Couloirs

Des couloirs et des couloirs...
Attention, ça glisse !

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Piégé ! Julian avait vu clair dans son jeu et le connaissant, celui-ci allait lui pourrir la vie. Le Marsh voyait bien que son mec avait une bonne relation avec sa soeur. Il ne pouvait donc pas se débarrasser d'elle. De plus, la normale quand quelqu'un essaie d'aller faire paître la petite chose que tu protèges, il se le fit bien rendre d'un coup de coude aux côtes.

Alors, de retour au Hall. En espérant que les curieux ne les remarquent pas trop et qu'ils oublient surtout la petite scène qui s'était produite plus tôt. Pas qu'il essayait d'étouffer l'affaire, il pouvait très bien en parler, mais qu'avec l'unique personne concernée. Pas envie que tout le monde se marre parce qu'il s'était pris un pied dans la gueule et qu'il avait fait le gentil toutou par après pour évité que Julian ne s'emballe trop. Le premier qui ferait un commentaire aller devoir faire une partie de cherche et trouve avec ses dents.

Ouf, sérieux, il se sentait de trop avec le duo frère soeur tout câlin juste à côté de lui. En plus, son beau ténébreux avait mis l'accent sur le fait qu'ils n'allaient seulement que ''commencer'' par aller porter Johanne à sa chambre. Avant qu'ils ne se lancent dans une discutions normal et que la petite se demande qui il était et qu'est-ce qu'il foutait avec Julian, parce qu'il se doutait fortement de par la tête quelconque qu'elle avait eu lorsqu'ils avaient été présentés, il n'avait pas dû lui parler de sa personne, donc il n'avait pas très envie d'être là lorsqu'elle poserait des questions. Elle n'était surement pas conne la gamine. Bref, tôt ou tard elle allait découvrir leur relation et il ne savait pas comment elle allait gérer. Si elle était comme son frère, ça allait faire mal.

Pendant qu'ils marchaient maintenant dans les couloirs, Elric se dit que ça avait vraiment été une mauvaise idée de vouloir suivre le guitariste dans cette histoire. C'était clair qu'il n'était pas à sa place. Et s'il s'éclipsait tout bonnement en changeant subtilement de couloir ? Si Julian lui demandait plus tard ce qui les aurait séparés, il n'aurait qu'à dire que c'était la faute à son horrible sens de l'orientation. Tellement con et inutile ce sens qu'il pourrait leur retomber dessus avant de réussir à se rendre à sa chambre. Se mordillant nerveusement la lèvre à la recherche de courage pour foutre le camp, il se mit à marcher un peu plus lentement.

C'est là que l'une de ses hallucinations populaires se décida de venir le taquiner. Le connard de renard roux, se prenant pour le lapin blanc de Alice, lui désignait une montre parodique en s'enfuyant dans un couloir opposé de celui qu'ils empruntaient pour se rendre au dortoir des filles. Ok, c'était le temps de laisser la compagnie. Alors comme un con, il se sépara de Julian et Johanne pour suivre le renard mexicain. Oui, très bonne idée... Où est-ce qu'il s'en allait comme ça ? Surprise, surprise !

( Je sais, no comment, c'est très bizarre et c'est pas fini XD )

La main tendue au dessus de ma tête pour me servir de visière contre la lumière rougeâtre du soleil couchant qui se reflétait dans les baies vitrées, je me servais de l'autre pour porter le bagage de ma soeur, qui se chargeait de la cage de notre adorable animal de compagnie. Si il allait dormir dans la chambre de ma soeur, ou dans la mienne, je ne le savais pas, il fallait que j'avise, et que je demande son avis. Mais pour ce faire, il fallait d'abord qu'on choppe ses clefs. Alors on fit un escale à l'accueil.

Une fois la chose faite, on reprit notre marche en direction des couloirs. Sur le chemin, Johanne se pencha au dessus de mon épaule, plaçant en même temps un écouteur dans l'une de ses oreilles. J'arquai un sourcil.

- C'est immense ici...

- ... Pourquoi tu chuchotes ?

Question fatidique, en effet. Cela étant, la réponse ne me promettait qui vaille. C'est qu'elle a tendance à faire des choses sans savoir pourquoi, et ses explications ne sont pas toujours très logiques ou ne serait-ce que vraisemblables. C'est un cas, mais un cas que j'apprécie énormément, et auquel je me rattachais, au sens figuré comme au sens propre : La rétine dans de meilleures conditions de vie, je repris possession de ses doigts, les entremêlant entre les miens.

Excitée à l'idée de visiter et de voir plus précisément sa chambre, elle traca et on fut obligé, Elric tout comme moi de suivre son rythme. C'est pour cette raison qu'en cours de chemin, je ne vis pas tout de suite Elric s'éloigner de nous, lentement mais surement pour emprunter une autre direction. Néamoins, au bout d'un moment, n'étant pas sourd ni même dénué d'un quelconque sens, je m'aperçus de son absence. Tirant le bras de Johanne pour qu'elle arrête d'avancer deux minutes, je pris le temps de me retourner, et sans surprise, je ne le vis pas. Je soupirai de lassitude. Même quand il n'est pas là, il est chiant et énervant celui-là. C'est fort.

Sans prendre la peine de commenter sa disparition soudaine, je me remis comme j'étais auprès de ma soeur et on arriva finalement devant la porte numéro quatre. Vérifiant qu'il s'agissait bien de son dortoir en jetant un coup d'oeil dans l'encadré juste à côté sur lequel était inscrit les noms des colocataires, je fus soulagé d'apprendre que pour l'instant, elle en était dispensée. Inutile de me faire du soucis, ou de me renseigner comme un stalker sur cette personne qui est censé partager une année ou plus avec ma frangine, car elle n'existe pas.

- C'est ici. T'as plus qu'à ouvrir.

J'étirai un sourire, un peu fin mais bien sincère. Elle était pressée, ça se voyait, et j'esperais que l'intérieur lui plaise. Bien que ce soit simple, c'est facilement personnalisable, et la connaissant, je savais qu'elle allait savoir quoi faire des murs blancs et du style soft pour en faire quelque chose d'à son gout, soit, de très mignon.

- Et tu en profiteras pour te changer.

Ça, ca allait moins lui plaire, mais c'était comme ça. Moins elle se fait remarquer, mieux je me porte, et le jogging et la chemise en jean, c'est pas la tenue qui correspond le mieux au profilage. De plus, le côté sportive sexy que ça lui donne, il est en trop.
(Tu peux poster dans la la chambre o/)

Age : 26 Date de naissance : 28/02/1998 Messages : 31

(Je dois choisir ? Bon, ben je choisis ici, parce que d'ici on peut aller partout 8D)

Shaolan, tentant de rassurer la jeune Suédoise, passa ses bras autour de ses fines épaules, tandis qu'ils attendaient la fille aux cheveux châtains. Le jeune Mokona blanc lui avait vivement répondu, expliquant qu'il était différent du compagnon d'Aokai, ce qui tira un soupir fatigué à la blonde.
Cet Institut renfermait des créatures aussi étranges qu'elle étaient différentes.
Le lapin blanc, avant de pouvoir terminer sa réponse, avait crié "Fleur de cerisier !"
Du moins, c'est ce qu'en avait compris Ellundril, avant qu'elle redresse la tête, et voit la jeune fille qu'ils attendaient tous les trois. Ses pommettes se rosirent quelque peu lorsqu'elle réalisa que "Sakura" était le nom de la jeune fille, et que Mokona n'avait pas crié un nom de fleur sans raison.
Quelque peu inquiète, la blonde tourna la tête vers Amber Kaiso, tentant de voir si le cri l'avait dérangée dans son travail. Avant de se sentir observée. La jeune fille tourna la tête, et vit que "Sakura" la dévisageait des pieds à la tête, en souriant. Rentrant légèrement la tête dans les épaules, Ellundril cacha sa gêne en se rapprochant de Shaolan, sans rien dire.

Si elle avait pu se lier presque immédiatement d'amitié avec Aokai, cette jeune fille l'impressionnait. Une allure royale et une certaine assurance, mais elle semblait quand même trop proche de Son Shaolan. Elle lui fit un signe de tête poli, en réponse à son sourire, avant de légèrement se cacher derrière son Manieur. Tandis que la doctoresse les enjoignait à quitter les lieux, le brun leur prit les mains, à toutes les deux, et quitta la pièce. Ils se dirigèrent à travers le bâtiment, retournant sur leurs pas, et arrivèrent dans un long couloir éclairé par la lumière du jour, par de larges baies vitrées. Le couloir qui reliait le hall principal, les dortoirs, et certains autres lieux que la Suédoise n'avait pas eu le temps d'explorer. Continuant d'avancer, elle ne put s'empêcher de demander, avec son tact et sa franchise habituelles.

- Alors... En, fait, vous deux, vous êtes quoi l'un pour l'autre... ?

