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 Entrée de l'institution

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Dante McCry
Dante McCry

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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMer 15 Aoû - 23:01
    Il est rare de voir Dante faire preuve d'autant de sérieux comme dans la situation présente. En fait, il était même irrité de l'attitude de Shiro. Il avait espéré qu'elle lui dise la vérité et toute la vérité, sans tenter de le berner d'une quelconque manière. Car il savait, aussi bien qu'elle, ce qui s'était réellement produit. Il le savait grâce à ses informations personnelles et le cerveau de la demoiselle, ses souvenirs. Il les avait consulté plus tôt et brièvement, et ce qu'il avait entrevu ne lui plaisait pas le moins du monde. Il serra la mâchoire pour retenir tous jurons ou réactions impulsives pendant qu'elle parlait, s'évertuant à le mener en bateau, à le faire passer pour un con. L'irritation s'accentua au fur et à mesure qu'il refouillait dans son passé. Cela étant, il paraissait calme, limite serein d'un point de vue physionomique. Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses et pas mal dangereuses. Shiro sembla subodorer le danger et ne préféra pas affronter son frère. Elle baissa les yeux, et lui demanda sans se prendre de haut si l'explication lui allait.

    Elle avait bien fait de prendre ses distances et de se remettre à sa place. Dans le cas contraire, il l'aurait claqué sans ménager sa force. Il desserra sa mâchoire et inspira un coup, changeant subitement d'apparence. Les sourcils froncés, le regard froid, il obligea sa sœur à lui faire face en lui levant le visage d'un geste franc pour lui dire le fond de sa pensée, passablement énervé :

    « Tu te fous de moi ? Je te demande où tu étais et qu'est-ce que tu as fait pendant que tu étais de sortie. Et ce garde, qu'est ce qui lui est arrivé ? A qui est-ce que tu crois encore mentir ? Je ne suis ni con ni ignorant au sujet de tes actions Shiro. Parce que j'ai le pouvoir de voir ce que ton pe-tit cerveau », il tapota deux fois la tempe de la blanche, « a vécu. Et là je te demande de réelles explications car je ne peux pas deviner ce qui a pu s'y passer pour que tu tues autant de monde. Est-ce que tu te rends compte Shiro, qu'en tuant un homme, tu assassines une famille ? »

    Sa dernière question ressemblait plus à un cri qu'autre chose. Quelques passants se retournèrent, mais l'aura de Dante les éloigna et au pas de course. Il ne la contenait plus. Elle gagna du terrain au point qu'on le dégage à plus d'un kilomètre à la ronde.

    « Qu'est-ce que tu trouves d'amusant à descendre autant de vies six pieds sous terre ? »

    Il dut se redresser et expirer un coup pour ne pas s'emporter. Quand ses muscles et lui-même furent suffisamment décontractés et que son visage eut repris sa forme délicate, il ajouta, doucement mais désabusé :

    « Si quelqu'un venait à me tuer, comment réagirais-tu ? »

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Shiro McCry
Shiro McCry

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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMer 15 Aoû - 23:50
Les explications de la jeune McCry ne semblaient ne pas avoir satisfait amplement la réponse que désirait le frère de la fille aux cheveux blanc neige. A l'inverse, il ne tarda pas à la réprimander, lui parlant encore et toujours, laissant ses pulsions aller au delà de la limite qu'il avait pour habitude d'imposer peu importe la situation. Shiro garda un visage ferme, inexpressif alors que son frère venait marteler la tempe de Shiro qui ne bougeait pas d'un pouce alors que Dante haussait le ton encore plus à chaque parole qu'il prononçait, disant qu'il connaissait la jeune femme car il savait ce qu'elle avait vécue. Ça, ce n'était pas ce qu'il fallait dire. Les muscles de la jeune femme se crispèrent d'un coup et elle ne tarda pas à redresser la tête vers son frère, regard vide et froid n'ayant pas peur de ce qu'il lui hurlait tant que cela lui semblait être une routine des plus amusant. Amusant était cependant un gros mot et surtout ironiquement parlant car elle n'aimait pas qu'on lui parle sur un ton pareil, allant de l'audace à carrément un stade au dessus pour elle. Mais voilà, c'était Dante, son grand frère et elle n'avait rien à rien à faire, ni même à lui répondre: elle était un oiseau et Dante était sa cage, rien de plus, rien de moins.

