Hall d'entrée

Le hall, toujours impeccable même par temps boueux. Le bureau d'accueil est là pour tout renseignement pertinent.
Et en bonus, des escaliers modernes à se casser la gueule, oui messieurs dames !
Merci de ne pas courir !

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Cela faisait quelques temps que Saikin était à présent sur l'île Shima. Elle rendait service au chef de l'île ainsi qu'à celui de l'institution. Elle essayait un maximum depuis de ne pas se transformer devant les autres et seulement de le faire lorsqu'elle était donc seule, dans sa chambre , ou dans des coin isolés. Marchant dans les couloirs d'un pas assez lent, elle regardait devant elle en balançant doucement ses bras le long de son corps en suivant bien sûr le directeur de l'établissement. Elle savait que c'était aujourd'hui , c'était aujourd'hui que tout ceux qui s'étaient inscris allaient arriver. Un sourire qui traversais son visage quelques secondes, elle arrivait ensuite dans le hall, elle s'arrêtais pas loin de la secrétaire, la saluant d'un signe de tête en mettant ses mains derrière le dos. Erio était là aussi, acompagnée par son élève Aloïs qui semblait et était joyeux , sauf qu'il regardait parfois la jeune fille (Saikin) d'un regard assez haineux, ce qu'elle ne comprenait toujours pas. Son regard se perdait dans le vide alors qu'un long frisson lui parcourais le dos en pensant à ce qu'il l'attendait.

Elle avait même fermé ses yeux un court instant pour calmer les salto incessant que son coeur faisait, il cognait violemment contre sa poitrine, c'était evident , elle stressais malgrès tout. Elle ouvrais alors une nouvelle fois les yeux, s'avançant de quelques pas pour ainsi, voir les arrivants. La jeune femme s'adossais contre le mur le plus proche et croisais les bras , ses paupières se plissait car le soleil cognais déjà très fort à l'exterieur et les rayons qui entrait par les fenêtres éblouissait un peu Saikin qui n'aimais franchement pas ce contraste. Elle passait une main dans sa cheelure pour se recoiffer vite fait, entremellant ensuite ses doigts entre eux en se pinçant la lèvre. Elle voyait donc arriver les adhérents petit à petit , sa joie ne faisait qu'augmenter en même temps que son stresse. Son oeil infecter bougeait dans tout les sens comme pour s'assurer que tout était normal, il fallait se rendre à l'évidence, elle se faisait du mal pour rien à être omme ça mais, c'étais Saikin. A l'exterieur, on l'a voyait très calme, posé mais à l'interieur s'était autre chose. Elle craquait son cou, croisant ensuite de nouveau les bras en obnservant les enfants qui arrivaient. Quoi que, il n'y avait pas que des mineur, cela se voyait très vite à leur traits de visage !

- Stress pas ! Je suis sûr que tu vas t'éclater comme un dingue ici !

- Mokona! Reviens ici!!

Un cri, précédé d'un rire amusé, s'éleva dans le hall de l'institution et résonna contre les parois de la pièce. Mokna était tellement enthousiasme de enfin pouvoir reposer ses petites pattes qu'il avait sauté des bras de la princesse pour sauter de meuble en meuble. Sa protégée, Sakura, essayait de l’attraper pour qu'il ne fasse pas tomber les choses précieuses du hall. D'ailleurs, Mokona toucha un vase que la jeune Hime(princesse) jugea d'une grande valeur. Elle attrapa l'objet jusqu'à temps et regarda sa petite boule de poils qui s'était arrêté.

- Allez, Sakura-chan! Mokona veut voir sa chambre! dit-il en sautillant sur place sur le bureau de la réception.

Eh oui. Mokona parlait souvent à la troisième personne en parlant de lui. Sakura rigola furtivement et le prit dans ses bras en demandant à la réceptionniste de donner la clef de leur chambre. La femme dit d'attendre sur les bancs en face de la réception pendant qu'elle allait chercher cette fameuse clef. Avec Mokona toujours dans ses bras Sakura alla s'assoir dans le coin de l'attente. Mokona, qui avait sauté sur la tête de la jeune fille, commença à chanter à tu tête, ce qui suffit à faire rougir l'humaine.

*Tout le monde va me regarder! Kayaaaa! >///<

Spoiler:

Le train filait à toute vitesse, personne ne pouvait apprécier le paysage pleinement. Il restait seulement quelques minutes avant que la machine arrive à sa destination. Mais pour certaines personnes dans ces wagons, le voyage n'était pas fini. Deux d'entre eux, un jeune garçon brun et une petite blonde, savaient qu'à l'arrêt ils devaient continuer leur chemin vers le pont qui menait à l'île de Shima. L'île était réputée pour être le lieu où étaient envoyés tous les êtres mystiques.

Le jeune garçon, qui s'appelait Shaolan, n'appartenait pas à cette classe. Mais sa camarade, Ellundril, oui. La jeune fille, de nature enjouée et extravertie, sautait sur les fauteuils et passait la tête par la fenêtre alors que le train était en marche, ce qui déformait son visage et faisait voler ses longs cheveux blonds. Shaolan, assis en face d'elle, la regardait en souriant et la tirait en arrière dès qu'elle se penchait vers l'extérieur. Ellundril avait le don d'égayer le jeune homme à chaque fois qu'il était en sa compagnie. Mais malgré ça, il ne pouvait s'empêcher de penser à quelque chose, ou plutôt à quelqu'un. Sakura... Il regardait le paysage défiler tout en pensant à la fille qu'il aimait.Sa camarade continuait toujours ses excentricités et le voisin de Shaolan semblait la regarder d'un air mauvais derrière son journal.

