Oreki et Daisuke étaient dans le bus à peu prêt depuis plus de trois heures. Ils avaient dépassé depuis longtemps la frontière de l'île et les deux bruns s'ennuyaient affreusement. Daisuke regardait à travers la fenêtre , avec le regard qui suivait le paysage qui défilait extrêmement vite. Mais pas assez, en tout cas pour son cousin Oreki, la route était très longue. Daisuke avait posé son coude , avec sa tête dans la paume de sa main , il s'ennuyait autant qu'Oreki qui regardait les hommes et les femmes présents dans le bus. Après un petit quart d'heure , son cousin se levait soudainement pour appuyer sur un bouton et entraînait Daisuke avec lui pour le sortir du bus et ainsi, chercher les valises. Le brun ne comprenait plus rien à ce qu'il se passait mais il se reprenait bien vite. Il prenait ses deux valises et suivait, enfin essayait, son cousin qui prenait en premier la parole. Daisuke ne l'aurait pas fait donc c'était un bon début. Depuis le départ, ils n'avaient prononcé aucun mot. Daisuke remuait doucement son épaule pour mettre correctement l'étuis de son violon et remarquait aussi l'institution qui n'était qu'à quelques pas désormais. Je vais peut-être revoir mes anciens camarades ? Sur ses pensés , les deux cousins arrivaient devant la porte , le hall même du bâtiment. Où se posaient plusieurs grandes personnes ou du moins, le directeur et tous les autres du personnelles ainsi que, les 'surveillants' de l'île.

- Il y a du monde..

Il avait chuchoté ces quelques mots, bien trop intimidé pour le dire à voix haute.

(J'ai tellement la flemme de faire un RP ici pour Hika' & Rin que je vais un peu les regrouper tout les deux.)

On arrivait, moi et Hikaru, à l'entrée de l'institution. Elle me posait plusieurs questions, pourquoi on venait ici, pourquoi elle, pourquoi que je l'ai reprise en chemin, et tout ces trucs... Elle est bien d'humeur curieuse aujourd'hui notre petite HIkaru, enfin je n'ai pas de raison à lui en vouloir vu ce qu'elle a traversé depuis qu'elle a perdu Meiko. Au moins, là, nous deux, on pouvait bien se comprendre, on a tout deux perdus une personne qui nous était cher. Moi, ma petite amie, et elle, sa meilleure amie. Nous ne comprenons pas toujours pourquoi sa s'est déroulé ainsi, mais bon comme on l'a dit il faut tourner la page comme elle l'a fait elle. Telle est la vie... A présent, on traversait la grande allée, et ses yeux allaient partout, sa change du lieu où on était avant faut l'avouer. Moi, je regardais normalement, vu que j'étais déjà venu depuis un bon moment avec Dante et les autres. J'avais déjà toutes les informations de ce lieux, mais je dois garder tout sa pour l'instant, HIkaru aura des informations peu à peu, je suis sûr qu'elle est capable de se débrouiller. Elle aura déjà Julian, même si je pense que c'est une mauvaise fréquentation pour elle, mais je ne peux pas jouer au grand-frère, je vais déjà être assez occupé, je demanderais à quelqu'un d'autre de confiance. Maintenant, on était devant la grande porte, et moi je poussais la porte assez facilement, Hikaru me regardait stupéfaite, et oui ma petite. Je lui souriais, l'air d'un petit enfant qui venait de découvrir une merveille, et une fois qu'on était passé tout les deux je me tournais face à elle.

- Bon, Hika, ici je vais te laisser. Va dans le hall, il y a plusieurs nouveaux comme toi et essaye de faire connaissance avec les gens s'il te plait, ne reste pas seule dans ton coin car tu ne t'amélioreras pas comme sa. Meiko, je ne crois pas que sa aurait été ce qu'elle voulait, n'est-ce pas? lui disais-je, tournant mon dos à elle. Je dois aller rejoindre des autres personnes, donc malheureusement je ne pourrais pas plus t'aider pour l'instant, renseignes-toi à des gardes au pire, tu les reconnaîtras ils sont assez imposant. Allez, prends soin de toi et à la prochaine.

Je la laissais la, et partis à la recherche des autres.

Je me dirigeais vers les lourdes portes de sortie. Mais apparemment, je n'étais pas aller assez vite car je pus entendre Yui me crier quelque chose.
- Penserais-tu encore à cette Leïla, sorcière ? Ne t'inquiète pas, je ne t'oublies pas, très chère camarade... Nous nous reverrons bien assez tôt ! Elle avait ri avec un air qui me faisait froid dans le dos et avait parlé assez fort pour que je puisse l'entendre. Je m'étais arrêté lorsqu'elle avait parlé de Leïla. J'avais envie de revenir vers elle en courant et l'étrangler. Elle ne méritait même pas de prononcer le prénom de mon amie. Je repris mon chemin vers l'extérieur d'un pas plus rapide, limite en courant.

