Chemins

J'étais enfin de compte partie seule de la forêt, Yukari n'avait pas trop voulu me suivre pour je ne sais quel raison, tant pis c'est pas moi qui crévera ou quoi que ce soit mordue par Koro. Et faudra pas se plaindre, je lui aurais presque prévenu pour qu'elle me suive. J'avais été à la sortie de la forêt m'étaler sur l'herbe pour me reposer deux/trois heures, car autrement j'allais m'endormir comme une conne en plein milieu du chemin, et puis vu que je dois encore chercher pour savoir où dormir. Rin ne m'avait pas expliqué ce fonctionnement, il m'avaiit juste dit pourquoi je devais venir ici. Enfin je me souviens de plus grand chose faut avouer, je l'écoutais à moitié...

A présent je me trouvais en chemin, ayant quitter la forêt. Je me demande ce que Yukari a fait, enfin en faites je m'en fou vu qu'elle en avait l'air aussi. Je remarquais au loin, trois personnes mais une silhouette me laissa perplexe et du coup je m'avancais plus pour aller voir c'était qui. La silhouette qui était assez noir prit à présent plus de couleurs, des longs cheveux rouges que je reconnaitrais parmi milles... C'est pas possible. Ca ne peut pas être celle que je pense sérieusement, enfin d'un côté ça m'étonnerait pas. Comment pouvais-je réagir fasse à elle? Allais-je lui crier dessus pour lui demander des explications? Dois-je lui sauter dans les bras toute heureuse? Sérieusement, je ne savais pas... Je restais juste là à la regarder au loin, m'approchant à petit pas. Il y avait un loup près d'eux, et c'était le premier à entendre mes pas. Et merde... A présent j'étais remarquée. J'allais donc près d'eux, et un sourire apparu sur mon visage destiné à Meiko.

- Bah tient, ma chère Meiko qui est de retour !

Voilà tout ce que j'avais réussi à dire, comment va-t-elle réagir en sentant que j'empestais l'odeur des cigars? Oui car aujourd'hui j'en ai bien fumé une dizaine, et ça s'est imprégné dans mes vêtements.

- Hmpf, c'est rien va ! Mais faut quand même la surveiller, on sait jamais, hum !

Je soupire devant l'agressivité du jeune homme. Ou de la jeune fille? C'était étrange... Tsuki se coucha et baissa la tête en couinant sonorement. Je la regarde avec un léger pincement de coeur. Les loups sont capable de ressentir les émotion des gens. La peur, l'étonnement, l'ennui, la menace,... La voix de l'adolescent(e) était très menaçante, plus que la mienne lorsque je vais taper quelques personnes... >.>''
Je m'agenouille à côté de Tsuki en la caressant doucement et jette un regard froid en direction de celui qui avait parlé. C'est alors que la seconde fille tendit un biscuit à Tsuki qui venait de relever la tête. Elle me regarda en me suppliant des yeux de la laisser manger. Je la caresse sur la tête comme un accord. Elle prit alors le biscuit, en faisant attention de pas choper ses doigts, pendant que je me tourne vers ma prochaine interlocutrice. Cette dernière se présenta et complimenta ma louve.
- Dans la panique on ne s’est pas présentés alors voici Kido mon ami et moi je suis Meiko ! Tu as un très beau loup !
- Enchantée. Je m'appelle Yaone Yakuza. Et voici ma louve Tsuki. Oh! Merci! Tsuki, dis merci à Meiko!

Sans que j'ai besoin de le répéter, l'animal se releva rapidement et sauta sur la jeune fille pour lui lécher le visage. J'entends le(la) dénommé(e) Kido dire à Meiko qui rigolait. Moi aussi, je rigole, mais intérieurement. Je ne laisse voir qu'un sourire amusé éclairait mon visage.
Il se passa un long moment avant que, soudain, les oreilles de la louve essayèrent de "trouver" un son. Elle descendit de la jeune fille et se tourna vers un point précis du paysage. Elle devait avoir repéré quelqu'un. Une silhouette s'approcha de nous et une voix féminine sortit de sa bouche.
- Bah tient, ma chère Meiko qui est de retour !

Après seulement quelques secondes, Tsuki commença à éternuer. Cette fille sentait la fumée à plein nez! Gênée par cette odeur acre, je mets discrètement ma main devant mon nez. Mon animal de compagnie grognait dans les graves, ce qui lui valut un "Non" murmuré par moi.

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.. Pourquoi elle me regarde aussi froidement que ça ? J'ai dit une connerie ou quoi ? Je restais perplexe à son regard mais je ne disais rien et laissais passer. Je m'en fiche après tout, je l'a connais pas ! .. Bon Meiko aussi pas tellement mais bon, je la préfère quoi fufu. Elle avait rit lorsque j'avais manger le biscuit, je suis si drôle que ça ?Bon. Elle donnait peu après un des biscuit à la louve et celle-ci se jetais sur elle,pour lui lécher le visage. Je suis entourer de femelle... Huuum ! Passant une main devant mon visage comme désespérer par la situation, je m'asseyais ensuite en tailleur en soupirant alors qu'un bruit se faisait entendre. Je levais la tête et vu quelqu'un arriver et d'ailleurs la Louve avait vue avant nous et ne tardais pas à grogner pour je ne sais qu'elle raison. C'était juste une fille blond aux yeux bleu ... Qui puait la cigarette. Bah quoi ?C'est rien ça, moi aussi je fume ! Bon, pas tout le temps comme elle je pense, certes mais bon, moi personnellement ça ne me dérange pas l'odeur, loin de là !

Je lui offrais un petit sourire mais j'étais quand même un peu soulé de voir que des filles arrivés , je vais mourir moi asphyxier ! Moi qui voulais simplement me repose avec Meiko pour ensuite reprendre nos recherche de l’institution ! Je crois que c'est rater, je me retrouve avec trois fille dont deux que je connais pas et l'une d'entre elle semble connaitre Meiko .... Je tournais la tête vers celle-ci qui semblait surprise que la fille l'appelle par son prénom. quoi, elle l'a connais pas ? Ou est surpris de la voir ici ? Elles se connaissaient peut-être avant ? J'en sais rien mais je lisais dans son regard une incompréhension , comme si elle ne savait vraiment pas qui était la jeune fille qui était arrivée. Hum.. ça m'inquiète ça. Sur le coup, j'arquais un sourcil et tournais la tête vers la fille tout en passant un bras autour de l'épaule à Meiko pour lu chuchoter ensuite doucement dans on oreille :

- Tu l'a connais ?

Bon ok, vu comment je tenais Meiko on pourrais penser des choses mais c'est fait exprès après tout. Je veux savoir qui est cette fille après tout ! Déjà une et maintenant deux, je vais suffoqueeeeer ! ou pas. Je lâchais ensuite Meiko en restant quand même près d'elle. Je ne faisais pas tellement confiance aux demoiselles pour je ne sais quelle raison mais bon. Je ne joue pas les méchante non plus, pas besoin de me foudroyer du regard ! Restant en tailleur, j'attendais la réponse de Meiko. Je gardais un oeil sur elle et regardais aussi les deux autres et je finissais par vouloir l'identité de la jeune fille qui viens d'arriver. Meiko elle avait l'air de bloquer donc autant faire avancer la discutions au lieux de laisser passer ce silence froid et plein de pression !

- Tu t'appelle comment ? Meiko ne semble pas te connaitre, juste comme ça, je dit ça mais je dit rien hein...

- Bah tient, ma chère Meiko qui est de retour !

- Tu la connais ?

- Je… Oui…Enfin non… Enfin je ne sais plus…

-Tu t'appelle comment ? Meiko ne semble pas te connaitre, juste comme ça, je dis ça mais je dis rien hein...

J'étais devant une situation des plus bizarres. Je sentais qu'il y avait un truc qui closhait, que ça n'allait pas se passer comme je le pensais... Meiko va surement me crier dessus, ou me rejeter en dissant que je ne suis plus rien pour elle, et c'est le truc donc je redoute le plus, être supprimée de sa vie serait mon plus grand cauchemars. Ok, on ne s'est plus vue depuis trois ans mais pour moi ça m'empêche pas de l'avoir oublié, même si j'avoue je pense plus à ceux qui m'ont fait souffrir que à elle. Le chien était en train de grogner vers moi, pour je ne sais quel raison, ce n'est pas l'odeur de la cigarette qui doit lui déranger je suppose. Puis je détournais mes yeux vers Meiko car ça m'étonnait qu'elle m'aie encore rien dis. Elle était en train de me regarder bizzarement, comme ci elle ne me connaissait pas. Oh non ce n'est pas possible elle ne m'a pas carrément supprimer de sa vie au point de dire que je n'existe plus? Dites moi que je rêve!

- Tu la connais ? demanda le garçon qui avait mit son bras derrière son épaule. Alors comme ça elle s'est trouvée un petit copain? Non, ça m'étonnerait qu'elle aie remplacer Rin si facilement, ils étaient trop attachés l'un à l'autre, Rin y pense encore énormément... Je me rappelle même le premier jour où on s'était croisé près de la House avant que je vienne ici, il m'en avait parlé me demandant si j'avais eu de ses nouvelles. Ou bien joue-t-elle au même jeu avec lui? Non, ça ne ressemble pas à ma Meiko ça!

- Je… Oui…Enfin non… Enfin je ne sais plus…

Cette phrase venait de me poignardé le coeur, c'est comme ci on venait de m'enfoncer un couteau là. Ca fait mal... Plus mal que je l'aurais cru. Je commençais à faire un pas en arrière, toute inquiéte et déboussolé, mes yeux commencèrent à pleurer mais je les frottais vite car je n'aime pas me montrer faible devant les gens. Encore Meiko elle ça n'aurait pas été grave, mais les deux inconnus à ses côtés oublions...

- Tu t'appelle comment ? Meiko ne semble pas te connaitre, juste comme ça, je dis ça mais je dis rien hein...