Le train était arrivé à la gare de Tokyo, le terminus. Ici, Shaolan et Ellundril devaient descendre avec leurs valises et prendre un bus qui les amènerait directement devant l'Institution, là où les deux jeunes s'étaient inscrits. Le trajet devait duré trois heures. C'était impossible pour Ellundril de se tenir tranquille pendant cette longue période. Déjà pendant dix minutes elle a du mal... Le bus s'arrêta un moment pour faire descendre deux personnes qui n'avaient pas pu rester plus longtemps dans ce bus bondé. Shaolan aurait voulu faire la même chose mais il savait qu'il restait encore pas mal de chemin avant d'arriver à bon port et Ellundril n'aimait pas marcher trop longtemps. Rien que pour elle (et aussi la princesse Sakura mais c'est une autre histoire) il pouvait supporter n'importe quoi. Elle était comme sa petite soeur. Il l'aimait en tant que tel. Il aimait s'occuper d'elle et la protéger, c'était pour ces raisons qu'il l'avait accompagné ici.

Ellundril s'endormit durant le reste du trajet. Le jeune garçon adorait sa tête de gamine lorsqu'elle était endormie. Il pris soin de ne pas troubler son sommeil durant les trente minutes qu'il restait. Voilà ce qui arrive quand on s'agite trop! Enfin, le bus s'arrêta pour de bon. A contre coeur, Shaolan dû réveiller la petite fille pour qu'ils puissent descendre. Dehors, il prit sa valise ainsi que celles de sa "petite soeur" et avança vers les lourdes portes de l'établissement, suivi de près par Ellundril. Il entra dans la bâtisse avec un peu de mal tellement les portes étaient lourdes. A l'intérieur se trouvait un grand hall d'entrée qui se terminait par des escaliers. Shaolan fit quelques pas dans cette imposante pièce puis stoppa net. Ellundril, ne sachant pas qu'il allait s'arrêter, se cogna contre son dos.

Shaolan était figé et son regard était tourné vers une jeune fille assise sur un banc. Elle était assez curieuse comme fille d'ailleurs, car un lapin blanc chantait sur sa tête. Shaolan, comme foudroyé par cette vision, n'eut qu'une pensée en tête. Sakura! En effet, la jeune fille sur le banc était la bien-aimée du garçon. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu et son seul désir était de courir vers elle pour la prendre dans ses bras. Mais il se retint, se souvenant de son rang de princesse. Il ne pouvait pas se comporter ainsi avec elle. Il opta alors pour des retrouvailles banales, qui n'affichaient pas ses vrais sentiments. Il posa les valises à côté d'Ellundril à qui il ordonna de rester ici, puis s'avança vers la fille.
"Sakura-hime"

Tout comme certains surveillants, j’étais présente sur l’île depuis un bon bout de temps, j’avais même eu l’occasion de voir mon amour de filleule, qui était actuellement logé dans les bras de sa tendre maman qui n’était autre que l’une de mes meilleures amies et l’attentionnée épouse du dirigeant de l’Institution, et également mon meilleur ami actuel et qui le demeura indéfiniment, Tamara et Dante McCry. Ah, qu’elle est belle ma filleule, je ne pouvais m’empêcher d’esquisser des sourires tout à fait niais lorsque nos regards se croisaient, me rendant aussi niaise et naïve qu’une enfant de deux ans et demi, je le conçois. À mes côtés, il y avait une nouvelle arrivante de la Garde qui était arrivée soit avant ou soit après moi, je ne le savais guère, mais en tous les cas, les liens entre nous avaient aussi vite crée qu'avec l'énergumène qui me sert de disciple. Ébouriffant ses courts cheveux blonds, Alois se blottit contre moi comme un enfant contre sa mère. Souriante, mon sourire resta quand même peiné quand je le vis envoyer des foudres à la pauvre Saikin. Néanmoins, Alois tout comme Hime représentaient ce que je n'aurais jamais ; des enfants.

Cette opportunité et cette chance avait disparu le jour-même où j'avais tué mon fiancé, celui possédé par sa marque maudite. Je ne m'en suis jamais vraiment remise, parfois, je me dis que ce n'est qu'un cauchemar et qu'il reviendra une nuit me serrer dans ses bras... Je ressens parfois même sa présence, son aura contre-moi, comme si il ne m'avait jamais vraiment quitté, ce qui est peut-être le cas d'ailleurs. L'esprit ailleurs, j'étais passée en une fraction de seconde en phase d'apathie, si bien que ma main passait avec nostalgie dans les mèches blondes de mon protégé. Mais lorsque la porte s'ouvrit sur quelques élèves que mon sourire revint sur le visage. Didjô, où est passée Valshe ? Elle m'avait dit qu'elle serait dans les premières ! Depuis qu'elle a découvert l'existence de sa jeune soeur, elle se fait plus mystérieuse et complexe la jolie Baru-Baru... J'haussai les épaules extérieurement, faisant légèrement bouger mon petit blond qui se détacha de moi pour serrer mes doigts pâles dans les siens, plus foncés.

- Eriooo ? Je vais être le seul plus jeune ?
- Excellente question, Alolo... Dis-toi que si tu es le plus jeune, tu es le plus expérimenté dans tous les cas !