Je sentais mes pulsions meurtrières m'envahirent peu à peu à cause de la colère et ma respiration était coupée dû à la mention de la mort de Leïla. Je devais absolument me calmer. Si je continuais comme ça, il y aurait un mort. Soit ça serait quelqu'un que j'aurais tué de mes mains, sinon ça serait moi qui serait morte d'étouffement si je continuais à respirer irrégulièrement. Je ne dois pas me laisser atteindre par les mots de cette sans-coeur.

J'arrivais à l'extérieur, dans la grande allée bordée de cerisier que j'avais traversé en venant. Après que je me sois assuré que la porte était bien fermée, je ne pus retenir mes larmes qui coulèrent à flots. Leïla était morte. Durant deux ans, j'avais cherché quelqu'un qui n'était déjà plus de ce monde. C'était elle ma première amie que je m'étais faite depuis de nombreuses années. Je l'avais considérée comme ma soeur et aimée comme telle. Pourquoi est ce qu'elle est partie? Et pourquoi est ce que ça doit être Yui qui m'annonce ça?

Je ne pouvais plus tenir sur mes jambes. Je tombai sur mes genoux, à la recherche d'air et mes larmes roulant sur mes joues.J'aurais tellement aimé que Leïla soit là à mes côtés, qu'elle vienne visiter l'île. J'avais l'impression que je perdais tous ceux qui m'étaient chers. Puis, d'un coup, je m'affola. Est ce que c'est encore ma malédiction?! Je jeta un rapide coup d'oeil à mon poignet et observa avec soulagement que les runes étaient toujours là, intactes. J'en avais marre de vivre avec cette constante inquiétude à chaque fois que je pensais que quelque chose était arrivé à cause de moi. Mais je préfère souffrir que voir les autres l'être.

La mort de Leïla était sûrement la pire chose qui m'était arrivée depuis trois ans. De plus, Yui avait mis ça sur le compte des humains. J'avais beaucoup de mal à le nier mais je ne pouvais accepter le fait que tous les normaux sont méchants et sans pitié. Ce n'est pas une raison pour les haïr. Tout le monde meurt un jour. Sauf que pour Leïla c'était un peu plus tôt que prévu. Et puis je ne la reverrais plus jamais maintenant. Je dois arrêter de me lamenter. Mais malgré tout, je restais là, agenouillée au milieu du chemin de graviers, les yeux encore mouillés.

Après ce long voyage ennuyant et pénible, j'étais finalement arrivé sur l'île de Shima puis un taxi m'a déposée devant l'allée de l'école. Charmant comme endroit. J'ai bien hâte de voir ce que ce nouvelle air me réserve. je marche tout le long de l'allée observant la beauté des fleurs colorés qui sont autour de moi. Ah et puis tiens je vais m'assis en dessous de un des arbres. Avec la porte démesuré devant moi, je pense que je n'ai aucune chance de pouvoir la passer. Je prendrais l'opportunité lorsque quelqu'un essaieras de passer. Donc assis paisiblement de l'arbre tout près de l'entrée, je respirais l'air nouvelle offerte a moi. À que j'aime l'inconnu. Bon je ne suis quand même pas très heureux car je ne connais personne ici et donc je suis tout seul sans même savoir qui est le responsable et comment je vais rentrer mais bon l'inconnu c'est un de mes plats favoris! Je pourrais bien faire une petite sieste? Puisque je doit attendre et que le voyage fût long, dormir un peu ne me ferais pas de mal. Si quelqu'un me croise il me réveilleras ou si c'est le directeur, il va découvrir un élève paresseux. je m'endors tranquillement avec la brise qui me passe au visage.

