Magasin de vêtements

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Magasin de vêtements pour homme et femme, pour tous les âges et toutes les tailles !

Merci de ne pas regarder sous les rideaux des cabines d'essayage !

Finalement, j'avais raison. Kuro s'était réveillé une fois que j'avais essayé de récupérer ma robe, non sans me payer le sol auparavant. Je m'étais alors cachée pour ensuite essayer de l'enfiler. Mais le vêtement était complétement foutu. J'enfilais donc la veste de Kuro - j'n'avais pas d'autre choix, en même temps ! - avant de sortir de ma planque. Je n'étais pas très à l'aise, parce que le veston du Neko dissimulait certes toutes mes formes, mais d'un autre côté, elle n'était pas assez longue. Il me suffisait donc de lever les bras, et hop ! On voyait tout mon derrière ! Super, super, j'ai de la chance ...

Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il réponde à mes questions. Il faut préciser que je dis des conneries lorsque je suis stressée. Pas parce que j'avais couché avec lui, mais parce que je n'était pas certaine que ça se soit vraiment passé. Enfin, je veux dire qu'il y avait plus de 98 % de chance que nous ayons vraiment fait l'amour. Mais ces 2 % m'angoissait quand même. Je n'osais pas vraiment le regarder dans les yeux, un peu gênée de la situation. Je ne répondis donc rien lorsqu'il parla du parquet, par contre, je ne pus retenir un sourire à sa seconde phrase.

- Ouais, et je m’appelle Herbert au fait

Oh, et bien, j'avais même oublié ton nom, dis donc ! Dis-je en rentrant dans son jeu, tout en bougeant ma main dans un geste qui voulait dire " mince alors ! "

- Eh bien, apparemment oui, et on devait être bien bourrés… J’ai un de ces mal de reins, c’est horrible. Hm, au fait… Est-ce qu’on a pensé à… ? Merde. »

Hé bien, fallait pas le faire alors, Bambino (= gamin)

Par contre, il venait de confirmer ce que j'avais redouté. Je ne bougeais pas de là ou j'étais, m'asseyant même sur une sorte de petite table tout en le regardant s'activer. Il fouilla partout dans la cabane, allant même jusque dans le jardin. Et attends, on était quand même pas assez bourré pour le faire dehors, en pleine nuit, dans le froid et sous les yeux des passants, si ? AAAHH, p'tain, j'suis trop jeune pour être maman, quoi ! Faites qu'il trouve cette stupide capote ! Il se frappa alors le front, me faisant sursauter et prononça des mots dans une langue que je ne connaissais pas. Il m'attrapa alors la main avant de dire :

« On a oublié la capote, alors si tu n’veux pas tomber enceinte, on a intérêt à courir jusqu’à la première pharmacie pour chercher la pilule du lendemain ! Même plusieurs… »

Ouais, j'crois pas que ce soit très conseillé de courir dans des moments comme ça ! HÉ, DOUCEMENT ...

Mais je me faisait déjà porter par un Kuro pour le moins, stressé ? Angoissé ? Je ne sais pas vraiment, mais le chat avait mangé sa langue, en tout cas. Super, mon jeu de mot, hein ? Arm. Il avait l'air si sérieux ! Enfin, je le laissais faire, au moins je n'avais pas à courir ! Je soupirais alors. Bah, il suffisait d'aller à la pharmacie, et on ne serait plus embêter, pas la peine de faire cette tête. J'eus alors un sourire en coin en pensant qu'il était en train de flipper. Ça m'amusait, quand même. Finalement, nous avons réussi par arriver devant la pharmacie. Ainsi il me déposa, et me laissa se charger de l'affaire.

Courageux, mais pas téméraire, hein !

Ouais, il ne semblait pas être très fier de la situation. Je le comprenais, mais là, c'était moi qui allait me trimballer dans l'établissement habillée d'une veste ! Enfin, en soupirant, je passais la porte, et comme je m'y étais attendue, les regards des clients se posèrent sur moi. Entre ceux qui me jugeaient, ceux qui rigolaient et les autres, je me sentais super à l'aise ! Ironie quand tu nous tiens ... J'attendis donc mon tour, et demandais une pilule du lendemain à l'une des pharmaciennes. Sans cérémonie, je l'avalais une fois en main - et sans eau s'il vous plaît ! - pour être débarrasser de l'histoire, et sortis de la boutique.

