement mais bien vite il repensait au pouvoir de sa cousine.

Sa question était si indiscrète que ça ? Ivan ne savait quoi penser. Pensait-elle à une meilleure amie ou un garçon qui lui plaisait ? C'était un bien grand mystère qu'il voulait élucider au plus vite ! Il sentais son coeur se serrer et commençais aussi à avoir chaud, son cerveau cogitait affreusement. Sa bonne humeur se dilluais comme un cachet dans l'eau, il se sentait comme vexé qu'elle écarte la discutions aussi facilement. Son verre avait évidemment fini par éclater et ça n'avait pas surpris Ivan qui regardait sa cousine avec un regard un peu plus sombre neutre. Il sentait des pulsions lui parcourir le corps comme si des larves se promenais partout dans son corps, il pouvait comme sentir des choses passer dans ses bras mais il n'y avait en réalité rien du tout !

Il hallucinait complètement mais avait ses sensations qui triplait lorsqu'elle lui demandait si lui avait rencontrer du monde et avec tout ça, un sourire stresser en mangeant comme si de rien n'était. Il fermais les yeux. Il se contenait dans ses futur action. Il se concentrait et attendais que ses spasmes de ses muscles cessent. Il se sentait sur le coup désorienter, savoir que la seule personne qu'il connait et qui ne le fuit pas, considère quelqu'un d'autre de bien plus important.. Cela le rendais fou. Possessif ? Il l'était. Jaloux ? Sans doute. II ne comprenait pas son corps qui ne voulait que s'exprimer. Si il l'aurait laisser 'parler' la table serait déjà renverser et plus personne serait dans ce réfectoire. D'ailleurs, tellement que cette fameuse rage se triplais en lui, son aura se faisait de plus en plus ressentir, encore plus qu'au départ, le réfectoire se vidais peu à peu. Heureusement pour les autres, il se calmait quand relativement vite, ben qu'il avait envie de tout briser en petit morceaux... aller savoir pourquoi. Lui même ne se comprenait pas , ni lui, ni son corps.

- Hum... Croiser du monde oui. Mais croiser des personnes qui ont voulu bien de moi, non. On a plutôt eut envie de me chasser et même de me tuer mais bizarrement aucun n'a eut le courage de m'approcher de prêt pour m'abattre. Étrange ne trouve tu pas ? Dit-il , la phrase qui sonnait plus ironique qu'autre chose.

Il souriais, mais d'un sourire plutôt oppressant un sourire qui voulait tout dire mais pas vraiment de bonnes choses même pas du tout. Une étrange sensation flottait dans l'air, ce n'était pas son aura mais une tout autre chose. Ce sourire, ne vaut pas le voir tout les jours, il avait tendance à faire perdre la confiance à la personne d'en face, de lui faire ressentir de mauvaises choses, des impression pas très belles venant du jeune homme. Il le voulait pas tellement mais ce qu'avait répondu sa cousine l'avait tellement frustrer qu'il ne pouvais s'empêcher de sourire de cette façon.

Bougeant sa jambe qui se frottais contre le pied de la table en fer, il sentait d'ailleurs son tuyaux de robinet frotter contre sa peau , il aimait ce contacte, il aurait voulu s'en servir de son tuyaux. Son regard dans le vide, il gardais ses mains sur la table pour pas risquer de tout briser ce qu"il aurait dans la main et ensuite, après être sur qu'il n'avait plus tellement de forces dans les mains, il prenais délicatement sa fourchette et pris une bonne boucher de ses sushi comme pour faire passer toute cette frustration qu'il ne pouvait pas tellement montrer au jour. On savait déjà qu'il n'avait pas tellement aimer tout cela alors il ne voulait pas en rajouter. Pour la discrétion c'était mort, ça c'est sur.

Le jeune homme avait tellement envie de savoir qui était cette personne que Aerith chérissait tant ! Pour ne pas en parler, elle devait surement y accorder une grande importance ou en avait simplement pas envie d'en parler au risque de faire une bêtise. Mais Ivan état là après tout et il pensait ça tout à fait normale qu'elle lui dise tout ! C'était son cousin après tout et il avait besoin que sa cousine lui dise ce qui l'a tracassais, il ne voulais pas se sentir inutile.. Pas comme avant, non. Soupirant il passait une main devant son visage et se calmais radicalement, laissant planer une ambiance plus paisible qu'au départ il n'y avait plus aucune pression venant d'Ivan du moins pour l'instant. Il avait encore d'étrange sensations au bras et son mal de tête commença sans vouloir s'arrêter.