(excusez, en ce moment, je fais un peu -beaucoup- de la merde)
Je ne sais pas si c'est une hallucination, ou la réalité, mais il ne me fallut pas plus d'une seconde une fois la porte ouverte pour sentir son odeur dans les alentours. Mon regard se posa sur elle, et le sien sur le mien. Je fis si soulagé de la voir, saine et sauve qui plus est. Embarquant Elric dans ma marche jusqu'à elle, je n'eus d'yeux que pour ses prunelles, ignorant le reste et la rejoignant dans des pas plus préssés, plus rapides. Est-ce qu'elle allait bien ? Qu'est ce qui s'était passé exactement avec les membres de la Garde ? Inquiet et curieux, mon premier geste fut néanmoins de la serrer dans mes bras, l'entrelaçant au niveau de la nuque. Visiblement, elle avait l'air en forme, bien qu'un peu fatiguée. La route, probablement. Voyant que Loulou, notre chat ne traînait pas très loin, à mes jambes contre lesquelles il se frottait pour être exacte, je le pris et le saluai lui aussi, de façon on ne peut plus neutre. Sa frimousse m'avait manqué. Le laissant dans mes bras le temps d'une conversation suite à laquelle j’espérais obtenir des renseignements, et des bons, je le caressais dans le sens du poil, jetant ensuite un oeil à Elric, pour qu'il se décontracte un peu.

- Johanne, Elric, Elric, Johanne. ... Et Loulou.

Présentant Loulou à Elric, un brin moqueur, je le reposai ensuite dans les bras de ma soeur, pour qu'elle puisse le mettre dans son étroite cage au moins le temps du trajet. Comme Johanne est mineure, et qu'elle est sous ma responsabilité, Dante a accepté de lui attribuer une chambre ici, histoire que je puisse m'occuper d'elle, la surveiller et... éventuellement finir son éducation d'adolescente, d'après ses propres mots. Un challenge qu'il veut me voir relever, probablement dans le but de m'éduquer en contrepartie. Comme je dois me montrer exemplaire, c'est censé me faire grandir également.

- Tout va bien ? T'es venue comment ? Qu'est ce qu'ils t'ont fait ?

J’agrippai son sac en même temps de la confronter à mon inquiétude et à ma curiosité cinglante, ou dans un autre terme, plus grossier : mon interrogatoire de grand-frère sur-protecteur.

Le fait que la sonnerie du téléphone de Julian lui coupa la parole le dérangeait un peu. Une soeur... lui aussi il en avait déjà eu une et l'empressement du guitariste lui rappelait l'époque où sa Elianne était vivante. Il ne pouvait donc pas lui en vouloir alors que lui-même, il était une fois, pouvait revirer un quartier complet de ville pour retrouver sa précieuse soeurette. Ce temps-là était cependant révolu et malgré ce devoir de grand frère qu'il avait bien connu, il se sentait jaloux de l'importance que Julian apportait à sa soeur. Elric sauta alors sur l'occasion pour accompagner le guitariste, ayant un peu peur de rester en plan. Il ne fit cependant mine de rien, terminant son interrogation sur la présence, bien qu’heureusement pour lui, du beau ténébreux dans les murs d'un endroit d'exil pour ceux qui était plus qu'humain. En fait, il connaissait déjà la réponse, d'une certaine manière, mais il avait besoin d'une confirmation. Confirmation qui commença d'une manière désagréable. Il ne pouvait pas retenir un froncement de sourcils soucieux au sujet de la façon dont le sujet était abordé. Son père... et Phil... comment est-ce qu'il savait ? Il n'en avait pas parlé, il en était certain. Julian avait deviné ? Le Marsh trouvait soudainement son mec un peu trop perspicace. Peut-être devait-il prendre du recul ?

L'explication terminée, il soupira d'un soulagement qui n'en était pas un. Pas plus fou que lui ? Plus qu'il le pensait. La preuve était la tache orange apparue dans son champ de vision. Une autre de ses hallucinations, mais celui-là, c'était un ami. Un guide ? Bref, un connard de renard mexicain que lui seul pouvait voir. C'était difficile, mais il n'y prêta pas trop d'attention.

- Tu ne te souviens pas ? Mon pouvoir m'empêche d'être affecté par celui des autres... J'suis vraiment timbré, mais j'commence à m'y habituer.

Elric ne pouvait pas le faire culpabiliser pour une chose dont il était certain. Et puis il avait utilisé un ton léger, limite de la plaisanterie pour ne pas alourdir l'atmosphère. Ses pensées s'assombrirent, pensant à son père. Ses doigts reprirent peu à peu leur danse nerveuse. Par chance, l'extérieur n'était plus très loin et l'air frais lui enleva le sentiment d'étouffer qui l'avait gagné en ressassant quelques souvenirs familiaux.

