L'Aéroport

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La compagnie Shima Airlines vous remercie de l'avoir choisie et espère que vous avez fait bon voyage !

Bienvenue à vous étrangers et bon retour aux insulaires ! Veuillez vérifier que vous avez tous votre sésame : dérogation signée pour les nouveaux arrivants et passeport adéquat pour les résidents. Quiconque n'étant pas en possession du sien pour justifier sa présence se verra mis en détention le temps de régulsariser la situation. Une expulsion peut être envisagée ...

Autrement, tout comme le pont est gardé, les lieux sont sécurisés, il n'y a rien à craindre.
Si ce n'est le soda qui coule sur votre valise ...

Pour tous ceux qui sont sur le départ : n'oubliez rien sur place et pensez à prendre votre passeport !
Sauf si vous voulez faire un petit tour en cellule à votre retour ...

Have a nice day !

Quelqu'un me touche le visage. Une main sans doute. Non ! Me touchez pas ! J'ai rien fait de mal. Arrêtez, lâchez moi ! Puis tout d'un coup, je sors de la pénombre et tout devient blanc. La lumière m'aveugle.

<< Mademoiselle, mademoiselle... >>

Une dame avait levé mon bandeau pour les yeux. Si on pouvait même plus dormir tranquillement dans un avion maintenant. La charmante hôtesse me dit qu'on allait bientôt aterrir. C'était vraiment la peine de me réveiller pour ce détail ? Enfin. Je regarde autour de moi. Personne. C'est stressant les avions privés. Ca me donne des frissons rien que d'y penser. Bah ! Je regarde par le hublot. Du bleu et du blanc. Magnifiquement lassant : juste un ciel en gros ! Pas d'île en vu. Profitant de ce moment libre, je repris la pochette contenant mes papiers relatifs à ma "mission". Si j'avais tout bien compris je devais représenter mon pays sur l'île de Shima. Je trouvais ça comique mais je n'en disais mot. En réalité, l'Etat britannique trouvait que les choses restaient trop japonaises à leur goût et ils voulaient avoir leur part de pouvoir sur cette île. Ridicule ! De plus, ils avaient profité de ma situation pour me charger de ça en connaissance de ma personnalité. Ils savaient que je n'allais pas refuser tant je tenais à ma fierté.

Les papiers contenus dans la pochette m'expliquaient l'utilité de Shima et les détails de sa création. Il y avait aussi le discours du 20 avril de Murphy Phedelton. Toute à la fin se trouvait une sorte de trombinoscope à compléter. Seules deux photos et deux noms étaient collées : Murphy Phedelton et Dante Mc Cry. Un était le supposé directeur de l'île, et l'autre le chef de l'Instituion de l'île. Chose que je ne compris pas immédiatement. Il n'était pas préciser si oui ou non il possédait des pouvoirs. Cela dit, étant chef d'une institution pour êtres mystiques; cela valait mieux. La photo n'était pas de bonne qualité mais l'on pouvait distinguer des cheveux tirant vers le blanc. Le "Mc Cry" attira mon attention. Mac Cry... Avait-il une quelconque origine écossaise ? Enfin, je verrais ça plus tard.

Je saisis mon porte feuille et vérifia pour la énième fois que j'avais tout bien pris. Passeport, ok. Carte vitale parce qu'on sait jamais, ok. Et lettre de dérogation, ok. Oui parce qu'humaine que je suis je n'ai pas le droit d'aller sur Shima sans. Tss ! D'ailleurs es ce que quelqu'un allait venir me chercher ou pas ? Le Royaume avait-il prévenu Monsieur Mc Cry ou son personnel de l'arrivée de ma propre personne ? Ils avaient plutôt intérêt.

L'hôtesse me dit d'attacher ma ceinture me prévenant de l'atterrissage imminent. Je lui dis tout simplement merci et m'exécutais sans broncher. L'atterrissage se fit sans encombre. Un atterrissage quoi ! Une fois que l'on m'eu donné la permission, je pris mon sac à main avec mes papiers et descendit de l'engin.
Seul 1 ou 2 avions étaient poses sur le sol. C'etait un petit aéroport. En même temps vu la complexité du processus pour venir ici, je pense pas qu'ils désirent accueillir beacoup de monde. Ou alors quelque chose m'échappe ! En descendant de l'appareil un jeune homme m'apprend que mes valises m'attendent dans le hall de l'aéroport. Je le gratifie d'un merci sans couleur.

Je passe dans un immense couloir reliant l'appareil à l'aéroport. Ça fouette ! Je déteste cette odeur. Je m'avance devant les tapis où défile les bagages. Enfin où devraient défilés les bagages. Je ne vois que quelque bagage et évidemment la mienne arrive après 3 siècles d'attente à rester debout comme une cruche devant un tapis roulant. Je passe à la douane. Ouverture de valises et du sac à main et fouille corporelle. Qu'es ce que j'aime pas ça ! Le douanier me demande ensuite mes papiers. Je lui sors mon passeport. Il me demande alors ma lettre de dérogation. Ah oui c'est vrai ! Je lui donne et il commence à me regarder puis regarde la lettre puis me regarde.

<< Il y a un problème Monsieur ? >>

<< Non rien Mademoiselle... >>

Je lui reprend la lettre et me dirige vers le hall de du bâtiment. L'aéroport est propre, joli et agréable. Rien à redire dessus. Mais il est pratiquement désert ! Pfiou, quel dommage. Je regarde autour de moi. Vraisemblablement personne n'est là pour m'accueillir ou quoi que soit. Même pas quelqu'un avec une pancarte et mon nom écrit dessus. Rien ! Je suis livrée à moi même. Je décide de prendre mon temps et m'installe à la table d'un espèce de Starbucks. Je me commande un café et commence à écrire tout ce qui me passe par la tête. On sait jamais ça pourrait toujours me servir. Soudain une illumination. Mc Cry. Dante Mc Cry. C'était le directeur de la Fukkou. Je suis bouche bée du rapport que j'ai établi mais je n'en laisse rien paraitre. Et si du coup, je retrouvais certaines personnes... Non ! Ceci est impossible ! Aucune chance ! Ça doit juste être une coicidence ! Rien de plus !

Je vidai ma tasse d'une traite. Je rangeai mes affaires et payai ma tasse puis partit du café. Je sortis du hall de l'aéroport. L'air de l'ile était frais. Le vent était plutôt fort. En même temps, quand on regardait un peu mieux, l'aéroport était placé à la périphérie de l'ile. Il suffisait de regarder derrière soi pour s'en rendre compte. L'immense bâtiment de verre dominait le premier plan et des couleurs multiples et variées se trônait derrière. Quand je regardai devant moi, évidemment c'était le parking de l'aéroport. Mais derrière il y avait la mer et on pouvait voit, à bâbord, l'immense et l'unique pont reliant Shima au Japon. J'avais beau habiter sur une ile, ici c'était le bout du monde... Regardant les rares voitures et les taxis tranquillement garés, je sors mon porte feuille et prend le petit papier blanc. Là dessus était noté l'adresse de mon logement. Il était précisé que je n'étais pas seule dans la maison. Eh bien dis donc ça s'annonçait joyeux tout ça. Rah la la !