Puis survint sa question, demandant si elle se rendait compte qu'elle assassinait une famille en tuant un homme, chose qu'elle comprit en effet, mais seulement dans le sens ou l'homme était celui qui faisait que les femmes soient enceinte pour pouvoir faire une progéniture plus tard, raison de plus pour les tuer à ses yeux. Elle avait conscience de ses actes, du prix de la vie, mais elle c'était les humains normaux qui ont d'elle ce qu'elle était, et sa vengeance concernait tout ceux-ci, rien de plus. Ils allaient tous payer pour les erreur d'une bande de scientifique, c'était sa vengeance à elle, son envie, sa raison de vivre en plus de celle d'être au coté de son frère peu importe si il advenait de levé la main sur elle, peu importe si il devait la tuer un jour: c'était son grand-frère, elle n'avait rien à dire. Des passants s'étaient stoppés avant de prendre leur jambes à leur cou, tel des lâches, des brebis face à deux loups. Tournant son regard faire son frère qui lui demandait la raison pour laquelle elle descendait des gens, Shiro pencha la tête sur le côté sur, un sourire malsain s'étant dessiné sur ses lèvres:

- Qui sait, tu peux pas comprendre Dante peu importe ce que tu cherches à faire croire à Shiro. Tu ne connaîtras jamais le sentiment d'être comblé par sang car ce dernier ne te contrôle pas, car tu n'as jamais eu à perdre la tête en sentant tes membres se reconstituer encore et encore sans sentir une satisfaction définitive à souffrir dans un combat, dit-elle alors qu'elle voyait bien que l'envie de la frapper le démangeait comme jamais. Si tu veux tuer Shiro, fais bien en sorte à m'arracher le coeur ou m'écraser la tête contre le mur, tu n'y arriveras pas sinon.

Elle avait dit des choses aussi simple, pointant de son doigt fin, délicat et complètement recouvert de cicatrice sa joue d'une part et de l'autre sa poitrine droite, indiquant son coeur comme si le fait de mourir en aucun cas. En fait, elle n'avait pas peur parce qu'elle se savait avoir toujours survécu d'une manière ou d'un autre face à quelqu'un de plus fort qu'elle, peu importe qui s'était. Elle était une machine à tuer et c'était tout à ses yeux. Mais sa dernière question raison bien dans la tête de la jeune femme comme si on l'avait crié dans une salle vide et vaste. Son regard s'était grand ouvert et ses yeux s'étaient lentement écarquillé pour venir aller se tourner vers son frère qui avait dit une telle chose avec autant de facilitée. Là, c'était LA question qu'il ne fallait pas posé, tout simplement parce que cela donnait une imagination débordante pour la McCry dont le sourire sadique avait disparu de ses lèvres pour laisser un visage entre étonnement et prise au dépourvu. Son regard redevenu froid avant de répondre à son frère.

- Shiro ne tuera pas l'homme, elle ira d'abord le prendre, le ligoté pour le laisser savourer le moment ou Shiro tuera lentement, très lentement sa famille sous ses yeux, sous son supplice de laisser en vie ceux qu'il aime, dit-elle sur un ton à la fois froid et déterminé. Après Shiro ira lentement, très lentement lui démembrer les jambes, puis les bras, les avant bras, les organes génitaux pour être sur qu'il ne se reproduise plus ... Avant de faire brûler la maison ou Shiro l'aura laissé vivre afin qu'il agonise lentement, très lentement dans les flammes de la folie, de la folie de Shiro pour avoir fait couler ton sang.