- Tu a peur de m'en parler de cette personne ? Finissait-il par demander, les yeux lentement lever vers Aerith.... Où ce n'est pas l’endroit ni le moment d'en parler, je comprenais.

Ou pas.

J'ignore ce qui s'est passé, ou même comment j'en suis arrivée là. A la suite de sa réponse, je sentis une aura, je ne sais pas comment l'expliquer, oppressante, lourde et démoniaque qui s'émanait d'Ivan. Elle appuyait sur mon crâne comme si j'étais un fruit qu'on essayait de presser. Ça n'avait rien de physique, tout était mental, mais d'une puissance que je n'avais jamais soupçonné. Ma tête, j'avais l'impression ... Qu'elle était soudainement emprise sous une pression sombre, hypothèse que je ne cessais d'affirmer intérieurement en voyant le regard noirci que m'envoyait mon cousin. Qu'est-ce que j'ai dit ? Qu'est-ce que j'ai fais ? Il se doute de quelque chose. Mes pensées se mirent à déambuler dans tous les sens, me laissant échapper un rictus sur mes lèvres - pas un sourire, un crissement. Je n'avais jamais senti une pression aussi colossale sur moi ; et en me tournant vers le reste du réfectoire, je constatais que nous nous retrouvions bientôt seul à seul. J'avais envie de lui demander d'arrêter cette sensation, ça devenait vite insupportable, comme une enclume posée sur ma conscience, je n'arrivais plus à en supporter le poids.

Un fin sourire s'étirait sur son visage, le genre de sourire qui n'a rien d'amical. Cependant, j'avais confiance en lui, je le suppliais mentalement d'arrêter ce poids sur mon cerveau - j'avais l'impression que ma boîte crânienne était proche de l'explosion interne. Il passa une main sur son visage, éradiquant toute pression faite jusque là. Je poussais un long soupire, presque comme si j'avais été sur le point d'étouffer, et me frottais les yeux doucement. Quand il m'a dit qu'il était un démon, je n'imaginais pas, je n'aurais pas pensé une seule seconde, pas un instant ... Qu'il ait une aura aussi puissante, c'en était surnaturel. Claquant ma main contre mon front tout en abaissant mon regard sur mon plat presque fini, je reprenais mon souffle.

« Ton aura ne rigole pas ... J'ai eu l'impression que ma tête allait exploser. »

D'ailleurs ... Pourquoi ? Pourquoi si soudainement il avait eu cette aura ? Je n'avais fait que parler de ... des personnes que j'ai revu, rencontré ... Et c'est tout. Je n'avais pas l'intention de lui de Julian, ça, non. Je savais Ivan possessif, tout comme je l'étais avec lui, mais peut-être plus dangereusement que je ne le pensais. Relevant mon regard vers lui, je repoussais légèrement mon assiette sur le côté, plus faim. Non seulement je n'avais plus mais j'avais l'impression de sortir soudainement d'une lourde grippe qui m'avait fatigué aussi bien mentalement que physiquement. Me rappelant les deux trous qui résidaient encore dans mon cou, je posais ma main contre eux, faisant craquer mes articulations avant de l'entendre dire que ce n'était peut-être pas le meilleur endroit pour en parler, parler de cette personne. J'étouffais un petit rire stressé en m'adossant au dossier de ma chaise ; parler de lui ?

« De cette personne ? Ah ha, c'est juste un ami. Pas de quoi en faire un sujet de conversation ... Non ... »

Un sourire s'étirait de nouveau sur mes lèvres. Non, je ne faisais que me voiler derrière les apparences. Un ami ? Ça fait longtemps que ça a changé de mon point de vue, seulement, je suis la seule à le savoir. Ah non, en y pensant, j'en ai parlé à Kristoph. Mais en parlant à Ivan ... J'aime Ivan comme un frère, c'est sûr et définitif. Seulement voilà, lui parler des sentiments à l'égard d'un autre garçon, j'ignore si ça serait une bonne option. Jouant avec mes doigts, je finissais par entamer ma part de tarte malgré mon manque de faim actuel. Fixant mon cousin tout en me mordant la lèvre inférieure, je reprenais le fil de la conversation comme si de rien n'était.