- Tu trouves pas qu'il y a un truc qui closhe toi hein?! lui criais-je dessus avec une voix de traumatisée, comme ci on se trouvait dans un film d'horreur et que je lui criais qu'il y avait un monstre derrière. Je la connais parfaitement bien ma Meiko! C'est ma meilleure amie, du moins ça l'était vu qu'apparement elle me connait plus! Je sais tout sur elle, et elle, elle sait plus rien... C'est du gros n'importe quoi sérieux continuais-je de dire maintenant la voix tremblante, tout comme mes mains commencèrent aussi à trembler. Et je m'appelle Hikaru Imagawa autrement finissais-je par dire, restant plantée comme un poteau là, sous leur regard assez étonné. J'ai envie de partir, j'ai envie qu'on me réveille de ce mauvais rêve!

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La jeune fille suite à nos réaction, restait perplexe puis des sentiments d'effroie l'a traversais. elle avait peur ou du moins était très choqué. Je ne comprend plus rien moi ! Ils se connaissent donc ? Mais pourquoi Meiko ne s'en souvient pas alors ! la jeune fille disais qu'elle connaissait tout d'elle. Une meilleur amie ? Tout devient plus claire, sauf que Meiko elle ne semble pas s'en souvenir quoi, c'est vraiment étrange... Peut-être à t-elle donc perdu la mémoire ? Ce qui expliquerais donc son somme sur le sol lorsque je l'ai rencontrée... La pauvre. Je prenais peu à peu conscience de la situation dans laquelle on était tous. On était perdu, on se posait tous des question et les plus perdues dans tout ce tas c'était Meiko et Hikaru donc, qui s'était présenter, un peu plus calme.

Mais je voyait qu'elle était soûler de tous ça, elle comprenait plus rien et Meiko c'était pire. J'aurais voulu faire quelque chose mais je restais sans voix. J'étais pas réellement dans l'histoire donc je ne savais vraiment pas comment réagir. Je pouvais pas jouer la méchante car c'était pas une situation à faire la maligne. Je devais rendre l’atmosphère moins lourde mais là franchement... J'étais aussi perdue qu'elles. En parlant de meilleur ami, je regardais un instant le ciel en me demandant si le mien s'était sortie de cette guerre, ça me soûle maintenant tien.. Je l'ai laisser comme une merde en plus. Ah non ! Je dois pas commencer à penser à ça merde ! Je vais tomber en dépression après t'sais ! Passant une main de nouveau contre mon visage, je soufflais, complètement dépasser par tout ça.

Faut vraiment que l'on se remette tous le neurones en place car rien ne vas plus. En tout cas je suis sûr que Meiko a perdue la mémoire, je vois pas autre chose ! Si comme le dit Hikaru, elle n'oserait pas faire semblant.. C'est alors, que évidemment il c'est passer quelque chose. Je n'aurais pas aimé perdre la mémoire.. Mon dieu que je n'imagine pas ce que j'aurais fait si ça aurait été le cas ! Heureusement que j'étais quand même pour l'aider la pauvre Meiko, je n'imagine pas non plus ce qu'elle serait devenue sinon. Je soupirais blasée, passant une main dans ma frange en perdant quelques secondes mon regard dans le vide puis je levais les yeux vers Hikaru.

- Calme toi miss. Tu crois que j'y comprend quelque chose dans l'histoire ? Évite de crier, je suis crever, merci. dis-je tout d'abord en soupirant longuement. Meiko est tout autant perdue que nous , elle n'a jamais voulue ça, du moins je crois. Continuais-je en jetant un oeil à Meiko. Elle a sans doute perdue la mémoire, c'est ce que j'en conclue car moi je l'ai 'secouru' lorsque j'arrivais au Japon, elle était endormis sur le sol, je ne sais donc pas ce qui lui ai arriver juste avant et c'est pareille pour elle. Je passais une main dans le dos de Meiko pour lentement lui caresser pour la rassurer que tout allait bien se passer, du moins je veut qu'elle se détende, la pauvre.

Tu trouves pas qu'il y a un truc qui closhe toi hein?! Je la connais parfaitement bien ma Meiko! C'est ma meilleure amie, du moins ça l'était vu qu'apparement elle me connait plus! Je sais tout sur elle, et elle, elle sait plus rien... C'est du gros n'importe quoi sérieux !! continuais… Et je m'appelle Hikaru Imagawa autrement.

- Je suis désolée …

Je ne suis plus qu'une spectatrice...
Adossée contre l'arbre dont j'étais descendue plus tôt, j'essaie de comprendre ce qui se passe. Sans doute perdu la mémoire? ça, c'est pas cool. Je soupire le plus discrètement possible et regarde Tsuki qui était assisse à mes côtés. Elle me regarde ennuyeusement, puis s'allongea en posant un long soupir. Ce regard, je le connais... C'est celui qu'elle a quand ce qui se passe nous concerne pas. Mais moi, bizarrement, j'ai envie de savoir ce qui va se passer après.
Je remarque que ladite Hikaru était très persuadée de ce qu'elle disait et qu'elle voulait "récupérer" son amie. Kido lui expliqua que cette fille au milieu de l'agitation avait perdu la mémoire. Et ça, Imagawa ne comprenait visiblement pas. Meiko, elle, semblait complètement déstabilisée, prête à pleurer. Je pense qu'elle avait peur de faire du mal à qui que ce soit, vu les seules paroles sorties de sa bouche.
Lorsque je baisse le regard, Tsuki s'était levée et s'avançait vers celle qui avait l'air mal, c'est-à-dire Meiko. Je souris furtivement. La louve était arrivée à côté de la rousse et lui avait léché la main doucement. J'arrive derrière Meiko et, d'une main presque maternelle, lui caresse ses cheveux doucement. Je n'accepte que très difficilement qu'on fasse se sentir très mal une autre fille. J'étais venue pour calmer les esprits. Avec un air dur sur mon visage et un regard assez froid, je considère les deux amis en face de moi.

- Hikaru, tu ne vois pas qu'elle est sur le point de pleurer! Et Kido, je ne trouve pas ça cool que dire à tout le monde comment vous vous êtes rencontrées! Et je trouve que, si vous êtes de vrais amis, vous devriez la laisser expliquer, et pas parler pour elle! criais-je presque en caressant ensuite Tsuki. Allez, Tsuki. On s'en va.

Les mains dans les poches, je me retourne et me dirige vers la ville. Ma louve, elle, fit deux trois pas derrière moi avant de s'arrêter pour retourner sa tête pour regarder la rousse. Je soupire lacement et claque des doigts pour lui dire qu'on y allait vraiment. Elle me rejoignit après quelques minutes et me regarda comme pour me dire qu'on pouvait pas laisser Meiko... Ce qui me fit soupirer.
- Je sais, Tsu'. Mais on ne doit pas se mêler de ça et tu le sais très bien... murmurais-je à l'intention de ma louve en continuant de marcher.

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Alors que Meiko s'excusait, j'entendais l'autre dire ce qu'elle avait à dire mais ça ne me plu pas du tout. Non mais.. Elle se prend pour qui au juste ? Je l'a regardais froidement, me levant d'un seul coup, presque vexer de ses propos. Puis elle se casse en plus cette lâche non mais cela ne vas pas se passer comme ça ! Je fais tout pour expliquer ce qu'il se passe au lieu que tout part en cacahuète et l'autre me met tout sur le dos ? Je rêve ou quoi là ? Tsk c'est pas en ayant une louve que tu devient classe ma pauvre. Sa y'est, j'ai envie de me battre. Même si je ne risque pas de gagner, j'aurais au moins l'occasion de lui mettre mon poing dans la gueule et mon couteau dans le bide ou dans celui de la louve au choix. Je serrais les poings un maximum , regardant avec haine cette espèce d’elfe de mes deux qui se cassais l'air fière comme si ce qu'elle avait dit nous avait fait avancer. Meiko voyait que la situation allait dégénérer mais je ne pouvais pas m'en empêcher, pour ma dignité de dire quelque chose, de me défendre, je peut pas laisser cette discutions se poser là quoi ! Franchement, elle viens mendier avec son animal puis après elle se casse ? Non mais franchement, j'ai jamais vu ça , même dans mes quartiers qui est pauvre au passage, ils sont pas comme ça ! ils restent et regarde ce les conséquence que sa engendre quoi ! Tskk...

- Quoi ? Non mais tu te prend pour qui là ? Ouais c'est sa CASSE TOI ! Tu viens réclamer de la bouffe pour ta louve et après tu t'enfuis comme une voleuse ! commençais-je à dire d'une voix grave. Tu fais autant pitié que moi ma pauvre , tu te crois au dessus de tout le monde mais merde.. T'es pas aussi crédible qu'un poulpe dans des égouts !

Sa y'est, sa clash, je sais que je devient méchante , ou pas même mais bref, je déteste que l'on me tienne tête et que surtout l'on me traite comme ça. Je me suis pas battu comme une merde dans les rue saccagé par la pauvreté pour me faire parler comme ça et ça ne vas pas se passer comme ça, je le redit ! si j'aurais une arme je lui aurait tirer directe dans la jambe pour lui montrer qui est le boss ici. Meiko me prenais la main en essayant de me faire calmer, de me faire rasseoir pour pas que j'en fasse de trop mais c'était évidemment trop tard j'avais les glandes. Et si l'autre ose me dire encore quelque chose, je lui égorge son loup à la con ! Même si je risque d'aller à l’hôpital au moins ça sera fait ! Ouai d'accord je m'énerver peut-être pour rien mais j'ai mes raisons points. Je l'a voyait partir et cela me soûlais ! Je finissais par me rasseoir à grand coup sur l'herbe en regardant un point fixe, soupirant d'un air lasse , encore en colère.

- C'est onb' je dit plus rien, parler entre vous et basta vu que visiblement je dit de la merde. Dis-je en me retournant, entourant mes genoux de mes bras pour poser ensuite mon menton contre ceux-ci. Ouais je boude et je vous emmerde.