Ses yeux violets scrutaient la moindre réaction des deux concernés.
En vérité, elle avait bien peur que ce qu'elle croyait ne se révèle vrai.

Ladite Ellundrill semblait un peu inquiète en voyant Sakura arriver vers eux. Elle semblant aussi gênée quand elle se cacha derrière Shaolan. Mignonne. Elle était trop mignon. Elle fit un signe de tête poli à la jeune princesse, pour lui rendre son sourire. Puis Shaolan prit la main de Sakura et de la petite fille et ils sortirent de l'infirmerie par ordre de l'employée du lieu dit. Sakura et les deux amis arrivèrent dans un corridor éclairé par les rayons chaleureux du soleil. La petite hime regardait par les baies vitrées le panorama qui s'offrait à elle. Puis, en continuant à marcher, La petite blonde questionna les deux compagnons.

- Alors... En, fait, vous deux, vous êtes quoi l'un pour l'autre... ?

Devant les yeux violets scrutant de la blondinette, les joues de Sakura virèrent petit à petit au rouge. Du tact... Ellundrill avait fait preuve de beaucoup de tact. Sans que la petite fille le remarque, la princesse de Clow referma sa main sur celle de son compagnon. Mokona était, depuis qu'ils avaient quitté l'infirmerie, sur l'épaule de sa protégée. Il avait remarqué les mains unis des deux amoureux. Il trouvait ça chou et risquait de dire quelque chose de gênant. Sakura se gratta légèrement la joue avec son fin doigt, gênée par la situation.

- Eh bien... Nous sommes amis d'enfance.
- Et ils sont a-mou-reux! Puu!

Sakura vira du rouge vif au rouge pivoine. C'est pas vrai! Cette boule de poils mettait Sakura dans les pires situations. Elle bafouilla le nom de la bestiole qui sauta de son épaule jusqu'au sol et les regarda tous les trois. Visage rouge pivoine, la jeune femme tourna la tête vers Shaolan et s'excusa envers lui pour le manque de tact de Mokona.

Ils sortirent de l'infirmerie et se stationnèrent dans le couloir, près de la porte par laquelle ils venaient de passer. Shaolan était content de voir que sa princesse était soignée et qu'elle ne tarderait pas à guérir complètement. Le jeune garçon n'avait fait que de se blâmer intérieurement pour ne pas avoir été capable de protéger son aimée. Mais il ne montrait rien, ne voulant pas que Sakura s'inquiète ou s'excuse même comme elle en avait l'habitude alors que ce n'était en aucun cas sa faute.

Puis il fut surpris par une question d'Ellundril. Bien qu'elle demandait la relation qu'ils avaient tous les deux, Shaolan savait bien qu'elle connaissait déjà la réponse. Il aurait dû lui dire dès le moment où il l'avait laissé dans le hall pour rejoindre sa bien-aimée. Tout comme cette dernière d'ailleurs, il rougit légèrement à l'entente de la question. Il laissa Sakura répondre d'abord parce qu'il ne savait pas trop quoi dire mais aussi par lâcheté.
- Eh bien... Nous sommes amis d'enfance.
Oui c'était sûrement la meilleure réponse à donner et il se contenta d'approuver par un hochement de tête.

- Et ils sont a-mou-reux! Puu!
L'archéologue ne put empêcher un tressautement lorsque le lapin parla, tout fier. Le brun toussota de gêne. Il ne savait pas trop quoi dire. Sakura s'excusa envers lui pour le comportement de sa bestiole, les joues entièrement rouges.
"Ah mais t'inquiètes pas ce n'est rien." Dit-il très gêné, limite si une grosse goutte ne tombait pas derrière sa tête. De toute façon Ellundril avait le droit de savoir la vérité, mais surtout elle aurait su que les amoureux avaient mentis si ils se seraient arrêtés à "amis d'enfance". Mais ce que Shaolan craignait était la réaction de son amie. Il ignorait totalement comment elle allait réagir. Lui, il la considérait comme une petite soeur de coeur mais il ne savait pas comment elle, elle le voyait. Il préféra alors ne rien dire, de peur de gaffer.

Age : 26 Date de naissance : 28/02/1998 Messages : 31

La jeune princesse était devenue rouge pivoine tandis qu'Ellundril la fixait, les yeux perçants, et aucune émotion sur le visage. Avant de bafouiller une réponse idiote. "Amis d'enfance" ?!
On la prenait vraiment pour un bébé ?
Bon, certes, du haut de ses quatorze petites années, peut-être devrait-elle laisser passer le sujet, et laisser "les grands" avec leurs affaires.
Mais pour la petite blonde, c'était mission impossible. Alors qu'elle se redressait, ses prunelles violettes droit dans les yeux des deux amis, alors que Shaolan acquiesçait, gêné, elle se rengorgea avant de répondre, plus fort et plus durement qu'elle ne l'aurait souhaité.
Avant de se rendre compte que, finalement, c'était tout à fait le ton qu'il fallait.

- Menteurs !

Pendant qu'elle disait ceci, Mokona répliqua à son tour, donnant sa version des faits. Sherlock Chariakin avait pourtant percé ce secret depuis que Shaolan l'avait laissée derrière, dans le hall d'entrée. Elle faisait désormais face aux deux "amis", l'une aux joues de feu, et l'autre bafouillant, cherchant une issue.
Les joues de la Suédoise devinrent à leur tour rouges pivoines, mais pas pour les mêmes raisons. Alors qu'ils s'étaient tous trois arrêtés au milieu du couloir, elle explosa.

- Vous êtes des idiots et des menteurs, tous les deux !! SI vous vous aimez vraiment, faut l'assumer ! Comment vous pouvez prouver à l'autre que vous l'aimez, si vous vous cachez ? Vous avez honte de vous montrer en public ou quoi ? C'est pi-to-yable !

La blonde semblait grandir au fur et à mesure que sa colère augmentait en elle. Son bras vibrait légèrement, souhaitant se transformer, mais elle le retint tant bien que mal. Le fait qu'elle se mette en colère était rare. Et ces dans ces rares occasions que son pouvoir devenait hors-contrôle. Ses yeux étaient devenus deux lames, tranchantes et parme, tandis qu'elle dévisageait les deux, interloqués. Elle se mit à trembler de tout son corps, mais ce n'était plus un effet de son Don. Elle baissa la tête, serrant les poings. On aurait cru qu'elle allait exploser.
Elle releva soudainement la tête.

Un grand sourire traversait le visage d'Ellundril, alors qu'elle avait stoppé tout tremblement, et elle semblait vraiment mignonne, comme ça. Ouvrant les yeux, ils restaient perçants, mais plus de curiosité et de juvénilité qu'autre chose.

- Sakura, si tu l'aimes vraiment, je dois te dire quelque chose. C'est Mon Shaolan. Donc, sauf s'il est d'accord, pas touche. Elle lui fit un grand sourire innocent. Et si il est d'accord, je dois te prévenir : quand il dort, il ronfle et il parle tout seul.

Rire sous cape.
L'enfant était vraiment fière d'elle.

J'avais donc quitté la chambre , je marchais calmement dans les couloirs en me lêchant les canines. C'était quand même bon mine de rien. Un sourire sadique me traversant le visage, je sentais trois autres présences dans le couloir. Deux filles, un garçon.Mon regard s'assombrissait et j'entendais leur conversations qui était d'une niaiserie incroyable. Ooooh que c'est mignooon, tsk... Pitoyable ouais. Une main dans une de mes poches, j'avançais lentement en regardant droit devant moi et une petite fille était donc entrain de s'exciter sur les deux autres pour ensuite sourire en disant des truc très con. Oh, il ronfle ? Cool sa vie. Ouais je sais, je n'avais pas besoin d'écouter mais bon, c'est marrant de voir qu'il y a des gens qui peuvent être con... Bref. J'arrivais presque à leur niveaux, ce n'étaient que des adhérents de toute manière.. Je me sent puissant, ha-ha. Il y avait une blonde.. Un brun et une châtain. La blonde semblait être moins humaines qu'elle le laisse paraitre mais ça après je m'en fiche, vraiment. Ils l'avaient vu arriver et je les regardait un par un avec mon regard habituelle qui est bien sûr froid mes amis. Je m'arrêtais devant eux, les regardant de haut sans pour autant être insolant. Drôles d'habits.. Ils viennent d'où au juste ? Je me le demande bien moi.

« Calmer vous les gosses hein. N’essayiez pas d'alerter toute l'école avec vos conversation super intéressantes, hm ? » Leur dis-je les mains derrière le dos.

J'ai l'air d'un vieux là, vu comment je cause mais ça, c'est juste une petite couverture. Je vais pas leur lâcher des truc qui vas me faire prendre pour un wesh alors que j'en suis pas un. Je n'attendais pas leur réponse et commençais alors à partir en soupirant. Qu'est-ce que je peut m'ennuyer de nouveau. Oui il m'en faut vraiment pas beaucoup pour m'ennuyer mais bon.. Un petit sourire en coin, je m'attendais à que l'on me réponde mal mais ça, ce sera plus amusant que vexant disons.