« Les gens ici sont très gentils, tu verras ... Tu te feras des amis ! » ajoutais-je l'air de rien en finissant mon dessert. « Par contre, il faut que tu arrives à contrôler ton aura, hum ~ »

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Ivan était conscient que son aura pouvait en faire des conneries, jusqu’à même faire exploser la tête de quelqu'un, il avait faillit d'ailleurs le faire à Aerith. elle avait été trop prêt au moment ou il s'était énerver intérieurement. Il souriais nerveusement à la première phrase d'Aerith qui avait sembler vraiment avoir mal au moment ou son aura à Ivan avait remplis la pièce d'une sensation menaçante et oppressante. Il finissait son assiette alors que sa cousine elle, n'avait plus faim. Ivan se doutait de quelque chose il savait que l'homme en question n'était pas qu'un ami. Généralement lorsque l'on dit ça .. C'est que c'est plutôt le contraire. Mais Ivan se taisait et laissait faire, il allait de toute façon le savoir un jour ou l'autre et ce jour là, il pétera un gros câble.

Tout le monde aura réellement une raison d'avoir peur de lui. Il n'avait pas envi d'un coté mais il pouvait rien y faire face à toute cette possessivité et cette jalousie qui ne faisait que grandir en lui. Il avait maintenant en tête d'à tout prix savoir l'identité du jeune homme. Il voulait pas que cet enfant blesse Aerith, il sentait une mauvaise impression comme si il redoutait le mal. Fermant un instant les yeux, il hochais simplement la tête comme pour dire un d'accord aux phrases de sa cousine. Elle lui disait par la suite que les gens ici étaient sympa et qu'il allait surement se faire des amis. Ivan n'y croyait pas trop mais il avait quand même un espoir que quelqu'un d'autre l’apprécie autant que sa cousine. Il voulais savoir ce que ça faisait d'avoir un ami sur qui compter quelqu'un avec qui l'on partagerais des tonnes de secret, quelqu'un qui serait toujours à ses côtés sans craindre une seul fois sa personne, qui pourrais le comprendre au moins rien qu'un peu...

Et qui réussirais surtout à le calmer lors des situations un peu lourdes e dangereuse. Il regardais dans le vide en pensant à ça et retombais dans le passer, repensait aux moment sou il avait essayer à mainte reprise de se faire des amis mais personne ne voulait de lui. On le renvoyait à sa place, lui balançait des pierres et le traitait comme un monstre. Il était conscient même avant qu'il était très différant des autres mais il avait réussit à tenir jusque là après tout et il n'allait pas abandonner aussi facilement. Il savait qu'il avait la force pour se défendre comme il le fallait et jamais il se laissera marcher sur les pieds. C'est ce qu'il s'était promis à lui-même, c'était comme une grosse épreuve. Il levait les yeux une bonne fois pour toute vers sa cousine et avait de nouveau un petit sourire comme à son habitude. Il s'était une bonne fois pour toute camer et il se disait qu'il devait arrêter de réagir comme ça.. Du moins pour l'instant c'était impossible, il devait savoir qui était cet homme qui faisait battre le coeur de sa cousine.

« Par contre, il faut que tu arrives à contrôler ton aura, hum ~ »
- Je ne pense pas que ce ne soit possible Aerith. Déjà qu'elle se fait ressentir en permanence donc si je dois essayer de la contrôler lorsque elle est comme ça.. J'ai du boulot à faire ! dit-il en riant doucement.

Il regardais ensuite son thé qui rapprochais de lui après avoir pousser son assiette vide. Il prenais la tasse dans sa main et la mettais au niveau de son nez pour qu'il sente l'odeur qui se dégageais du liquide. Cela sentait la menthe. N'ayant jamais u de thé, c'était une autre découverte pour lui. Il commença donc à boire une gorger puis faisait la grimace. Il trouvait le thé très étrange ! Surtout le gout, cela n'avait pas beaucoup de saveur ! Il posait la tasse et essuyais sa bouche avec la serviette en papiers, faisant encore un peu la grimace.

- Étrange comme boisson.. Je préfère toujours autant la vodka à ces choses !