Alois tiqua sur ce surnom qu'il qualifiait de ridicule. Mais, je le trouve bien, moi ! C'est mignon... Néanmoins, il se mit à se balader ici et là pour s'écrier de temps à autres en faisant quelques pas de salsa ' Olé ! ' ... C'est normal, c'est Alois. Regardant Dante qui semblait impatient de voir qui allait arriver ou non, je vis au loin des têtes apparaître, quelques unes me rappelant vaguement quelque chose, d'autres non mais qui se faisaient d'ailleurs remarquer malgré -ou non- elles. Mais une belle frimousse attira mon attention, et par ailleurs, cette frimousse, je la reconnus immédiatement : Valshe était arrivée, et elle semblait bien songeuse. Observons un peu ce qu'elle fait, la délicieuse blonde. Enfin, je dois faire attention à ce demeuré d'Alolo, sait on jamais quelles idioties pourrait-il préparer...

Sakura essaya d'attraper Mokona pendant qu'il chantait et dansait gaiement sur sa tête. La jeune fille rougissait, car, comme elle le pensait, tout le monde dans le hall la regardait avec des yeux rieurs. Rouge comme une tomate de honte, elle réussit à attraper la boule de poils et à la faire taire. Lorsqu'ils attendaient seuls, elle appréciait un ou deux chansons de Mokona. Mais pas en public!! La réceptionniste s'approcha d'eux avec un sourire amusée et tendit la clef de leur chambre. Sakura prit la clef, remercia la femme et regarda le numéro de la chambre. "Dortoir des filles. Chambre N°2".

*Dortoir des filles? donc ce ne sont pas des dortoirs mixtes...* pensa-t-elle en soupirant de soulagement.

"Sakura-hime" surgit une voix bien connue.

Ladite Sakura-Hime resta figée, étonnée de ce nom. En regardant la tête baissée de la jeune femme, le petit être magique grimpa sur la tête de Sakura et écarquille les yeux avant de sauter dans les bras de celui qu'on venait d'entendre.

Shaolan-kun!! Mokona te croyait mort! s'écria-t-il en pleurant.

Ayant entendu ce nom sortir de la bouche de Mokona, Sakura mit ses mains sur ses yeux, cachant ses larmes. L'image de son aimé mort lui faisait mal. Yuuko l'avait prévenue que, dans les dimensions différentes, il y avait parfois des gens qui ressemblaient comme deux gouttes d'eau à ceux que l'on connaissait. Mais c'était impossible pour Sakura de regarder le "Shaolan de ce monde". Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle tourna les talons et s'enfuit vers... Vers où, d'ailleurs? Elle ne connaissait rien dans ce monde... Mokona était resté dans les bras de Shaolan, regardant étonné Sakura partir.

Voir sa bien-aimée rendit Shaolan fou de joie. Il n'avait pas encore vu son visage car Sakura était resté de dos. Mais au fond de lui il espérait et il savait qu'elle n'avait pas changé. Qu'elle était toujours la princesse du désert appréciée par son peuple et aimée par le jeune garçon. Et puis qu'elle est changé ou pas, les sentiments qu'il éprouvait pour elle ne changeraient jamais. Si il avait pu, il ne l'aurait jamais quitté. Mais maintenant qu'ils sont à nouveau réunis, que ce soit dans une autre dimension ou pas, il était submergé par une joie intense.

Mokona, le lapin blanc qui se trouvait précédemment sur la tête de la princesse, se jeta dans les bras du garçon. Shaolan mort? Pas sans en avoir eu l'autorisation de la princesse de son coeur. Il serra la boule de poil dans ses bras en souriant tendrement. Même si il aimait bien aussi Mokona, il aurait préféré que ce soit la princesse qui se soit jeter dans ses bras. Le jeune garçon ébouriffa les poils du petit lapin et retourna son attention vers Sakura. Elle avait les mains devant son visage. Lorsque Shaolan voulut s'approcher d'elle, elle s'enfuya en courant. Mokona et Shaolan furent perplexe un court instant. Mais Shaolan ne pouvait se résoudre à la laisser partir sans rien faire. Il se lança alors à sa poursuite en posant Mokona sur son épaule.

Shaolan étant plus rapide à la course que la princesse, il n'eut aucun mal à la rattraper. Arrivé à son niveau, il tendit le bras et attrapa Sakura par la main en faisant bien attention de ne pas lui faire mal. En la tenant il l'empêchait de courir, elle demeurait donc dos à Shaolan. Ce dernier fit le tour pour la voir de face. Puis une vague d'admiration l'envahit. Elle était comme avant. Il trouvait qu'elle s'était même embellie. Il souria en la voyant. Elle lui avait tellement manquer. Il appréciait cet instant de silence où il pouvait admirer sa princesse comme il en avait envie. Il ne savait pas vraiment quoi dire. Juste:
"Vous m'avez manqué hime."

En peu de temps, j'étais entrée à l'intérieur de la bâtisse, et à peine avais-je mis un pied à l'intérieur que ma Dirlo me capta. Lui faisant un signe de la main en guise de bonjour, je vis Dante au loin. Ah, il est là ? Et je suppose qu'il a emmené sa famille avec lui. Je vis rapidement Tamara, à laquelle j'adressai un sourire, je vis également dans ses bras sa petite fille, Hime si je me souviens bien. Bah, y en a une qui doit être heureuse en ce moment, je parle notamment de madame Touwa. Lorsqu'elle a apprit qu'elle était marraine, son cri de joie avait retenti dans tout l'établissement, de quoi avoir des soucoupes à la place des yeux. En même temps que je détaillais sa petite fille, je ne pus m'empêcher de songer à ma petite sœur. Enfin, pas de nostalgie Valshe, elle est vivante, elle se porte bien, vous vous êtes littéralement approchées, bon... C'était pas un câlin, mais y a eu un truc ! C'est fou ce que je peux être anxieuse à ce sujet là, elle peut être aussi bien la première personne que je veuille voir que la dernière personne que je veuille voir. Je l'aime, mais j'ai peur. Peur de quoi ? Je ne sais pas. Est-ce normal ? Je ne sais pas, je ne saurais répondre à aucune de mes questions... En attendant, je me préoccupais de ma chambre. Partant vers la réception, je lui demandai ma clé de chambre et elle me dit avec une très belle élégance... De patienter. Remake d'House. J'en ai ma claque. Je veux poser mes affaires et aller danser moi, voire draguer si possible. Ah, comme si j'allais changer mes habitudes, mo-...