<< Taxi ! ... >>

« Tenez la bien. »

C'est pas comme si j'allais sauter de l'avion, troufion. Ça y est, l'avion annonçait l'arrivée sur l'Île de Shima, cette île gigantesque sortie d'on-ne-sait-où, et qui allait devenir le nid d'un nombre incalculable de personne ayant des pouvoirs tout aussi étrange que stupide. La famille de la chaman avait mis le paquet pour le transport, et en l'occurrence, la jeune femme aux longs cheveux ébènes ne s'en réjouissait pas. Bâillonnée comme un animal, elle ne pouvait même pas ouvrir la bouche, quant à ses membres, ils étaient tous retenus par des chaînes d'acier, trop solide pour être détruite mais en y mettant tout son poids. Oui, elle l'avouait intérieurement, pour ce coup-ci, la famille Haibara avait tout fait pour leur fille se tienne en place le temps d'arriver jusque là. En fait, tout ce bazar de transport aérien ne faisait que l'énerver, ça la rendait irritée, vile, et même si par habitude, elle aurait bien voulu empaler deux ou trois gardes pour se calmer, actuellement ... Il n'en était rien. Ils m'ont bourrée aux sédatifs ces enflures. L'avion commençait lentement à atterrir alors que Sakuya grognait entre ses dents par le manque de mouvement qui lui avait donnée des courbatures dignes des super-héros pendant le voyage. Lorsque l'appareil fut enfin stabilisé, deux gardes vinrent la prendre par les bras pour la forcer à lever son royal derrière de son siège. Heureusement qu'il n'y a personne dans l'avion, les passagers auraient sûrement mal pris que j'essaie de me les faire ... Descendant l'espèce d'escalier qui leur permettait de mettre un pied au sol, les deux gardes lui enlevèrent ses chaînes, et lui demandèrent de retirer elle-même la muselière qui lui avait été attachée. Vous pouvez pas le faire vous même nan ? Misérable créature. Une fois les mains libres, elle retira l'emboue de sa bouche et prit une grande respiration. Un sourire plus que vil se dessina sur ses lèvres, sur lesquelles elle passa un doigt, savourant ce moment de liberté. Sa soif intarissable de sang et de goût du meurtre reprenait lentement le dessus sur ce laps de temps durant lequel elle avait du se contenir dans un silence pesant, entouré de ce qu'elle appelle, les faibles.

« Aussi pitoyable que vous ayez pu l'être en ma présence, je vous pardonne, piètre cervelle. »

déclina t-elle d'une voix hautaine en jetant un regard supérieur aux deux gardes qui semblaient attendre son départ.

« Mais si je vous revois une seconde fois, je prendrais vos petites têtes d'esclaves, les écraseraient entre mes mains avant de broyer tous vos membres un par un ... Et de vous faire revivre les pires moments de votre existence en comblant le vide de vos crânes pouilleux avec des cauchemars. »

Aussi stoïques que deux poteaux, les deux gardes la regardèrent s'éloigner sans sourciller, elle, Sakuya Haibara, toujours vêtu de ce kimono rouge aux flammes noirs, venait d'arriver à l'Île de Shima, et pas dans le but de faire la paix avec ses semblables. D'une marche lente mais sûre, elle rentra dans le grand Hall de l'Aéroport, voyant sur son chemin, les gardes forcés de tenir les voyageurs et toute autre personne à distance de la chaman. Ce sentiment d'être craint était une douce mélodie aux sentiments si noirs qu'il en charmait la jeune femme sordidement. Alors que ses yeux ébènes vagabondaient impoliment sur toutes les personnes présentes dans le Hall, elle passa enfin le seuil de la sortie, laissant au personnel, le temps de pousser un petit soupir. Aussitôt, elle démarra un long voyage vers l'Institution, mais pas en voiture ; ce fut par la marche qu'elle partit en direction de sa cible : ce nid à faible qu'on appelait l'Académie Shima.

Connaissez votre place, mortel.

Je m'étais endormie dans l'avion quand je fut reveiller par des turbulances je mis alors ma main sur mon visage pour essuyé les quelques goutes de sueur qui étaient présente sur ma peau, je regardai alors par le hublot forcer de constater que le trajet n'était pas encore terminer .Pour me remettre les idées en place je décidai d'aller me mouiller le visage dans les toilettes, quand j'arriva dans celle ci je ne puis m'empecher de remarquer dans le miroir la mine de déterrer que j'avais je me passai alors un peut d'eau sur le visage et aussi quelques goutes sur les cheveux pour les forcer à reprendre leurs places quand j'eu terminer ce petit rituel je me disait qu'il était grand temps de reprendre ma place je m'assis alors a la place qui m'avais été attribuer lors de mon embarquement à tokyo et je replongeai mon regards à travers le hublot pour m'émerveiller devant cette étendu bleu et c'est quelques nuages qui parcemer le ciel. Je restais la à contempler ce paysage merveilleux quand soudain mon regard ce posa sur cette petite île perdu au milieux de l'océan c'était surment ma destination je me dit alors qu'il fallait que j'accroche ma ceinture car l'attérissage n'allait pas tarder et ce fut en effet le cas quelques minutes après avoir attacher ma ceinture l'avion entama la déssente jusqu'a Shima .

Les hotesses nous fit alors signes de dessendre par les portes situer sur les côter de l'avions je me levai et ouvrit la soute situer juste au dessus de moi j'y avais placer un petit sac contenant quelques objets de valeur que je m'avais interdit de placer dans la soute a bagage . Je descendis alors de l'avion et je me plaças a coter du dépose bagage j'attendais mes deux valise avec mes affaires a l'intérieur car apparement je devait rester sur cette îles alors j'avais pris le nécéssaires quand je vit arriver mes deux valises j'eu quelques larmes a l'oeil c'était un moment significatif je quittais l'ancienne vie que j'avais et une autres s'offrais a moi. Je regardais au alentours il n'y avais pas grands monde cette aéroports ne servait qu'a déposer les novueaux arrivant nous ne devions pas être très nombreux je pris alors le temp de comptempler la beauter intérieur de ce batiment, Je vis une chaise et j'alla me poser dessus plonger dans mes penser de ce qui pouvait m'arriver ensuite sur cette îles qu'allait il se passer est ce que j'arriverais a m'intégrer toutes ces questions trottais dans ma tête et je me perdis alors dans mes penser.

Et voilà, on était arrivé moi et Rin sur l'île, qui apparemment s’appelait Shima. Il me disait que je devais essayer de me débrouiller seule, m'ayant donné que quelques informations. Je ne comprends pas exactement pourquoi je suis ici, mais bon si tel est mon destin... Je vais devoir faire une nouvelle vie, différente, avec de nouvelles personnes. A présent, je fais partie de ces espèces qui étaient à House Fukkou, avec pour simple pouvoir: détecter quand on me ment. Attends, je suis à pars de l'espèce humaine juste pour ce bête truc? Et bien, j'aurais du me taire avec Rin et rien lui dire. Mais bon, je ne peux pas retourner dans le passé.

Je me promenais seule sur l'île, et j'avoue j'étais déjà perdue d'avance. Je n'avais même pas été dans le Hall, j'avais toujours ma petite valise avec moi, préférant faire un tour des lieux avant d'aller près des autres. Et temps pis si on me croise et qu'on me prend pour une grosse perdue, et puis au moins je peux fumer tranquille. Je sortis de ma poche une clope et un briquet, l'allumait pour après avoir mit du feu sur ma clope je la remis dans ma poche. Là, j'étais devant, je crois, l'aéroport qui se situe dans le centre ville, il y avait plusieurs bâtiments autour. J'avais une urgence, donc j'allais dans l'aéroport directement les toilettes pour me vider. J’écrasais avant d'entrer ma cigarette par terre qui était finie, et vu que je pense que c'est interdit dans les bâtiments je ne préfère pas me foutre déjà dans la merde. Une fois vidée, j'allais me chercher dans un distributeur une canette de coca, et remarquait qu'il y avait presque personne ici, simplement un garçon qui était assit sur une chaise, forever alone lui. Tout comme moi, en faites... N'étant pas une très grande timide, en faites, j'en suis loin d'être une, je m'approchais de lui, et m'assit près de lui.

- Bonjour lui lançais-je souriante ne voulant pas déjà montrer mon côté sombre, quoi que en faites je m'en foutais, mon sourire disparu aussi tôt, et mon regard devenu un peu vide. J'espère que je ne te dérange pas, enfin si tu me dis oui, temps pis je ne partirais pas c'est un lieu public repris-je, cette fois-ci avec un ton un peu froid comme j'ai l'habitude de prendre depuis que j'ai perdu Ethan et Julian.