« Ah, je sais ... »

Avais-je ajouté d'une petite voix en jouant avec ma fourchette, le regard abaissé sur mon assiette. Il riait en me faisant remarquer ça, j'esquissais un petit sourire discret, mais ne pensais pas moins de ce que je venais de dire. Son aura est impressionnante, elle m'impose une pression en continue sur mon esprit, je la supporte parce que le mental, je l'ai franchement assez entraîné depuis trois ans. L'air ne se contrôle pas avec le physique - ou du moins, pas principalement - et ça impliquait que mon esprit soit plus fort, plus développé pour que je puisse manipuler l'élément. Voilà pourquoi son aura naturelle me pressait, sans pour autant me faire mal. Mais la vague qui avait émané de son être il y a à peine quelques minutes, elle ... Elle était bien plus redoutable pour le mental, et je craignais - non en fait, j'avais même pensé que j'allais mourir sous - que mon cerveau se désintègre sous sa force.

Empoignant le verre dans lequel se trouvait son thé encore chaud, Ivan se mit à en boire une petite gorgée, laissant apparaître une grimace sur son visage. Je laissais un rire petit et étouffé, sortir comme si de rien n'était. Il est vrai que le thé n'a pas spécialement de goût : j'irais même jusqu'à dire qu'il n'en a pas du tout. La dernière fois que j'en ai bu, je me rappelle de ce goût amer et acide qui m'avait donné envie de tout recracher - ce que, Dieu merci, je n'avais pas fait. Le thé, c'est tout simplement spécial, un peu comme les boissons gazeuses : on aime, ou on aime pas. ¨Le thé n'est pas ma tasse de thé - jeu de mot pourri - car il n'arrive pas à la cheville de la vodka, sans doute. Comme le faisait remarquer mon cousin chéri, c'était la vodka qui prônait dans notre top 5 des boissons. Les traditions ne se perdent pas, et elles nous accompagnent jusqu'au Japon ! Me levant brusquement, je posais les deux paumes de mes mains contre la table, et m'écriais :

« Je sais ! On va aller acheter de la Vodka ! Ça nous fera du bien, en plus de nous rappeler de bons souvenirs ! »

Sans attendre, j'attrapais le reste de ma part de tarte aux pommes, et l'avalais en deux secondes chrono en main. Le plateau désormais vide, je le prenais et allais le vider dans la poubelle prévue à cet effet, pour ensuite poser celui-ci sur une pile de plateau sale. Revenant à la table, je m'asseyais de nouveau en face d'Ivan, je croisais les bras, impatiente. Oui, impatiente de me saouler, je crois que j'aurais tout vu.

« Dès que t'as fini ton thé, on y go ! Et c'est moi qui paye, hé hé. »

A l'origine, le jus de pomme - même sans alcool - ne me réussit pas. Imaginer un peu la vodka. Non en fait, n'imaginez pas.

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Il sentais que sa cousine était devenu un peu gêner par rapport à Ivan qui avait faillit lui éclater la tête et il avait envie qu'ils oublient tout les deux ce qu'il venait de se passer. Lorsque Aerith lui rpoposa qu'après ils iraient acheter de la vodka, un grand sourire se dessinait sur le visage d'Ivan qui était réjouit de la proposition alléchante de sa cousine. Il hochait vivement la tête comme un enfant presser d'avoir son bonbon puis il regardait sa tasse de thé en tirant une nouvelle fois la grimace. Il devait malheureusement boire tout ! Il se maudissait lui-même d'avoir choisie cette boisson là qui n'avait aucun gout. Soupirant, il ramenais la tasse à ses lèvres pour continuer de boire le liquide chaude qui lui brulais la gorge mais il n'en fit rien. Il voulait vite finir pour ensuite aller acheter de la vodka !

Après avoir fini donc sa tasse de thé, il posait celle-ci sur la table puis avec un certaine empressement il prit sa cuillère et mangeait sa salade de fruit qui avait déjà plus de gout que son thé. Il se régalais ! Les fruits, il aimait vraiment ça et toute ses saveur lui remplissait l'estomac généreusement. Une fois sa salade de fruit enfiler très vite même, il s'essuya la bouche avec sa serviette puis il se levait vite avant d'aller jeter tout ce qu'il y avait à jeter, et mettre le plateau à sa place il se dirigea par la suite avec Aerith vers la sortie de la cantine. Il était ben presser d'aller boire cette fameuse vodka qu'il chérissait tant !

Il était comme un gamin en ce moment, il avait qu'une hâte, en boire très vite ! Les deux adolescent se dirigèrent ensemble en dehors de l'institution aussi joyeux que des pinsons. Ils prit le chemin et hop, direction le centre ville ! Il allait tout faire pour que sa cousine oublie tout ça et lui aussi d'ailleurs. Il n'avait pas envie qu'elle ait une mauvaise image de lui même si c'était son cousin chéris !