- Olééé ~

... Il n'y a pas que moi qui ne change pas mes habitudes. Par ailleurs, Erio ne s'est pas privée de lui tirer l'oreille afin de le ramener à la raison celui-là. Alois Trancy... Pauvre Erio, il est peut-être talentueux, mais il lui manque un nerf à son cerveau. M'asseyant donc, je partis vers le distributeur de café afin de m'en prendre un, cette action réveillant un chapitre important de notre roman vivant à moi, et à Kyosuke : Les aventures inédites de Jack Sparrow et William Turner. Je faisais aussi bien la belle capitaine aux répliques inoubliables qui lui, le mousse poétique. Un " délire " un peu trop loufoque mais qui avait réussit à me rendre le sourire instantanément. Le café entre les mains, j'entendis Dante m'appeler de son perchoir. Me mettant sur ma chaise en mode ' cavalier sur le cheval ' soit sens inverse, je lui fis un signe de la main libre, l'autre trop occupée à apporter mon café à mes lèvres. À mon avis, je dois bouger mon arrière train. Soupirant, je me levais de ma chaise pour monter les escaliers nonchalamment, une main dans ma poche de tenue de ninjas. Arrivée à sa hauteur, je dis à Tamara :

- Merci encore Tamara.

... Ca va faire dix fois que je lui dis. C'est que je ne saurais jamais comment lui remercier, elle s'est investie dans les recherches de ma soeur alors qu'elle aurait pu ne rien faire, après tout, que gagnait-elle dans cette histoire ? Certes, la satisfaction d'avoir rendu quelqu'un d'heureux, mais sinon, à part ça ? Non, je n'arriverais jamais à lui remercier suffisamment, et c'était bien la première fois que j'exprimais un sentiment aussi profond devant quelqu'un que je connais depuis peu. Sinon, j'avais légèrement grillé Dante, et c'est avec un ' ah ' que je lui dis :

- Salut !

Et je me retournai vers Tamara, à laquelle je fis un baise-main, puis, tout en faisant faisant un petit signe de la main à Hime et un "gros bisous" sur la joue du Directeur de l'institution, je descendis les marches. Ce genre de chose ; une fois par an. Comme si je le faisais tous les jours... Alala, faut pas déconner. Néanmoins, j'aimerais bien me changer, me mettre en slim, chemise à carreaux et bottes en cuir. Pourquoi "ma" chambre à chaque fois ? Revenant à mon lieu de prédilection du moment, je me repris du café pour me remettre sur ma chaise à attendre le dégèle, Peace on Earth.

- Non.

C'était clair et rapide, Daisuke savait qu'il n'allait pas changer pour autant. Il était calme et réservé et ce n'est pas ce genre de bâtiment qui allait faire changer ses activités. Il savait ce qu'il allait faire juste après : jouer du violon, comme à chaque fois qu'il arrive quelque part. Daisuke joignais ses mains en même temps que de regrouper ses valises devant lui et ne prenait pas mal le geste de son cousin qui voulait le réconforter. Le brun lui souriait puis ils rentraient dans le bâtiment où ils pouvaient maintenant voir plus clairement les personnes présentes. Il y avait des adhérents qui arrivaient peu à peu et Daisuke se sentait un peu mal à l'aise. Il n'aimait toujours pas le monde. Pas qu'il détestait être touché ou que l'on lui parle mais plutôt qu'il évite les problèmes. On doit attendre..? Daisuke tournait sa tête de droite à gauche pour s'assurer qu'il fallait attendre d'avoir un mot d'une des personne présente ou autre, pour avoir les clefs et partir dans sa chambre. Il allait se séparer de son cousin mais ce n'était pas tellement grave, il allait le voir après de toute façon. Daisuke soupirait, attendant donc avec Oreki que quelque chose change, bouge. Le brun regardait personne , seulement le sol, sa timidité reprenait un peu le dessus sur le coup.

- Eh bien je l'ignore... Peut-être faut-il aller demander où se situe ta chambre ? Ou alors aller demander ce qu'on doit faire à ces sympathiques gens. Une préférence ?

Des État-Unis jusqu'à cette petite île mystérieuse territoriale du Japon, dans un avion militaire Canadien, entouré de deux soldats armées et pas très commode, en face de lui, ce connard d'Italo qui avait organisé son extradition. Normal qu'il est encore du mal à le considérer comme un ami ? Les discutions avaient été presque à un seul sens, l'autre monologuait et lui il essayait de se convaincre de rester calme pour ne pas lui arracher la tête. Ça devait être pour ça qu'il restait menotté. Ils lui avaient retiré le bandeau sur les yeux une fois l'avion décollé, une fois qu'il n'y avait plus de risque qu'il ne s'enfuit. Le Marsh évitait le plus possible de regarder les autres occupant du compartiment, entre les militaires qui le fixaient comme s'il était un monstre et son ''ami'' Trogi qui semblait avoir pitié de lui... Il se repassait des séquences dans sa tête de sa capture, imaginant diverses autres scénarios de comment ça saurais passé si...