J'étais perdu dans mes penser quand j'entendis une voix féminine me dire un "Bonjour" Je me retourna alors vers cette voix qui ne me semblait pas agressive je posa alors mon regard sur cette jeune fille , elle semblait assez grande et fine elle avait de longs cheveux blond et une robe rose qui lui allait parfaitement bien .J'était un peut surpris que quelqu'un vienne en quelques sortes m’accueillir, même si quelques secondes après l'avoir un peut mieux observer j'étais forcer de constater quelle aussi avait une valise elle devait être nouvelle tout comme moi je me gratta alors le cuir chevelus en lui souriant

-Bonjour, Nan ne t'en fais pas tu ne me dérange pas je me sentais un peut seul a vrai dire je me mis a rigoler un peut machinalement sans vraiment m'en rendre compte.-Mais je viens de remarquer toi aussi tu a une valise tu ne doit pas être arriver sur cette îles depuis longtemp n'est ce pas ??

Quand j'eu fini ma phrase je me leva de ma chaise et alla me chercher une cannette de coca comme elle l'avait fait avant moi c'est vrai que ma gorges était un peut sèche du au voyage assez long. je retourna alors à coter d'elle mais je restais debout car j'avais déjà passer le voyage assis et mes jambes étaient engourdies. Je réfléchissais un instant et je me rendis compte que nous parlions mais je ne m'étais pas présenter ce que je fit toute suite après.

-Excuser moi de mon impolitesse je ne me suis pas présenter je suis Yoh, Yoh Asakura je viens juste d'arriver sur cette île par avion et vous comment vous appelez vous mademoiselle ?? En ayant fini cette phrase je pris la main de la jeune fille et lui fit un baise mains avec le plus grands respect

J'étais parti du complexe je voulais être seul . J'étais triste et j'étais en colère je voulais rester très loin d'elle et de ses paroles venimeuse . En partant j'avais vu Aokai qui pleurait, ça m'avait brisé le cœur deja bien amoché, j'étais au bord du gouffre et j'étais en pleine remise en question . J'avais voulu tuer Yui je n'était pas capable de rester calme une minute . J'avais préféré partir sinon je n'aurais pas répondu de mes actes, j'avais couru le plus vite possible sans savoir vraiment ou j'allais je voulais rester seul pour réfléchir ... Et de fil en aiguille je m'étais retrouvé sans aucune explication a l’aéroport . J'avais peut être envie de partir loin, très loin ... Non je me suis juré que resterais avec Dante pour l'aider et devenir utile a quelque chose . Je m'étais avancé assez loin dans l’aéroport et jusqu'ici je n'avais croisé personne de ma connaissance . Puis mon regard tomba sur un petit couple assez improbable, un jeune garçon saisis la main d'une ancienne de la House Fukkou . Certes je ne passais pas inaperçu avec mon sabre mais j'essayais de les analyser mais en restant quand même a distance je ne voulais pas les déranger ils devaient faire "plus amples connaissance ..." Puis un gars assez pressé me poussa vers le couple je tombait nez a nez avec la fille ... ou plus bas
-Desolé ...

J'étais entrain de regarder la fille avec qui je parlais quand soudant je vis quelqu'un apparaître plus ou moins de nuls part et tombersur la poitrine de la demoiselles , je le regardais surpris lui tendis la mains en lui souriant.

-Vous ne vous êtes pas fais mal j'espère ça va ??

Je l'aidai alors pour le remettre debout , même si il ne semblait pas handicape un petit geste gentil de temps en temps ça ne fais pas de mal. Je le regardas alors plus fixement. ce jeunes hommes étais assez jeunes et n'était pas de grande taille des cheveux blanc ce qui me surpris vu qu'il ne devait pas avoir plus de 30 ans . Il portait aussi un Katana a sa ceinture et un kimono blanc et noir , il avait aussi des yeux bleus assez clair qui me laissa perplexe à vrai dire. Je repris alors mes esprits et je passai ma mains sur mon front ou perlait quelques goûtes de sueurs puis je lui adressa la parole.

-Bonjours jeune homme je me présentes je suis Yoh Asakura. Je suis nouveaux sur cette île je viens d'arriver par avion.

-Vous ne vous êtes pas fais mal j'espère ça va ??

Bien sur que non je ne m'étais pas fait mal, quelque chose avait amorti ma chute, j'ouvris les yeux et je vis que j'étais tombé sur la poitrine de la fille, et je devint assez rouge et assez gêné je me relevais et essayais de reprendre mon calme ." Je vais m'en prendre une" me dis je en soupirant . Le garçon m’adressa alors la parole sur un ton tres hautain :

-Bonjour jeune homme je me présentes je suis Yoh Asakura. Je suis nouveaux sur cette île je viens d'arriver par avion.

- Bonjour ... désolé pour cette petite altercation ... je ne voulais pas vous déranger ... je m'appelle Toshiro , Toshiro Itsugaya .

Mais avant de leur dire que je suis garde je me ravisais j’avais peur qu'ils changent d’attitude si je leur disais, en fait je n'allais pas leur mentir mais je ne le dirais pas tant qu'ils ne m'aurait pas demandé expressément ...

- Enchanté dis je en tendant la main .

je vis qu'il me tendait la mains c'est alors que je lui serrais amicalement la mains puis je réfléchis je me demandais d'où était il sorti il était tomber d'on ne sais où surment pousser dans sa courses par quelqu'un mais je n'y avais pas vraiment attention a vrai dire.

-Puis-je te tutoyer ou dois-je vous vouvoyer jeune homme ??

je ne savais pas trop quoi faire comment allait il prendre la question mai, j'étais bien décider à aborder toute les personnes que je croisais pour essayer de me faire des amis cette démarche était peut être stupide ou bizarre mais le meurtre de sang froids de ma meilleur amie ma laisser un vide que j'essaye de combler en trouvant de nouveaux amis qui pourrais me comprendres et me soutenir

-Puis-je te tutoyer ou dois-je vous vouvoyer jeune homme ??

Je lâchais un petit soupir mais me repris il fallait que je fasse bonne impression devant les élèves sinon je n'aurais aucune chance de me faire respecté ici ...

- Fais comme tu l'entends ...

On discutait un peu de ce qu'ils allait faire ici, pourquoi et il y avait un certain bon feeling qui passait entre nous, je ne parlait pas beaucoup mais Yoh s'occupait de monopoliser la conversation et sa lui plaisait . Quand a la fille elle ne m'avait pas adressé mot depuis le début surement vexée de ma chute de tout a l'heure ... En même temps cela se comprend ! On discutait en marchant vers la sortie il fallait bien un jour qu'ils arrivent a destination non ?

-Sans être indiscret, qu'es que vous êtes venus faire sur cette ile ? Je veut dire quelles sont vos motivations ? Il faut en avoir ici !

Ils n'avaient pas l'air de ressembler a des monstres, genres Godzilla ou un Trex que venaient faire deux gamins comme ça ici ? Et surtout quelles sont leurs facultés ? La nuit était claire et nous continuâmes a parler jusqu’à l'entrée de l'institution, les gardes ne nous firent pas d'ennuis ils m'avaient remarqué et se tenait a carreaux . Puis je m’arrêtais en pleine foret oui, je sais ça fait louche mais non ce n'est pas ce que vous croyez...

- Aller montrez moi vos pouvoirs ! Soyez pas timides ici on ne risque rien !

- Fais comme tu l'entends ... Après cette phrase je me décidais alors a le tutoyer , c'est beaucoup plus agréables et si nous devons devenir amis on commence par la . Je le regardais alors en souriant Je repris la discution a laquelle nous étions concentrer . -Sans être indiscret, qu'es que vous êtes venus faire sur cette ile ? Je veut dire quelles sont vos motivations ? Il faut en avoir ici ! cette phrases brisa celle que j'étais entrain de prononcer et m'empli de tristesse et de nostalgie . Je repensais a mon amie décéder a cause de cette foutue loi. Je le regardais alors avec un regard plustôt vide.