Un sourire purement sadique s'était à nouveau dessiner sur les lèvres de la jeune femme durant l'explication qu'elle venait de fournir à son frère pour répondre à sa question. Ce sourire des plus déplaisant disparu bien rapidement de son visage avant qu'elle ne s'approche de Dante lentement, tendant les bras vers lui pour les passer derrière son dos, allant ainsi l'enlacer même si son visage restait froid et inexistant en matière de sentiment. Elle le serra comme lui comme elle ne l'avait probablement jamais fait par le passé étant donné que c'était toujours le grand-frère et non pas la petite soeur qui le faisait ainsi, pour une raison ou pour une autre, que se soit pour la calmer ou juste par le plaisir. Fermant les yeux, elle se demanda ce que pouvait bien penser cet homme aux cheveux blanc qu'elle enlaçait silencieusement. Quelques minutes à passer ainsi, elle le relâcha un peu en levant les yeux vers Dante.

- Shiro ne permettrais à personne qu'on te fasse du mal.
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Dante McCry
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyJeu 23 Aoû - 16:57

    (Désolée, mon post est prêt depuis longtemps mais il y avait toujours des beugs au moment où je voulais poster --" puis j'ai dû recommencer la fin deux fois, du coup celle-là est un peu... bâclée ><)
    Ça aurait été bien mal la connaitre que de penser avoir pu la raisonner avec un discours aussi étriqué et plein de bon sens. Elle n'a pas de morale, de conscience, de remords ou de regrets. C'est une sociopathe, une psycho qui ne vit que pour assouvir ses pulsions sanguinaires. Elle n'a que faire d'un homme qu'elle ne connait pas, de sa famille ou de sa vie. A ses yeux, il ne représente qu'un obstacle à son idéalisme, un pion à éliminer sur son damier pour se confronter un jour au roi. Elle est avide de combat, de défi, et de victoire. Il n'espérait pas plus d'elle. Il était désabusé par avance. Et le pire dans cette histoire, c'est qu'il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. C'était de sa faute ou en partie si la jeune adulte avait dès son plus jeune âge développé cette sociologie aliénée. Il l'avait mis à l'écart du monde, entre les quatre murs d'un laboratoire sibérien. Il l'avait privé de tout, et principalement d'amour. A cette époque, Dante correspondait lui aussi au profil d'un sociopathe, à la grande différence qu'il n'en était pas un. Il était seulement trop appliqué et intéressé par son travail. Chercher des réponses à ses questions. Un besoin aussi primordial qu'une quantité d'oxygène dans l'air pour respirer. Affecté de ne pas en savoir plus sur son passé, ses origines, il avait donné corps et âme à son boulot, ses recherches, et au diable ceux qui subissaient les contrecoups. Hommes, femmes, enfants... tous y passèrent, une vraie tuerie. Pour tout dire, Shiro ne le dépassait pas sur ce point-là.

    Mais il fut surprit qu'elle réagisse au quart de tour, arborant un sourire sadique. Elle avait conscience qu'à la moindre erreur, il était en mesure de la remettre à sa place et pourtant, elle suscita sa colère sans en avoir peur. Elle avait survécu a à peu près tout, alors envisager de mourir, et par la main de son frère, probablement que ça ne lui venait pas à l'esprit. Mais dieu sait que cette idée hantait ce dernier. Il était peut-être le seul capable de lui tenir tête sans laisser la sienne, car il la connaissait par cœur, sa personnalité, ses points forts et ses faiblesses. Cela étant, ça signifiait également qu'un lien était né, et pas n'importe lequel. Un mélange entre de la fraternité et de la paternité.

    Quand elle lui montra sa poitrine et sa joue pour bien lui faire comprendre que pour la tuer, il fallait viser les organes vitaux, il n'était plus irrité ou en colère, juste atterré. Pouvait-il vraiment lui arracher le cœur ou écraser sa tête contre un mur ? Il posa alors une dernière question, échangeant les rôles pour qu'elle se retrouve à la place de l’entourage de ses victimes. Son ultime et dernier recours pour tenter de lui faire réaliser l'ampleur de ses actes et leur méfait.

    L'attitude de Shiro changea brutalement. Car si elle n'envisageait pas d'être tué par la main de son frère, elle envisageait encore moins qu'il puisse un jour ou l'autre perdre de la vie. C'était son seul et unique rival pour le moment, et la seule et unique personne présente pour elle. Elle perdit son sourire et ouvrit les yeux bien grands, surprise et dépourvue. Néanmoins, son regard resta froid, et elle n'eut pas besoin de réfléchir trop longtemps avant de répondre de but en blanc. Elle savait ce qu'elle ferait dans ce genre de situation et très précisément. Ça ne la rendit pas plus compatissante, bien au contraire. Elle était prête à faire subir des tortures affligeantes à l'homme qui oserait faire couler le sang de son grand-frère. Au fond, cette déclaration le toucha, mais il aurait aimé qu'elle prenne la chose autrement, et qu'elle réalise les conséquences de ses actions envers d'autres individus.