- C’est drôle de voir le point de vue des autres ! Il n’est pas souvent le même, je trouve ça amusant, répondit la rousse en tournant la tête vers le brun. »

Hm, oui. C'est ce qu'on appelle " avoir une discussion ", se moqua-t-il gentiment.

Lorsqu'Ariel vit qu'Ethan n'était pas habillé, elle se moqua de lui en louchant sur son boxer. Il faut dire qu'Ethan était le genre de personne très distraite ! Il aurait été capable de se promener comme ça, tout nu, sans même s'en rendre compte. Quoi qu'il s'en serait certainement douté en se rendant compte qu'il avait froid. Toujours est-il qu'Ariel accepta qu'ils s'en aillent pour trouver un endroit un peu plus chaud.

Ethan, lui, était complètement mouillé et avait peur d'attraper froid. Il faut dire qu'il avait un peu utiliser de son pouvoir et qu'il avait peur de tomber malade. Si ce n'avait été que des maladies bénignes, il ne s'en serrait certainement pas inquiété. Cependant, les maladies qu'il risquait de chopper n'étaient pas de petites maladies inoffensives. Le Brun devait donc faire attention à ses faits et gestes. Ariel se leva alors et prit sa veste entre ses bras. Elle ne l'a mis pas, ce qui laissa pensé au garçon qu'elle était encore mouillé. C'est qu'elle devait avoir froid la petite Sirène, habillé comme ça. L'ex-pianiste soupira et passa sa veste sur les épaules de la Rousse pour ne pas qu'elle attrape froid. Pour le coup, c'est lui qui frissonnait, mais il ne le montra pas. Inutile de la faire culpabiliser.

Alors qu'ils marchaient tous les deux sur la route, Ariel se retourna vers son ami, lui posant une question dont il serait difficile de répondre.

« Dis, Ethan… C’est comment quand on est amoureux ? Ça fait quoi ? On est contents tout le temps ? Qu’est-ce qu’on ressent vraiment ? »

Et bien, c'est difficile à expliquer, puisque c'est différent pour tout le monde. Hum, disons que lorsque tu es amoureux, tu es un peu différent. Ce que je veux dire, c'est que tu agis différemment. Tu penses souvent à cette personne, ou alors tu ne peux penser à rien d'autre qu'à elle. Tu te sens bien quand tu es en sa compagnie. Tu es juste content d'être là et de passer un moment avec. C'est un peu comme si tu étais ami avec quelqu'un, mais en beaucoup plus fort. Tu aimerais passer tes jours avec cette personne, sans jamais la quitter, ou très peu. C'est un peu ça, être amoureux de quelqu'un. Mais comme je te le dis, ça dépend de la personne.

Ethan regarda alors Ariel. Il trouvait étrange que la demoiselle lui pose une question comme ça. Il la détailla du regard, comme si en l'observant de cette manière il pouvait entrer dans les pensées de la demoiselle pour la comprendre. Ce qui était bizarre, tout de même. Le Brun regretta même que Jenny ne soit pas là. Il faut dire qu'elle était beaucoup plus douée que lui pour apprendre de nouvelles choses à Ariel. Et pour ce qui concerne l'amour, elle était sûrement mieux placée que lui pour expliquer ce que c'était.

En fait, ça ne s'explique pas, ça se ressent. Tu le sauras, lorsque tu seras amoureuse, juste là. Dit-il en se tapant le torse là où se trouvait son cœur. Tu ne devrais pas te poser la question, je pense. Ça viendra tout seul.

Ethan et Ariel continuait donc leur chemin dans l'optique de rentrer à l'Académie. Il y avait un peu de monde, mais le Brun ne leur accordait pas vraiment d'importance. Il regardait plutôt Ariel pour essayer de capter ses expressions.

Pourquoi tu me demandes ça, tout d'un coup ?

- Calme toi miss. Tu crois que j'y comprend quelque chose dans l'histoire ? Évite de crier, je suis crever, merci. Meiko est tout autant perdue que nous , elle n'a jamais voulue ça, du moins je crois. Elle a sans doute perdue la mémoire, c'est ce que j'en conclue car moi je l'ai 'secouru' lorsque j'arrivais au Japon, elle était endormis sur le sol, je ne sais donc pas ce qui lui ai arriver juste avant et c'est pareille pour elle.

Je restais sans voix, mes jambes tremblèrent à leur tour, mon cerveau j'avais l'impression qu'il allait éclater dans ma tête, et lui mon coeur ne suivait plus le rythme de ma peur. Je vais devenir folle si ça continue ainsi. Tout ce que me disait l'inconnu, du moins l'ami à Meiko me laissait comprendre que Meiko avait perdu la mémoire. Et son air triste le confirmait, elle avait un air désolé. Elle avait toujours ses quelques habitudes d'avant. Donc mon espoir ne partit pas aussi tôt. Sauf que si je devrais l'aider ça devrait être au part, bien sur si elle a perdu la mémoire. Punaise Rin pourquoi t'es pas ici? Tu pourrais l'aider plus que moi, je te vois déjà... Et c'est impossible que je le contacte, je n'ai plus mon téléphone.

- Comment tu veux être calme dans un moment pareil aussi? J'ai là ma meilleure amie en face de moi qui se souvient même plus de moi, je suis pas censée dancer la macarena aussi... soufflais-je assez nerveusement, laissant quand même un côté, un tout petit peu, sympathique. Je ne crois pas que c'est le moment de se disputer devant notre pauvre Meiko qui se souvient de rien, qui doit se demander ce qu'elle était pour qu'elle compte si temps pour moi. Si tu savais toute notre histoire. Punaise ça me fait encore mal au coeur là, il me sert... Même si je pense que je lui dirais son passé, ça ne pourra pas être exactement comme avant. Elle ne me comprendra surement plus comme quand on était plus jeune. Et puis, qu'est-ce qu'il lui est arrivé pour que ça en arrive là? Qu'a-t-elle fait pendant ces trois ans et pendant la guerre, tandis que moi j'étais enfermée dans un appartement? A-t-elle eu des rapports avec des fantômes? Trop de questions tournaient dans mon cerveau qui ne suivait plus rien du tout. Je posais même mes mains sur mes oreilles comme pour me calmer, et respirait assez rapidement. Je voudrais tellement courir loin d'ici et me dire que je rêve, retourner dans mon lit et me réveiller dans la House accompagnée de tout mes amis, qui à présent j'ai perdu à pars Koro et en petite partie ma meilleure amie.

- Je suis désolée … avait été les seuls phrases qui sortirent de la bouche de Meiko. Elle avait toujours son air désolé qui l'accompagnait à sa phrase. J'étais mal à la voir ainsi, je voulais l'aider pour qu'elle aie mieux. Je sais que moi ce n'est pas la joie, loin de là, mais pour elle tout passera après elle, et pas avant. Sa vie a toujours été plus importante que la mienne, même si elle était pas toujours d'accord avec ça car j'avais le don parfois de me mettre mal pour elle. Je m'approchais d'elle, posait une main sur son épaule et la rapprochait de moi pour la prendre dans mes bras, doucement comme si c'était une pierre précieuse qu'il ne fallait pas casser.

- Ne t'en fais pas, je vais t'aider, comme tu l'aurais fait à ma place. Peu à peu tu retrouveras ta mémoire et tout redeviendra comme avant, n'est-ce pas? lui demandais-je avec une petite voix d'enfant qui avait peur. Je la gardais dans mes bras, quand une mauvaise tention fit son apparation entre nous. La fille avec le loup donnait presque des ordres à l'ami à Meiko, ce qui l'énerva. Surtout que l'autre fille partit, toute fière d'elle même si j'en voyais pas vraiment la raison de sa joie.

- C'est onb' je dit plus rien, parler entre vous et basta vu que visiblement je dit de la merde.

- Ne l'écoute pas, elle n'en faut pas la peine lançais-je à l'autre garçon, voulant me montrer néanmoins amicale. Je ne veux pas laisser sentir à Meiko ma colère, je veux qu'elle aie confiance en moi, je ferais tout pour que tout redevienne comme avant.

Il y eu un petit silence, mais celui-ci ne dura pas longtemps. Mon coeur se remit à battre bizarrement plus vite quand une voix se fit entendre derrière moi. Je commençais à serrer plus Meiko comme si j'avais peur, ne voulant pas me retourner. J'ai peur, je sais pas pourquoi mais il va encore se passer un truc que je redoute là... Cette voix... Non, ne me dites pas que... ça ne peut pas être possible. Je me serrais les dents, et fermait les yeux ayant peur d'affronter ça. Sauvez-moi, je veux partir loin. Tapez-moi, je veux me réveiller. Secouez-moi, histoire que tout dans ma tête se remette en place. Une deuxième voix se fit maintenant entendre, une voix de fille, et là, c'était de trop. Mes mains étaient tremblantes, les nerfs revenaient. Ne pas pleurer, ne pas crier, ne pas se sauver, je suis grande pour affronter tout ça.

- Ne t'en fais pas, je vais t'aider, comme tu l'aurais fait à ma place. Peu à peu tu retrouveras ta mémoire et tout redeviendra comme avant, n'est-ce pas?

- Je te promets qu’on y arrivera.

- Merci d’avoir fait ce que tu as fait Kido. Je ne sais pas où je serais sans toi en ce moment. Et crois moi, je te dois énormément et je me rachèterai !

- Qui est-ce ?

(Je viens de remarquer qu'il fallait que je poste là \o/)

« Et bien, c'est difficile à expliquer, puisque c'est différent pour tout le monde. Hum, disons que lorsque tu es amoureux, tu es un peu différent. Ce que je veux dire, c'est que tu agis différemment. Tu penses souvent à cette personne, ou alors tu ne peux penser à rien d'autre qu'à elle. Tu te sens bien quand tu es en sa compagnie. Tu es juste content d'être là et de passer un moment avec. C'est un peu comme si tu étais ami avec quelqu'un, mais en beaucoup plus fort. Tu aimerais passer tes jours avec cette personne, sans jamais la quitter, ou très peu. C'est un peu ça, être amoureux de quelqu'un. Mais comme je te le dis, ça dépend de la personne. »

Alors, c'était ça ce que ressentait John en regardant Ariel, tous les jours ? La sirène se sentait tellement bête sur le coup. Elle laissa ses yeux se perdre sur la route, réfléchissant sur tout, et sur rien. Puis, Ariel détailla longuement Ethan. Non, elle ne voudrait en aucun cas être amoureuse de quelqu'un. Penser à une seule personne, tous les jours, tout le temps ? Hors de question. Elle secoua négativement la tête en tirant la langue, pour illustrer ses pensées : c'est nul, l'amour. Elle retendit l'oreille, car Ethan ne semblait pas avoir terminé de parler.