Super !

« Leurs coussinets, quelle douceur exquise, leurs petites oreilles qui se penchant au contact de mes caresses, tout simplement mignon… Leurs petites canines qui mordillent mon index, leur langue pâle et râpeuse léchant ma joue… Une représentation parfaite de la douceur dans ce monde de brute, veuillez m'excuser mademoiselle… Mais, voyez-vous, je suis tombé nez-à-nez avec ces créatures, il m’était difficile de détourner les yeux de leurs têtes innocentes… J’espère que my Lady voudra bien m’excuser de cette distraction. »

Ce genre d'occupations ne scie guère à des Dames de mon rang, enfin voyons. C'est fous cela, je suis couverte de poils, maintenant ! Enfin bon, je vais faire une exception, pour une fois. Je suis bien trop bonne, je trouve.

Il se baissa alors pour me faire une révérence bien basse, et je le regardais avec un sourire pervers. Pas dans le sens sexuel du terme, mais dans le sens un peu tordu. C'était tellement jouissif de se sentir supérieur. Quoi que ça ne dura pas longtemps, parce que le Neko se releva avant de planter son regard dans le mien. Je détournais alors la tête pour éviter ses yeux. Bah, je suis peut-être une Dame, mais je n'aime toujours pas fixer les gens. C'est comme ça.

« Madame, puisque, dans mon incompétence, j’ai omis de préparer votre calèche, permettez-moi d’être votre cheval, et vous serez ma cavalière ! »
Hn, il va falloir au moins ça !

Il me prit alors dans ses bras, position qui me convenait assez. Hum, je suis une fille après tout. Ce faire porter par un gars, quoi de mieux, je vous le demande ? Nous avancions vers l'internat, mais Monsieur allait se retourner. Je lui tapotais donc la joue, histoire de lui faire comprendre que je voulais rentrer vite. J'étais la maîtresse, après tout, et j'en profiterais au maximum. Tant pis pour lui ! J'affichais un sourire ravie à cette pensée. Il allait en baver, le petit Kuro. Je me demandais même jusqu'où il pouvait aller, à suivre mes ordres comme mon serviteur. Je ne sais pourquoi, mais il posa son index sur ma bouche, pour me faire taire. Mais bon, je n'avais pas l'intention de parler, en plus ! J'eus alors le droit à un sourire narquois de sa part, tandis que moi, j'affichais une moue mécontente en pinçant les joues. On aurait dit un gosse !

Nous avions passé la cour, pour ensuite arriver au réfectoire. Il faut croire que Monsieur commençait à avoir faim. Bon, ce n'était pas plus mal, en même temps. J'avais une dalle monumental, vous ne pouvez pas imaginer ! Kuro ouvrit les portes d'un coup de pied, avant de me déposer sur les sol. Les pieds par terre, je me redressais de toute ma hauteur et allais, en compagnie de mon Majordome, prendre un plateau pour les remplir de nourriture. Lui s'était servit des Tapiokas - c'est fous ce que c'était incroyable ! - pendant que je me servais une multitude de plats bien bons. Une fois servi, nous allions nous installer à une table. Je m'asseyais sur l'une des chaises, en m'emparais d'une autre pour y poser mes jambes.

Kuro avait déjà commencé à manger, mais moi, j'avais une idée derrière ma tête. Je croisais mes bras sur ma poitrine, et faisait des aller-retour du regard entre Kuro et mon plateau. Quoi il ne comprenait pas ? Bah, j'avais l'intention de voir jusqu'où il irait, dans la servitude. Je desserrais les bras, avant de poser les coudes sur la table, tête sur les mains, et commençais à battre des paupières comme une adolescente faisant du charme.
Ma femme de chambre n'est pas là, et je ne peux pas manger toute seule.

Remarque, plus j'y pensais, et plus je me demandais si c'était une bonne idée. Je suis certaine qu'il aurait trouvé une manière de se venger de moi. Mais c'était tellement marrant de le faire marcher. Tant pis, de toute manière, j'aimais assez ce jeu de chat et de la souris - quel bon jeu de mot ! - entre lui et moi. Au moins, on ne s'embêtait jamais.
C'est que j'ai vraiment faim, maintenant. Auriez-vous l'amabilité de m'aider avec ces couverts ? Dis-je en donnant un coup de tête vers la fourchette et le couteau.