    Manque de chance, ce ne fut pas le cas, mais en contrepartie, il eut un beau cadeau. Jamais on ne lui avait offert celui-là. Les bras de sa soeur autour de sa taille. Il eut un temps d'attente avant de le concevoir et la serra à son tour, caressant tout doucement ses longs cheveux blancs. Il se permit même de fermer les yeux pour profiter un maximum du présent, sans être distrait par un élément extérieur moins important. L'étreinte dura un long moment, pour son plus grand plaisir, et il embrassa son front lorsqu'elle se dégagea.

    « Shiro, la prochaine fois que tu seras tenté, imagines toi à la place de tes victimes, à la place des proches de tes victimes. »

    Sur ces quelques mots prononcés de la plus simple manière qui soient, il se pencha et baisa de nouveau le haut de son crâne. C'était tout ce qu'il était capable de faire pour l'arrêter, si on met de côté la séquestration et ce genre de méthodes drastiques. Il lui mit ensuite un petit coup de pied dans les fesses, censé faire office de prévention et d'élan. Il lui accordait sa confiance.

    « Ne récidives plus, lui lança-t-il en la saluant d'un maigre sourire et d’un signe de la main. Et prends soin de toi. »
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptySam 1 Sep - 17:03
    Rin avait marché d’un pas pressé dans le hall, elle avait le cœur qui tambourinait. Dante était la seule personne qui pouvait lui donner une réponse nette. Elle n’aimait pas vraiment ce qu’elle allait faire au petit bonhomme, mais elle voulait vraiment être sûre. C’était fou, trop fou pour être vrai ! Elle avait accepté de croire en l’existence d’Êtres Mystiques, aux elfes, aux fantômes, aux nekos… Tout ça, elle l’avait accepté, elle y croyait et elle aimait fortement cette différence avec les autres ! Mais de là, à croire maintenant aux dimensions parallèles, ça échappait totalement à son esprit, elle n’arrivait pas à concevoir ça. Pourtant, elle savait qu’elle avait un lien avec ce petit bonhomme aux cheveux blonds blé, lui faisant cruellement penser à son Naruto, et aux beaux yeux bleus, les mêmes que ceux de Rin. Un petit frère, un cousin, son « moi » parallèle ? Cela échappait entièrement à sa perception réaliste des choses. Un gosse… Qui venait du futur.

    Oh, ils avaient fait de bons tours avec Keichi et Kyubi. Dante ne se trouvait plus dans son bureau, et Rin avait réprimé un juron. Ils avaient cherché partout ; la cour, le réfectoire, les chambres, les salles interdites aux adhérents, même ! Non, il ne s’y trouvait pas. Rin était déjà à fleur de peau, si elle devait chercher sur toute l’île, elle le ferait, mais elle ne promettait pas qu’elle serait calme une fois face à son Directeur – même si ce dernier n’y pouvait rien. Mais finalement, Dante se trouvait sur les escaliers de l’entrée, dehors, et la petite blonde soupira de soulagement. Le petit Kyubi avait posé des questions d’enfants « Où est-ce qu’on va ? Et pourquoi ? On va voir qui ? », Rin avait répondu bassement, et légèrement lasse : « Tu verras ! »

    Lorsque Keichi avait accepté de l’accompagner, Rin avait été libéré d’un poids. Elle ne voulait pas affronter la nouvelle toute seule, et déjà, il fallait que Dante soit d’accord… Rin avait les jambes tremblantes, la respiration hachée. Dans quelle aventure était-elle en train de s’embarquer, la petite blonde ? Le don des ennuis ne lui avait pas échappé avec le temps… Elle ouvrit brusquement les portes de l’entrée, faisant certainement sursauter le petit Keichi, et voyant Dante, elle l’appela, la voix légèrement tremblante :