Une fois rendu à l'aéroport, une voiture les attendait. Son ami se remit à lui parler, expliquant cette fois-ci, que c'était lui-même personnellement qui avait fait ses bagages et qu'il ne devrait rien manquer d'utile et non dangereux. Son propre mutisme continua cependant alors que légèrement stressé, il jouait avec ses mains. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas vue les autres, ceux qu'il avait rencontré à House. Il se demandait s'ils avaient beaucoup changés, si Kayla allait être présente et si... si Julian serait là. Pour sûr, il devait trouver quelque chose à dire à celui-là parce qu'il sentait qu'un simple 'bonjour' ne serait pas approprié. La voiture s'arrêta soudainement. Déjà arriver. Il soupira. Le chauffeur vint leur ouvrir la porte. L'Italo à tête carré descendit en premier et le militaire derrière Elric le poussa pour l'obliger à sortir. Le Marsh était vêtu d'une chemise noir avec le col relevé, cravate blanche, pantalon noir, Converse original. Il avait de la classe... si on ne regardait pas trop ses deux bracelets de fer et son début d'oeil au beurre noir qu'il cacha derrière des lunettes fumés. Le soldat sortie à son tour, transportant les bagages et tenant le bras du Marsh, ils s'avancèrent les trois vers l'Institution.

Le coeur du Marsh palpitait fortement, son regard de glace fixait droit devant lui. Il essayait de rester fier, même dans cette situation. Pas très facile lorsqu'on entre dans un hall où il y avait déjà trop de monde à son goût. Ils allaient être surement beaucoup plus dans peu de temps. Par chance, son amical escorte personnel s'arrêta encore près de la sortie. D'un coup d'oeil rapide il regarda qui il y avait. Il repéra Dante ainsi que d'autre tête qu'il avait dû croisé à House. Le militaire déposa à ses pieds ses bagages ainsi qu'il lui retira les menottes tout en le menaçant du regard. Comme si c'était pas assez cliché, Trogi lui donna une claque sur l'épaule, langage non verbale et exclusivement masculin qui veut essentiellement dire 'bonne chance' avant qu'il ne donne en main d'Elric des documents.

- Here are your papers. Not forget, if you lead well, I'd get out of here.
- ... You know what ? Fuck you.

Le Marsh ramassa ses bagages et s'éloigna des deux hommes qui quittèrent à leurs tour. Elric essaya de s'éloigner le plus possible des gens dans la salle, allant se reposer, dos contre un mur. Il allait devoir s'habituer à être de nouveau entouré de personnes comme lui, avec des dons.

Arrivée près des escaliers, sa main droite fut saisie par celle du jeune homme. Sakura dut ralentir et s'arrêter les yeux rivés sur le sol. Peu importe que ce soit dans leur dimension et dans une autre, Shaolan était obstiné et beaucoup plus rapide qu'elle. C'était grâce à son entrainement au combat. Sakura redressa la tête pour regarder le jeune homme venir devant elle. Mokona sauta de son épaule dans les bras de Sakura pendant que celle-ci était très troublée. Encore plus lors qu'elle entendit ces paroles.

"Vous m'avez manqué hime."

Cette façon de parler remplirent les yeux de la princesse de larmes. Lui avoir manqué? Il était mort la dernière fois qu'elle l'avait vu. Mais là, il était devant elle, en train de lui sourire merveilleusement. Elle serra ses bras autour de Mokona qui la regardait tristement.

- Sakura-chan...
- La... Je... Je t'ai vu mourir... sous mes yeux...

La petite patte de la petite boule de poils vint se poser sur la joue de celle qui venait de parler très difficilement. On sentait bien que Sakura retenait ses larmes. Sa voix était incertaine, sa tête était orientée vers le sol et son corps tout entier tremblait légèrement. Bien qu'elle soit dans une autre dimension, elle arrivait pas à penser que c'était une autre Shaolan, car elle avait le sentiment qu'il était celui qu'elle connaissait depuis longtemps. Elle lâcha Mokona avant de tenter d'essuyer les yeux. En vain. Des larmes coulèrent sur son visage tourné vers le sol.

Franchement ça me décevait un peu de la part Dante de ne pas être au rendez vous . J'étais en vérité très impatient de commencer et pour l'instant je n'avait croisé que du personnel et des gamins surexcités ... j'avais donc décidé de chercher moi même Dante pour savoir la suite des opérations ... Le problème c'est que ici, je me repère pas très bien dans ce nouveau complexe ... J'étais un peu déçu a cause de la foule qu'il y avait je n'avais toujours pas trouvé ni Dante ni mes anciens camarades et je m'ennuyait un peu ... Un fauteuil de libre dans l'entrée, incroyable non surtout avec cette foule . Puisqu'il fallait attendre eh bien allons y, je ne suis pas pressé . Enfin si mais je n'ai rien d'autre a faire pour le moment ... Arrghh et puis merde j'ai pas a me justifier ça a moi même ... J'avais posé ma tête sur ma main et observait attentivement toutes les scène que je pouvais voir de ma place . Oui je ne pouvais pas tout voir étant donné que je suis assis et qu'ils sont plus grands que moi . Bref, alors nous avons un futur couple qui aura sûrement des bébé lapins transgéniques, deux mecs paumés, une fille pas mal et un blond ... Mais ou était le directeur ? Je poussais un soupir de frustration, car j'était a la fois impatient et un peu flippé de voir tout ses gens que je connaissait pas ou plus . " Alors, tu veut que je donne la main Toshiro ? "dit Tain un sourire vicieux sur les lèvres . Je ne lui répondrait même pas car il n'en vaut pas la peine ...et aussi parce que sinon je me fait la conversation ... J'étais un tantinet nostalgique de la house qui m'avait tant apporté mais aussi frustré que personne ne nous prennent en charge . Je n'était pas vraiment habitué a ce calme et a autant de repos, et surtout a ce qu'il n'y ai pas plus d'action bref on verra bien . "Toshi' ta vu la meuf aux cheveux bleus la bas ? Pourquoi tu va pas lui demander de ..." Rain, la ferme .