- Menteurs ! Vous êtes des idiots et des menteurs, tous les deux !! SI vous vous aimez vraiment, faut l'assumer ! Comment vous pouvez prouver à l'autre que vous l'aimez, si vous vous cachez ? Vous avez honte de vous montrer en public ou quoi ? C'est pi-to-yable !

Sakura baissa la tête, ses joues étant revenues roses pâles. Elle ne prenait pas Ellundrill pour une naïve, bien au contraire. la jeune femme avait comprit que la blondinette était plus intelligente que ce qu'elle laissait penser. Ils se cachaient? Honte de se montrer en public? Non, aucun des deux. Mais la petite fille ne connaissait sûrement pas leur passé commun. Lorsque Sakura releva la tête, Ellundrill affichait un grand sourire et ses yeux étaient emplis de curiosité et de juvénilité. Elle allait parler, Sakura en était sûre.

- Sakura, si tu l'aimes vraiment, je dois te dire quelque chose. C'est Mon Shaolan. Donc, sauf s'il est d'accord, pas touche. Elle lui fit un grand sourire innocent. Et si il est d'accord, je dois te prévenir : quand il dort, il ronfle et il parle tout seul.

La jeune princesse rigolait en même temps et sur le même ton que la jeune blonde. Sakura ne savait pas si c'était vrai, mais elle était prête à tentait le coup! Un garçon leur parla, mais la Hime n'en prit, pour une fois, pas compte. Elle lâcha la main de Shaolan et s'approcha de la petite fille. Elle se baissa légèrement jusqu'à être à la même hauteur qu'Ellundrill. Elle gardait son sourire calmant et chaleureux et posa sa main doucement sur l'épaule de la fille devant elle. il fallait qu'elle sache pour éviter tout malentendu.

- Ellundrill, écoute. Dans le royaume où nous vivions, moi et Shaolan, j'ai été obligée de cacher mes sentiments, Shaolan aussi d'ailleurs. Car mon frère, le roi du royaume, ne voulait pas que je sois avec lui. Mais on s'est perdu de vue et on a conservé nos sentiments. Quand on s'est revu dans le hall de l'institut, ça nous a fait un choc. Je ne savais pas que cette jolie demoiselle entrée en même temps que lui était sa... Compagne?

Soudain, le visage de la jeune princesse afficha de la tristesse et une larme coula sur sa joue. *Quelle idiote* pensa-t-elle alors qu'elle se redressait. Elle venait de comprendre la signification de la dernière phrase d'Ellundrill. Elle se tourna légèrement vers l'archéologue et demanda du regard: Es-tu vraiment avec cette fille?

- Menteurs ! Vous êtes des idiots et des menteurs, tous les deux !! SI vous vous aimez vraiment, faut l'assumer ! Comment vous pouvez prouver à l'autre que vous l'aimez, si vous vous cachez ? Vous avez honte de vous montrer en public ou quoi ? C'est pi-to-yable !
Shaolan ne savait pas quoi répondre à son amie. Dans un sens, il voulait la prendre dans ses bras pour la consoler car il sentait une pointe de jalousie dans la voix de la petite fille. Mais dans un autre sens, ce qu'elle disait été faux, car ils venaient de s'avouer leur amour. C'était juste qu'ils n'y étaient pas encore habitués et avaient encore du mal à montrer leur relation. Il leurs fallait encore un peu de temps. Et puis en plus, tout les deux étaient d'un caractère timide ce qui n'arrangeait pas les choses.

- Sakura, si tu l'aimes vraiment, je dois te dire quelque chose. C'est Mon Shaolan. Donc, sauf s'il est d'accord, pas touche. Et si il est d'accord, je dois te prévenir : quand il dort, il ronfle et il parle tout seul.
Shaolan se sentit rougir d'un seul coup. Je fais ça moi? Mais à bien y réfléchir, peut-être qu'Ellundril ne disait ça que se venger. La princesse ricana et le jeune garçon se sentait gêné. De plus il ne savait pas si la petite fille disait vrai. Mais ce qu'il l'avait le plus choqué dans la phrase était le déterminant possessif devant son nom. Il était Son Shaolan? C'était peut-être comme ça que la blonde le voyait. Comme une personne -ou peut-être même un objet- de son appartenance.

Un homme passa près du petit groupe et il semblait avoir entendu la conversation et cela gêna un peu Shaolan.
« Calmer vous les gosses hein. N’essayiez pas d'alerter toute l'école avec vos conversation super intéressantes, hm ? »
"Oui, excusez nous monsieur."
Pendant ce temps Sakura expliqua à Ellundril les raisons de leur silence sur leur relation.
- Ellundrill, écoute. Dans le royaume où nous vivions, moi et Shaolan, j'ai été obligée de cacher mes sentiments, Shaolan aussi d'ailleurs. Car mon frère, le roi du royaume, ne voulait pas que je sois avec lui. Mais on s'est perdu de vue et on a conservé nos sentiments. Quand on s'est revu dans le hall de l'institut, ça nous a fait un choc. Je ne savais pas que cette jolie demoiselle entrée en même temps que lui était sa... Compagne?

Le jeune garçon approuvait tout. Mais il faillit s'étouffer au dernier mot. C'était comme ça que les gens les voyaient? Comme un couple? En même temps on peut s'y méprendre en entendant Ellundril dire Son Shaolan... La jeune fille le regarda, un air inquiet sur le visage et une larme qui coulait sur sa joue. Cette fois c'était à la princesse de recevoir des explications. Mais il avait aussi peur de blesser son amie alors il devait faire très attention aux mots qu'il employait. C'est compliqué l'amour!
"Ellundril n'est pas ma compagne mais une personne que j'affectionne beaucoup. Vois-tu, avec son pouvoir, elle peut se transformer en chaîne mais ça lui est inutile si elle n'a pas de manieur. Je l'ai rencontré il y a deux ans à Paris et je suis devenu cette personne. Depuis je fais tout ce que je peux pour la protéger et pour l'aider. Mais tu es toujours resté dans mon coeur. Et si on sortait vraiment ensemble, je ne t'aurais pas couru après dans le Hall, et ne t'aurais pas fait ma déclaration."
Il avait fait de son mieux pour qu'Ellundril ne doute pas du sens de ses mots, mais il sentait un peu qu'il n'y avait pas réussi. Il avait peur de blesser ses sentiments et ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas perdre Sakura non plus d'ailleurs...

[Demain je pars en vacances et je ne pourrais pas poster avant le 28, vous avez qu'à sauter mon tour et contrôler un peu Shaolan ^^]

Age : 26 Date de naissance : 28/02/1998 Messages : 31

La jeune princesse semblait confuse. Shaolan ne semblait pas d'accord avec la blonde. Et même cet adulte semblait ligué contre elle.
Quel monde compliqué !
En effet, un jeune homme, quelque peu effrayant pour la gamine, était apparu dans le couloir. Au début, elle lui faisait dos, et était si énervée qu'elle ne l'avait pas entendu approcher. Le son de sa voix provoqua un frisson le long de sa colonne vertébrale, et son échine s'hérissa alors qu'elle restait pétrifiée, n'osant se retourner. Les paroles de l'homme semblaient sarcastiques. Et le sarcasme, Ellundril n'aimait pas ça. Elle ne l'aimait pas avant, et encore moins depuis que cette femme du hall l'avait utilisé avec autant de légèreté. Comment était-il possible de parler de la mort de quelqu'un, en plaisantant ainsi ?
Non. Décidément, la Suédoise n'aimait pas les adultes.

Elle se retourna alors vers le jeune homme, et le découvrit, les yeux furibonds. Grand - beaucoup trop grand pour elle -, les cheveux aussi noir que la nuit et des yeux d'un bleu océan. De sa stature émanait une aura étrange, dérangeante. Tentant de contrôler de nouveaux tremblement provenant de son bras, elle écouta à peine, remettant à plus tard la conversation avec les deux adolescents.
La gamine ne s'était, jusqu'ici, que rarement énervée. Et jamais vraiment.
Pourtant, elle sentait que depuis son arrivée sur l'île, tout s'accumulait.
Jalousie. Déception. Peur. Colère. Incompréhension.
Tant de sentiments néfastes pour une enfant, tout en même temps.
Jalouse de la relation, des sentiments de Shaolan à l'égard de la princesse, même si elle comprenait mal pourquoi. Déçue que ces deux-là ne s'acceptent pas, à défaut de s'aimer. Peur de cette femme, Yui. Incomprise des adultes.