Je devais avoir l'air d'une fille de joie, habillée comme ça ! Mais bon, tant pis ! Si je n'avais pas déchiré ma robe aussi ... Kuro sembla penser lui aussi à mon " style vestimentaire ", il m'entraîna jusqu'à un magasin de fringues, en sortant son porte-monnaie. Hen, on en avait pas fini si je devais trouver une tenue. Pas parce que j'étais difficile, mais parce que je trouvais beaucoup de ravissantes choses. Je m'arrêtais donc devant LES fringues que j'adore porter. Réfléchissant, je trouvais rapidement une idée. C'est que je me voyais mal demander à Kuro de payer pour moi. Par contre, je ne pouvais pas me trimballer comme ça bien longtemps. Je m'étonnais même que l'on ne m'ait pas encore virée de la boutique.

Sans vraiment vérifier que Kuro me suivait ou non, je demandais le plus poliment du monde à un vendeur de rencontrer le directeur. Celui-ci loucha sur moi, et je faisais bouger ma main de gauche à droit avec un petit " Hé oh ! " pour lui remettre les idées en place. Honteux, il hocha la tête de haut en bas avant de m'y conduire. Je me retournais alors vers Kuro avant de lui dire :

Hé, je reviens dans quelques secondes ! Attends-moi !

Je ne savais pas vraiment ce qu'il allait penser de mon attitude, mais c'était hors de questions qu'il me paye des fringues. Je suivais donc l'homme jusqu'à une petite salle avant de me retrouver en tête-à-tête avec le Boss. Je n'étais pas fière de moi, mais je lui mentis. Je lui dis que j'avais quelques problèmes, que j'étais certainement enceinte, mais que je n'avais pas sûr moi d'argent pour payer des vêtements. Il sembla touché par cette histoire, et je m'en voulue encore plus de lui raconter des bobards. Il m'offrit alors la tenue que j'avais repérée, un peu plus tôt, non sans que je lui promette de repasser pour régler mes dettes. Il insista, disant qu'il le faisait de bon cœur. C'était rare les gens dans son genre, ces temps-ci.

J'allais donc chercher les fringues avant de me glisser dans une cabine d'essayage pour m'habiller. Cette tenue était toute simple. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], une chemise blanche à manches froncées rehaussé d'un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et d'un pantalon slim bordeaux. Ouais, j'avais un sacré style pour le coup, mais ça ne me déplaisait pas. J'adorais ce genre de vêtements ! Me regardant dans le miroir, je me rendis compte que les talons me grandissaient, et que j'avais l'air grande et élancée. C'était pas plus mal remarque, ça me permettait de bien embêter Kuro. Je souriais à cette pensée. Je sortis donc, remerciant chaleureusement le directeur avant d'essayer de retrouver le Neko dans les rayons. Quoi, il ne s'était pas perdu quand même ? Ah, rectification ! C'est moi qui me perdais, pas lui ... Arm.

J’aperçus, après quelques minutes de recherches, sa tignasse blonde. Me dirigeant vers lui, je lui adressais un grand sourire - le regardant un peu de haut parce que je savais que ça l'embêterait ! - avant de tourner sur moi-même, comme dans un défilé de mode, tenant dans mes bras sa veste à lui.

Hop, c'est bon, on peut y aller ! Lui dis-je en lui adressant un sourire.

J'étais presque sûre qu'il allait me demander comment cela se faisait-il qu'il que j'étais maintenant habillée, ou quelque chose du même genre. Au moins comme ça, il n'aurait absolument rien à payer, et j'en étais bien contente !

Le Marsh se promenait dans le centre-ville, d'un bon pas, café dans une main et l'autre balançant légèrement à chacun de ses pas. Sa promenade manquait de musique, mais il n'allait certainement pas rentrer à l'institut simplement pour aller chercher son mp3. Et puis il avait encore du temps à perdre, il ne se sentait pas encore prêt à affronté la dure réalité et Julian. Il ne savait pas trop quoi lui dire, à part qu'il était désolé et qu'il s'était laissé emporter, qu'il n'aurait pas dû et tous et toutes, mais même là, il n'était pas certain que le guitariste en avait encore quelque chose à faire de ses excuses... Qu'est-ce qu'il se trouvait con des fois! La prochaine fois, s'il y en avait une, il allait fermer sa gueule un point c'est tout. Qu'importe ce qui arriverait, il n'allait plus lui faire de demande ou faire de reproche. Il ne voulait pas le voir partir... s'éloigner de lui...