J'étais presque sûre que j'allais me retrouver avec une fourchettes dans l’œil, ou un couteau planté dans le bras. Quoi qu'il n'allait pas se montrer méchant envers moi, si ? Comme pour l'inviter à faire un geste, j'ouvrais la bouche en faisant " HAAAAA ". Il ne pourrait pas refuser, de toute manière, héhé. Ca allait finir en bataille de bouffe, cette histoire. Je le sentais !

(Ta-daaa ! Désolée du retard ><)

Aspirant goulument deux trois gorgées de Tapiocas, je sentais qu’il y avait comme un vide. Un grand silence était présent entre nous deux, c’était beaucoup trop calme. Lâchant ma paille, je relevais mon regard vers damoiselle Uccello qui faisait yoyo entre son plat et moi. Clignant des paupières, j’attendais un ordre précis, et non des allusions abstraites, surtout de la part d’une demoiselle d’un rang – qui se voulait – élevé. Oui, même dans mes pensées, j’étais dans le personnage ! Revenons au sujet ; elle se mit à déplier ses bras qui étaient jusque-là contre sa poitrine pour me demander d’une voix aguicheuse, battant ses cils en enfouissant son visage entre ses doigts :

« Ma femme de chambre n'est pas là, et je ne peux pas manger toute seule.

- Il est clair que votre femme de chambre ne sera actuellement pas ici puisqu’elle s’occupe de votre chambre, si je ne m’abuse, lui répondis-je en souriant aimablement. Oh oui, c’est vrai que vous êtes devenue handicapée de vos doigts entre temps, à cause de votre syndrome de Parkinson, j’avais omis ce détail ! »

C’était horriblement sadique de ma part. Puisque je ne pouvais pas me permettre de salir ses vêtements en lui envoyant son assiette dans la figure, je ne pouvais que lui envoyer des pics subtils entre temps, et assez puissants pour la mettre dans l’embarras. Faisant apparaître mes iris obliques de chat, je l’écoutais poursuivre, presque désolée :

« C'est que j'ai vraiment faim, maintenant. Auriez-vous l'amabilité de m'aider avec ces couverts ? »

Me montrant les couverts en faisant un geste de la tête, je me levais doucement en me courbant, la main derrière le dos et l’autre le long du corps :

« Yes, my Lady ! »

Et ce fut ainsi que j’attrapai d’une main habile ma chaise, la mettant en face de celle de la « comtesse ». Assis et les couverts en main, j’approchais la fourchette près de ses lèvres pour lui donner à manger. Elle semblait perplexe, moi je gardais ma façade neutre, la dévisageant avec mon regard démoniaque. Une goutte de sauce n’échappa à mon œil de lynx, et me saisissant de son menton, la mine concentrée, je lui dis le ton grave et sérieux :

« Ne bougez pas, vous avez une tâche sur la commissure de votre lèvre. »

Approchant mes lèvres des siennes, je tirai le bout de ma langue pour retirer la dite gouttelette en lapant la joue rosie de la demoiselle Becca. Me retirant vivement pour reprendre la fourchette comme si de rien n’était, je poursuivis les allées et retour entre ses lèvres et la nourriture. Plat terminé, je posais la fourchette contre l’assiette et, menton enfouis dans ma paume de main, je demandais à la Comtesse Uccello :

« Milady, est-il nécessaire que je vous donne le dessert également où je peux retourner à mon plat personnel ? »

Dans tous les cas, j’avais agrippé mon pot de Tapiocas, aspirant quelques gorgées de la boisson, sans lâcher mademoiselle du regard car je savais qu’elle n’aimait pas du tout quand je la dévisageais, surtout avec un regard oblique ! Humectant mes lèvres avec lenteur pour imiter un chat qui se délectait de son plat, j’attendais sa réponse, le regard aussi suffisant qu’un Sebastian Michaelis, mais en mieux, puisque c’était moi, voyiez-vous ? Hé hé !

( HRP : Sorry du retard ><" )

- Il est clair que votre femme de chambre ne sera actuellement pas ici puisqu’elle s’occupe de votre chambre, si je ne m’abuse. Oh oui, c’est vrai que vous êtes devenue handicapée de vos doigts entre temps, à cause de votre syndrome de Parkinson, j’avais omis ce détail ! »

Bien sûr, mais une femme de chambre ne sert pas qu'à cela, voyons ! Elle doit aussi s'occuper de toutes les tâches domestiques qu'une demoiselle lui demande de faire ! Et me donner à manger fait aussi partie de ses fonctions.