En voyant les retrouvailles familiales, il se sentit un peu nostalgique. Le Marsh ne pensait plus souvent à sa soeur et, d'un drôle d'égoïsme, ne s'en ennuyait que rarement. Peut-être parce qu'il était plus qu'heureux que sa famille dysfonctionnelle n'était plus, et ce, pour toujours. Les moments passés sans eux avaient été les meilleurs de sa vie. Sauf que de les voir, si content de se revoir, lui renversait un peu ses ressentiments. Il avait l'impression de voir un tableau merveilleux, mais effrayant à la fois. Est-ce qu'un jour lui aussi aurait de la sympathie pour quelqu'un ? En regardant bien la scène, ce qui devait le retourner le plus était le chat. Il ne savait pas trop pourquoi, mais c'était comme ça. Il n'avait jamais eu de chat, ni d'animaux de compagnie du tout, donc il ne savait pas trop s'ils les appréciaient.

Son attention se retourna sur la dénommée Johanne, extraterrestre féminin, mais dont il devait être gentil avec, car c'était l'extraterrestre du mec qu'il kiffait. Donc, Johanne lui présentait sa main. Euh... il devait la serrer ? Ce n’était pas un peu bizarre ? Sauvé par son mec qui refila le chat à sa petite soeur, il n'eut pas à la toucher. Elric s'était grandement amélioré avec la géante féminine, au dépit de coucher avec et d'habiter avec une ; son adorable Alicia que si quelqu'un met la main dessus il va finir avec sa tête dans son propre cul, mais... il ne savait pas encore comment classer la petite Johanne. Était-elle une rivale qui allait bouffer du temps et des câlins à son Julian ? Peut-être... Il écouta la gamine donner ses explications, curieux de savoir pourquoi ils avaient été séparés s'ils étaient venus ensemble. Elle s'interrompit brusquement, comme si le sujet était délicat. Un problème avec le paternel ? Surement pas le genre dont il avait eu avec le sien. Il eut un louche échange d'enveloppe qui le laissa de marbre. Ce n’était pas ses affaires alors il n'irait pas chercher. L'extraterrestre posa alors une question, plus pour Julian que pour lui, mais comme il se sentait déjà de trop, il pouvait bien casser la glace en disant un truc banal.

- Si tu vas toi aussi rester dans l'institu, on peut t'aider à trouver ta chambre...

Banal, mais il se rendait bien compte que ça faisait un peu l'impression qu'il voulait se débarrasser d'elle. Pas qu'il voulait l'avoir dans les jambes, mais... la subtilité lui était échappée.

Ah oui, c'est vrai. Le pouvoir d'Elric absorbe celui des autres, et les annule en contrepartie. C'est une attaque, et une défense. Plus tard, l'energie accumulée éclate sous forme d'explosion, plus ou moins dangereuse selon de quoi elle a été faite. Des fois, c'est lui qui enclenche cette bombe, étant capable de l'amorcer au gré de ses humeurs incontrôlées. Cela étant, peut-être qu'en trois ans, sa maîtrise avait pris du plomb, et il était désormais capable de déclencher le délire à sa guise, quand, et où il veut. J'omis de lui demander où est-ce qu'il en était, trop absorbé par ce que son silence confirmait.

J'avais fait référence à son père, ainsi qu'à son ex petit-ami, et rien. Rien du tout. Monsieur ne parla pas, ne rectifia rien de mes dires, est-ce que ça sous-entendait que je ne me trompais pas ? Paradoxalement, ça ne me plut pas. J'aurais préféré qu'il me contredise. L'idée qu'il ait pu voir son daron ou son amour durant nos discussions me perturbait, et me mettait comme mal à l'aise. Non en fait, j'étais frustré. Surtout vis à vis de son amour. Pourquoi est-ce qu'il le voyait pendant que nous parlions ? Et est-ce qu'il l'avait aperçu ce fameux soir aussi ? Je réprimai une grimace.

Grand heureusement, mes idées noires s'envolèrent à la vue de ma petite soeur. Johanne. Elle était là, dans sa tenue de danse, m'attendant patiemment et le sourire aux lèvres. Ni une ni deux, on procéda aux salutations et aux présentations, puis on entama le vif du sujet, pour ne pas avoir à remettre à plus tard un dialogue apportant des informations primordiales et importantes à chacun de nous. Enfin surtout à moi, en fait. Car j'étais le seul inquiet. Une inquietude que je camouflais comme d'habitude, sans aucun mal, derrière un masque en marbre soudé à mon image.

- J'ai pris le bus puis après je me suis trouvé un taxi. Rien de plus compliqué, dis je en prenant la main libre de Julian. Mais ce qu'ils appellent la Gard m'ont retenu pour vérifier je ne sais quoi sut mon bout de papier: la devo.. Devoration. Euh non ! Dérogation, voilà !

- Bus, taxi ? C'est sérieux ?