Les premier adherant qui étaient arriver était deux brun ou du moins, un semblait être de la garde, si Saikin s'en souvenait bien. Elle les regardaient d'un air calme, toujours les bras croisés alors que le directeur et compagnie les bombardais de confétis en tout genre. Pas un rire, elle laissais son visage baigné dans la neutralité total même si son coeur battait encore très fort dans sa poitrine. Dehors, elle pouvait apercevoir un brun et un roux se faire des mamours, surement venaient-ils de se revoir. 'Que c'est touchant.. eurk.' pensait-elle en faisant une rapide grimace. Elle posait ensuite son regard sur les autres et une fille aux cheveux chatains faisait son apparition, se faisant déjà remarquer auprès de tous ceux qui étaient ici. Saikin arquais d'ailleurs un sourcil , soupirant ensuite doucement en voyant ensuite un autre brun arriver vers la jeune fille. En tout cas, ce qui était sûr c'est qu'ils se connaissaient, Saikin n'entendait pas tellement ce qu'ils disait mais ce qui était sûr, ce qu'elle voyait déjà était assez pathétique. Du moins, elle n'avairt jamais vécu ça, ni ressentis aucun sentiment de ce genre là donc elle n'avait rien à dire. Mais la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de penser ça. 'Surement des amoureux ou des puceaux qui se drague.' elle souriais d'ailleurs en coin à cette pensés pas très sympatique puis elle regardait les autres arrivants dont la fameuse Valshe qui allait dire bonjours à la petite famille pas très loin d'elle. Saikin baissais les yeux, sentant son coeur se serrer.

Elle tournais la tête vers le couloir puis les autres, ne savant pas vraiment si elle pouvait partir ou pas. Mais elle fit un effort, craquant lentement son cou en attendant qu'il y ai assez d’adhérent présent pour que le directeur ou n'importe qui parle afin que les autres aient leur clefs. La jeune fille qui pleurais, un autre jeune homme très étrange arrivant, Saikin voyait bien que la salle se remplissait peu à peu et c'était tant mieux. Elle ne voulait pas encore vraiment se montrer et restait alors encore un peu dans l'ombre avec peur qu'elle se fasse de trop regarder. Elle soupirais encore, passant sa main à sa nuque pour doucement la masser en même temps de lever le regard au ciel. Elle s'impatientait, ça c'est sur Elle voulait aller dans un coin tranquille loin de tout ses jeunes mais il fallait encore attendre. Certains des 'enfants' avaient l'air de s'impatienter et elle les comprenait. Au loin avait un jeune homme assit sur un fauteuil, il avait l'air tout aussi étrange que les autres mais bien sûr, tout aussi intéressant. La jeune femme était pressé de voir toute ces personnalités. Au bout d'un moment, elle s'avançait, pour être à la vue ou presque de tout le monde, afin d'avoir une vue plus vaste de la pièce, vue qu'elle était en hauteur.

Le taxi m'avait déposée devant une grande allée entourée d'arbres fleuris. Plutôt sympathique le contexte. Je donnai au chauffeur la somme de yen et partit en claquant la portière. J'avançai d'un bon pas dans toute cette foule de personne et d'arbres se dirigeant vers les grandes portes. En fait, l'entrée était assez agréable. Je pris une inspiration et ouvrit les imposantes portes. Et maintenant ?

Les portes débouchaient sur une grande salle illuminée de pleine lumière. Restant dans le cadre des portes, j'haussai un sourcil. Il y avait beaucoup d'agitation. En face de moi, près des escaliers, un garçon tenait une fille par la main qui vait un truc blanc et bizarre près de le joue. La fille avait le visage penché vers le bas. Encore une pleurnicharde ! Bon Dieu, ne pouvait elle pas se contenir un peu ! Ne connaissait-elle pas la fierté ou mieux la dignité ? Bref. Mon regards se porta sur les extrémités de la salle. Un homme se tenait adossé à un mur. Tiens, un ours ? En même temps, vu certaines personnes dans cette salle je le comprend totalement. En levant le regard je vis trois personnes accoudées à la rambarde qui regardaient les nouveaux venus. Je reconnus avec quelque difficultés Mc Cry et Murphy Pendelton. Une fille était à côté d'eux. De là où j'étais, je fus incapable de dire si c'était quelqu'un que j'avais déjà vu. En m’avançant vers eux, je vis un duo de garçon dont un me disait vaguement quelque chose. Un grand brun. Hum... Ah si ! La sortie caritative et "pédagogique". Il était avec nous ! Mais je ne souviens plus de son nom...

<< Bonjour >> dis je en m'arrêtant quelque secondes devant lui, décochant un sourire, tout ça par politesse, snobant la deuxième personne que je ne connaissais pas.