« En fait, ça ne s'explique pas, ça se ressent. Tu le sauras, lorsque tu seras amoureuse, juste là. Dit-il en se tapant le torse là où se trouvait son cœur. Tu ne devrais pas te poser la question, je pense. Ça viendra tout seul.

- J'ai pas envie d'être amoureuse. Penser qu'à une personne ? C'est un peu comme être égoïste, non ? Si on ne pense plus à ses amis, à sa famille… Je trouve ça vraiment ennuyeux.

- Pourquoi tu me demandes ça, tout d'un coup, lui demanda-t-il, comme suspicieux.

- Parce que je ne sais pas ce que c'est, tout simplement, répondit-elle en souriant. Pourquoi, t'as cru que … AH. Ah mais non, non, je t'aime pas… Fin si je t'aime, mais pas comme ça, fin pas comme tu le dis, enfin pas comme une amoureuse, hein, hein, moi je t'aime comme on aime un chien, ou un super copain, et puis c'est mignon les chiens, et je sens que je m'enfonce là, termina-t-elle en marmonnant, se trouvant de plus en plus stupide, si ce n'était qu'elle l'était approximativement tout le temps ? »

Grimaçant en se frottant l'arrière du crâne, elle regarda autour d'elle avant de soupirer, désolée :

« Je sais que je pose des questions bizarres, je suis désolée, je voulais pas que tu te fasses une idée étrange de moi, je suis vraiment déso… Lée ? »

La voix d'Ariel avait mué en une interrogation soudaine. Une fille l'avait regardé bizarrement, et elle se sentait visée. Elle voulut ignorer ce geste, mais elle eut comme un pincement au coeur, comme à chaque fois qu'on la toisait. Elle regarda son éducateur qui lui, semblait connaître une des filles du groupe. Un autre pincement au coeur, le même qu'elle avait ressenti quand son amie Jenny avait retrouvé Donovan. Elle sentait tellement d'émotions tristes face à elle, ses yeux lui piquaient, et elle eut comme simple réflexe que de se taire, regardant où tout ça aller la mener. Elle s'était arrêtée en même temps qu'Ethan, et elle avait horriblement peur. C'était un de ces frissons désagréables qui vous prenez le corps, comme si après cette confrontation bien des choses allaient changer. Ariel ne voulait pas que ça change. En tout cas, elle était là pour aider son ami Ethan si jamais la situation venait à se troubler.

Et la rousse demanda à son ami le brun, en tenant sa manche :

« Dis, on dirait que tu connais l'une des filles. Ariel se racla la gorge, même si elle n'en avait pas vraiment besoin. Est-ce qu'on va les voir ? »

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- J'ai pas envie d'être amoureuse. Penser qu'à une personne ? C'est un peu comme être égoïste, non ? Si on ne pense plus à ses amis, à sa famille… Je trouve ça vraiment ennuyeux.

Hm, tu peux le voir comme ça, mais ce n'est pas du tout égoïste. Tu penses toujours à ta famille et tes amis, mis cette personne deviens elle aussi très importante. Voilà tout.

Ouais, il devait avoir fait une erreur quelque part en lui parlant du sentiment amoureux. Peut-être aurait-il dû commencer en disant que c'était quelque de vraiment super ? De tellement grisant ? Oui, il aurait dû le dire. Parce qu'en tout cas, quand on aime vraiment quelqu'un, c'était comme ça qu'on se sentait. Il n'avait pas le talent de Jenny pour permettre à Ariel de vraiment comprendre quelque chose. Il ne s'exprimait pas assez bien pour cela. La Rousse se reprit alors lorsqu'Ethan lui demanda pourquoi elle avait posé une question de ce genre.

- Parce que je ne sais pas ce que c'est, tout simplement, répondit-elle en souriant. Pourquoi, t'as cru que … AH. Ah mais non, non, je t'aime pas… Fin si je t'aime, mais pas comme ça, fin pas comme tu le dis, enfin pas comme une amoureuse, hein, hein, moi je t'aime comme on aime un chien, ou un super copain, et puis c'est mignon les chiens, et je sens que je m'enfonce là, termina-t-elle en marmonnant, se trouvant de plus en plus stupide, si ce n'était qu'elle l'était approximativement tout le temps ? »

Mais non, j'ai rien cru du tout, gamine ! Et moi aussi, je t'aime comme mon chien, rien de plus. Ou comme un poisson rouge, je dirais plutôt ! Rit-il en ébouriffant les cheveux d'Ariel.

Ariel avait de ces réflexion parfois. Ça voulait dire quoi, aimer comme son chien ? Parce que certaine personne aime leurs animaux, tandis que d'autres préfère les battre. Pour le Brun, c'était juste une comparaison assez raté de la Sirène. Enfin, il n'en fit pas de cas. Ce n'était pas très important. Au moins, les choses entre lui et Ariel était claire, même si elles l'étaient déjà à l'origine. Ils n'étaient que de simples amis, point barre.

« Je sais que je pose des questions bizarres, je suis désolée, je voulais pas que tu te fasses une idée étrange de moi, je suis vraiment déso… Lée ? »

Quoi, qu'est-ce que tu ... ?

Ariel se tourna alors vers un groupe de filles un peu plus loin. Ethan arqua un sourcil interrogateur avant de comprendre. Sur les trois présentes, il y en avait au moins deux qu'il connaissait. Meiko et bien sûr Hikaru. Le Brun savait bien que la Blonde se trouvait sur l'île, Rin le lui avait dit. Mais il n'empêche qu'il ne pensait pas tomber sur elle. Assez paradoxal, non ? L'ex-pianiste ne savait pas vraiment comment réagir. Se montrer gentil ou au contraire, un peu distant ? Il n'était pas très doué pour gérer ce genre de situations. Il soupira alors, et entendit les paroles d'Ariel qui s'était tournée vers lui.

« Dis, on dirait que tu connais l'une des filles. Ariel se racla la gorge, même si elle n'en avait pas vraiment besoin. Est-ce qu'on va les voir ? »

Écoute Ariel, tu vois la blonde là-bas ? C'est Hikaru. Hm, je sais pas, j'en sais rien du tout. Ethan se tut pendant un moment, une boule dans l'estomac. Il n'arrivait pas à se décider. Hum, tu restes là hein, si j'y vais ? Parce que je ne veux pas que tu rentres toute seule, d'accord ? Viens ...

Respirant à grand coup, Ethan se dirigea alors vers le groupe de trois, suivit d'Ariel. La troisième personne, il ne la connaissait pas et n'arrivait pas à savoir si elle était une fille ou un garçon. Tout ce qu'il remarqua d'elle, c'était ses longs cheveux verts qui descendaient dans son dos. Enfin bref, il finit par se retrouver à quelques pas du trio. Hikaru et Meiko se tenait dans les bras tandis que " l'autre " se tenait un chouilla plus loin. Comment commencer une conversation quand on est dans ce genre de situation ? Le Brun jeta un coup d’œil à Ariel vérifiant qu'elle n'avait pas profiter de sa gêne pour s'en aller.

Euh, je ... Salut ? Dit-il en saluant à la fois les trois.

Cela faisait très longtemps maintenant qu'Ethan ne s'était pas senti comme ça. Terriblement anxieux et timide. Vraiment, sa bonne humeur avait presque volé en éclats. Il savait d'ailleurs que si Hikaru voyait un sourire sur son visage, il risquait de s'en prendre une bonne en pleine face. Il se tourna alors vers la blonde pour lui parler. Autant briser la glace tout de suite. De toute façon, il était persuadé qu'il allait en prendre plein la tête, alors il valait mieux que ça se passe vite. Comme ça, il pourrait la laisser l'engueuler, pour ensuite pouvoir s'expliquer.

Eum, Rin m'a dit que tu étais ici, mais il ne m'a pas dit où. Ce qu'il disait sonnait presque comme une excuse, même si il n'avait pas à être désolé. Il s'est passé pas mal de choses depuis l'House, hein ? Je suis sûr que tu m'en veux, mais je n'ai pas eu vraiment le choix une fois qu'on à quitté l'House. Enfin, c'est pas comme si j'essayais de me justifier, c'est juste ... En fait ... Hm. Je crois que tu devrais me dire, ce que tu me reproches, ça serait plus simple. Je pense ...

Ethan s'embrouillait. Mais pire que cela, il n'arrivait même plus à avoir une pensée cohérente. Hikaru était toujours dans les bras de Meiko et il ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle faisait tout pour ne pas le regarder en face. Ça l'exaspérait. Même s'il comprenait sa réaction, quelque part. Quoi qu'ils étaient tous les deux aussi fautifs, l'un que l'autre. Ils s'étaient séparés comme ça, parce qu'ils ne se donnaient plus de nouvelles. Autant dire qu'ils avaient chacun leur part de responsabilité là-dedans.

Comment tu vas ? Lui demanda-t-il finalement, regrettant ses mots dès qu'il les eut prononcé.