Je ne relevais pas sa réflexion sur ma pseudo maladie. Il faut dire que j'avais une idée toute trouvée pour me venger. Enfin, je n'eus pas trop le temps d'y penser qu'il répondit positivement à ma requête tout en s’inclinant comme il se devait. C'est fous ce que l'on peut se sentir puissant lorsque l'on a des hommes sous ses ordres. Et quel homme, pour le coup ! ... Arm. Je le regardais alors approcher sa chaise de la mienne en la positionnant juste en face. Intérieurement, j'avais un de ces sourires, vous n'imaginez même pas. Mais pas question de le lui montrer. J'étais une femme de haut rang, et je ne pouvais m'abaisser à de tels actions ... A le dire comme ça, j'y croyais presque. Il fallait vite arrêter cette comédie, ça en devenait flippant !

Il saisit alors les couverts, et me fit manger comme une princesse - ou une demoiselle handicapée - jusqu'à ce qu'il s'arrête, portant toujours ce masque neutre sur ses traits. J'allais lui demander ce qui n'allait pas, mais il me devança et me dit d'une voix on ne peut plus sérieuse :

« Ne bougez pas, vous avez une tâche sur la commissure de votre lèvre. »

J'allais saisir une serviette qui se trouvait à côté de moi, mais encore une fois, il fut plus rapide que moi. Rhaa, c'était une mauvaise habitude, ça ! Sans que je comprenne ce qu'il allait faire, il approcha son visage du mien. Je ne réagis pas, attendant de voir ce qu'il avait derrière sa petite tête tordue, mais me sentis malgré moi légèrement rougir quand sa langue frôla mes lèvres.

Pourtant, je fis comme si de rien n'était, faisant du mieux possible pour garder une certaine contenance et continuais de manger la nourriture qu'il me donnait. Au bout de quelques minutes, quand mon plat de résistance fut finit, il se recula pour me questionner :

« Milady, est-il nécessaire que je vous donne le dessert également où je peux retourner à mon plat personnel ? »

Encore faut-il que j'ai un dessert, à manger !

Ma voix avait raisonnée comme un reproche. Mais après tout, j'étais la toute puissante Becca en ce moment, alors c'était à moi de donner des ordres et à lui de les exécuter ! Autant que j'en profite un maximum, je savais que ça ne durait pas longtemps. Surtout avec ce que j'avais en tête, à ce moment. Le traître faisait exprès de me regarder dans les yeux parce qu'il savait que je n'appréciait pas ... Ce qui me donnait encore plus envie d'exercer ma petite vengeance. Je me levais donc avec la grâce d'un cachalot échoué - j'étais courbaturée des jambes à les avoir repliées sur la chaise - et me dirigeais vers le comptoirs ou pleins de bonnes choses se trouvaient. Je mis facilement cinq minutes à les admirer jusqu'à trouver LE dessert qu'il ma fallait pour la réalisation de ma vengeance.

Une fois que j'eus saisis un gros gâteau à la fraise, je revenais vers la table où se trouvait Kuro. Arrivée près de sa chaise, je fis mine de tomber - ce qui en soit n'était pas suspect vue ma maladresse - et balançais le gâteau en plein dans la figure de Kuro. Prenant une mine choquée, j'attrapais une serviette et lui " essuyais " le visage. Si l'on peut appeler ça comme ça, puisque je faisais exprès de lui en étaler partout, en particulier dans ses beaux cheveux blonds.

Oups, quelle maladresse ! ce doit être ma maladie de Pakinson, elle me fait faire absolument n'importe quoi ...

Je m'étais promis de ne pas rire, mais là, la tête de Kuro était si sublime que je ne pouvais m'en empêcher. Il avait de la crème pâtissière de partout, et malgré moi je ne pus empêcher un petit rire de s'échapper d'entre mes lèvres. Attrapant entre le pouce et l'index une de fraises qui se trouvait sur sa joue, je l'avalais tout rond et lui lançait un regard désolé ... Quoi que ce n'était pas tant à lui, mais au gâteau écrasé sur sa tête.

Un si bon gâteau, dire que je l'ai gâché !

Je secouais la tête de gauche à droite pour montrer mon mécontentement. Attrapant ma chaise, je la posais tout près de celle de Kuro avant de m'asseoir dessus. Je passais ensuite l'index sur la joue du Neko pour récupérer un peu de crème avant de la porter à mes lèvres.

C'est bête, c'était vraiment bon !