-Je suis venue sur cette îles pour survivre . Je l'ai promis a ma meilleur amie décéder a cause de cette loi . pour l'instant je n'ai aucun but précis je veut juste survivre . Un silence de quelques secondes se passa et je lacha une dernière phrases. -Ma réponse te convient ??

Puis nous continuâmes notre route vers la sorti de l'aéroport je trainais derrière moi ma valise et sur mon dos je portais mon sac et comme d'habitude j'arborais a ma ceinture mon katana . Je continuais a suivre Toshiro quand je me rendis compte qu' il était en train de nous emmener dans une fôret je le regarda avec un air surpris puis il s'adressa à nous. - Aller montrez moi vos pouvoirs ! Soyez pas timides ici on ne risque rien ! j'esquissa alors un petit sourrir . pourquoi pas ça pouvais de dégourdir les jambes de plus je ne perdais rien à montrer mon pouvoir . je posais alors ma valise et mon sac et m'avançat de quelques pas.

-Mon pouvoir est spécial je peut faire fusionner les esprits avec moi même ou alros avec mes armes regarde . je sortis mon katana de mon fourreau et le tint devant moi. Un vent glacial se mis a souffler près de moi et mes cheveux flottèrent dans le vents comme si quelqu'un me les soulevais. puis mon katana se mis a briller et il changea de forme il devint plus grand avec un halo de lumière autour de la lame et sur la fusé du katana il apparu une sorte de bouclier rouge et noir . -Voila une forme basique de fusion .

-Je suis venu sur cette îles pour survivre . Je l'ai promis a ma meilleur amie décédée a cause de cette loi . pour l'instant je n'ai aucun but précis je veut juste survivre . Un silence de quelques secondes se passa puis il lacha une dernière phrases. -Ma réponse te convient ??

- J'ai jamais dit que cela devait me convenir ... mais bon...

Et sans avoir écouté ce que je venait de dire il commença a me dévoiler son pouvoir quelque peu ... étrange...

-Mon pouvoir est spécial je peut faire fusionner les esprits avec moi même ou alros avec mes armes regarde .Voila une forme basique de fusion .

Il prit son katana et il fit deferler le vent et son katana se transforma en un bouclier noir et rouge ... etrange...
- Pas mal et sinon ? en combat sa vaut quoi ?

mon katana brillais encore de toute sa puissance quand Toshiro me regarda perplex il devait sans doute trouver mon pouvoir bizarre et inhabituelle ce qui n'est pas faux nous ne sommes pas beaucoup au monde a pouvoir faire ce genre de chose et j'étais fière d'en faire parti a vrais dire pendant qu'il me fixait il me dit quelques chose. - Pas mal et sinon ? en combat sa vaut quoi ? en combat ?? hummm ça serait mon premier combat sur cette iles mais est ce que ça me causerais des probleme avec les autoriter ? aurais-je des ennuis tant de question me trottais dans la tête mais mon envie de combattre et de me dégourdir les jambes pris le dessus et en le regardant sourri au lêvres avec un air serieux mais aussi provoquateur je lui dit.

-Au combat ce que sa donne ?? tu n'a qua le voir apr toi même

Oui c'était totalement une invitation a combattre et sa me permettais de voir si j'était au niveaux des autres dans cette îles car je n'aime pas être le plus faible je préférer mesurer ma valeur a une personne et ce Toshiro me semblat puissant il cacher quelques chose et j'étais impascient de savoir de quoi il s'agissait

- Bonjour, Nan ne t'en fais pas tu ne me dérange pas je me sentais un peut seul a vrai dire. Mais je viens de remarquer toi aussi tu a une valise tu ne doit pas être arriver sur cette îles depuis longtemp n'est ce pas ??

- Oui, je suis nouvelle de quelques jours à vrai dire, enfin c'est un peu compliqué à expliquer, c'est trop embrouillé dans mon cerveau, je sais déjà pas ce que je fou ici alors hein... répondis-je, sans trop savoir ce que je disais, car comme je l'avais dis tout était embrouillé. Rin avait beau m'avoir un peu tout expliqué, je comprenais encore rien à la vie, mais quand je dis rien c'est rien ! Sans Julian et Ethan, je peux vraiment rien de ma vie, quel malheur... Mais je dois me mettre en tête que je dois survivre sans eux, mais mes amis les cigarettes seront toujours là pour m'accompagner, pas de raison à me sentir seule. Sur le coup, j'avais attrapé une mine de fille battue sans m'en rendre compte.

- Excuser moi de mon impolitesse je ne me suis pas présenter je suis Yoh, Yoh Asakura je viens juste d'arriver sur cette île par avion et vous comment vous appelez vous mademoiselle ?? me demandait-il en me faisant après un baiser sur la main, oh mon dieu j'ai pas rêvé hein... ? Dites moi que si! J'avais même pas réagis sur le coup qu'il avait eu le temps de poser ses lèvres sur ma main, et une fois que c'était fait je secouais un peu ma main, pour qu'il me la lâche, et remit aussitôt celle-ci dans ma poche, histoire qu'il ne me l'attrape plus. La galanterie, non merci, c'est pas avec moi qu'il faut jouer au gentleman.

- Moi, Hikaru Imagawa répondis-je tout simplement, avec un petit ton froid, ne rajoutant rien d'autre, de toute manière un autre jeune homme arrivait vers nous ce qui me sauva de cette situation. Oh mais c'est pas le garçon de la House? Sa tête me dit quelque chose ! Je n'us pas le temps de réfléchir où exactement que je l'avais vu, qu'il était tombé sur moi par magie, sa s'était produit trop vite pour que j'aie tout compris. Mais heureusement Yoh me sauva de la situation en relevant le garçon, et moi je me frottais doucement comme si il y avait eu des pluches qui était tombés sur ma blouse. Il était tout rouge le pauvre, mais je retenais ma main pour le taper, je n'aime pas trop agir avec les mains, je préfère les paroles vous voyez?

- Sans être indiscret, qu'es que vous êtes venus faire sur cette ile ? Je veut dire quelles sont vos motivations ? Il faut en avoir ici !

- Je ne sais pas étaient les seuls quatre mots qui sortirent de ma bouche.

Je penchais ma tête en arrière, remarquant que Yoh m'avait oublié en moins d'une, et qu'ils voulaient se montrer leurs pouvoirs. C'est bien des garçons sa! Moi si je dis c'est quoi mon pouvoir, ils risquent de rire à pleine dents, je fermais mes yeux pour être au calme, et essayait de ressentir une onde de mensonge, ce qui n'avait pas encore l'air d'arriver pour l'instant, hm, temps mieux.

La fille avait daigné nous rejoindre et se montrait assez timide, tandis que l'autre garçon voulait ABSOLUMENT me montrer ce qu'il valait mais bon je ne voulais pas le blesser. Mais il avait l'air très déterminé, mais juste avant je voulais savoir de quoi était capable . Ou je voulais simplement me vider la tête de toutes les emmerdes qui me pleuvent dessus depuis que je suis arrivé ici . Et Leila... Putin ! Comment on fait pour en arriver la ! La fille était assez mignonne en fait mais elle restait en retrait ... Elle devait penser que nous sommes des mecs bourrés de testostérones qui n'ont pas un sou de mental ... Pour Yoh je devais lui donner raison, mais pour moi ...

- Et toi ? Quel est ton don ? avait je demandé a l'attention de la jeune femme

Cette fille m'intriguait comment elle s’appelait déjà ? Hikaru ? Ce nom me disait quelque chose, j'y suis ! Elle était a la house fukkou avec moi . J’espère quelle ne s’apercevra pas que je suis un garde sinon elle n'osera plus me parler ...