    « Da… Hum… Un, deux, trois ; Dante ? J’ai un petit problème… »

    Amenant Kyubi devant-elle, elle avala difficilement sa salive. Elle n’avait rien fait de mal, mais elle ne savait pas qui croire, et pourquoi… Tout lui échappait. Lorsque Dante posa son regard – perplexe ? Rin ne sut discerner son humeur – sur la petite bouille blonde, tandis que Rin se mit à se mordre la lèvre inférieure. Kyubi, lui… Il ne comprenait pas grand-chose. Qu’est-ce qu’ils faisaient là, d’abord ? Et qui était ce monsieur imposant, aux pupilles blanches ? Il leva sa tête vers le visage de Rin, voulant voir son humeur, et quand il remarqua que la blonde ne se sentait pas vraiment bien, il croisa le regard de Dante, avant de lui dire, poliment :

    « Bonjour, monsieur.
    - Dante, balbutia la blonde, pas très sûre d’elle. Ce garçon… Il dit que… Ben que… Que je suis sa mère. »

    Kyubi avait gonflé ses joues, pas satisfait du tout que sa mère ne le croit pas. Kyubi ne mentait jamais, du moins pour l’instant, pourquoi ce serait-il amusé à dire de telles âneries à la Kagamine. Mais Rin trouvait ça tellement irréel, et elle poursuivit, dans sa lancée :

    « Et… Apparemment… Il viendrait du futur… Keichi et moi, on l’a vu apparaître dans la salle de musique… Comme s'il sortait d’un… Portail, enfin… »

    Elle voulait vraiment que Keichi prenne la parole pour confirmer les dires de la jeune femme, elle ne savait plus quoi dire… Tapotant frénétiquement son index contre son bras, elle regarda Dante, montrant parfaitement qu’elle ne savait pas quoi penser de tout ça… Et qu’il fallait qu’il l’aide à comprendre, si c’était vrai, et pourquoi ? Que faisait-il ici ?

    « Est-ce-que… Il dit vrai ? Enfin je veux dire, tu pourrais… Je suis désolée de te demander ça, ça ne me plaît pas vraiment mais… Est-ce-que tu pourrais vérifier ? »

    Rin grimaça à la fin de sa phrase, tandis que le blond lui, ne semblait pas suivre la conversation. Il ne comprenait pas, ce dialogue échappait totalement à son esprit d’enfant. Il se contenta de dévisager les deux adultes, perplexe.
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMar 11 Sep - 15:09
[ Désolé pour le retard... 3 semaines sans ordinateur, c'est la misère. ]

Même si ce n'était pas vraiment le but de Shiro, celle-ci eut l'impression eut comme effet de calmer l'atmosphère assez... froide qui s'était installé entre elle et lui durant la réprimande que Dante lui avait réserver pour le manque certain de prise de conscience qu'avait la jeune fille, une chose qui était devenu une habitude pour celle-ci, même si cela l'affectait toujours autant et ne pouvait que la faire craindre intérieurement ces moments en sachant que Dante prenait énormément à coeur ce qu'entraînait les actes de la jeune femmes aux yeux couleurs sang. Elle ne fut pas la seule à profiter de ce moment visiblement car le grand homme à la chevelure blanc comme la neige venu entourer Shiro de ses grand bras - faute de lui manquer une bonne tête.
Les yeux ouvert et toujours d'un ton glacial, la jeune femme avait cependant l'impression de perdre une certaine notion de temps en restant ainsi avec son frère alors que ce dernier devrait normalement avoir bien d'autre chose à faire que la câliner de la sorte - bien que se soit elle qui ai entraîner cette situation à vrai dire - et de ce fait elle se permit de se détacher de son grand frère doucement avant de tourner ses prunelle rouge vers son visage qui venu lui, poser un baiser sur le bout de son front, laissant la jeune McCry bien silencieuse, habitué à ce genre de chose à présent.