(Pas de soucis :3)

« Milady, est-il nécessaire que je vous donne le dessert également où je peux retourner à mon plat personnel ?
- Encore faut-il que j'ai un dessert, à manger, m’asséna la charmante demoiselle comme si j’étais en faute. »

Arquant un sourcil dubitatif, je la regardais se lever, la cisaillant à l’aide de mes yeux, la seule arme qui puisse la déstabiliser, même si je savais que j’allais en pâtir à coup sûr. De toute façon, je répondrais, peu importe la gravité des dégâts de la demoiselle… Erf. Sa démarche était aussi sexy que celle d’une anguille sur le sable, molle et onduleuse comme une algue, un véritable pois chiche ambulant sauf que le visage du légume pâteux ne ressemblait en rien à une horreur, tout au contraire. Démarche amusant pour une comtesse qui revendiquait une puissance sociale surélevée. C’est cela, oui.

J’avais eu le temps de terminer mes Tapiocas et même mater son derrière joliment moulé dans son pantalon pendant qu’elle cherchait son dessert. J’avais préparé une réplique toute faite, nickel chrome, fraîche et cool, quand je vis un gâteau dans les airs. Impossible de l’éviter, le dessert avait fait sa trajectoire prévue qu’était ma belle gueule d’ange. J’avais de la crème pleine la tronche, et cette attaque, pour moi, était similaire à un revers de baffe dans la gueule. Mes cheveux sentait le gâteau de la racine jusqu’aux pointes, j’étais heureux de constater que mon déguisement n’avait rien eu.

Parce qu’un Sebastian n’avait aucune réaction dans ce genre d’évènement, je laissais la comtesse étaler sur mes joues et d’autres parts de mon visage toute la contenance du gâteau. En plus, elle n’avait de pitié que pour son gâteau. Foutu gâteau. Elle était désolée de l’avoir gâché. Moi aussi. Très désolé. Attrapant sa chaise comme moi tantôt, je la regardais s’asseoir face à moi, passant un doigt le long de ma peau pour récurer le peu de crème qui restait sur ma joue. Yeux dans les yeux, il ne me fallut vraiment pas beaucoup de temps pour trouver une réplique en compensation de celle que je n’avais pas pu lui lancer tantôt :

« Votre maladresse vous perdra votre gâteau, et votre dignité, madame. Mais il n’est pas perdu, vous pouvez toujours récupérer ce qu’il en reste… »

Tendant mon visage vers elle, je mis mes mains sur ses cuisses en penchant mon visage davantage vers le sien, coinçant une fraise entre mes dents et toujours en m’approchant dangereusement de la comtesse qui avait dorénavant le dos collé contre le dossier de sa chaise. Voire un peu penché en arrière. Croquant la fraise devant elle, j’attendis qu’elle réagisse, et alors qu'elle allait se servir, je m'écartai et fis, comme déçu :

« À moins que vous ne vouliez tout simplement que gâcher de la nourriture. C’est dommage, les fraises étaient... Très bonnes. »

Et je soulignais bien sur le « très bonnes ». Enlevant un de mes gants et récupérant de la crème à l’aide de mon doigt nu, je portais ma phalange vers ma bouche et me mis à sucer tout le long de ce dernier. Tout dépendait de l’esprit intérieur de la demoiselle, elle pouvait prendre ça comme une attaque à connotation sexuelle, pour moi, elle n’était que purement anodine. C’est vrai qu’il était appétissant ce gâteau, c’est pour ça que je ne me privais pas de lécher une deuxième fois mon doigt. Me relevant, je me mis dans la peau d’un majordome de caractère froid et antipathique, tel le pourri Claude Faustus avant de prendre la main de la comtesse et de la porter telle une princesse vers l’extérieur.

« Je vois que vous avez encore mal aux jambes, laissez-moi faire madame. Je vous emmène dans votre chambre. Monsieur, veuillez ramasser les plateaux s’il vous plaît, ordonnais-je au personnel à côté de moi – en réalité je lui en avais déjà parlé, c’était juste pour l’effet « royal ». »

Ce dernier m’accorda un clin d’œil et un hochement de la tête avant de s’activer. J’en fis de même en emmenant ma milady jusqu’à sa chambre non pas pour la violer ou ne serait-ce d’autres choses aussi salaces, mais pour lui faire payer avec un autre genre de sadisme. Ah ça oui, elle allait me le payer cette comtesse arrogante qu’était Becca Uccello.