-Au combat ce que sa donne ?? tu n'a qu'a le voir par toi même

-Tu veut vraiment te battre ? avais je demandé au garçon .Je soupirais juste a la fin de la phrase, me battre avec lui ? Je n'ai vraiment pas que cela a faire en plus j'ai peur de le blesser ... Bref encore dans situation compliquée pour rien ...

Je restais eprplex après ma phrases il ce passa quelsque minute de silence ou je puis admirer la splendeur de cette foret parsemer de majestueux arbres le vent soufflait moins fort que quand nous étion entrer. Mon katana était encore dans sa forme de fusion Après ma phrases j'attendais la réponse de Toshiro pour l'enlever je ne voulais pas gaspiller de l'énergie a la remettre en cas de besoin . Puis mon regard se posa sur Hikaru elle réstait en arrière silencieuse et discrete j'avais presque oublier sa présence je scruttais la jeunes femme pour savoir si mon regard persistant envers elle aller la faire réagir ce qui ne fut pas vraiment le cas. Pui après ce long silence Toshiro vint briser le blanc qu'il y avait et me dit. "-Tu veut vraiment te battre ?" Je rélféchissais. L'idée de me battre ne me génais pas plus que ça mais a vrais dire je ne connaissais pas son pouvoir mais bon sa aurais pu être un bonne entrainement mais apparement lui ne voulais pas se mesurer a moi peut être me sousestimait il ou alors juste une perte de temp et d'energie pour lui je le regardas alors avec un regard amuser et lui répondis sur un ton qui semblait presque moqueur.

-Je ne sais pas tu me demande je pensais que tu voulais voir de quoi j'étais capable.

Je le regardais fixement en attendant sa réponse . Mon katana dont il émanais une certaine puissance fesait s'envoler les feuilles et fremir l'herbes qui était a mes pied ci il était d'acord pour le combat j'était prèt prèt a me battre et surment a perdre il avait l'air d'avoir plus d'expérience que moi mais sa serais surment un bonne entrainement.

- Et toi ? Quel est ton don ?

Rêve mon cher je ne te dirais même pas c'est quoi mon pouvoir, sa va pas être marrant après tu seras que je sais quand tu mens ou pas, mais là tu dois penser à rien car tu ne me mens pas. Enfin j'en verrais pas l’intérêt mais bon passons... Je devais quand même lui répondre après on va croire que je suis sourde, or que je ne le suis pas! Je n'ai cas dire tout court que je ne veux pas le dire, car je verrais pas pourquoi je dirais que je suis une simple humaine, après il va me demander ce que je fou ici, et je devrais encore réfléchir. Ralala, je n'ai point le courage de réfléchir là.

- Tu es bien curieux, mais tu finiras pas le découvrir par toi même, après sa ne sera pas marrant tu vois? déconnais-je avec un ton moitié sympathique et glacial.

J'avais ré-ouvert mes yeux car le sombre et moi ne sommes pas réellement amis là, et je remarquais que Yoh détournait les yeux pour regarder Toshi, apparemment il a du se souvenir de mon existence, ahah. Mais qu'est-ce que je fou avec deux garçons moi aussi? C'est censé être mes ennemis, je n'ai même plus confiance en cette espèce! Après les mauvais coups qu'ils m'ont fait, sa m'a suffit quoi... Mais, à la place de partir, je restais là pour je ne sais quel raison. La flemme peut-être? Ou bien, car je sais très bien que je ne voudrais plus aller faire le premier pas vers une personne, j'ai assez peur de ce qui m'attend ici aussi, et je ne veux plus l'affronter seule. Mais merde qu'est-ce que je raconte là?! J'ai l'habitude d'être seule quoi! Julian qui m'a abandonné, et que j'ai du apprendre à vivre seule, alors pourquoi ne pas continuer dans ma solitude? Mes mains commençaient un peu à trembler, surement les nerfs ou je ne sais quoi... Alors, j'attrapais dans ma poche la dernière cigarette qu'il me restait, le briquet, et l'allumait pour me mettre à fumer tranquillement, ne sachant pas si c'était autoriser dans cette aéroport. Maintenant, mon regard était posé sur Yoh et Toshi qui semblaient vouloir se battre, bon dieu... Où suis-je tombée là?

Le matin était vite arrivé et je m'en était apperçus lorsque je sentais cette chaleur qui m'étouffais à un point impossible. Je me levais doucement, les yeux complètement pêtés à cause d'hier et mon mal de tête continuais de me faire chier. Oui, de mauvaise humeur dès le matin mais bon , pas de ma faute, dite plutôt ça à mon putain de mal de tête. Je soupirais, me levant alors du lit afin de me diriger vers ma salle de bain. Après avoir pris une douche bien froide , je m'habillais comme d'habitude en noir et mis des bracelets de force, vous voyez , avec des piques. Je sortais de la salle de bain après m'être donc laver les dents, mis du parfum et brosser les cheveux et je me mis une veste en cuir puis je regardais par la fenêtre. Bon.. ça vas, il y a quelques nuages, je devrait pas trop être affaiblis par le soleil. Je prenais mon Ipod en mettant du métal et je sortais donc dehors en tirant la tronche. Bon, je vais faire quoi maintenant ? Je parcourais la ville à la recherche de quelqu'un ou quelque chose à faire même ... Je me retrouvais à l’aéroport. Peut-être que quelqu'un aura besoin d'aide ? C'est sur cette idée que je soupirais, regardant au loin. Je reconnaissais une des têtes.. Je rêve ou ?

Non, c'est pas possible, ou presque. Hikaru non ? Elle vient de House.. Et l'autre aussi là, Toshiro si j'ne m'abuse ? Pourquoi je dois retrouver tout ceux d'avant merde, ça ne vas pas arranger tout ce que je ressent .. Enfin je me comprend, merde. Je m'approchais calmement avec les mains dans les poches tout en regardant devant moi. Je commençait à entendre toute la conversation qu'ils étaient entrain d'entretenir. Si j'ai bien compris, ils veulent se battre pour se mesurer l'un à l'autre ? Enfin surtout pour montrer la puissance de leur pouvoir. Sauf que Toshiro lui est un garde de l'ile et l'autre un adhérant je pense.. Donc ce n'est pas équitable, et puis on est dans un aéroport après tout ! Qu'est-ce qu'ils sont irresponsable je vous jure.. Encore un gamin dans sa tête. Je m'approchais donc de plus en plus et je regardais tout d'habord Hikaru car je veux bien être sympa avec elle mais les autres, ils peuvent aller se faire foutre. Une fois devant eux, je pris la parole d'un ton calme ou du moins j'essayais car j'avais toujours ce foutu mal de tête et franchement, ça commence à déjà m'agacer.

« Tien mais qui voilà, Hikaru. ça fait longtemps. » Dit-je tout d'abord avant de tourner ma tête vers les deux autres. « Et si vous voulez vous battre c'est ailleurs ok ? Mais j'imagine que vous aviez eut cette idée avant, enfin j'imagine.. Bref. Je vous ait à l'oeil.»

Je passais une main dans mes cheveux tout en soupirant de mes propres paroles. Bon, je suis bien vite lasser de tout mais voilà, j'avais envie de faire mon petit chieur de la journée. Surtout que bon, je suis aussi de la garde et mon devoir c'est de devoir justement les empêcher de faire des conneries. Je viens de remarquer que Hikaru était seule enfin, elle est la seule fille parmis nous tous, ça doit l'agacer autant que moi, enfin moi c'est surtout parce que j'aime pas être en compagnie de tellement de monde. Une fois avoir parlé aux deux zigotos, je tournais la tête vers Hikaru en laissant paraitre aucun sourire comme d'habitude mais c'est pas pour cela que j'étais froid. J'étais normal disons et je n'ai pas envie de m'attirer des problèmes, non merci. Elle avait l'air de vouloir partir donc je lui faisais un petit signe et elle s'approchais donc , on commençais alors à nous éloigner des deux autres.