Avant qu'elle ne puisse se calmer, une sensation étrange, de picotements, s'insinua dans son bras gauche. Elle continuait de regarder cet adulte. Elle n'aimait pas les adultes. Juste son père, mais lui n'était pas un adulte. Il était plus que ça. Alors que, jusqu'ici, seuls deux adultes de sa mémoire avaient été gentils avec elle, celui-là se permettait, à un moment pareil, de la critiquer.
En effet, elle prenait les paroles toutes simples de l'homme comme une attaque personnelle.
Quelle comédie que la colère.
Alors que l'homme aux cheveux noirs commençait à partir, et que Shaolan répondait poliment, la blonde explosa.

- Qu'est-ce que vous en savez, vous, de nos conversations ?! Vous êtes qui d'abord pour dire ça ? C'est pas parce que vous êtes des adultes que vous êtes forcément puissants ! Que vous êtes forcément supérieurs ! Je vous déteste, d'abord ! Vous savez rien, et surtout, vous n'aidez pas !

Devant ses yeux, ce n'était plus l'adulte étrange.
C'était Yui.
Cette femme, qui avait instillé en elle un sentiment de haine, était là, devant elle, un grand sourire satisfait sur les lèvres. Cette femme détestable, qui semblait haïr les humains de toutes ses forces. C'est contre elle qu'Ellundril s'acharnait.
Alors que la gamine avait fermé les yeux, son bras gauche tremblant de rage sous l'impulsion de son sang d'Arme Démoniaque, elle les rouvrit, et découvrit devant elle, non pas Yui, mais bien l'homme de plus tôt. Sakura et Shaolan la contemplaient, silencieux.

Et l'enfant se mit à trembler, partagée entre colère et peur.
Qu'est-ce qu'elle avait encore fait ?

( Ellundril je peut te demander un truc ? De changer la couleur que tu met pour tes paroles, ça fait très mal aux yeux, merci d'avance :/ )

Je m'arrêtais d'un seul coup. J'avais provoquer la colère de la petite fille, c'était si amusant d'un coté... Je pense que c'est aussi à cause des deux autres mais ça, je m'en fiche. Un sourire sur les lèvres, pas des plus rassurant, je me tournais donc pour regarder la gamine. Je la regardait de haut avec un air moqueur sur le visage. Que c'est mignon ça..

" Qu'est-ce que vous en savez, vous, de nos conversations ?! Vous êtes qui d'abord pour dire ça ? C'est pas parce que vous êtes des adultes que vous êtes forcément puissants ! Que vous êtes forcément supérieurs ! Je vous déteste, d'abord ! Vous savez rien, et surtout, vous n'aidez pas !"

J'en sais trop rien de leur conversations mais de ce que j'ai commencer à entendre m'a suffit largement, ça c'est sûr. Je me souvient pas d'avoir dit que j'étais puissant , supérieur... Elle me déteste ? Tant mieux. Je ne suis pas là pour aimer ni pour être aimer donc comme ça , on est quittes n'est-ce pas ? Je l'avait écouter sans rien dire. Je l'a regardait, longuement, plongeant mon regard dans le sien. J'hésitais si j'allais ou pas usé de mon pouvoir d'hypnose... Pour l'instant je courrais aucun danger certes mais bon, j'aimerais bien un peu m'amuser, je m'ennuis affreusement et .. ils m'ennuient aussi beaucoup. Je croisais les bras et me léchais lentement les canines. J'en bouffe un au pire ? non... on aller, faut pas que je m'attire trop de problème. Je commençais à marcher en leur direction, plongeant de nouveau mon regard dans celui de la gamine. J’activais mon pouvoir d'hypnose pour qu'elle reste tranquille. Elle devait se demander ce qu'il se passait mais bon.. Essayons de rester calme et d'expliquer bien.

«

Certes, je ne sait rien de vos vies et je peut vous dire que c'est tant mieux. Je ne cherche pas à être le plus puissant ni le plus intelligent. Mais que l'on sois enfant ou adulte, nous somme tous con au fond pas vrais ? Les adultes aussi ont des raisons derrière d'avoir des voiles , des masques.. Est-tu assez mature pour pouvoir comprendre réellement ce qu'un homme plus grand que toi peut ressentir ? Je m'explique assez mal, je l'avoue mais.. Tu ne peut pas dire qu'ils ne servent à rien.

» Dis-je en m'arrêtant ensuite devant elle.

Les deux autres qui étaient à coté avaient eus un mouvement de reculs, comme si ils craignaient quelque chose. Ils sont sur leur gardes n'est-ce pas ? Tant mieux. Même si je risque pas de faire grand chose.. Autant qu'ils soient quand même sur leur gardes, on sait jamais. Un sourire sadique en coin, les bras toujours croiser et mon regard toujours plonger dans le sien, on voyait qu'elle était sous l'emprise de mon hypnose mais allaient-ils savoir que c'est moi qui ai fait ça ? ou du moins savoir que c'est de l'hypnose que j'ai utilisé ? Nous allons le voir et tout de suite. Elle a quand même de l'audasse de me parler sur ce ton alors que je suis bien plus grand qu'elle. Elle me doit quand même du respect n'est-ce pas ? Je peut la punir ... De quel façon ? ça, c'est à vous d'y réfléchir, j'en ai des tonnes de manières et c'est pas que des manières très .. saintes ? oui, certes.

«

Toi aussi tu deviendra surement adulte.. Enfin.. Je l’espère pour toi. J'avoue ne pas te connaitre assez pour le déterminer mais tu a déjà du caractère, c'est un bon point , je l'accorde.

» Dis-je d'une voix calme avant de me rapprocher de son oreille avec un sourire toujours aussi sadique en coin. «

Fait attention à ne pas te faire bouffer en cours de route...

»

Je me comprenais. Les êtres comme moi peuvent très bien le comprendre. enfin, est-ce réellement une humaine ? Est-ce quelque chose de comestible surtout ? Mais bref, peut-être que l'on pourra pas la bouffer au sens propre du terme mais on pourrais très bien la tuer. Pas par moi.. Par quelqu'un d'autre. Je me reculais ensuite en la laissant sous l'emprise de mon hypnose, je tournais ensuite ma tête vers les deux autres, action, réactions ?

«

Rien à dire vous ? ou vous voulez continuer de bouffer mon temps de libre ?

»

Ils ne disaient rien, tant mieux. Prononçant un 'bien' avec tout le calme que je pouvais, je me retournais ensuite vers la gamine pour stopper mon pouvoir. Je soupirais puis prenais les couloirs en direction du dehors. Ils m'ont assez bouffer de mon temps..

"Ellundril n'est pas ma compagne mais une personne que j'affectionne beaucoup. Vois-tu, avec son pouvoir, elle peut se transformer en chaîne mais ça lui est inutile si elle n'a pas de manieur. Je l'ai rencontré il y a deux ans à Paris et je suis devenu cette personne. Depuis je fais tout ce que je peux pour la protéger et pour l'aider. Mais tu es toujours resté dans mon coeur. Et si on sortait vraiment ensemble, je ne t'aurais pas couru après dans le Hall, et ne t'aurais pas fait ma déclaration."

Un beau sourire s'affichant sur son visage, Sakura s'inclina légèrement devant son compagnon. En y réfléchissant, tout cela collait parfaitement. C'est vrai que, s'il sortait vraiment avec cette fille, il ne lui aurait pas fait de quelconque déclaration. Elle pensait que la petite blonde allait comprendre ce que l'archéologue voulait expliquer. Sakura Hime redressa la tête pour se retourner vers Ellundrill et le jeune noiraud. Cet homme affichait un air mauvais et semblait être plus âgé que les 3 amis présents. Sakura assista à la crise de nerfs dont fit preuve Ellundrill, tout de suite reprit par le jeune homme. D'ailleurs, il se déplaça vers Ellundrill en plongeant son regard dans celui de la blondinette

- Qu'est-ce que vous en savez, vous, de nos conversations ?! Vous êtes qui d'abord pour dire ça ? C'est pas parce que vous êtes des adultes que vous êtes forcément puissants ! Que vous êtes forcément supérieurs ! Je vous déteste, d'abord ! Vous savez rien, et surtout, vous n'aidez pas !
« Certes, je ne sait rien de vos vies et je peut vous dire que c'est tant mieux. Je ne cherche pas à être le plus puissant ni le plus intelligent. Mais que l'on sois enfant ou adulte, nous somme tous con au fond pas vrais ? Les adultes aussi ont des raisons derrière d'avoir des voiles , des masques.. Est-tu assez mature pour pouvoir comprendre réellement ce qu'un homme plus grand que toi peut ressentir ? Je m'explique assez mal, je l'avoue mais.. Tu ne peut pas dire qu'ils ne servent à rien. » Dit l'inconnu en s'arrêtant ensuite devant elle. « Toi aussi tu deviendra surement adulte.. Enfin.. Je l’espère pour toi. J'avoue ne pas te connaitre assez pour le déterminer mais tu a déjà du caractère, c'est un bon point , je l'accorde. » Dit-il d'une voix calme avant de me rapprocher de son oreille avec un sourire toujours aussi sadique en coin. « Fait attention à ne pas te faire bouffer en cours de route... Rien à dire vous ? ou vous voulez continuer de bouffer mon temps de libre ? »