Je repris mon chemin en direction des trois personnes. Je ne voulais pas m'attarder sachant qu'il ne s'en souviendrait peut être plus et que moi, je ne savais plus son non. Et si... Et si, vu qu'il était là, j'allais voir aussi certaines personnes comment dire ? "Indésirable ". Pitié que non ! Je m'approchai donc des trois personnes et me posta face à elle. Je remarquai alors l'existence d'une quatrième personne et le nom de la femme. C'était Mademoiselle Shiro. Celle qui avait encadré " la sortie". Mais c'était que ces rencontres commençaient à être plus que plaisantes ! Ironie, ironie quand tu nous tiens. Je m'inclinais légèrement devant eux puis les salua chacun leurs tours.

<< Bonjour Monsieur Pendelton, je suppose. Bravo pour vos idées ! Bonjour Monsieur Mc Cry, quant à vous, félicitations pour votre post. Mademoiselle Shiro. Votre nouvelle coupe de cheveux vous va à ravir. Et puis félicitations à vous aussi ! >> dis je en désignant la petite dans ses bras.

Je partis en m'inclinant à nouveau. En réalité, la coupe de cheveux de mademoiselle Shiro me laissait de marbre. Mais par politesse je lui avais dit car il me semblait qu'elle avait les cheveux longs avant. Et puis sa fille, bon ça, c'était venu du coeur. Je descendis les escaliers pour aller dans le fond du hall. Je m'accouda contre un pilier et regarda les gens passer. Au moins, je savais quoi faire et peut être qu'une personne attiserai ma curiosité ou le contraire...

- La... Je... Je t'ai vu mourir... sous mes yeux...
Sakura commença à pleurer en disant ces mots. Shaolan s'en voulait de ne pas avoir été à ses côtés durant toutes ces années. Elle avait l'air d'avoir souffert de cette séparation. Surtout si elle croyait qu'il était mort. Mais les sentiments de la jeune fille était les mêmes que ceux du garçon. Chaque jour, son seul souhait était de revoir sa princesse. Et chaque jour il se demandait comment il faisait pour survivre sans elle.

Il la pris dans ses bras tendrement. Ne serrant pas trop pour ne pas l'étouffer et pour qu'elle reste libre de ses mouvements. Il lui caressa la tête et dit d'une voix basse:
"Je n'aurai jamais supporter de vous laisser seule..."
Il avait toujours pensé que sa plus grande erreur était d'être parti. Mais si il était resté, il serait vraiment mort.

( Oreki, je sais pas si tu a compris mais les paroles qui sont dans le texte en italique sont les pensés de Dai'. ^^' )

- Vaut mieux attendre..

Daisuke avait regardé son cousin , avec un mi-sourire non rassuré. Il laissais ses mains jointes et tournait la tête vers les personnes présentes. La porte s'ouvrait sans cesse , des personnes arrivaient et la salle en était bondée. Daisuke ressentais d'ailleurs un frisson lui parcourir la colonne vertébral et une jeune fille s'approchait de lui pour le saluer. Daisuke l'a regardait avec un moment d'absence. Qui est-ce.. ? Il s'en rappelait pas. Mais c'est en réfléchissant un court instant qu'il se souvenait ensuite de la sortie à House Fukkou. C'était si loin qu'il n'y avait pas réellement songé. Il souriait à la jeune fille qui partait puis il regardait de nouveau le sol. Par contre, sa curiosité remontait en flèche. Il levait alors une énième fois la tête pour regarder les nouveaux arrivant et un peu plus haut, Daisuke remarquait une femme avec un oeil rouge. Elle semblait mal à l'aise par rapport aux autres. Mais Daisuke s'en occupait pas pour l'instant. Il baissait donc les yeux pour regarder les autres. Il continuait de serrer sa valise dans ses mains, il sentait aussi un peu une sorte de brulure à cause du faite qu'il serrait sa valise trop fort. Il ne craignait rien , pour l'instant en tout cas. Mais il voyait en même temps que quelques uns se connaissaient déjà en arrivant ici, il avait une crainte en lui qu'il serait seul. Pas totalement, car il y avait son cousin mais à pars ça, il ne connaissait personne, personnellement en tout cas.

Le voyage avait duré longtemps. Je n'en pouvais plus, je voulais sortir me dégourdir les jambes. Le trajet de bus m'avait permis de réfléchir un peu. Retrouverais-je mes amis? Je sais que Leïla et Toshiro avaient déjà des dons lorsque je les ai rencontrés. Ils doivent sûrement être sur l'île. Reverrais-je Ryo? Cela faisait trois ans que je ne l'avais pas vu. Je l'avais chercher partout pourtant... Il me manquait. Ils me manquaient tous. J'avais tellement envie de les revoir... Mais je ne suis même pas sûre si Ryo ou Aster seront là-bas. Je voulais à tout prix arriver au plus vite pour tirer tout ça au clair.

Le bus s'arrêta enfin au bout de plus de trois heures de chemin. En sortant, je me détendis les jambes. Je hais les voyages... En levant la tête, je pouvais apercevoir les grandes portes d'entrée de l'Institution. Je soupira et pris ma valise. On dirait que je ne pourrais jamais vivre tranquille dans une maison qui m'appartient. D'abord la House et maintenant ça. Mais bon... Si je voulais que les humains et les êtres mystiques se réunissent de nouveau, je n'avais pas la choix.

En tirant ma valise à roulettes derrière moi, j'entra dans une grande salle qui servait de hall. Des confettis tombaient sur le sol, beaucoup de monde était déjà arrivé. Certains se connaissaient déjà, d'autres restaient seuls dans un coin. En m'avançant un peu je pus reconnaître, assis sur un fauteuil, un jeune homme aux cheveux blancs, Toshiro. Je courus vers lui, il s'était relevé en me voyant arrivé, puis lui sauta dans les bras d'une manière amicale.
"Toshiro! Tu as bien changé dis moi! Comment tu vas?"
La joie de revoir un de mes amis me faisait parler rapidement, comme si je voulais rattraper le temps perdu.