« C'est tes potes ? J'imagine que tu veux te casser, je te comprend. Je te propose d'aller dans un coin calme à pars si tu veux te casser de ton coté. » Lui proposais-je en regardant devant moi, les mains toujours dans les poches. Mine de rien, j'aimerais bien savoir ce qu'elle ait devenue.

- Tu es bien curieux, mais tu finiras pas le découvrir par toi même, après sa ne sera pas marrant tu vois? dit elle sur un ton entre la deconnade et la froideur la plus totale .

Bref, c'est pas que je m'ennuie moi mais toutes ces histoires de combat moi çà m'agace au plus au point j'ai jamais dit que je me battrais contre lui . "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire n'est pas ? En plein milieu de conversation un gars c'est totalement incrusté et a pris a part hikaru qui se laissais faire sans rien dire et bien qu'ils s'en aille ! Moi j'ai d'autre chats a fouetter, après avoir refusé l'invitation de Yoh a son petit duel je tournais les talons en direction de mon nouveau logement. Si quelqu'un me suivait c'est son problème moi en tous cas j'ai besoin d'une douche et de repos . La journée de demain promet d’être rude, mieux vaut me ménager...

- Bon moi je rentre, dis en je en soupirant , faites comme vous voulez...

Puis je tournais les talons vers la nuit , j'ai vraiment le chic pour me présenter aux gens moi ! Pfff tout cela m'ennuie au plus au point ... Tiens je commence a avoir faim aussi faut que j'y pense ... Je marchais tranquillement vers l'abime obscure appelé nuit . Peut etre qu'une bonne balade me fera du bien ... qui sait ?

J'étais la au milieux de tous ces gens avec la fusion encore activer je me sentais un peut con .De plus une nouvelle personne arriva et nous deconseilla de nous battre fin bref elle venais nous gacher notre plaisir quoi mais bon de toute façon Toshiro ne désirais pas se battre et décida de rentrer chez lui, je lui fit un signe de mains , Je n'étais même pas sur qu'il l'avait remarquer mais bon tant pis . Puis je me tourna et je vis que la personne qui venait d'arriver connaissait Hikaru , ils commencèrent une discutions et je ne me sentais plus vraiment le bien venus pas qu'il me rejetais mais je me sentais de trop a vrais dire . Je décida donc de rebrousser chemins jusqu'a l'aéroport car de une je pouvais me reperer grâce a lui Mais aussi si je ne trouvais pas d'endroit ou dormir je pouvais dormir la bas au moins j'aurais un toit sur la tête . Alors je pris ma vaise et mon sac , Et je lanças un regard a Hikaru et a son amie et un signe de mains pour leurs dirent au revoir . je tournais les talons en directions de l'aéroport que j'avais quitter il y a à peine plus d'une heure . quand j'arrivais de novueaux a l'intérieur je me posa sur un banc j'étais un peut fatiguer du voyage et en plus j'avais utiliser mon pouvoir même si ce n'était pas dans des proportions exceptionnels, mais je manquais d'energie . je m'allongeais alors de tous mon long sur le banc et je fermais les yeux d'une parts pour essayer de m'endormir et d'autres parts pour me plonger dans mes penser un monde ou je n'ais pas d'ennuis même si pour l'instant , mon avenir sur Shima n'étais pas si mauvaises , j'avais réussi a rencontrer des gens et ils n'avaient pas l'air comment dire aggrésif , donc il se peut que j'arrive a m'intégrer et que je me fasse des amis .

La tête posée contre le hublot, la Kuroe dormait les yeux clos, son esprit vagabondant dans le pays des songes. Quelle était la nature de son rêve ? Seule elle le savait. Si le rock avait des vertus bénéfiques pour le sommeil, pour Kuroe, le rock était aussi endormant qu'une berceuse d'enfant. Le son de Beyoncé la détendait, aussi. Sa joue soigneusement posée contre sa main, coude contre l'accoudoir, Kuroe rêvait de ses souvenirs précédents. Elle était terrifiée pour ses frères et soeurs, mais bien trop fière pour le montrer. Ce fameux pensionnat Japonais avait intérêt à bien s'occuper de ses frangins, sinon, elle allait faire parler d'elle dans tout le pays ! Tellement inquiète, tellement fière, elle et son amour propre. Mais son amour propre disparaissait pour une autre personne. Il n'y avait qu'avec elle qu'elle pouvait se mettre à nue. Pas besoin de réitérer des choses que l'on sait déjà d'elle, si on les sait, à quoi bon le redire ? Se répéter, et exposer des choses que l'on arrive pas à montrer ultérieurement, Kuroe ne pouvait pas. Un sale caractère de merde, elle le savait, mais ce n'était pas pour autant qu'elle était à longueur de temps mauvaise humeur et cynique, non, ça elle ne le pouvait pas ; trop de joie enfermée pour pouvoir rester aussi froide.

Après son message vocal, la petite Kuroe s'était repliée contre-elle. Non, elle n'était pas dans un avion luxueux de l'air France, elle n'en avait pas les moyens, c'était un contact qui l'emmenait directement ; l'officier Jack Libberton. Assise en co-pilote à côté de lui, ce dernier lui jetait de temps à autre des petits coups d'oeil discret. Il avait finalement posé sa main droite contre la cuisse de son amie d'armée et avait poursuivit son vol, concentré. Enfin, l'île fit son apparition sur le champ de vision du pilote.

« Oh, mais c'est gigantesque… Et dire que le créateur de cette île l'a fabriqué en deux jours seulement, quel pouvoir, lâcha-t-il, stupéfait.

- Jack, marmonna la Kuroe qui venait de se réveiller.

- Oui, Kuro' ?

- Ferme ta gueule. C'est qu'une putain d'île. »

Jack soupira, voyant les yeux clos, mais la mine sévère accrochée au visage devenu dur de la jeune femme remplaçant son aura douce. Il tapota sa cuisse deux trois fois, avant de se préparer à l'atterrissage. Quand je disais que Kuroe avait un sale caractère de merde.
L'aéroport se dessinait plus aisément, et Jack commença à contacter la tour de contrôle de Shima, lorsque que Kuroe s'étira longuement, plaquant sa paume de main contre son petit ventre devenu plat. Remettant ses bracelets, ses mèches et sa chevalières comme il le fallait, Kuroe se détacha d'un seul coup de son siège et s'en alla voir l'arrière de l'avion. Sa chienne était couchée sur le flanc, et elle lui caressa le front, passant sa main dans la fourrure pelucheuse de l'animal.

« C'est bon, Baby. On est arrivées dans notre nouveau pays. Sois sage pendant que je vais chercher les affaires ! »

Le regard intelligent du chien lui démontra qu'elle avait compris. Kuroe sourit et rangea ses lunettes de vue dans leur boîte pour mettre à la place ses lentilles de contact. Empoignant son violoncelle contre son dos, elle siffla sa chienne, obéissante et docile. Elle revint vers l'avant de l'appareil, pour voir où Jack en était. Dans moins de deux minutes, ils allaient atterrir. Vérifiant une nouvelle fois qu'elle n'avait rien oublié, elle remit Hysteria sur son vieil MP3, le son à fond. Ça y est, elle sentait que l'avion avait posé ses roues sur le sol. Au bout de quelques minutes, l'avion s'était arrêté de rouler sur le tarmac, et Kuroe ouvrit les portes de l'avion. La fin de soirée libérait un soleil orange vif. Plissant ses grands yeux multicolores, elle descendit avec sa chienne, son sac personnel, son sac de fringues et son violoncelle contre le dos. Jack descendit, attrapant la brune par le bras et en l'embrassant sur la joue, et lui donner une étreinte chaleureuse. Kuroe lui rendant, elle eut un sourire triste sur le visage, avant de lui donner un baiser sur la joue. Son ami faisant un « spok » en guise d'au revoir, Kuroe essaya d'en faire de même, mais comme elle et les doigts ne faisant pas bons ménages, elle se rapatria sur le bon vieux « v de la victoire ».