Les deux tourtereaux avaient eu un mouvement de recul alors que cet inconnu parlait à Ellundrill. Il dégageait quelque chose de mauvais. C'était un adulte comme son frère et Yukito, ou encore Fye et Kurogane. Tous les adultes ne pouvaient donc pas être aimable et protecteur. Lorsque l'homme se recula de la blonde, la princesse dut encourager son corps à bouger, paralyser par le regard du garçon, et s'avança jusqu'à la mignonne petite fille qui lui tournait le dos. Mokona vint se poser sur son épaule et regardait l'homme comme s'il pouvait le déstabiliser. Pensée idiote, vu que cette créature ne faisait même pas un cinquième de la taille de l'homme. Doucement, les mains de Sakura se posa sur les épaules de la deuxième fille et la firent légèrement reculer jusqu'à la jeune Hime. Cette dernière put ressentir un de ses bras vibrer, sûrement qu'il voulait se "transformer". Sakura était inquiête, car si la petite se transformait, il y aurait du grabuge... La plus grande des deux filles regardait l'étranger en osant ouvrir la bouche pour faire sortir une voix compréhensible.

- Mais nous vous retenons pas, monsieur. Nous vous souhaitons une bonne journée. Elle s'inclina légèrement et chuchota à la petite Arme qui était, semble-t-il, en colère du même ton de voix avec en plus une teinte douce. Ellundrill, ça suffit. Allons-nous-en.

Sakura sourit à Shaolan à l'entente de son explication. Le jeune homme se sentit soulagé. Il n'avait pas perdu son aimée ni sa camarade. Justement, cette dernière semblait sur le point de s'énerver. D'ailleurs Ellundril ne put s'en empêcher lorsque l'homme s'était incrusté dans la conversation.
- Qu'est-ce que vous en savez, vous, de nos conversations ?! Vous êtes qui d'abord pour dire ça ? C'est pas parce que vous êtes des adultes que vous êtes forcément puissants ! Que vous êtes forcément supérieurs ! Je vous déteste, d'abord ! Vous savez rien, et surtout, vous n'aidez pas !
Shaolan remarqua que le bras de son amie tremblait, signe avant coureur de sa transformation en arme lorsqu'elle est envahie par ses émotions. Il prit alors sa main dans la sienne. D'abord pour la calmer mais c'était aussi une garantie pour l'empêcher de céder. Si son bras devenait une chaîne, la main du jeune garçon serait sûrement blessée par la lame à l'extrémité. Et il savait que, tout énervée qu'elle soit, elle ne pourrait se résoudre à blesser Shaolan.

Ensuite, l'homme réagit à l'attaque d'Ellundril. Mais bizarrement, la jeune fille n'eut pas une réaction des plus normales pour elle. Elle était trop calme, trop silencieuse alors qu'elle était en colère. Shaolan se méfia de l'homme tout en gardant la petite main de la blonde dans la sienne.
« Certes, je ne sait rien de vos vies et je peut vous dire que c'est tant mieux. Je ne cherche pas à être le plus puissant ni le plus intelligent. Mais que l'on sois enfant ou adulte, nous somme tous con au fond pas vrais ? Les adultes aussi ont des raisons derrière d'avoir des voiles , des masques.. Est-tu assez mature pour pouvoir comprendre réellement ce qu'un homme plus grand que toi peut ressentir ? Je m'explique assez mal, je l'avoue mais.. Tu ne peut pas dire qu'ils ne servent à rien. »
Le jeune garçon, tout courageux qu'il fut lorsqu'il s'agissait de protéger quelqu'un qu'il aimait, ne pouvait s'empêcher d'avoir un mouvement de recul lorsque l'homme parla de sa voix calme. Mais il se prépara aussi à toute éventualité, principalement à celle d'une attaque.

« Toi aussi tu deviendra surement adulte.. Enfin.. Je l’espère pour toi. J'avoue ne pas te connaitre assez pour le déterminer mais tu a déjà du caractère, c'est un bon point , je l'accorde. Fait attention à ne pas te faire bouffer en cours de route... »
La dernière phrase était le mot de trop. Ça ressemblait trop à une menace et Shaolan se plaça devant la gamine pour la protéger, tout en gardant sa main. Sakura elle, vint dans le dos d'Ellundril et posa ses mains sur les épaules de la petite.
« Rien à dire vous ? ou vous voulez continuer de bouffer mon temps de libre ? »
- Mais nous vous retenons pas, monsieur. Nous vous souhaitons une bonne journée.Ellundrill, ça suffit. Allons-nous-en.
Shaolan approuva l'idée de son aimée et s'excusa une dernière fois à l'homme, à contre coeur. Il lui tourna le dos, tout en restant attentif au moindre de ses faits et gestes, prêt à défendre les deux filles proches de son coeur à la première médisance. Il prit Ellundril dans ses bras, la rassurant par son contact.
"C'est vrai Ellundril, il vaudrait mieux y aller..."

Age : 31 Date de naissance : 20/11/1992 Messages : 87

Ivan marchait lentement, pourquoi se presser après tout ? Il avait ses mains dans les poches, le regard dans le vide planter au devant pour ne pas risquer tout de même tomber et il ne se fiait pas aux personnes qui pourraient passer prêt de lui. Il savait qu'elles allaient se pousser d'elles même et qu'il n'allait pas avoir besoin de lui-même faire attention à là ou il marche en ce moment. Il s'en fichait disons, on avait peur de lui, il avait l’habitude de ne même plus regarder devant lui. Et si quelqu'un aurait le malheur de croiser son chemin, tant pis pour elle ou pour lui ! Il soupirais doucement, toujours avec son petit sourire en coin. Il finissait par s'arrêter au beau milieux du couloir pour regarder les personnes de celui-ci passer avec une certaine crainte qui se lisait sur leur visage lorsqu'ils passaient à coté d'Ivan.

Celui-ci restait neutre et allait s’adosser sur le coté, contre le mur avec les bras croiser en regardant toutes les réactions qu'il y avaient. Il trouvait ça très drôle encore une fois, il adorait faire ça ! Pouvoir observer les différentes réactions des personnes ici présentes, bien que ce soit toujours la même chose, il ne s'en lassait pas. Il espérait quand même d'un côté que quelqu'un finisse par l'approcher sans avoir si peur que ça ! Ce n'était pas un monstre tout de même. Enfin, si , en partie mais il l'était pas complètement et pas de nature non plus.. Jusqu'à qu'il le sache par son professeur, il y a maintenant longtemps ! Il s'ne foutait de toute façon. Que l'on l’apprécie ou pas, cela lui rapportait pas grand chose , ce n'était pas si important ! Il était bien habituer à être seul et il pouvait bien encore l'être un peu.

Son regard se plongeait une nouvelle fois dans le vide, il ne savait plus quoi penser ni quoi faire. Certes il devait retrouver sa chère cousine mais il ne savait pas où elle était non plus et il n'avait pas tellement envie de là chercher toute la journée non plus. Il réfléchissait alors où est-ce qu'elle pourrait être. De toute façon elle ne pouvait pas s'envoler et si elle a su survivre à cette guerre, cela l'empêchera pas de survivre là non plus. Un sourire plus franc se dessinait sur ses lèvres, il lui faisait confiance, entièrement. C'était bien la seule personne qui était la plus importante pour lui, les autres n'étaient rien. Quoi que, l'on sait jamais, le jeune homme rencontrera sans doute d'autres personnes qu'il l'aimera comme il est actuellement ?

Il ne le savait pas, il ne pouvait pas non plus le deviner mais comme il l'avait si bien dit au directeur, il pouvait encore attendre. Que l'on l'insulte ou pas, ça n'allait pas tellement changer sa vie car depuis petit c'était ça. Sa vie se résumait aux insultes et scie donc pourquoi s'en inquiéter que maintenant ? Il soupirait, tellement qu'il était pris dans ses pensés, il ne faisait plus attention à rien du coup.