Meiko avait l'air choquée quand je la pris doucement dans ses bras, certainement que c'est le premier calîn qu'elle fait depuis qu'elle s'est réveillée après un mauvais cauchemars? Apparement ça c'était produit il n'y a pas longtemps, donc elle doit être nouvelle d'aujourd'hui d'ici. Je l'aurais bien aidé à s'y retrouver ici mais vu que je suis presque aussi nouvelle qu'elle ça nous aidera pas. Tant pis, Rin sera là pour elle. En faites, devrais-je lui dire qu'elle a aussi un petit copain, du moins un ex? Qu'elle sera sa réaction? L'aimera-t-elle encore comme avant? J'en suis sur que oui, mais avant qu'elle le recroisse je dois l'aider à se souvenir au moins au minimum ce qu'elle était, car là elle doit surement croire qu'elle était pas sympa, or que c'est tout le contraire...

- Je te promets qu’on y arrivera. me lançait-elle, ce qui me fit sourire, ça me rassurait qu'elle aussi voulait y mettre du sien. Au moins je serais pas la seule à galérer. Qui est-ce? me demandait-elle aussi en regardant les deux personnes qui se trouvaient apparement derrière moi. Elle l'a sentit qu'il y avait un truc bizarre... Se souvient-elle aussi de lui? Surement vaguement vu qu'elle me demande c'est qui.

- M..mon.. ex finissais-je par dire la voix tremblante, même si j'en étais pas totalement sur, je le sentais que c'était lui. Je ne réagirais pas de cette manière avec n'importe qui, et puis Julian non plus. A présent je le sentais plus près, je gardais Meiko dans mes bras comme si quelqu'un allait venir me la voler, comme ci elle m'appartenait rien que à moi. En plus son ami a l'air lassé de la situation, vu que l'autre fille l'avait énervé. Je hais cette situation.

Trois mots, trois simples mots qui nous étaient déstinés et qui nous dissaient salut, cette bête phrase qui me fit un gros boom dans la poitrine. J'avais eu l'impression sur le coup que mon coeur voulait s'échapper, comme-ci celui-ci était emprisonné. Mes pieds me dissaient de m'avancer en courant loin d'ici, pour continuer mon chemin comme je faisais si bien ce matin en sortant de la forêt. Je ne veux pas partir, je dois mettre les choses au clair une bonne fois pour toute, je ne peux pas continuer cette vie dans le doute.

- Eum, Rin m'a dit que tu étais ici, mais il ne m'a pas dit où. Il s'est passé pas mal de choses depuis l'House, hein ? Je suis sûr que tu m'en veux, mais je n'ai pas eu vraiment le choix une fois qu'on à quitté l'House. Enfin, c'est pas comme si j'essayais de me justifier, c'est juste ... En fait ... Hm. Je crois que tu devrais me dire, ce que tu me reproches, ça serait plus simple. Je pense ...

Et bien lui il se lance dans la gueule du loup directement. Attendez, mais merde laissez-moi respirer! Je retrouve ma Meiko dans un autre état, qui se souvient de kedal, et après je dois te retrouver toi, et que tu rentres directement dans le sujet de la raison qui nous a séparé. Je vais finir par croire que tout le monde veut me rendre folle, en plus j'ai l'impression d'avoir un public autour de moi, comme-ci on était dans un film et qu'ils nous notaient. Je finissais par lâcher Meiko même si je ne le voulais pas réellement, j'ai dis que je devais affronter tout ça, alors mieux faut l'avoir en face de moi... Un pas en arrière, et puis un demi-tour sur moi même, et je me retrouvais face à face à lui. Il y avait comme je le sentais une fille à ses côtés, c'était la première chose à la quelle je fis attention. Faire une crise de jalousie? Non. Je ne pense pas que c'est la meilleure chose, ça risque de foutre l'ambiance à zéro là et je risque en partant d'ici boire un bon coup, et m'isoler comme je sais si bien faire. Bien sur, si on me laisse faire. Bon je devrais lui répondre, même si j'avoue, je ne sais pas quoi lui dire.

- Ah, tu as déjà vu Rin disais-je en premier sans rien rajouter, me demandant bien ce que Rin avait pu lui dire... Enfin c'est pas le truc à se tracasser pour l'instant. Et se passer beaucoup de chose? Surement pour toi, moi il y a rien eu de particulier à pars la grand guerre. Et bien sur essaye de te justifier, je les veux pas pour l'instant tes excuses... Ne me ment pas s'il te plait, ma vie a déjà été assez dur comme ça depuis la dernière fois qu'on s'est vue, donc évite ça pour moi. Et ce que je te repproche hein? commencais-je à crier, mais pas trop fort pour faire peur à Meiko. C'est de m'avoir abandonné comme une grosse merde sans me donner une bonne explication! J'ai du retourner à la House, j'espérais te revoir là-bas, et ce que je retrouvais c'était... du vent? Mais bon, maintenant nous avons fait chacun de la vie de notre côté, des choses ont du changer, n'est-ce pas?

Non, pour moi, rien à changer... Je mentais presque, je me montrais pas faible mais je sens qu'il va finir par ne pas me croire. J'ai toujours été faible, j'ai toujours été triste depuis qu'on est plus ensemble. Je me trouve égoiste à lui dire de ne pas me mentir, or que moi c'est ce que j'ai fais en me montrant calme, or que à l'intérieur sa brule, et que j'ai envie d'exploser en gueulant une bonne fois pour toute. Je suis sur que toute l'île pourrait m'entendre si je me lâche. En plus je lui criais presque dessus, mais pas au point que je pensais. J'étais comme on peut dire trop perdue pour que je prenne de péter un gros câble qui ferait trembler la terre. Non sérieusement, ce n'est pas mon intention.

- Comment tu vas ?

- Et le pire de tout, tu oses me demander si je vais bien? J'ai une tête de fille heureuse là sincèrement? Oui c'est vrai, je ris de pleine dent regarde hurlais-je cette fois car me demander si j'allais bien ça m'énervait. Et puis je lui fis un grand sourire menteur et me mit à rire, mais mon rire était nerveux donc ça le faisait plus. Me retenir de pleurer, retiens-toi Hikaru, montre que tu es forte!

- T’en fais pas, dès qu’Hikaru aura fini sa discussion avec lui on rentrera et on dormira pendant des heures. On jouera à des jeux vidéo et on ne bougera pas de nos lits tout en mangeant des bonbons !

- Je crois que j’ai trouvé notre destination Kido !

« Écoute Ariel, tu vois la blonde là-bas ? C'est Hikaru. »

Hikaru.

Hikaru.

L'effet lui fit comme une claque. Son Ethan allait devoir se confronter à Hikaru, la fille qu'il avait aimé - qu'il aime encore, qui sait ? Il lui demanda de rester avec lui, parce qu'il ne voulait pas qu'elle reparte toute seule. Ariel sourit, lui tint le bras et lui dit, essayant de lui insuffler du courage :

« Daijobu nee, je reste avec toi. »

Elle ne le laisserait pas tomber, c'était son ami, et elle n'abandonne pas aussi facilement ses camarades. Il lui murmura vient, et Ariel se laissa entraîner. Elle referma la veste d'Ethan autour de ses épaules, se camouflant le plus possible de la vue des autres. Elle n'avait pas envie qu'on la juge. Se mettant à côté de son Ethan, elle vit l'objet des craintes et des pensées de son ami.
Ce qu'elle était belle. Elle avait de longs cheveux blonds, et de beaux yeux bleus. Ariel se mit à détester ses cheveux roux en l'espace d'une seconde. Ethan lâcha un salut gêné, ne sachant pas comment se faire entendre et commencer une conversation. Il avait l'air tellement nerveux, alors Ariel serra davantage sa main à celle d'Ethan, comme si de ce geste, ça allait lui donner plus de force. Ariel ne faisait que de faire ce qui lui semblait juste. Elle lui avait promis qu'elle resterait avec lui.

« Eum, Rin m'a dit que tu étais ici, mais il ne m'a pas dit où. Il s'est passé pas mal de choses depuis l'House, hein ? Je suis sûr que tu m'en veux, mais je n'ai pas eu vraiment le choix une fois qu'on à quitté l'House. Enfin, c'est pas comme si j'essayais de me justifier, c'est juste ... En fait ... Hm. Je crois que tu devrais me dire, ce que tu me reproches, ça serait plus simple. Je pense ... »

Elle allait lui en envoyer plein la figure, Ariel le sentait, car elle voyait le visage de la blonde se décomposer. Ariel jeta un regard désespéré aux autres personnes, la jeune fille aux cheveux roux, et la personne qui semblait être un garçon aux cheveux vert. Et ce qui semblait être les reproches de la blonde explosa dans le silence pesant.

« Ah, tu as déjà vu Rin. Et se passer beaucoup de chose? Surement pour toi, moi il y a rien eu de particulier à pars la grand guerre. Et bien sur essaye de te justifier, je les veux pas pour l'instant tes excuses... Ne me ment pas s'il te plait, ma vie a déjà été assez dur comme ça depuis la dernière fois qu'on s'est vue, donc évite ça pour moi. Et ce que je te repproche hein? C'est de m'avoir abandonné comme une grosse merde sans me donner une bonne explication! J'ai du retourner à la House, j'espérais te revoir là-bas, et ce que je retrouvais c'était... du vent? Mais bon, maintenant nous avons fait chacun de la vie de notre côté, des choses ont du changer, n'est-ce pas? »

Ariel ne semblait pas apprécier Hikaru. Ses fins sourcils de feu s'étaient froncés, elle n'aimait pas le ton qu'elle employait à son Ethan. Certes, elle avait ses raisons, mais peut-être qu'Hikaru avait des raisons de s'en vouloir, non ? Enfin, c'était une histoire qui ne la regardait guère. Pressant la main d'Ethan sous la pression de la dispute, Ariel détourna son regard triste vers le sol avant de le jeter sur la personne aux cheveux verts. Elle semblait en avoir ras-le-bol, elle. Elle était comme Ariel ; fatiguée. En plus, la dispute ne semblait pas la mettre dans la meilleure humeur qui soit. La fille aux cheveux roux lui promit de belles choses une fois qu'elles seraient arrivées chez-elles. Elles devaient être de l'institution. Alors, elles allaient sans nul doute se recroiser ? Soudainement, la réaction bizarre de la blonde la fit sursauter. C'était limite un rire diabolique, et sa moue avait passé de triste à complètement dépressive. Elle n'aimait pas l'Hikaru d'Ethan, elle la trouvait trop méchante, et trop bizarre dans ses réactions. C'était la première fois qu'Ariel n'aimait pas une personne. Pourtant, elle s'était jurée de ne détester personne. C'était qu'elle ne savait pas quoi penser de l'ex d'Ethan. Elle avait comme une forme de pitié envers-elle, et en même temps, elle était vraiment furax que cette fille s'acharne sur Ethan. Ariel connaissait suffisamment Ethan pour savoir que ce dernier ne ferait jamais du mal pour son plaisir personnel.