S'éloignant de la piste avec Baby et ses affaires, Kuroe regarda l'avion repartir à l'intérieur de l'aéroport. Et, sensible, comme toujours, elle passa une main rapide sous ses yeux. Regardant sa chienne un court instant, elle partit vers le restaurant de l'aéroport pour prendre une dame blanche en guise de cadeau d'arrivée. Oui, elle s'octroyait elle-même ce cadeau, et alors ? S'asseyant, elle paya en Yens son délicieux dessert en fredonnant l'air de la chanson qui passait dans son appareil, et qui hantait son esprit depuis plusieurs jours. Elle s'était éprise de penser qu'elle devrait faire cette chanson au violoncelle ! Oh oui, elle adorait tellement Muse. Lapant sa cuillère, dégustant sa glace comme si ça faisait un millénaire qu'elle n'avait pas mangé de dessert sucré, elle passa à sa chienne le biscuit nature, se rappelant vivement que le chocolat était mauvais pour les chiens. Un souvenir comme ça, qui la rendait aussi bête que ses pieds quand elle y repensait ; elle avait failli assassiner son Sharpeï en vacances lorsqu'elle avait voulu lui passer une crêpe au chocolat. Ce fut son très cher Julian qui lui rappela vivement que le chocolat pouvait - juste - les tuer. Vitesse grand V pour la demoiselle, telle un ninja, elle avait récupéré la crêpe, sans omettre le fait qu'elle avait attrapé les grosses babines du chien pour voir si il n'avait rien ingurgité d'autre.

Baby se mit à aboyer dans le restaurant, et Kuroe siffla pour la remettre à sa place. Mais bien que la chienne eut fermé sa gueule - sans mauvais jeu de mots -, elle restait tendue. Comme si quelque chose l'intriguait. Kuroe haussa des épaules, et termina son dessert promptement, sans savourer le chocolat fondu au fond de la coupe. Elle rattrapa ses affaires et s'éloigna du restaurant pour vagabonder un peu. Allons donc, il n'y avait pas mort d'hommes.
Elle sortit son téléphone portable et erra dans sa boîte de réception. Pas de messages. Kuroe soupira, elle n'avait même pas d'appels manqués. À quoi s'attendait-elle, après de nombreux mois sans nouvelles, comme si il allait lui pardonner aussi facilement. Non, incontestablement. Elle se planta, au milieu de la foule, posant son violoncelle, et sa chienne s'asseyant, docile et en attente d'un ordre quelconque de sa maîtresse. Or, la seule chose que voulait Kuroe, c'était savoir si son Julian allait bien. Serrant son cellulaire contre-elle, elle le rangea, et se remit face à la baie, montrant les avions qui décollaient ou atterrissaient. En fait, il n'y en avait aucun. Kuroe était la seule arrivante à cette date. La brune avait ce don de toujours arriver toute seule pour n'importe quoi. Elle aurait aimé qu'il y ait du mouvement dans l'aéroport, mais non, rien de ça. Juste un silence, pesant. Alors, Kuroe se contenta de fixer le ciel qui lui, se faisait de plus en plus sombre.

(Supermassive Black Hole de Muse, Juju \o/(Je savais pas si c'était à moi de le faire bouger, donc je te laisse le faire ~o/))

Comme je suis quelqu'un d'impulsif qui ne pense jamais aux conséquences de mes actes sur le tas, je me retrouvais complétement démuni dans le couloir. Seul, sans téléphone, avec ma guitare et un sac à moitié vide. Heureusement que Amber avait réussi à calmer ma tension et les battements de mon cœur, sinon, j'aurais probablement fait une crise de panique aigue. Ça m'arrive assez régulièrement, et pour pas grand-chose en effet. Cherchant à résoudre le problème au plus vite, je me suis aventuré dans les escaliers pour rejoindre ma chambre.

J'espérais, non, je priais pour que ni ma sœur ni mon petit-ami n’y soit encore. Une chance que ce fut le cas. La porte était encore entrouverte, mais la pièce qu'elle était censée fermer, déserte de toutes présences humaines. J'ai rejoint la salle de bain illico presto, et j'ai remarqué que le nettoyage avait été fait. Elric m'avait devancé, et ce n'était pas plus mal. Soulevant une pile d'affaires pour retrouver mon jean, je pris mon portable, mon portemonnaie et mon paquet de cigarettes, suivi du reste qui n'a que très peu d'utilité. Mon étui toujours sur le dos, je suis sorti de la salle jointe et j'ai lancé mon bagage sur le lit pour le délaisser et partir d'ici. Bien évidemment, j'ai pris le soin de me changer pour une tenue plus appropriée, c'est à dire jean slim noir avec t-shirt manches mi longues et col v de la même couleur, et des bottes marrons, lacés. J'ai pensé à fermer la porte à clef et je me suis barré de nouveau dans le corridor, suivant mon instinct pour me resituer dans le bâtiment.

En même temps de traverser le hall et de dévaler les marches à l'entrée, je vérifiai ne pas avoir reçu d'appel. Je fus plutôt surpris en voyant qu'on m'en avait laissé quelques-uns, et que le destinataire n'était nul autre que Kuroe. Ca faisait un moment qu'on n'avait pas communiqué ensemble. Un message dans ma messagerie vocale, je montai mon téléphone portable à mon oreille, écoutant ce qu'elle avait tenté de me faire parvenir plus tôt dans la journée. Dès les premiers mots, je savais d'avance que je n'avais pas fini d'entendre sa voix au bout du fil. Je me suis donc assied sur un banc qui trainait tout près d'un arrêt de bus et j'ai laissé mes soucis s'évader le temps de me concentrer sur le nouveau qu'elle m'exposait. Je ne sais pas si on peut vraiment dire qu'il s'agisse d'un problème ou quoi, mais ça me paraissait bien compliqué en tout cas. Elle me fit sourire en balbutiant sur mes éventuelles relations amoureuses, et m'inquiéta en narrant quelques passages sombres de sa vie. Il lui était arrivé de sacrés merdes. Sa situation me rappela celle d'Aerith. Deux visages que j'espérais voir d'ici peu, malgré la douleur ressentie par nos abandons mutuels. En apprenant qu'elle se dirigeait tout droit vers Shima, je me suis levé subitement, prêt à la rejoindre dans l'immédiat. Elle avait envie d'admirer les constellations avec moi, de découvrir des formes dans les nuages, et bien que cela ne tienne ! Resserrant la bandoulière de mon étui contre mon buste, je me suis penché sur la feuille de transport en croisant les doigts pour qu'un bus débarque dans la demi-heure. Une superstition à la con car entortiller mon majeur et mon index ne fit apparaitre un itinéraire de plus. Je dus me résoudre à siffler un taxi, payer le parcours jusqu'à l'aéroport, et faire preuve d'une politesse singulière pour que l'humble chauffeur daigne griller quelques feux rouges en appuyant sur le champignon. Mon portable toujours en main, je me posais diverses questions. Elle avait essayé de me dire quelque chose à plusieurs reprises, quelque chose d'important mais n'y était pas parvenue. Qu'est-ce qu'elle était devenue au juste ? un quoi ? Plus rien ne pouvait m'étonner, j'habitais sur l'ile qui héberge toutes les créatures mystiques après tout.