Johanne est mineure, et elle n'a pas de tune à dépenser. En tant que membres de la Garde, ils auraient du la raccompagner. Quelle bande de connards incompétents. Si j'en croise un, non, mieux, si je croise le chef, il aura affaire à moi. Puissant ou pas, je m'en contrefous.
Je soupirai de mécontentement, et de lassitude également. Incapable de retenir l'intitulé du papier qui lui permet de rester sur cette île... Ok elle est mineure, mais il y a des limites non ? Prenant son sac pour la débarrasser de cette tâche, je leur fis signe de me suivre pour continuer de déblatérer plus loin. En chemin, Johanna attrapa ma main libre, et la serra dans la sienne.

- Bref. Sinon Papa m'a...

Ouh, c'était pas tip top ça, comme démarrage. La fusillant du regard, pas volontairement cela dit, j'attendis qu'elle énonce la suite alors qu'elle tentait de chercher comment formuler ça sans que je ne pique une violente crise de nerf. Elle trouva la bonne solution en extirpant de sa poche une enveloppe, pour l'enfouir dans la mienne. Le mode expéditif dans ce genre de situation délicate, c'est ce qu'il y a de mieux.

- Il a dit que ça serait pour nous acheter quelque chose qui nous ferait plaisir.

- De l'argent... Que c'est étonnant...

Je me mordai la langue, et le piercing soit dit en passant pour me retenir d'être plus médisant. Si j'aurais été seul, je me serais surement tout permis, mais comme ce n'était pas le cas... Non. Bien que j'en veuille à mon père autant qu'à ma mère, c'est à dire à un point inimaginable, je ne souhaite aucune répercussion sur ma soeur. Je repescte le fait qu'elle aime nos géniteurs, même si je ne le cautionne pas du tout. Elle a déjà assez bavé comme ça, avec les mots et les coups qui sont partis entre nous trois. De plus, je préférais éviter de faire le chieur dès son arrivé, et de lui montrer les réactions qu'on ne doit pas adopter.

Ce que j'allais faire de l'argent ? Le mettre sur le compte de Johanne, en totalité. Je n'allais rien me verser, même pas un sous. On n’achète pas les gens, surtout pas ses gosses, et encore moins la personne que je suis, mais si ça peut servir à Johanne, alors que ça lui serve. Au moins, elle pourra se faire plaisir, et s'acheter ce qu'elle veut, ou autrement, payer son code, son permis, et ce genre de chose là qui coute la peau du cul plastifié de Nikki Minaj.

- Bref...

Je reposai mon regard sur elle, peut-être encore et toujours oppressant tandis que l'on continuait à lentement s'avancer vers l'entrée. C'était le moment propice pour changer de sujet. Elle ne le manqua pas.

- Alors on fait quoi maintenant ?

- Si tu vas toi aussi rester dans l'institu, on peut t'aider à trouver ta chambre...

Il avait l'air innocent comme ça, à proposer une idée tout à fait logique et gentille. Sauf que c'est justement cette personnification du bon bonhomme qui eut raison de son jeu de comédien. Monsieur voulait se débarrasser de ma soeur. Une fille, normale. Mais ma soeur, donc impossible.

- Hum. On peut en effet commencer par ça, commentai-je en accentuant avec subtilité sur le mot "commencer".

Si mon sourire rassurait ma soeur à qui je me défaisais de l'emprise le temps d'abaisser une poignet, il agissait en sens contraire sur Elric. Lui foutant un coup de coude discret dans les côtes en poussant la porte du hall pour le prevenir que j'avais vu clair dans son jeu, c'est avec un certain sadisme que je l’entraînais à nous poursuivre, prolongeant ses peines. Il avait tout intérêt à se faire et à accepter la compagnie de cette détentrice de vagin, ce misogyne.

Au bout d'un moment, mes larmes se tarirent et ma respiration redevint régulière. J'avais fini de me lamenter. La douleur qui m'avait pris en apprenant la mort de Leïla était toujours là, mais j'avais réussi à me calmer. J'essayai de reprendre mon souffle, et essuyait les larmes qui coulaient sur mes joues. Mokona, sous la forme d'un petit garçon, vint me prendre dans ses bras. Je le serra aussi contre moi. J'avais besoin de quelqu'un sur qui me cramponner juste pendant quelques secondes, et mon familier était le seul pour l'instant sur qui je pouvait compter. J'avais vu Toshiro partir de l'institution en courant. Lui aussi devait avoir entendu la nouvelle de Yui.