Elle ferma ses paupières avant de les rouvrir pour regarder la blonde. Que pensait-elle de la sirène ? Ariel n'en avait cure, elle voulait juste qu'elle cesse de crier, et de rendre mal à l'aise son Ethan. Evitant de trop le coller, elle se distança un tout petit peu, lâchant sa main, sans le laisser. Mais elle préféra se déplacer avant de parler et de dire des choses déplacées.

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ça m'énerve.

Non mais est-ce que vous vous rendez compte à quel point j'ai envie de gueuler un bon coup et de me casser ? Non ? Eh bien essayez les amis ! Parce que là je suis sur le point de craquer. Et quand je craque c'est pas jolie jolie à voir. Je déteste ce genre de situation où l'on peut rien faire à pars regarder et laisser passer tout ça. Sauf que moi je ne suis pas vraiment patiente et quand je suis fatiguer, mais vraiment, je ne suis pas très gentille non plus. Et à cause de mon pouvoir, ils vont avoir un sacré mal de tête lorsque je vais hurler de se la fermer. Mais je me taisais, je faisais tout pour ne pas éclater ma colère et leur donner envie de prendre un cachet d'aspirine. Moi-même j'avais un peu mal à la gorge car à force de parler avec une voix de garçon, mon pouvoir s'usais peu à peu pour cette journée et je vais devoir parler de ma voie normale ou de ne pas parler du tout pour pas éveiller les soupçons.

Je fermais les yeux et soufflais longuement pour faire évacuer toute cette frustration. De ne pas pouvoir aller tranquillement se reposer sans que quelque chose arrive à chaque fois casser le rythme. J'entendais Hikaru hurler contre son mec là ou son ex je sais pas mais elle hurlais de nouveau et c'est moi qui avait un mal de tête ensuite. Je levais mon regard blaser vers les deux nouveaux et regardais la rousse qui m'avait aussi regarder du genre qu'elle me comprenait parfaitement. Tant mieux ma foie, je suis pas la seule à penser que tout ça c'est rien que pour faire chier et me plomber surtout ma journée. Faisant une bonne fois pour toute la gueule, Meiko finissait par me tendre un paquet de bonbons. C'était des bec's qui piquait et c'était parfais pour moi , j'en prenais une bonne poignet et les mangeait comme ça un par un sans me gêner ni y aller de main morte.

T’en fais pas, dès qu’Hikaru aura fini sa discussion avec lui on rentrera et on dormira pendant des heures. On jouera à des jeux vidéo et on ne bougera pas de nos lits tout en mangeant des bonbons !

hm, en espérant que ça dure pas longtemps. Les disputes de couple ça me casse les couilles.

dis-je d'une traite en regardant droit devant moi avec les sourcils froncés.

Je crois que j’ai trouvé notre destination Kido !

Où ?!

Je tournais ensuite ma tête vers là où elle pointait son doigt et effectivement l’institution n'était pas loin. Ah, hallelujah je dirais là ! Enfin, au moins on saura où aller lorsque tout ça sera fini. Mais pour l'instant, ce n'est que le début donc je vais continuer de me pété le bide en bouffant des bonbons qui piquent. C'est un bon programmes. Je m'asseyait de nouveau comme tantôt en soupirant, Blablabla... Je fermais ensuite les yeux en essayant de me calmer moi-même puis je tendais mon bras pour prendre ma valise que je ramenais vers moi. Je l'ouvrais et cherchais mes médicaments que je pris dans ma main droite. J'ouvrais de mon pouce et pris un cachet de mon autre main afin de l'avaler d'une traite avec l'un des bonbons. ça devrais aller beaucoup mieux après.. J'espère.

- Ah, tu as déjà vu Rin. Et se passer beaucoup de chose ? Surement pour toi, moi il y a rien eu de particulier à pars la grand guerre. Et bien sur essaye de te justifier, je les veux pas pour l'instant tes excuses... Ne me ment pas s'il te plait, ma vie a déjà été assez dur comme ça depuis la dernière fois qu'on s'est vue, donc évite ça pour moi. Et ce que je te reproche hein ? C'est de m'avoir abandonné comme une grosse merde sans me donner une bonne explication! J'ai du retourner à la House, j'espérais te revoir là-bas, et ce que je retrouvais c'était... du vent? Mais bon, maintenant nous avons fait chacun de la vie de notre côté, des choses ont du changer, n'est-ce pas?

Bon, alors, t'as fini ? Dit-il d'une voix calme. Effectivement, pour moi il s'est passé pas mal de chose. Et ce ne sont pas des excuses que je te donne. Je ne doute pas que ta vie ai été dure, à partir de l'House, mais tu n'es pas la seule. Le seul fait que nous sommes des Êtres Mystiques prouvent que nous nous sommes fait rejetés de la " vie normale ". Par définition, nous avons tous vécu des moments durs. Et tu me reproches de t'avoir abandonné, sais-tu au moins pour quoi ? Il fit une pause, comme s'il ne tenait pas à en parler. La seule raison pour laquelle je ne t'ai pas donné de nouvelles, c'est que je ne pouvais pas. Je suis tombé malade, après avoir quitté l'House. Très malade. Pendant plus de deux mois. Mais tu sais, si TOI, tu avais fait l'effort d'essayer de reprendre contact, j'aurais fait l'effort de sortir de mon lit pour te voir. Mais tu ne l'as pas fait. Excuse-moi, j'ai peut-être de nombreux tords pour ce qui concerne notre relation, mais je ne suis pas à l'origine de tout. Crois-tu que si je ne t'aimais pas, j'aurais quitté l'House pour être avec toi ? Bien sûr que non, et tu le sais parfaitement !

Finalement, il n'avait pas vraiment réussit à contenir son agacement. A la fin de sa longue tirade était audible une colère sourde mêlé à du mécontentement. Et puis quoi ? Tout n'était pas de sa faute, comme la Blonde voulait le faire croire. Elle n'avait pas cherché à garder contact, après l'House. Elle l'avait finalement laissé tomber, elle aussi. Finalement, le Brun savait qu'il n'aurait pas dû poser la question du " comment ça va ? ", parce que la réponse fut cinglante. Hikaru hurla la réponse avant de se mettre à rire comme une démente. L'ex Pianiste prit alors la voix la plus calme qu'il avait en réserve.

- Et le pire de tout, tu oses me demander si je vais bien? J'ai une tête de fille heureuse là sincèrement? Oui c'est vrai, je ris de pleine dent regarde !
Non, pas vraiment. Seulement, tu devrais comprendre que tout n'est pas de ma faute, et que tu as ta part de responsabilité dans le fait que notre couple n'ai pas tenu.

Ethan sentit alors que la Sirène finissait par totalement lâché sa main, sûrement à cause de la tournure de la discussion. Ou plutôt devrais-je dire dispute. Toujours est-il que le garçon eut une réflexion pour Hikaru concernant la Rousse. Histoire qu'elle ne lui mette pas en plus un adultère sur le dos.
Au fait, j'te présente Ariel. Et avant que tu poses la question, non, elle n'est pas ma petite amie. La différence entre elle et toi, c'est qu'elle est mon amie et qu'elle me fait confiance, contrairement à toi, qui crois que j'ai simplement voulu profité de toi. Et tu n'es pas obligé de crier, je t'entends très bien.

Ethan secoua alors la tête de gauche à droite, désapprobateur. Il savait qu'Hikaru n'allait pas l'accueillir à bras ouverts, mais il ne pensait pas qu'il allait tout lui reprocher, comme ça. Il en était plus déçu qu'énervé. Ce qu'il espérait maintenant, c'est qu'elle cesse de lui crier dessus de cette manière. Il croisait les doigts pour que la Blonde puisse comprendre que leur prise de distance n'était pas sa volonté. Mais qu'il n'avait pas pu faire autrement.

Après que j'aie crier ma petite haine j'avais l'impression qu'il n'y avait plus de présence animal. Ils ont du avoir peur sur le coup... Mais moi quand je suis énervée je suis incontrolable, et c'est ça le pire de tout. Il n'y avait que Meiko qui arrivait à me stopper, et lui aussi un moment sauf que là c'est en partie de sa faute que je suis ainsi, vu que je l'étais déjà à la base à cause de l'histoire avec Meiko, alors bon... J'avoue que quand je suis nerveuse je dis des choses que je pense pas, mais là j'y arrive pas, je me demande si il se souviendra du moyen de me calmer en une seconde. Meiko est partie s'asseoir, donc je serais plus elle, la prendra dans mes bras. Et Ethan j'aurais cru que quand je le retrouverais j'aurais pas pu me retenir de lui sauter dans les bras pour lui faire un gros câlin sauf que là j'y arrivais pas, j'osais pas faire un pas, et la fille qui lui tenait la main me foutait encore plus la haine. Regardez-moi ces deux amoureux, mais vous gênez pas embrasser vous devant nous!