Elric s'arrêta devant un magasin de vêtements. Il avait marché jusqu'à une galerie marchande et à la vue de la boutique il s'était souvenu qu'il devait justement un jeans à Julian. Il y entra, toujours un peu gêner et maladroit dans ce genre de lieux, surtout lorsqu'il n'y avait presque personne comme maintenant et qu'il était suivi du regard par une armée de conseillère en manque de client à servir ou de cul, il n'en était pas tout à fait certain, mais il y en avait une qui semblait particulièrement ne pas avoir vue d'homme depuis un bon centenaire vu le regard qu'elle lui lança. S'en suivit des babillages du côté des employées qui n'arrivaient pas à se décider de qui allaient l'approcher et le découragement le plus total des employés au masculin. Le Marsh, inquiet par leurs comportements primitifs se dépêcha à atteindre les rayons pour Homme. Une conseillère finit par l'approcher et il la rembarra avec toute la politesse dont il était capable envers le sexe féminin, mais il prit, tout de même un bon quinze minutes à se décider sur quel jeans ferait un plus beau cul à son amoureux. Malheureusement, une fois à la caisse, il se fit avoir par les promotions du mois, car tout le monde c'est ça et c'est super logique voyons, acheter le jeans seul coûte plus cher que de l'acheter avec un autre produit promotionnel. C'est comme ça qu'Elric se retrouva prisonnier de la boutique, promener d'un bord et de l'autre par une armée de fille lui posant mille et une questions et finalement le conseillant amoureusement sur quel type de cadeau donné pour réparer les bêtises de son couple. Tout ça accompagné par des cris insoutenables comme ''Kya'' et ''Moe''.

Au secours, quelqu'un... n'importe qui...

Il repéra deux autres clients qui ne passaient pas très inaperçus surtout qu'il y avait... euh... un... euh... mec avec des oreilles de chats... Il se servit donc de cette occasion pour distraire les employées au féminin qui le suivaient partout et les redirigèrent vers le neko qui était tout à fait mignon, ce que les filles trouvèrent aussi. Il put se rendre sans encombre à la caisse pour payer le jeans du départ, sans aucun des trucs qu'elles avaient essayé de lui faire acheter. S'il recroisait un jour les deux jeunes gens qui étaient maintenant la cible des regards des conseillèrent, il s'excuserait, promit... ou pas...

Mes yeux se baladant, las, dans les rayons, je dus accélérer ma cadence car Becca semblait avoir trouvé quelqu’un. Lorsque ce dernier loucha vers la Rose, j’arquais un sourcil dubitatif. C’était moi qui louchais ! Pas lui. Non mais. Soudainement, on m’appela. C’était l’Italienne qui me dit qu’elle revenait dans quelques secondes, et que je devais l’attendre.

« Nan, j’te laisse là, en plan, c’est tout à fait mon genre, balançais-je, me moquant ouvertement de Becca. »

Je ne la sentais vraiment pas. Laisser une fille avec un jeune homme qui louche vers les jambes d’une jeune femme, ça a plus le don de me casser les couilles qu’autre chose, même si je le faisais moi-même, erm. M’asseyant donc sur un banc spécialisé pour essayer les chaussures, je plaquais mon visage dans ma paume de main, plus crevé qu’autre chose. On se demande bien pourquoi ! Comment avais-je pu faire une telle connerie ? C’est impensable ! J’avais peur de l’avoir forcé, peur de m’être mal comporté, et est-ce qu’elle était vierge ou non ? Les questions se bousculaient dans ma tête, et j’étais décidément trop énervé pour pouvoir rester neutre dans une telle situation. Me levant car je n’aimais pas rester statique, je me baladais dans les rayons, mes yeux se posant de temps à autre sur des articles plus ou moins intéressants, mais actuellement, je ne faisais que de bouger pour ne pas devenir trop nerveux. Attendre et rester assis, je n’aimais pas trop. Surtout dans mon état. Tellement bien dans mes pensées, je vis soudainement une silhouette que je connaissais bien se rapprocher de moi. Je m’étais cru, en un instant, dans une autre époque ; on se situait à Londres, l’époque victorienne avec les froufrous, les corsets et les bottes à talons carrés. La tête sur le côté, je ne me gênais pas de laisser mon regard se balader sur la tenue, complètement en train de beuguer sur le corps bien proportionné de la jeune femme… Mais lorsque je fus contraint de lever les yeux légèrement en l’air pour pouvoir la regarder dans les yeux, j’eus une moue dubitative.

Elle me dit qu’on pouvait y aller, avec une moue contente sur le visage. Contente d’être plus grande, mais quand elle sera à pieds nus, on verra qui sera le plus grand, hum.

« C’est laid, vraiment, vraiment laid, mentis-je, juste énervé qu’elle soit, d’un seul coup, plus grande que moi. Et je peux savoir pourquoi je n’ai pas besoin de payer toutes ces franfreluches – t’as vraiment des goûts de merde, eh- ? »

Lorsque soudainement, malgré-moi… ? Une horde d’employées se ruèrent vers moi, moi qui n’avais rien demandé. Mes poils se hérissèrent sous le coup d’un mauvais frisson. Elles me parlaient de réduction en m’emmenant dans les rayons, sous mon regard effaré. Eh, qui est-ce qui me tripote les fesses là, eh ? Oh, quoi que, continuez c’est bien, hm hm.