Je me releva et Mokona se remit dans l'apparence d'un lapin puis je le posa sur mon épaule, qui était devenue sa place depuis trois ans. J'avais besoin de me rafraîchir. Les idées, mais aussi physiquement. Je décidai alors de rentrer à ma chambre. Lorsque j'entrai dans le hall, Yui était déjà partie ainsi que Shaolan et Ellundril. J'espère que la petite va bien et qu'elle ne sera pas hantée par tout ça. Peut-être que plus tard, je reviendrai la voir si je la croise. Je pris mes valises que j'avais laissée dans un coin puis alla chercher mes clés à l'accueil.
"Bonjour je suis Aokai Neko. Puis-je avoir mes clés s'il vous plaît?"
La dame qui tenait l'accueil me tendit une clé portant le chiffre trois et je me dirigeais vers le dortoir des filles, sans faire attention à ce qui m'entourait.

Le fameux Murphy se prit sur le terrain de l'indifférence quand à au fait que la jeune McCry puisse vouloir l'accompagner jusqu'au bureau dont il avait mentionné, mais il ne resta cependant pas de marbre devant les dernières paroles de la dark Shiro qui restait de marbre devant le regard méprisé de l'homme aux cheveux ébène, comme si cela n'était rien de plus qu'une habitude. Il était ignorant à ses yeux, il ne savait rien d'elle et encore une fois, elle l'aurait tuer si ça ne tenait qu'à elle, l'égorgeant d'une manière froide tel un boucher face à un porc, le laissant agoniser lentement pour la voir esquisser un sourire malsain comme elle avait pour habitude de faire apparaître sur son visage. D'ailleurs, ce fameux sourire avait faillit se dessiner sur ses lèvres tant que la réaction de l'homme aux yeux émeraude cacher par des mèches noir de jais était devenu sombre, une chose dont elle était fière car elle ne supportait pas qu'on la prenne de haut tout en restant indifférent. Seul Kristoph avait réussit à tenir longtemps face à cette partie désagréable d'elle, mais avait tout de même finit par craquer au bout d'un moment. Quoi de plus normal face à une erreur humaine.

Shiro ne dit rien par rapport à la remarque de l'homme. S'en tenir à cela:" qu'une famille n'est pas composer que de personne avec un nom identique" ? Cela n'avait aucune signification pour elle, cela n'avait pas de logique à ses yeux rouge sang. Elle se contenta d'afficher un sourire purement mauvais sur son visage tout en dévisageant l'homme d'un regard de méprit comme lui l'avait regardé il y a peu. Haussant les épaules, elle suivit l'homme qui se dirigeait sur ce qui semblait être l'institution d'après ce que lui avait dit le garde avant que la jeune femme ne le tue de sang froid. Elle restait de marbre lorsqu'ils entrèrent dans ce qu'il semblait être l'entrée et du s'arrêter à cause de Murphy qui lui même s'était stopper tout en s'adressant à quelqu'un. Ce dernier étant un peu grand, elle ne pu voir qui s'était, mais la réponse se présenta d'elle même lorsque la tête de Dante sortit de null par d'au dessus de l'épaule du soit disant frère de Shiro.

Le hasard faisait bien les choses ? << L'ironie est au rendez-vous >> pensa froidement la jeune femme aux cheveux argenté qui croisa les bras sans rien dire, fixant son frère de ses prunelles écarlate corrompu par des années d'une seconde personnalité malveillante qui dominait presque en permanence le corps de Shiro. Celle-ci baissa les yeux d'ailleurs quand son grand-frère venu faire un câlin collectif " familial " si on pouvait dire ainsi, laissant ainsi la jeune femme hésitante entre être écoeurer de la situation ou bien heureuse intérieurement. Retrouver son frère lui faisait plaisir, mais savoir qu'il allait encore la tenir entre des chaînes invisible pour qu'elle ne fasse de bêtise l'irritait du plus profond d'elle même, sachant qu'elle se vengerait par la suite sur son corps qu'autre chose. Dante profita de ce moment ou elle était plongée dans ses pensées pour venir l'enlacer dans son dos, lui bloquant la possibilité de se mouvoir comme elle le voulait, faisant ainsi apparaître un grimace entre peur et méprit sur son minois, sachant que son frère était plus puissant qu'elle.

- Lâche Shiro ...