Voilà que de longues minutes s'étaient écoulées depuis que j'étais partis à la poursuite de Jenny qui s'était littéralement volatilisée. J'avais eu le temps de découvrir de nombreuses salles d'entraînement et autres cours pour pratiquer du sport, malheureusement aucune trace de la jeune femme aux cheveux blancs. Désespéré, je me laissait à vagabonder dans les allées et les couloirs les plus sombres : histoire de pouvoir me morfondre en grande victime que j'étais. Me lamenter sur mon sors, je savais très bien le faire : au moins une chose que je faisais correctement d'ailleurs. Traînant les pieds derrière moi, j'entendis de petits bruits qui me mirent en alerte, -pourvu qu'Akise m'ait oublié pour un bon moment-! En appuis sur le bout d'un mur qui faisait l'angle, je passais ma tête de l'autre côté et à ma grande surprise découvrit Jen qui- ... Se changeait au beau milieu du couloir? Une partie voulut rester l'admirer un moment, -pervers!-, et une autre plus saine savait qu'il fallait que je me détourne ce que je fis à contre-coeur me camouflant à nouveau derrière le mur. Plus un bruit. A nouveau je me laissais à la regarder, elle qui semblait dormir à même le sol, sur le parquet froid, en pleine contemplation du plafond. Chic activité! pensais-je un sourire aux lèvres. Je pouvais apercevoir qu'à présent elle portait un simple débardeur blanc ainsi qu'un short en jean. Seul dans un couloir avec elle, seulement éclairé par la lumière du dehors qui filtrait par une petite fenêtre, -romantique n'est ce pas?-, je m'émerveillais de pouvoir la regarder un long moment sans qu'elle me râle dessus.

Doucement, je passais l'angle et vint jusqu'à elle, m'asseyant en tailleur à ses côtés. Je savais que je l'embêtais sérieusement en ayant choisit de la suivre mais qu'est-ce que vous voulez, l'amour! Je laissais mon regard traîner sur tout son corps, quelque chose me choquait me je ne savais pas exactement quoi jusqu'au moment où ça fit tilt dans mon esprit. Son corps était mutilé, couvert de ligne fine et rosé, en relief de sa peau. Un coup dur. Que lui était-il arrivé pendant ses trois années? Je comprenais enfin pourquoi ça ne pouvait pas être comme avant. M'apercevant que je fixais trop intensément ses cicatrices, je détournais mon regard décidant que je ne l'embêterais pas avec ça. Pas pour le moment, ce n'était pas pour cette raison que l'avait suivit. Mais elle me devrait des explications plus tard, quand elle serait décidée à m'en parler. Si elle l'était un jour s'entend, je ne voulais quand même pas lui tirer les vers du nez.

- Excuse-moi. C'était pas mon but de te faire partir, je regrette. Je voudrais juste comprendre.

Age : 31 Date de naissance : 20/11/1992 Messages : 87

Des minutes voir un quart d'heure passait , Ivan restait immobile contre le mur à ne rien dire. Il était plongée dans ses pensés et rien ne pouvait lui en faire sortir. Il entendait les pas des gens qui passaient mais rien de plus. Les conversations lui passait d'une oreille et lui sortait par l'autre. Il n'avais pas tellement envie de s'attarder aux discutions sans intérêt des autres qu'il ne connaissait même pas. Il fermait les yeux comme pour se concentrer, respirant calmement bien qu'il avait sentis une étrange aura qui attirait son attention. Au bout d'un certain temps, il se décollais du mur et tournais la tête pour ensuite commencer à lentement marcher vers le fond du couloir pour sans doute aller dans une pièce ou aller s'occuper sagement pendant qu'Aerith était introuvable.

Les mains toujours dans les poche, il sentais son tuyaux de robinet contre lui et heureusement pour les autres et pour lui, il était dissimuler sous son manteau qui était assez long. Il s'attardais pas sur ses pensés non importante et finissait par voir au loin malgré l'obscurité un jeune homme qui regardais quelque chose qui était derrière l'angle du couloir, dans un autre encore plus sombre. Ivan s'arrêtait à quelques mètre,s intriguer par le blond qui était à quelques pas qui d'ailleurs partait dans la direction qu'il était entrain d'observer un peu plus tôt. Ivan restait un peu immobile , à se demander ce qu'il allait faire. De toute façon si il s'approchait ils allaient surement sentir sa présence et ils ont dû déjà l'avoir ressentis vu que sa forte aura se fait ressentir à plus de 20 mètres. Il finissait par hausser les épaules et s'approchait quand même sans se gêner. Il voyait donc à quelques mètres le jeune homme agenouiller prêt d'une jeune fille qui n'avait pas l'air d'être très bien.

- Excuse-moi. C'était pas mon but de te faire partir, je regrette. Je voudrais juste comprendre.

Des amoureux ? Sans doute, en tout cas il avait l'air d'avoir une petite tension entre eux deux qu'Ivan ne comprenait pas. De toute façon ce n'était pas de ses affaires ! mais il n'avait que ça à faire de toute façon.Une main contre le coin du mur du couloir, il regardait quelques instant avant de soupirer et penser un furtif 'c'est mignon' avant d'aller dans la direction opposé. Il n'avait pas envie de les déranger et voulait aussi faire disparaître cette aura qui devait vraiment peser sur le coup. Il laissait ses pas le diriger.

Je commençais sérieusement à devenir paranoïaque dans ce couloir qui se jouait de moi avec ses effets d'ombres et de sons. Je m'étais redressée, aux aguets. Et assise, je m'efforçais de faire preuve d'un peu de courage et de jugeote.

« Je suis en train de délirer là...»

Un regard devant, un regard derrière : personne. Pourtant, j'avais l'impression que quelqu’un était là, pas bien loin. Et impossible de me mettre sur mes deux jambes pour me lever et vérifier que derrière un mur on ne s'y cache. Parce que d'un, ma précédente crise d'angoisse me les paralysait et de deux, j'avais une trouille monstre. C'était désagréable, et plusieurs fois, des frissons déplaisants me parcoururent l'échine. Allez allez, je me forçai à ne plus y penser et me rallongeai, les yeux bien ouverts malgré tout. Puis, j'entendis clairement des pas. Je rabattais mes paupières crispées en espérant que les résonnances ne proviennent que de mon imagination et magie : elles s'arrêtèrent. Finalement, je ne trouvai pas ça plus rassurant, bien au contraire. Ce grand silence... quand on flippe, on aime qu'il y ait du bruit, ça nous indique où la menace se situe ou qu'il y a la vie au cas où on aurait besoin d'elle. De plus belle lorsque notre champ de vision est retreint. Un œil entrouvert et l'autre clôt, le plafond dans ma ligne de mire, je m'appliquais de nouveau à faire disparaitre ses saletés d'hallucinations. Et alors que je m'apprêtais à me bouger d'ici ayant trouvé force et courage, les pas reprirent leur marche jusqu'à moi. En panique, je tournai ma tête pour identifier le créateur de mon affolement. Quelle surprise j'eus en reconnaissant Genichi.

Tranquillement, il s'avança à mon niveau et prit place sur le sol à mes côtés, de suite intrigué par la tenue dans laquelle j'étais. Non en fait, plutôt curieux de savoir comment est-ce que mon corps avait pu autant changer. Il n'était plus celui qu'il avait touché et aimé il y a trois ans de cela, non, ce physique-là, il s'était fait battre. Disposant mon sac de sorte à ce qu'il cache mes cuisses et mes mollets, je réenfilais mon pull, jugeant qu'il en avait déjà assez vu, si ce n'est trop.

Il comprit que je préférais taire le sujet pour le moment et respecta cette prédilection sans manifester d'opposition, saisissant l'occasion pour me parler de ce qui s'était passé un peu plus tôt. C'était encore tout bizarre que de le voir aussi près de moi après tout ce temps. Je n'arrivais pas à rompre notre échange oculaire. Ni même notre relation à vrai dire.

« Excuse-moi. Ce n’était pas mon but de te faire partir, je regrette. Je voudrais juste comprendre. »

« Comprendre quoi, Genichi ? » Lui demandai-je d'une voix plus basse que d'habitude, plaquant mon dos contre le mur derrière. « Pourquoi je suis partie ou pourquoi nous ne pouvons pas nous remettre ensemble tout de suit-... ? »

Un bruit me coupa dans mon élan et je me retournai. J'aperçus une grande silhouette se fondre dans l'obscurité d'un second corridor. Au prime abord, je crus qu'il s'agissait de Dante, puis après reflexion, je m'étais rendue compte que non. Dante a une présence différente. Et dès qu'il dégagea le plancher, mon impression s'en alla avec. Etait-il là depuis le début ? Plus important, m'avait-t-il surpris en train de me foutre à poil ?