- Bon, alors, t'as fini ? Effectivement, pour moi il s'est passé pas mal de chose. Et ce ne sont pas des excuses que je te donne. Je ne doute pas que ta vie ai été dure, à partir de l'House, mais tu n'es pas la seule. Le seul fait que nous sommes des Êtres Mystiques prouvent que nous nous sommes fait rejetés de la " vie normale ". Par définition, nous avons tous vécu des moments durs. Et tu me reproches de t'avoir abandonné, sais-tu au moins pour quoi ? La seule raison pour laquelle je ne t'ai pas donné de nouvelles, c'est que je ne pouvais pas. Je suis tombé malade, après avoir quitté l'House. Très malade. Pendant plus de deux mois. Mais tu sais, si TOI, tu avais fait l'effort d'essayer de reprendre contact, j'aurais fait l'effort de sortir de mon lit pour te voir. Mais tu ne l'as pas fait. Excuse-moi, j'ai peut-être de nombreux tords pour ce qui concerne notre relation, mais je ne suis pas à l'origine de tout. Crois-tu que si je ne t'aimais pas, j'aurais quitté l'House pour être avec toi ? Bien sûr que non, et tu le sais parfaitement !

J'ai rêvé, dites-le moi. Dites-moi que j'ai mal compris ce qu'il m'a dit. Ethan... malade? Pas possible. Là, je tenais plus, mes jambes me lachèrent et je tombais par terre, assise, et j'abaissais ma tête sentant que les larmes allaient finir par s'échapper de mes yeux pour glisser le long de mes joues. Je tenais plus là, une larme, deux, et à présent je pleurais... J'arrivais plus à parler, je n'osais rien lui dire. Je voulais crier dessus, mais je trouvais ça impossible. Comment crier sur une personne qui a été malade? Je repensais à ma Meiko, à croire qu'il est arrivé un truc de grave à chacun de nous... Et là je repensais à mon pouvoir qui pourrait m'être réellement utile sur le coup, savoir si tout été vrai. Mais je ressentais rien, comme ci j'étais entourée de la véritée, la pur vérité. J'étais la seule présenter ici à mentir alors, c'est ça? Je me sens nulle, je me sens fautive, mais je me vois mal crier "Excuses-moi, je veux que ça redevienne comme avant" Non, je dois pas aller jusqu'à ce point.

- Êtres mystiques? As-tu oublié que j'étais une humaine? Enfin, j'ai un pouvoir à présent, mais c'est un bête détail que je trouve pas vraiment utile. Enfin... Désolé pour ce qui t'es arrivé avec ta maladie. Et moi je croyais que tu allais revenir après à la House, car tu m'avais dis qu'on ne sera jamais séparé, j'y croyais et je déprimais en attendant une nouvelle de ta part. Tu le sais bien que j'avais plus le droit à mon téléphone et tout, mes parents me les ont supprimés. J'ai déjà pas le droit à avoir de leur nouvelle à eux, j'en avais juste quelques unes à l'accueil. disais-je la voix calme, ce qui m'étonnait. J'arrivais plus du tout à crier, j'avais l'impression d'être un pauvre chien qui se faisait gronder par son maitre. Qu'est-ce que je fou sérieux? On aurait pitié de moi là, moi qui aime me montrer forte là je fais simplement le contraire. Et il doit se demander pourquoi je change d'humeur si vite.

Il s'était étonné quand je m'étais énervée dessus, du moins pas étonné mais ça avait l'air un peu de le toucher, je le ressentais... Même si je sais quand on ment, à cause de ça parfois je ressens quelques humeurs. Peut-être que c'était une simple impression, qui sait.

- Non, pas vraiment. Seulement, tu devrais comprendre que tout n'est pas de ma faute, et que tu as ta part de responsabilité dans le fait que notre couple n'ai pas tenu.

- Je le sais bien, je te n'ai jamais dis ça hein ! lui lançais-je gardant ma tête direction le sol, ma voix s'était un peu plus élevée car au fond j'étais encore en colère, je suis mélangée à plusieurs sentiments. Lunatique moi? A peine.

Je restais par terre de peur de me relever, et retomber. Je ne sais pas pourquoi, mais même avec Meiko avant c'était ainsi. J'étais énervée comme tout, et après quand j'ai appris la vérité je me suis calmée, après là la colère est revenue quand Ethan est venue, et maintenant qu'il m'a expliqué je me suis recalmée. Moi qui croyait que j'allais faire une grosse crise digne de ce nom, ça ne se produissait pas.

- Au fait, j'te présente Ariel. Et avant que tu poses la question, non, elle n'est pas ma petite amie. La différence entre elle et toi, c'est qu'elle est mon amie et qu'elle me fait confiance, contrairement à toi, qui crois que j'ai simplement voulu profité de toi. Et tu n'es pas obligé de crier, je t'entends très bien.

Là, ma colère revenu en une seconde, il a le don de m'énerver là! C'est ce qu'il manquait de me dire, que je n'avais pas confiance en lui. Il ne veut rien comprendre, c'est ça?! Pourquoi je lui fais pas confiance or que je lui ai rien dis sur sa Ariel, j'ai évité de faire la jalouse pour éviter d'entendre ce genre de phrase. Ta le don de lire dans les pensées mon vieux? Et bien si oui tant pis. Au moins je n'aurais plus besoin de crier devant les autres pour leur faire peur. J'allais élevé le ton quand Meiko arrivait, ayant remarquer que j'allais répondre à ça mal, et elle posait sa main sur ma bouche, comme pour me faire taire. Meiko... Je sais que celle que je connais se cache au fond de ton coeur.

- Êtres mystiques? As-tu oublié que j'étais une humaine? Enfin, j'ai un pouvoir à présent, mais c'est un bête détail que je ne trouve pas vraiment utile. Enfin... Désolé pour ce qui t'es arrivé avec ta maladie. Et moi je croyais que tu allais revenir après à la House, car tu m'avais dis qu'on ne sera jamais séparé, j'y croyais et je déprimais en attendant une nouvelle de ta part. Tu le sais bien que j'avais plus le droit à mon téléphone et tout, mes parents me les ont supprimés. J'ai déjà pas le droit à avoir de leur nouvelle à eux, j'en avais juste quelques unes à l'accueil.

- Non, pas vraiment. Seulement, tu devrais comprendre que tout n'est pas de ma faute, et que tu as ta part de responsabilité dans le fait que notre couple n'ai pas tenu.

- Je le sais bien, je te n'ai jamais dis ça hein !

- Au fait, j'te présente Ariel. Et avant que tu poses la question, non, elle n'est pas ma petite amie. La différence entre elle et toi, c'est qu'elle est mon amie et qu'elle me fait confiance, contrairement à toi, qui crois que j'ai simplement voulu profité de toi. Et tu n'es pas obligé de crier, je t'entends très bien.

- Euh… Ce que veux dire Hikaru, je pense, c’est qu’elle regrette amèrement le passé et elle s’est légèrement emportée sous l’émotion enfin tu la connais… Tu sais bien qu’elle ne te hait pas et que son but n’est pas de te nuire ou de te faire porter le chapeau loin de là. Et… Je pense, mais c’est mon avis, que ce n’est pas vraiment idéal comme situation pour vous mettre au clair non ? On dirait un auditoire … Enfin vous devriez parler seul à seul et pas entouré de pleins de gens en plein milieu d’une forêt.

La petite sirène avait contemplé la blonde qui semblait fortement se faire une mauvaise idée d’elle. Dur, mais Ariel n’en avait cure. Ses yeux marins semblaient passer un message neutre. Elle ne cherchait pas la guerre, mais il valait mieux pour la blonde tyrannique qu’elle ne l’approche pas. Après ce qu’elle venait d’entendre de sa part, la petite Ariel avait eu mauvaise impression de l’ex d’Ethan. Prenant de sa main gauche ses cheveux de feu qu’elle plaça sur le côté de son épaule, elle ne fit que d’hocher simplement la tête vers Hikaru. De un, parce que si elle parlait, tout le monde allait avoir la goutte à la bouche, et de deux, parce qu’elle n’avait aucunement l’envie de lui parler. Elle n’était pas enchantée le moins du monde de faire sa connaissance, elle aurait voulu ne jamais la connaître dans ces circonstances.

À entendre le malheur de l’Hikaru, la petite Ariel fut perplexe. Les parents étaient tous différents des uns et des autres, ils avaient leurs manières d’élever leurs enfants. Ariel n’avait jamais connu la présence d’une mère et d’un père, elle ne pouvait pas comprendre. Elle ne voulait pas comprendre ni apprendre sur ce sujet. Du moins, pour l’instant. Détournant son regard vers ce qui semblait être une amie proche de l’Hikaru, elle eut un petit sourire en voyant la couleur de ses cheveux. Une sœur ? N‘allons pas trop loin quand même… La simple différence était que les cheveux d’Ariel étaient énormément épais et gaufrés, et comme dirait les européens, « à la Shakira ». Si ce n’est qu’Ariel avait une grande mèche enflammée contre son front. Soudainement, la blonde se mit à s’asseoir, et à regarder le sol. Ariel n’avait plus suivi le fil, elle était captivée par les cheveux de la jeune fille en face d’elle.

Lorsqu’Ethan présenta Ariel à Hikaru, cette dernière eut une mauvaise réaction. Ariel le sentait, elle la jugeait. La rousse jeta un regard à Ethan qui signifiait « Tu aurais pu te passer de ça. » Non, elle n’avait pas spécialement envie qu’Hikaru aille lui chercher des noises spécialement parce qu’elle croit que cette dernière pourrait être un obstacle dans leur couple. Qu’aurait fait Jenny, dans ces cas-là ? Oh, elle aurait balancé des phrases cinglantes vers Hikaru pour qu’elle calme sa joie et aurait probablement essayé de descendre plus bas que n’était Hikaru. Ariel ne comprenait pas l’état d’esprit de la jeune fille, elle ne la suivait pas du tout. Et, elle s’en priva tout simplement, ce n’était pas plus mal, et ce n’était pas une grosse perte. Ariel s’étonnait de penser ainsi, elle devait être sous l’influence du mauvais caractère de Jenny ? Elle s’en fichait, si ça pouvait l’aider à être une personne un tant soit peu respectable comme sa Jenny, elle accepterait. Oh, elle ne changerait pas pour autant, elle serait toujours aussi niaise, gentille, douce et tendre… Mais elle saurait repérer à qui devait-elle attribuer sa véritable personne. En connaissance de causes, elle ne voulait pas attribuer sa joie à Hikaru… Son regard, tout lui rappelait lorsqu’elle était un « Être Brisé ». En l’espace de quelques secondes, elle voyait des images d’épouvantes lui traverser l’esprit. Instinctivement, elle posa sa main sur l’emplacement exact de son énorme cicatrice au ventre. Hikaru éveillait en elle ses cauchemars qu’elle tentait de taire depuis des mois.