C'était tout ce qu'elle dit, même devant la réponse qui disait clairement que l'homme aux visage anémique, aux regard émeraude et aux cheveux ébènes était bel et bien son frère, chose que se gardait Shiro de ne vouloir croire, peu importe que cela vienne de la bouche de son frère ou nom. Il ne possédait pas le nom des McCry, comment pouvait-elle considérer cet homme comme son frère sans cela ? Cela n'avait pas de logique pour elle. Tout revenait au sang en fin de compte pour elle, mais cela n'était probablement pas étonnant quand on savait que son pouvoir concernait cette liqueur rouge et rien d'autre en plus de vivre pour cela et uniquement pour cela, telle une arme vivante.

Shiro leva cependant son visage froid vers son frère qui se justifiait littéralement devant le fait de ne pas avoir expliquer à son frère et sa soeur les raisons qui les avait mené à ne pas parler de l'un et de l'autre avant tout cela. Sa justification par rapport à la jeune femme lui semblait être légèrement être une catastrophe car elle avait justement deux fois plus envie de tuer Murphy maintenant, plutôt que d'avoir su à l'avance qu'elle avait un second frère. Il fallait croire que Dante n'était pas encore suffisamment doué pour le comprendre. Mais Shiro avait déjà levé sa main sur Tamara et elle en avait reçut son paiement, cela lui aurait servit de leçon. Shiro baissa la tête par la suite, fixant un point invisible de sa cape écarlate tout en lâchant les mains de son frère qui le retenait prisonnier de son étreinte.

- Si Shiro aurait su, elle n'aurait pas eu envie de décapiter Murphy, se contenta-elle de lâcher tout en toisant le sol du regard.

Shiro releva les yeux vers son frère devant ses propos qui n'iraient pas aller dans le mensonge quand on connaissait vraiment la jeune McCry qui foudroya du regard son aîné avant de faire rouler ses yeux écarlate vers son soit disant frère au passage, devant l'ironie de la chose qui ressemblait surtout à une provocation plus qu'autre chose pour Shiro qui serra ses poings dessous sa cape. Autant Shiro essayait de se contenir comme elle le pouvait, autant ce Murphy faisait tous sauf réfréné lui même ses émotions intérieure et il ne semblait pas vraiment comprendre que la jeune femme aux cheveux blanc possédait en plus d'un pouvoir terrifiant, une capacité de régénération qui lui avait permit de survivre un bon nombre de fois par le passé face à certaines personnes ou choses. La chercher était un futur signe de deuil pour ceux qui le chérisse. Un sourire malsain se dessina sur ses lèvres.

Bien heureusement, Dante se permit de venir pour la faire... dirons-nous, " calmez la chose ", laissant une Shiro bouillante d'envie de démembrer Murphy, son prétendu frère, sur place tout en lui coupant la langue pour qu'elle n'ai plus à l'entendre, avant de lui crever les yeux, de lui enfoncer ses lames de sang dans ses épaules pour qu'il ai une morte lente et plus que douloureux; elle voulait qu'il la supplie de le tuer pour lui épargner d'avantage de souffrance. Elle était pointilleux sur ce qu'elle désirait, et contenir son envie de s'exécuter la faisait trembler d'excitation. Il fallait dire qu'avec le temps ou la jeune femme avait passé avec Dante, ce dernier agissait comme un calmant pour elle, même si ça ne freinait que ses gestes, pas ses pensées et encore moins ses envies qui, depuis son entrée à House Fukkou jusqu'à maintenant, s'étaient renforcé.

- ... Murphy est ignorant jusqu'à quel point, Dante ? Questionna la jeune femme, sourire malsain sur les lèvres.

Elle semblait vouloir maintenir le fait que son soit disant frère était un ignorant, mais c'était le cas, tout comme l'était à son sujet. Le seul problème était qu'elle n'accordait aucun intérêt à ceux qui n'avait aucune valeur sur le plan du combat, c'était d'ailleurs la seule raison pour laquelle elle n'en s'en était prit que aux surveillants durant son séjour dans le pensionnat. Mais revenant à la réalité, elle suivit la conversation qui s'imposait toujours entre les " adultes " si on pouvait dire ça ainsi car il fallait l'avouer: Shiro n'était pas une fille qui avait eu la chance de devenir mature sur le plan mentale, pas sur le plan physique. Le fait que pour elle, tuer était normal et jouissif en était la preuve même si c'était la dark Shiro qui contrôlait le corps.