Hum. Je devais revenir dans la conversation en cours sur un sujet qui me tracassait d'avantage. Replongeant mes iris bleus dans celles du dit " Donovan ", je me décidai à répondre aux deux interrogations :

« Pourquoi je suis partie, j'ai essayé de te l'expliquer tout à l'heure... Mon père est un grand politicien américain et il a ordonné à ce qu'on me rapatrie sur le continent », lui révélai-je pour la seconde fois, « Je n'avais pas mon mot à dire et toi non plus. Je savais que si je revoyais ton visage, j'allais désobéir aux ordres et... c'était une très mauvaise idée. De plus, tu m'aurais probablement empêché de partir et il y aurait eu des conséquences que tu ne peux pas concevoir dans ton petit crâne de blond. Et... Si nous ne pouvons pas nous remettre ensemble Genichi, c'est tout simplement parce qu'en trois ans, des choses se sont passées, » le raisonnai-je en baissant les yeux sur mes genoux que je recroquevillai suivi du bagage, « et j'ai changé sur certains points. Toi aussi, tu as probablement changé. Qui sait la déception qu'on pourrait avoir en se rendant compte que la personne qu'on a aimée n'est plus celle était ? Tu vois bien, même mon corps n'est plus celui que... » je soupirai, ne terminant pas ma phrase, la fin étant trop évidente. Puis, je relevai mes yeux, la voix plus haute : « J’aime encore Genichi. Qui il est, comment il est… mais je ne connais pas ce Donovan qu’il est devenu. »

Comprendre quoi, Genichi ? Pourquoi je suis partie ou pourquoi nous ne pouvons pas nous remettre ensemble tout de suit-... ?

Pourquoi je suis partie, j'ai essayé de te l'expliquer tout à l'heure... Mon père est un grand politicien américain et il a ordonné à ce qu'on me rapatrie sur le continent .

Je suis seulement blond, pas complètement stupide, j'avais cru comprendre oui.

Je n'avais pas mon mot à dire et toi non plus. Je savais que si je revoyais ton visage, j'allais désobéir aux ordres et... c'était une très mauvaise idée. De plus, tu m'aurais probablement empêché de partir et il y aurait eu des conséquences que tu ne peux pas concevoir dans ton petit crâne de blond. Et... Si nous ne pouvons pas nous remettre ensemble Genichi, c'est tout simplement parce qu'en trois ans, des choses se sont passées, et j'ai changé sur certains points. Toi aussi, tu as probablement changé. Qui sait la déception qu'on pourrait avoir en se rendant compte que la personne qu'on a aimée n'est plus celle était ? Tu vois bien, même mon corps n'est plus celui que... J’aime encore Genichi. Qui il est, comment il est… mais je ne connais pas ce Donovan qu’il est devenu.

Oui, tu as probablement raison.

Comprend bien que je me fiche de ton corps, je pense pouvoir deviné qu'il a subit de multitudes 'agressions' vu son état..

et puis vu que pour le moment....

tu ne me laissera pas jouer avec d'ici un bout de temps, je vais me contenter de ton si joli minois

Seul mon nom à changé tu sais..?

Il a peut-être une part de raison là-dedans lui aussi car il est vrai que les trois années qui se sont passées ne l'ont pas trop changé. Il est resté fidèle à lui-même, impulsive, pervers même dans les situations les plus délicates. D'ordinaire, je lui aurais probablement foutu mon poing dans la gueule suite à sa réflexion sauf qu'après ce qu'on venait de se dire, je ne préférais pas. Je pris sa main, acceptant gentiment l'aide qu'il m'offrait pour me mettre debout. J'avais du mal à tenir les quelques premières secondes mais le tournis laissa vite place à une bonne perception des sens. J'attrapai mon sac au sol pour le mettre sur mon dos et le regardai.

« Seul mon nom à changé tu sais..? »

Je m'en rendais compte, effectivement. Mais je ne pus m'empêche de me demander - et de lui demander - pourquoi l'avait-il donc fait. On change son nom quand on renie son passé ou sa famille, quelque chose dans le genre, pas par envie, comme ça, du jour au lendemain. C'était curieux puis ça ne lui ressemblait pas non plus. Il est une personne qui s'assume. La preuve, il est lui en toutes circonstances, et parfois, vu comment il se trimballe, on ne peut vraiment pas le nier.

« ..Pourquoi ? " Genichi " ça ne te plaisait plus ? » le questionnai-je en commençant à marcher.

Je ne savais pas moi-même où mes pas me menaient mais je les suivais sans broncher, mon instinct les dirigeant avec plus ou moins de ferveur. J'esperais ne pas retomber sur grand type aux cheveux blancs, c'est qu'il me foutait la frousse celui-là... Longeant le mur, je passai un coup d'oeil à travers la baie vitrée. C'est là que je le vis, sur un banc, dans la cours. Eh bien... il avait fait son petit bonhomme de chemin le garçon.

Me reconcentrant sur la discussion, et sur le lieu dans lequel je me situais, je continuais de marcher, n'adressant que de rares regards à Genichi. Si il n'avait pas changé, ça signifiait qu'il était encore la personne pour laquelle j'étais tombée amoureuse. Avais-je peur de retomber sous son charme ? Visiblement. Mais me connaissant, c'est tout naturel. Je suis l'opposé de Genichi sur ce point, je suis quelqu'un qui ne s'assume pas. Je n'assume pas mon passé, mon présent, mon physique, et mes sentiments. En fait, à part mon pouvoir, je n'accepte rien chez moi. Et le pire, c'est que ça me contrarie.

« Dis, on va où là ? Et les deux autres, ils sont partis où ? Parce que je suppose qu’ils ne sont pas restés dans la salle de détente. »

Euh pour tenter d'oublier l'House. Même si c'était fort agréable une fois que j'y étais, il ne faut tout de même pas oublier qu'à la base c'était une maison de redressement

Dis, on va où là ? Et les deux autres, ils sont partis où ? Parce que je suppose qu’ils ne sont pas restés dans la salle de détente.

Je n'en ai aucune idée à vrai dire appart le hall, ma chambre et la salle de musique, je n'ai aucune idée de ce qu'il y a ici. En ce qui concerne les autres, je ne sais pas.

En tout bien tout honneur bien sûr. Trois mètres de séparation, les yeux fermés et les mains dans le dos si tu veux!

J'haussai les épaules. La peur de ne pas se faire accepter vis à vis de son passé en maison de redressement, c'est vraiment ce qui l'avait poussé à changer de nom ? J'étais perplexe. Ca ne lui ressemblait pas, lui qui s'assume entièrement que de vouloir se modifier dans l'unique but d'augmenter les chances de se faire bien voir. Mais j'étais contrainte de le croire, car s’il le disait, c'est que c'était vrai. Aucune raison de mentir là-dessus. A moins qu’il ne me cache certaines choses importantes.

On continuait de marcher, commère que je suis regardant à travers la fenêtre. Je lui demandai s’il avait eu des nouvelles de nos deux compagnons et il me répondit que non, ce qui m’inquiéta à contre cœur. J'espérais que Ethan soit avec Ariel, je n'aimais et n'aime vraiment pas la savoir seule, elle qui est si démunie face à ce nouveau monde qu'elle ne connait qu'à peine. Mais quelque chose me disait de ne pas m'en faire, sachant que le brun est quelqu'un de bon et de réfléchi, il ne l'aurait pas abandonné, livrée à elle-même. Arrêtant d'y songer, je lui redonnai mon attention pour écouter, particulièrement attentive, ses propositions. Aller à la piscine, hein...?

L'idée ne me plaisait pas du tout. Déjà qu'à l'origine, je suis quelqu'un de pudique, là, avec ce corps dégelasse, je ne préférais pas me donner en spectacle à moitié à poil. Mais ses conneries déclenchèrent en moi un rire intérieur, et je lui souris, abaissant ma main devant moi pour lui faire comprendre que ce n'était pas la peine d'en faire des caisses. Après tout, s’il me touchait, il risquait de s'en prendre une bonne dans la gueule et il en était pleinement conscient.

J'hésitais car d'un côté, j'avais bien envie de me baigner moi. Puis je m'étais fait la promesse suite à mon coma de suivre mon instinct, et de ne pas manquer une occasion de profiter de la vie. C'est en y pensant que j'hochai de façon positive ma tête, réfléchissant en même temps à une solution à mon problème. Puis ça me parut comme évident. Si je n'avais pas envie de me foutre en sous-vêtements, je n'avais pas qu'à le faire. Je pouvais très bien plonger dans l'eau toute habillée, de plus, j'avais sur moi mon sac, et donc des affaires de rechange au cas où je prendrais froid. C'était décidé, on allait faire un petit plongeon.

« On fait comme ça, mais t'as intérêt à bien remplir tes conditions. »

Le frappant à l'épaule, sorte d'avant-gout s’il osait les franchir, on dévia de direction, et on s'engouffra dans un autre couloir au bout duquel on cernait les rayonnements la lune. Une fois au bout, je poussai la porte, prenant bien sur le soin de la claquer sur son nez.