Elle inspira profondément, juste avant que la rousse en face d’elle ne plaque sa main contre les lèvres de la blonde. Allons donc, qu’avait loupé la petite sirène, cette fois-ci ? Rien de spécial, si ce n’est qu’Hikaru avait failli – encore, que c’est étonnant … De crier. Elle expliqua, d’un ton plus calme et doux qui décontracta tout de suite le petit poisson :

« Euh… Ce que veux dire Hikaru, je pense, c’est qu’elle regrette amèrement le passé et elle s’est légèrement emportée sous l’émotion enfin tu la connais… Tu sais bien qu’elle ne te hait pas et que son but n’est pas de te nuire ou de te faire porter le chapeau loin de là. Et… Je pense, mais c’est mon avis, que ce n’est pas vraiment idéal comme situation pour vous mettre au clair non ? On dirait un auditoire … Enfin vous devriez parler seul à seul et pas entouré de pleins de gens en plein milieu d’une forêt. »

Ariel tira la manche d’Ethan, hochant sa tête de haut en bas pour acquiescer aux paroles de la rousse.

« Si les deux personnes vont à l’institution, je n’ai qu’à rentrer avec elles ! Comme ça, tu ne seras pas inquiet, et tu pourras régler tes problèmes. Je ne t’abandonne pas, mais c’est que je ne te suis d’aucune utilité… Je crois ? »

Lui offrant un petit sourire encourageant, elle détourna son visage vers l’autre rousse et l’homme aux cheveux verts, en attente d’une réponse quelconque. Puis, elle continua dans sa lancée, toujours à voix basse :

« En plus, je crois qu’elles sont fatiguées. Tout comme moi. Enfin, je ferais comme tu voudras, Ethan. »

Age : 31 Date de naissance : 11/07/1992 Messages : 62

Ouuuh, sa claaaash. Mine de rien ça commençait à m’intéresser. Le garçon commençait à en mettre plein la gueule à Hikaru qui commençait à mon avis carrément regretter certaines de ces paroles. Je continuais moi à manger mes bonbons mais je commençais vraiment à tomber de sommeille. Mes paupières se fermaient peu à peu mais je restais quand même réveiller pour écouter ce qu'il se passait car si je rate quelque chose d'important et que je suis la seule à être hors sujet sa va pas le faire. Je préfère quand même être un minimum au courant des évènement. Soupirant Hikaru tombais donc au sol complètement perdu et continuait de parler en essayant de se justifier. Nous on avait rien à dire dans l'histoire, on était que des spectateur, comme au cinéma quoi. On dirais que l'on est dans un film d’amour dramatique là.. Je suis nul pour discerner ce genre de chose.

Faut dire que je suis pas tellement le genre de fille qui va être looove des histoires d’amour, jamais ! pfeuh. Levant les yeux au ciel, alors qu'Hikaru allait dire quelque chose, surement encore gueuler, Meiko s'avançait vers elle et posait une main sur sa bouche soudainement comme pour l'empêcher de dire des bêtises, allons bon ! Moi je m'allongeais doucement sur l'herbe en regardant le ciel puis je me tournais sur le coté pour regarder ailleurs. J'en ai marre làààà. Je fermais les yeux et tentais de me calmer, je sent que je vais gueuler une bonne fois pour toute ! C'est à dégueuler leur histoire. Sorry guys mais là franchement j'en peut plus ! Je sentais le sommeille arriver comme une fusée et si je m'endort là, sa fera plus tache qu'autre chose ! on va devoir me porter et porter aussi ma valise....

hum... c'est pas une si mauvaise idée en faite. Mais ça fera tâche quand même et je ne suis pas une bâtarde non plus ! enfin ça dépend. Là personnellement je suis de mauvaise humeur donc je pourrais envoyer chier quelqu'un si j'en juge nécessaire ~Soupirant de nouveau , je n'écoutais plus personne, aller vous faire hein ! Je gardais mes yeux fermer tout en respirant calmement mais bien vite le sommeille me rattrapa - heureusement ou malheureusement ?- je m'endormis comme une merde devant tout le monde, bien que j'étais sur le coté donc je pense pas en faite que quelqu'un m'ait vu m'endormir.

Cette discussion partait sous les chapeaux de roues, en tout cas ! Enfin, après que le Brun ait expliqué à Hikaru la raison de son manque de nouvelles, celle-ci eut un réaction qui l'étonna quelque peu. Elle se laissa tomber sur le sol, finissant par se mettre à pleurer. Il s'en voulait un peu, de l'avoir mis dans cet état. Quoi qu'il ne se sentait pas vraiment fautif. Comme il l'avait déjà dit, tout n'était pas de sa faute, lui aussi avait été blessé dans l'histoire. Même si, puisqu'il était un homme, il ne le montrerait jamais. Ethan, macho ? Un tout petit peu.

- Êtres mystiques? As-tu oublié que j'étais une humaine? Enfin, j'ai un pouvoir à présent, mais c'est un bête détail que je trouve pas vraiment utile. Enfin... Désolé pour ce qui t'es arrivé avec ta maladie. Et moi je croyais que tu allais revenir après à la House, car tu m'avais dis qu'on ne sera jamais séparé, j'y croyais et je déprimais en attendant une nouvelle de ta part. Tu le sais bien que j'avais plus le droit à mon téléphone et tout, mes parents me les ont supprimés. J'ai déjà pas le droit à avoir de leur nouvelle à eux, j'en avais juste quelques unes à l'accueil.

Mais nous sommes tous humains, enfin, des humains un peu spéciaux, mais des humains tout de même. Non, c'est bon, ne t'en fais pas. Je ne suis plus malade. Oui, sauf que je ne pouvais pas retourner à l'House à cause de ma maladie. Et comme par la suite, je n'avais pas eu de nouvelles, et bien je n'y suis pas aller. C'est aussi " simple " que ça.

Autrement dit, s'ils s'étaient perdus de vue tous les deux, c'était simplement à cause d'un malentendu. Ce qui était bête, vraiment bête. Ethan glissa une main dans ses cheveux lorsqu'Hikaru lui dit qu'elle savait que tout n'était pas la faute du Brun. Ouais, il était peut-être allé un peu loin, pour le coup. Mais là où il sentit qu'il avait fait une connerie, c'est lorsqu'il lui parla d'Ariel. D'ailleurs, celle-ci lui lança un regard auquel il répondit par un autre regard qui voulait dire " Bah quoi ? Comme ça tout est clair ! ". Enfin, Hikaru s'apprêtait à lui crier dessus, mais Meiko l'en empêcha en lui plaquant la main sur la bouche. Cette dernière se mit donc à parler à la place de la blonde :

« Euh… Ce que veux dire Hikaru, je pense, c’est qu’elle regrette amèrement le passé et elle s’est légèrement emportée sous l’émotion enfin tu la connais… Tu sais bien qu’elle ne te hait pas et que son but n’est pas de te nuire ou de te faire porter le chapeau loin de là. Et… Je pense, mais c’est mon avis, que ce n’est pas vraiment idéal comme situation pour vous mettre au clair non ? On dirait un auditoire … Enfin vous devriez parler seul à seul et pas entouré de pleins de gens en plein milieu d’une forêt. »

- Oui, je le sais ça, Meiko. Ouais, tu as plutôt raison.

Ethan fut alors déconcerté par les paroles de la Rousse.

« Si les deux personnes vont à l’institution, je n’ai qu’à rentrer avec elles ! Comme ça, tu ne seras pas inquiet, et tu pourras régler tes problèmes. Je ne t’abandonne pas, mais c’est que je ne te suis d’aucune utilité… Je crois ? Elle s'arrêta comme si elle attendait un réponse de la part des deux autres, puis continua, toujours à voix basse. En plus, je crois qu’elles sont fatiguées. Tout comme moi. Enfin, je ferais comme tu voudras, Ethan. »

Pour le coup, il s'en voulait. Ethan ne voulait absolument pas laisser Ariel toute seule. Mais en même temps, la faire assister à cette scène n'était peut-être pas une bonne idée. Le Brun réfléchit alors. Ariel serait certainement bien en compagnie de Meiko. Mais qu'en était-il de l'autre personne ? Et puis, il savait que la Rousse avait peur que ses amis la laisse tomber. Il soupira alors, ne sachant pas quoi lui dire. Il se tourna finalement vers Ariel, et lui ébouriffa les cheveux de sa main en souriant.

- Fais ce que tu veux, petite sœur. Dit-il en insistant bien. Mais tu n'as pas un téléphone portable, ou quelque chose de ce genre ? Comme ça, je te donnerais mon numéro, et tu pourras m’appeler quand tu veux.

Le Brun sortit alors un crayon qu'il gardait toujours sur lui, et inscrit son propre numéro sur le bras d'Ariel. Elle trouverait bien un téléphone, même si elle devait demander à quelqu'un de le lui prêter. Et puis, il serait rassuré de cette manière ! Ethan avait presque retrouvé sa bonne humeur, du moins, suffisamment pour déposer un bisou sur la joue de la Sirène.

- Enfin, quoi que tu choisisses, tu fais pas de bêtises, hein ?

C'est qu'il y tenait à sa petite Ariel. Il ne l'avait pas appelé " petite sœur " pour rien. Bon, maintenant il était temps de régler ses problèmes avec Hikaru. Il se mit alors à genoux sur le sol, puisque la Blonde se trouvait encore assise. Il passa doucement, histoire de ne pas s'en prendre une, une main sur le visage d'Hikaru avant de l'entourer de ses bras.

Arrête de t'énerver, c'est bon. On est trop grand pour se disputer pour ça, non ?