« Euh mesdemoiselles, je suis pas du tout, mais alors pas DU TOUT intéressé par l’offre hein… »

Autant parler à un mur, ça reviendrait au même ! Elles ne m’écoutaient, et déblatéraient des phrases que je ne comprenais pas. Finalement, quand l’une découvrit la tenue de l’Italienne, elle me proposa de chercher une tenue qui pourrait accompagner la jeune fille. Hein ? Genre comme dans Black Butler ? Une idée naissant dans ma tête, j’hochais la tête en leur demande le truc le plus classe qu’elles avaient en magasin. Plusieurs tenues similaires à un Sebastian Michaelis défilèrent devant moi, lorsqu’un attira mon regard. L’attrapant rapidement, je courus le payer pour revenir vivement vers les demoiselles qui m’attendaient impatiemment – ou pas. Je partis en cabine essayer ladite tenue, la Becca se demandant sans doute… Quoi ? Hu hu.

« Je reviens, je reviens ! ~ »

Ressortant au bout de cinq à dix minutes de la cabine en mode Sebastian Michaelis, je me mis à m’avancer vers la Rose, le bout d’un de mes gants entre mes dents, et je présentais le revers de ma main sous lequel j’avais fait un rond avec dessiné à l’intérieur … Un petit chat. Ben oui, fallait bien changer un peu, les étoiles, une fois, deux fois, mais pas trois ! Il ne me manquait qu’une perruque noire et je faisais le parfait Sebastian, j’avais les yeux et le regard mutin de ce personnage, ça m’aidait plutôt bien, je devais bien me l’avouer.

« Milady, je suis votre serviteur et vous suis totalement dévoué, avons-nous fini nos emplettes ? Sur ce, la sortie est tout droit, n’allait pas vous perdre, dis-je, me moquant subtilement d’elle. Mesdames, ce fut un plaisir de vous rencontrer. »

Attrapant leurs mains dont j’embrassais le dessus, je les entendis glousser avant de partir, suivant ma « maîtresse » de près qui était sortie du magasin. Seigneur, heureusement que les chaussures de Sebastian donnent un peu de hauteur, je n’avais pratiquement plus d’écarts avec demoiselle Uccello. Ouf.

Assise dans le bus, la tête contre la vitre, les musiques qui me faisaient rêver. Ain't no sunshine de Bill Withers. Trop courte. Seule dans le bus, je m'étais mise à pousser la chansonnette, même en sortant du car. Mains dans les poches, je soufflais tranquillement dans l'air frais, les yeux clos avant de reprendre ma route, en claquant dans mes doigts le rythme Soul de la musique.

« ... I know, I know, I know, I know, I know, I know, I know, I know, eh ! I oughtta leave the young thing alone but Ain't no sunshine when she's gone... »

Arrivée dans le magasin de vêtements, je refis le pleins en pulls en laine et en jeans slims et deux paires de chaussures, de quoi pouvoir chausser mes pieds pendant la rude saison de l'année, ma préférée. L'hivers.
Dernière folie vestimentaire, je m'étais achetée un manteau en bimatière, comme ma chanteuse japonaise préférée, l'incroyable Valshe ! Mon I-pod tombant sur Skyfall, la BO de James Bond ; Skyfall, je me mis à fredonner, nostalgique. Il faudra que j'aille le voir avec Julian, ou quelqu'un d'autres. Ah ! Il fallait une tenue adaptée pour les fêtes, et comme j'étais revenue au Japon, j'avais opté pour un traditionnel kimono. J'hésitai entre plusieurs couleurs, rouge ou bleue marine ? Lorsque j'en vis un qui contenait les deux couleurs. Ma foi, c'était parfait !

Le prix me fit lâcher un petit cri de stupéfaction, du genre " euheuu ? " oui, comme vous le voyiez, les cris et moi n'étions pas ... Copains. Déglutissant, je soupirai, songeant qu'il faudrait que je ressorte des sous de l'héritage de mes parents. Ils me serviront à quelque chose, comme ça.
Payant alors mes folies vestimentaires, je fis ensuite un saut chez le coiffeur, et lui demandant une couleur rouge acajou, il me la fit sans plus attendre, me recoupant les pointes pour que les mèches soient nettes et belles.

Le résultat était assez surprenant, et j'étais on ne peut plus contente ! Sortant mon portable, j'envoyais un message à Julian, contente aussi bien à l'extérieure qu'à l'intérieur. Je me sentais... Bien. Et pour fêter ça avant de rentrer, une crêpe au chocolat !