[ Ha ben non j'avais pas compris xD ]

Je hais ces regards.

Ils portent tous un regard sur elle, je le sens et je le sais. Depuis que l'on est arrivés ici, Erio a été l'objet des regards, et même des conversations. Ils me dégoûtent. Elle qui est si pure, si belle, comment peuvent-ils oser balader leurs regards sur son enveloppe charnelle comme si elle n'était qu'une fille quelconque ? Elle ne l'est pas d'ailleurs, et que quelqu'un trouve à en redire, qu'il se mette face à moi, que je lui perce les yeux, de sorte à ce que ses yeux ne se posent plus jamais sur elle et sur qui que ce soit.

Collé à elle comme un nourrisson est dépendant de sa mère, d'une main, je caressais ses longs cheveux bleus hivers, et de l'autre, je la serrais contre-moi, l'unique personne pour laquelle je ressens un sentiment des plus puissants. Elle est la seule à ne pas avoir eu peur de moi, ni d'avoir ressentie de la pitié... Non, non, rien de cela, tout au contraire... Elle a fait preuve d'une indifférence totale en me voyant, ne serait-ce tout de même qu'une sorte d'amusement à mon égard. Ses yeux bleus et mauves se sont plantés en un instant dans les miens, cyan ; mon corps pratiquement exhibé s'était paralysé. Chaque jours je me remémore cette scène et chaque jours, je m'engouffre dans le bleu profond de ses yeux bleus. Peu importe que je sois mineur et elle majeure, qu'elle ait trente-deux ans et moi quatorze, qu'elle ne me voit comme étant le bébé qu'elle n'ait jamais eu, je l'aimerais toujours autant, avec un masochisme que seul moi sait m'approprier.

Je n'arrive pas à supporter cet insecte qui matte ma belle professeur - ma déité devrais-je plutôt dire -. T'a-t-elle demandé de poser ton regard sur elle, catin ? J'éprouvais en ce moment une haine terrible pour cette surveillante. Je sentis Erio bouger légèrement, j'en profitai pour lui poser une question en tenant ses doigts dans les miens. Ma réponse reçue, mon visage passa en mode désespérée à l'entente du surnom plus que débile que m'avait attribué Erio. Alolo... Soupirant, je me détachai d'elle pour me balader un peu, exprimant ma « joie » aux autres. Dansant littéralement en allant d'ici, de là, je m'écriais de temps à autre ' Olé ', comme j'ai cette satané habitude de faire. De nature instable, j'ai cette manie de faire peur ou d'intriguer les personnes autour de moi. Je suis ce qu'on pourrait dire ' fou '. J'étais à la recherche de mon colocataire " Daisuke ", non pas pour faire connaissance, mais pour bien lui montrer qui je suis et qu'il a tout intérêt à faire attention à ce qu'il dit, ou fait. Apparence angélique, je baladais mes yeux d'abeilles dans toute la salle, jusqu'à croiser le regard du directeur de l'institution. Qu'est-ce qu'il a le vieux, songeais-je avec noirceur, mais en ne montrant qu'une apparence saine et joyeuse, comme me l'avait exigé Erio. Il fallait faire preuve de violence en soi ici, il n'y a pas de seconde chance.

Cours toujours, ma belle. Coudes contre la rambarde, je regardai les gens ici. Tiens, y a la fille bizarre qui ressemble à un garçon. Elle est venue dire bonjour à la famille McCry puis elle est repartie. Elle est vraiment bizarre... Détournant mon regard pour identifier d'autres personnes, je passais ma langue sur mes lèvres, laissant le loisir -ou non- de voir mon pacte sur ma langue. Qu'est-ce qu'on s'ennuie...

"Je n'aurai jamais supporter de vous laisser seule..."

La jeune princesse sentit les bras de son aimé l’étreindre avant de chuchoter ces quelques mots. Elle reconnaissait bien là l'homme qu'elle connaissait. Toujours le mot juste pour lui remonter le moral. En essuyant ses larmes, Sakura recula légèrement, se défaisant des bras de Shaolan, puis s'approcha lentement de Mokona, remarquant au passage la jeune fille qui semblait regarder le jeune Reed.
*Qui c'est, cette fille? Et pourquoi le dévisage-t-elle?* pensa-t-elle un peu jalousement.
Sakura se baissa à la hauteur de Mokona en lui tendant la clef de la chambre.

- Mokona, je te confie la clef de la chambre. Je te laisse t'installer dans notre chambre... Je dois comprendre quelque chose.

La princesse de Clow se redressa en laissant la boule de poils partir vers leur chambre et se retourna vers Shaolan et avança lentement jusqu'à côté de lui. Elle sourit un peu tristement en tournant la tête vers lui. Le hall devenait très peuplé, et par conséquence très bruyant. Sakura rougis un peu, légèrement intimidée.

- Euh... C'est bien bruyant ici. On... On peut continuer cette discussion dehors?

Elle retourna la tête vers la sortie du hall et marcha tranquillement jusqu'à sortir du l'institution en passant à côté de la jeune fille de toute à l'heure. Elle attendit Shaolan à l'extérieur, pour ensuite aller dans la cour.

Pas mal pour un distributeur bon marché. Au plaisir de te revoir !

C'est très aimable à vous de vous en soucier, Mademoiselle.

Content de te revoir, Daisuke

Oreki !

Tu devrais rejoindre ta chambre toi aussi.