Les minutes et les paysages défilèrent sans que je n'y fasse attention. J'étais plongé dans mes interrogations, et je fus un brin surpris lorsque la voiture freina sèchement pour me laisser sortir. Je remerciai mon conducteur une dernière fois avant de m'en aller, le saluant vite fait de loin sans me retourner. L'Aéroport était commun à bien d'autres, tout à fait banal et pourtant il manquait quelque chose d'essentiel à ce genre de lieu : une foule monstre. Là, il n'y avait que très peu de monde, trois quatre pèlerins par ci par là dont je ne pris pas la peine de m'occuper. Je me suis lancé dans l'établissement, et j'ai longé les magasins et les restaurants jusqu'à arriver devant l'immense baie vitrée d'où l'on pouvait apercevoir le tarmac et les avions décollés ou atterrir. Un œil sur l'écran des arrivés, un autre sur ma montre, et mon corps se laissa tomber au sol. J'allais devoir attendre un paquet d'heures. La France ou encore l'irlande, ce n’est pas la porte à côté comme on dit. Ça avait bien été inutile que de presser le chauffeur…

Une heure, deux heures, trois heures.... mon fessier était pas mal engourdi. J'eus du mal à le soulever en repérant au coin de l’oeil une silhouette se dessiner et s'avancer vers la baie vitrée. Elle était fine et élancée, bien foutue, et je comptais lui demander si elle n'avait pas vu passé la jeune demoiselle que je cherchais. Plus je m'approchais d'elle, plus j'avais l'impression de la connaitre. L'effet s'accentua quand je reconnus ses cheveux et son parfum. C'était la demoiselle en question. Elle avait énormément changé. Le choc fut bien là mais pas de réaction trop soudaine. Je restreignais de plus en plus notre distance avant de tout doucement, tapoter son épaule et toucher sa joue de mon index, souriant en remarquant qu'elle se faisait toujours avoir à ce jeu débile.

«

Mais c'est bien toi,

lui dis-je comme lors de notre première rencontre, descendant mon bras le long de son corps pour l'enlacer dans la foulée.

Tu m'as manqué...

»

Ce n'était qu'un murmure lancé en caressant de ma main libre sa tignasse toute lissée. L'étreinte finie, je me permis de la distancer de moi pour la regarder de haut en bas, m'attardant sans gêne sur les détails plus intéressants, plus histoire de la mettre dans l'embarras que de la mater sérieusement. Quoi que...

«

Tu es devenue... femme.

»

La jolie brune redescendit son regard de l’immense fenêtre pour le longer vers l’écran de son portable. Encore une fois. Elle balaya son regard dans toute la salle, voyant que le niveau de présences n’avait toujours pas évolué. Elle ne s’était pas attardée sur le jeune homme, assis sur son banc, qui semblait attendre l’arrivée de quelqu’un. Elle ne l’avait pas détaillé plus que ça, aurait-elle dû ? Sur le moment, la jeune fille voulait seulement faire un point sur ce qu’elle foutait ici. Frictionnant ses bras recouverts d’une simple veste d’ancien officié irlandais, elle rejeta une mèche brune derrière son dos, balayant le tarmac d’un regard indécis.

Puis, comme si c’était un signe paranoïaque, son jeune husky se mit à aboyer dans l’enceinte. What the hell ? Lui jetant un regard éberlué, elle remarqua que Baby avait la queue qui bougeait dans tous les sens, ses grands yeux bleus fixaient par-dessus l’épaule, et Kuroe ne sut prétendre si sa chienne venait de voir un fantôme ou non. Après tout, nous sommes sur Shima, l’île qui regroupe des monstres. La brune allait ordonner à sa chienne de se calmer, lorsqu’on lui tapota l’épaule. Soupirant bruyamment, elle se tourna vivement pour se prendre un index en pleine joue. Si Kuroe ne l’avait pas reconnu, elle se serait démerdée pour lui faire passer un sale quart d’heure ! Mais voilà, cette silhouette, et ces yeux, la française les connaissaient que trop bien. Un temps marqua ce geste avant que Kuroe ne se rappelle de respirer. Mais c’est bien moi, bah oui c’est bien moi…

« Oui mais… Et toi là, c’est bien toi ? » Trop abasourdie pour dire autre chose plus ou moins lucide que ça. Ses grands yeux écarquillés, sa bouche entrouverte sous la surprise un peu trop… Violente, Kuroe lâcha son violoncelle doucement avant d’enlacer son… Julian dans ses bras. « Toi aussi, toi aussi… »

Ce « câlin », venant de sa part, elle en profita pour le peu de temps qu’il avait duré. Ce simple geste avait su apaiser ses petites frayeurs intérieures, et, pour ne pas paraître trop étrange, elle avait soupiré silencieusement de béatitude. Juste sa présence, ça lui avait manqué. Après cette étreinte brève, elle ne se fit pas prier pour détailler son Julian. Elle ne se gêna même pas pour palper les muscles plus présents sur ses bras. Prendre ses joues entre ses mimines, regarder chaque côté du visage ; c’est chiant, hein ? Lorsqu’elle le relâcha, et que ce dernier parcourut à l’aide de ses deux yeux oranges le corps de la Taisu, s’attardant à certains endroits que Kuroe regarda aussi, comme si ils étaient étranges ou difformes, la petite brune haussa un sourcil en l’air, juste avant que ses deux joues ne crament. Il fait chaud dans cet aéroport, non ?

« Eh ! Je suis là, hein ! » Non, non… Kuroe gênée ? Vous croyiez ? Sourire en coin, dissimulant vivement sa pudeur, elle écouta Julian lui faire un compliment sur ce qu’elle était devenue.

« Je suis devenue femme », genre, avant j’étais un mec ? Kuroe n’avait pas vraiment compris la subtilité de la phrase, il lui fallut un peu de temps, avant de lâcher un « Aah », et de se gratter l’arrière de la nuque. Ce n’était pas souvent qu’on lui disait ça, en fait, on ne lui avait jamais dit. Ces dernières années avaient été très familiales et… Etranges, pour la française.

« Mais t’as changé toi aussi… En bien, je te rassure, je me suis attardée sur certains endroits, moi aussi. » Uh uh… « … Mais au fait… qu’est-ce que tu… Fais là ? »

La surprise la rattrapa plus vite que prévue. Les bras contre sa poitrine, elle regarda son Julian, soudainement sérieuse. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait là. À moins que celui-ci lui ait caché sa nature démoniaque ou elle ne savait trop quoi, Kuroe ne captait pas du tout. Et, malgré-elle, elle savait qu’elle allait devoir annoncer pourquoi elle était ici, et ça, ça cassait le mythe de la joyeuse Kuroe. Car ce qu’elle était, n’était certainement pas un pouvoir à nature bénéfique. Tout au contraire, son pouvoir était sadique et cauchemardesque, ce n’était même pas un pouvoir, c’était une foutue malédiction qui lui était tombée dessus, le mauvais jour, et au mauvais moment. Prenant ses affaires, sifflant son chien, elle fit glisser sa main le long du dos de Julian avant de lui dire, en jetant un coup d’œil au plafond de l’aéroport :

« Viens, on va en parler dehors. »

Laissant sa main retomber le long de son corps, Julian récupéra ses petites affaires ainsi que sa guitare qu’il avait emmené, puis ils se mirent à marcher en dehors de l’aéroport. Un peu plus loin, ils trouvèrent un banc, et posant son violoncelle à côté du banc, elle laissa sa chienne porter sa gueule jusqu’au genou gauche de sa maîtresse, fatiguée du voyage sans doute. Oh, Kuroe avait dormis. Julian, lui, s’allongeant comme dans les souvenirs de la brunette, elle l’écouta tranquillement, le cœur lourd à l’idée de lui dire qu’elle était un démon dévoreur de souvenirs et de cauchemars. Mais elle allait être étonnée ; si elle savait que son Julian avait un pouvoir particulier lui aussi !

Je suis ce qu'on appelle un illusionniste. Je crée des illusions de deux sortes. La première me permet de représenter ce que tu aimes le plus, ou ce que tu veux le plus, et la deuxième, son contraire,

Il s'appelle comment

Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? »