« Je suppose que te baigner en sous-vêtements ne te pose pas de problème ? »

(Poste à la piscine o/)

Valshe semblait visiblement effectivement fatiguée et je pouvait voir en me concentrant un peu plus ses yeux , son regard fatiguer. J'étais quand même assez admiratif car elle avait réussis à chanter alors qu'elle est très fatiguer ! Encore un grand sourire sur le visage, j'avais quand même pas mis longtemps pour m'habituer à leur présence , comme si je les connaissait depuis petit ! c’est toujours comme ça avec moi ihih. Je m’enlevais donc du lit pour ne pas squoiter plus longtemps puis après une discutions entre les deux, je me retrouvais à être pousser de la chambre de force. Je me laissais quand même faire et une fois la porte de la chambre de Valshe fermée , je me dirigeais avec Kuro en direction de ma chambre pour me changer. Je vais pas rester comme ça tout de même !J'ai du temps libre alors autant se mettre dans des affaires plus décontractée ! Tout souriant, une fois rentrer dans ma chambre et ma salle de bain, je me brossais un peu les cheveux puis je pris un jean ainsi qu'un tee-shirt à manches courtes. Une fois ceci d'enfiler, je mis des baskets puis je sortais de la salle de bain changer pour de bon.

On sortait de ma chambre et parcourais donc les couloirs. Je sautillais joyeusement avec lui alors que l'on se dirigeais vers la salle de musique mais une mélodie parvenu à nos oreilles. Belle mais j'avais l'impression que la présence dans la salle, je l'a connaissait étrangement. Je m'approchais alors à pas de loup avec mon ami et je regardais. Il y avait une personne mais.. Transparente ?! Ouvrant en grand mes yeux, j'eus un violent frisson et je susautais tellement haut que je me cassais la gueule par terre. UN FANTOOOOME ! le bâtiment en y ai infecter, MAMAAA !!!! Pris d'une grosse peur, je me relevais ausis vite que j'étais tomber puis je pris le bras de Kuro pour courir comme un con dans les couloirs en gueulant 'SOS CHAT PERSÉCUTER PAR LES FANTÔMES !' on nous regardait bizarrement mais sur le moment je m'en fichait un peu car je venais de voir un deuxième fantôme et c'était un garçon en plus !!! Mon dieu, j’espère qu'il y en a pas d'autre quoi !! Je traînais comme une vieille chaussette le pauvre Kuro qui n'avait que le choix de me suivre car e le tenais bien pendant que je courais aussi vite que mon ombre.

Je voyais au loin un placard à balais et qu'est-ce que je faisais à votre avis ? Ben je me cachais dedans ! C'était étroits , noir, sa puais la poussière mais au moins on était en sécurité ! Car oui, j'avais aussi enfermer avec moi Kuro dans le vieux meuble qui servais à garder les balais. J'avais presque faillis me coincer la queue tellement que j'étais doué ! Heureusement que j’ai pas fais mal à Kuro sinon je crois que l'on serais deux à gueuler dans le meuble et tout le monde aurait crus que ce serais nous le fantômes déglingués ! On était l'un contre l'autre, écraser par tout ce qu'il y avait dans le placard et en plus il était déjà pas grand au départ donc imaginez ! Mon dieu, je sent son souffle prêt de mon visage là ! Et.. j'écrase quelque chose.

- AH ! Zut ! T-ta queue !!! scusa scusa scusa scusa !!! A-attend !

J'essayais de passer ma main là ou je semblais écraser sa queue et je l'enlevais de sous mon.. pied ? Ou je ne sais quoi mais j'étais tellement coller contre lui que je ne pouvais pas tellement voir ce que je faisais, il faisait noir en plus niaaa !!!!!!!!!!!! Si le fantôme nous retrouve, je me demande ce qu'il va nous faire et je préfère pas imaginer uuuh... AU SECOUUUR ! C'était pas très confortable et son genoux était situer bien entre mes jambes, ah, ça fait maaaaaaaaaaaal ! Des tourbillons dans les, on essayait tant bien que mal de se mettre dans ses positions plus confortable mais y'avais toujours un élément qui nous gênait , dios !

- T-tu crois que le fantôme va venir nous.. enfin.. voilà quoi !! ça fait peur, Kuro-saaaaaaaaaaaan !! Disais-je en faisant la moue comme un enfant qui aurait peur.

Donc, après que Valshe m'ait gentiment menacé, j'avais attrapé mon petit Keichi et avait galopé jusqu'aux couloirs des chambres. Reprenant mon souffle, j'accompagnai Keichi jusqu'à sa chambre où il s'était changé. Il était revenu en jeans, baskets et tee-shirt à manches courtes. J'étais tellement déçu de ne pas pouvoir passé autant de temps qu'autrefois avec ma vieille Valshe, l'emmerder comme j'ai le don de le faire… Soupirant tristement, je regardai le sol tandis que Keichi regardait l'intérieur de la salle de musique. Je pensais au passé, quand nous étions tous ensembles une famille… Quand on chantait tous ensembles, animions les fêtes des Nico Nico Douga. C'était juste de bons souvenirs. Il y avait parfois des disputes que Valshe arrivait toujours à calmer sec, il suffisait d'un regard glacial et d'un raclement de gorge, et elle nous remettait à notre place. Je me rappelai très bien aussi, quand elle draguait les filles, avec son allure d'homme, elle les attrapait toujours aussi facilement, la chanson Spice! lui collait vraiment à la peau.

Mon attention fut captivée par le jeu d'un piano. Écoutant pleinement la musique, je penchai ma tête vers où regardait Keichi, ce dernier complètement traumatisé. Et je compris pourquoi. En même temps, et en parfaite synchronisation, nous avions sursauté, et on s'était cassé la gueule au sol. Nous relevant, les bras dans ceux de l'autre, je m'écriais en pointant la forme diaphane :

« OH PUTAIN, UN FAN-FAN-FAN... MIAAAAAAAAAAAAO, crachai-je, tel un chat traumatisé. »

Et hop, Keichi se mit à m'attraper par le bras, et je vous promets, j'ai volé comme un cerf-volant. Derrière-lui, mon corps ondulait sous la pression de l'air, et mes yeux avaient, curieusement, la forme de deux ronds blancs aux contours noirs, comme dans les mangas. Notre course n'avait pas vraiment duré, mais quand ma tête se cogna furieusement contre le placard au balais, je peux vous assurer que j'ai vu toute la journée défiler devant mes yeux, avec en accompagnement des petites étoiles. Et comme si ça suffisait pas, Keichi écrasait mes queues. Oui, mes queues. L'ondulante, écrabouillée par son pied, et l'autre, imposante - Ben quoi ? -, contre son genou pas très bien placé.

« KUSO, KEICHI BOUGE TON CUL, TU M’ÉCRASES LES QUEUES, hurlai-je, en pétard. »

J'étais déjà sur les nerfs à cause du fantôme alors si il explose mes attributs masculins, ça va pas le faire ! J'étais quelqu'un de très gentil, mais sur certaines choses, je n'étais pas très diplomatique. Plus Keichi bougeait, et plus je sentais mon membre me faire souffrir le martyre. Bouhou, quel cruauté envers mini-Kuro.

« AH ! Zut ! T-ta queue !!! scusa scusa scusa scusa !!! A-attend !

- C'EST CE QUE JE FAIS DEPUIS T'À L'HEURE, TTEBANE ! »

Et lorsque ce n'était pas lui, c'était moi qui plaçait mon genou entre ses jambes. Soupirant, j'appuyai de mes mains le muret en face de moi pour essayer de bouger mon genou. Finalement, je réussis à trouver une position qui sonnait plutôt… Seme, hmm. Souriant comme un débile profond, j'écoutai Keichi qui flippait encore :

« T-tu crois que le fantôme va venir nous.. enfin.. voilà quoi !! ça fait peur, Kuro-saaaaaaaaaaaan !!

- Je sais pas, Keichi, répondis-je en le regardant dans les yeux. Mais… Sans vouloir te faire peur, Keichi-kun… Je trouve les placards à balais très excitant, pas toi ? Tsundere, tsundere… »

Plaquant une de mes mains sur son genou, je lui dis un petit sourire en coin, mes yeux obliques transperçant son regard innocent. Ben oui, j'aimais bien faire le con en toutes circonstances, que voulez-vous ? Me penchant vers son cou, j'enfouis mes lèvres contre sa peau que je mordillais, me retenant d'éclater de rire à tout moment. Le pauvre, il va me prendre pour un sado-maso - c'est peut-être le cas d'ailleurs… Mais, dans ma propre connerie, je venais de trouver une vérité étonnante ; les placards à balais m'excitaient vraiment. C'était vraiment pervers comme situation, je crois même que je vais plonger dans ma propre connerie. Après tout, les chats baisent entre-eux, ça ne veut pas spécialement dire qu'ils sortent ensemble, m'voyez ? Et j'avais envie de ressentir la même chose que Valshe, même si je m'apprêtais à copuler avec un neko. Sauf si il me stoppe, mais j'avais pas vraiment envie, vous voyez ?

« Alors, tu veux bien faire des choses excitantes avec moi, Keichi-kun, susurrai-je, mon souffle se heurtant contre sa peau. Oui, j'étais un bon gros chat bien pervers, tsundere, hss-hss, hss-hss… »