Tout semblait vouloir parler de si Dante cachait encore des choses à Murphy. Connaissant Dante, cacher encore des choses comme celle-ci semblait être potentiellement normal et surtout, logique. Des oreilles indiscrètes pourraient les entendre ? Shiro se sentit très concerné sur ce coup, ne sachant si elle devait bien le prendre ou pas venant de son frère qu'elle ne tarda pas à foudroyer du regard comme elle avait l'habitude de faire. Mais il parlait aussi de boulot, comme d'habitude, à croire que Dante McCry serait à jamais destiné à travailler dur dans la société des être humains ou mystique, aux choix. Avant il était directeur, maintenant il était quoi ? Une sorte de professeur ? Visiblement il devait s'occuper de personne se nommant les " adhérents ", une chose que Shiro n'était pas. Puis c'est le délire total à la Dante pour pas changer, laissant Shiro impassible comme jamais devant les thermes pervers qui venaient de sortir de la bouche de son frère, une chose qu'il ne changerait visiblement jamais chez lui.

- Pervers, lâcha-t-elle.

Shiro se contentait de garder le silence. Elle n'avait rien à dire, elle ne savait rien dire et ne pouvait en aucun cas en placer une. La raison était que la conversation ne la concernait en aucun cas et que toute évidence, Dante se contentait de plaisanter joyeusement avec son soi disant frère qui n'était rien de plus qu'un passage dans la vie de la jeune femme. Considérer un tel inconnu pour elle comme étant un frère était mission impossible pour elle, déjà parce qu'elle se ferait tuer par Dante si elle venait à lever le petit doigt pour lui faire du mal, et aussi parce que ce dernier n'avait fait qu'amplifier son envie de le tuer, ne réfléchissant même pas à la situation de la McCry, chose qui cependant était compréhensible étant donné qu'elle était aussi une inconnue pour lui. Mais elle s'en moquait, elle devait être craint comme à House et rien de plus pour pouvoir pleinement jouir du pouvoir de vie ou de mort qu'elle avait par rapport aux faibles et aux forts. Cependant, elle était aussi un oiseau en cage dont le bout des ails ont été coupé de manière à l'empêcher de s'envoler.

Murphy partit bien vite, laissant son regard émeraude venir se percuter à celui de la jeune femme aux yeux rouge sang. Elle se contentait de garder un visage froid alors que son poing se serrait d'avantage par l'envie de dégager ce regard insolent à son égard comme si elle n'était rien de plus qu'une fille qui ne méritait pas de vivre. Visiblement, elle n'était pas la seule à avoir des envie de tuer quelqu'un, sauf qu'elle faisait une généralité, chose qui n'était probablement pas le cas de l'homme. Dante lâcha la jeune femme aux cheveux blanc qui ne se précipita pas pour faire un pas sur la gauche dès lors qu'elle vit le doigt de son frère s'approcher dangereusement d'elle, allant percuter son front malgré qu'elle ai tenté de s'en échapper.

Passant sa main sur son front qui avait déjà du s'en remettre étant donné que ce n'était strictement, Shiro leva ses yeux froid vers son frère sans rien dire alors que ce dernier s'était bien vite empresser de prendre un air sérieux qui n'était en aucun cas inconnu pour Shiro qui sentit son coeur se serré d'un coup, d'une peur aussi pur que l'acier et réelle que le fait même que Dante existait en ce bas monde. Cela puait entièrement la réprimande ou bien la correction. Dans les deux cas, ça puait pour Shiro qui avait bien comprit qu'elle n'était à présent plus dans une situation plaisante maintenant que personne n'était là pour témoigner de quoi que se soit quand la jeune femme était en présence unique de son frère, encre moins Murphy. Il ne tarda pas à la question sur les raisons de son absence quand elle aurait du suivre les pensionnaires de House pour se retrouver à Shima, laissant un soupire inaudible sortir de la bouche de la jeune femme aux yeux rouge sang.

- Shiro est sortie parce qu'elle en avait envie, elle n'aime pas la sorcière qui gérait la place de son frère mais elle s'est égarée et a erré un moment pour ensuite tomber sur un soldat qui l'a aidé à trouver l'île de Shima... Le garde n'a pas survécu durant le chemin de retour.

Elle ne se sentait pas obliger de préciser que c'était à cause d'elle qu'il n'avait pas survécu, mais ce n'était qu'un détail comme un autre, il était blessé de toute façon alors qu'elle dise qu'il soit mort d'une blessure ne serait pas vraiment un mensonge pour elle. Revenant à la réalité, elle regarda l'expression de son frère avant de les détourner vers la sortit qui semblait être un signe de liberté si son frère se contenterait de ne pas chercher plus loin que le bout de son nez même si il n'était pas ce genre de personne en ce qui la concernait. Il le connaissait, il n'avait pas confiance en elle, cela n'énervait, mais elle en avait tellement l'habitude que à la fin, cela n'apportait plus rien.

- Cela te va comme réponse ?