Dante enchaîna bien rapidement par la suite, laissant ses paroles bien aller s'enregistrer dans le petit cerveau qu'avait la jeune femme aux cheveux neige qui se contentait de le regarder calmement, ainsi que légèrement froidement pour ne pas changer quand c'était cette personnalité là qui parlait. Elle l'écouta attentivement bien, laissant son imagination aller et faire ce que bon lui semblait. Imaginer être à la place des victimes ? Des proches des victimes ? " Me demander une telle chose ... ", pensa-t-elle intérieurement en détournant le regard sur le côté alors que son frère venait à nouveau posé un nouveau baiser sur son front tandis que la jeune femme se laissait faire, pour ensuite jeter une regard à son grand-frère quand ce dernier eut à lui mettre un petit coup de pied amical aux fesses, celle-ci ne su quoi penser de savoir qu'il la laissait ainsi partir sans demander son reste.

- Shiro pourra au moins venir ici de temps en temps ? Pour voir son frère... ?

Oui, parce qu'il ne fallait pas l'oublier, mais Shiro ne faisait pas parti de l'institution peu importe la catégorie qu'il y avait, et de ce fait, elle ne pouvait en théorie pas y poser les pieds bien que cela ne l'empêchait pas d'être actuellement à l'entrée de cette fameuse institution. Cependant, il ne fallait pas l'oublier: elle n'était pas venu de son propre chef. Non, c'était son second fameux frère, Murphy qui l'avait amené ici afin d'avoir les détails qu'il souhaitait par la suite de sa " confrontation " avec la jeune McCry. Il avait craqué plus rapidement que prévue au passage dès lors ou la jeune femme lui avait dit qu'il ne possédait pas le même nom de famille qu'elle.

Ses pensées furent par la suite perturbé par l'arrivé d'une personne accompagné d'une autre. Une jeune femme blonde qui traînait avec elle un petit bambin tout en demandant de l'aide à son grand frère qu'était Dante. Shiro resta calme dans cette situation bien qu'elle n'accordait qu'un regard froid à l'égard de ces deux inconnus qui venaient tout juste de débarquer tel une tempête dans le calme de l'été. Elle se permit même de s'écarter et de regarder sur un point invisible sur le sol afin de ne pas être tenter de causer malheur et de crisper le visage d'ange de la jeune femme aux cheveux blond qui réclamait... non, suppliait plutôt. Oui, elle suppliait une réponse claire de la part de Dante ce qui donna l'impression à Shiro que celui-ci devait potentiellement tout connaitre sur tout.
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Keichi Tsukiyo
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMar 11 Sep - 21:25
    ( Merci de m'oublier. ._. )

    On parcourais les couloirs avec rin, j'avais donc accepter pour l'accompagner jusqu'à je ne sais où car il fallait donc qu'elle ai des réponses à ses questions ! car un enfant qui sort soudainement d'un portail magique et qui dit qu'il est votre enfant du futur.. y'a de quoi se poser des questions ! de très grandes même, je serais autant choqué que Rin ! Je me demandais comment serais-ce possible une telle et chose et tout.. enfin.. Si je serais une fille bien entendu car un mec ne peut pas avoir de bébé, c'est si dommaaaage ! Je m'en fou, plus tard j'adopterais un enfant comme ça tout le monde l'aura dans les fesses MWAHA ! nyaaa ~ Je partais dans mes petits délires péronnelles mais un claquement de porte me faisait sursauter, c'était Rin qui avait ouvert les portes un peu trop brutalement et je trottinais ensuite pour la rejoindre vu que j'étais rester un peu planter là, devant hall comme une cruche.

    Il y avait donc Dante et j'étais toujours autant impressionner par son physique et tout et tout. Enfin je ressentais quelque chose de fort et franchement ça donne pas envie de lui chercher des noises ! Je restais tout sage mettant mes mains derrières le dos en regardant Rin s'avancer vers Dante tout perdu, lui demandant donc si c'était vrais etc... Je l'encourageais par la penser, regardant la blonde en ayant un peu peur pour elle. Pourquoi ? je sais paq moi, mon estomac se noue !! Je suis bien dans la situation là... nyaaa ~ Une jeune femme au long cheveux blanc était aussi là et elle sentait pas très bon, enfin je parle de l'aura hein !!!! elle semblait... malsaine. J'avalais doucement ma salive, commençant à être mal à l'aise, je me sent si nul tout d'un coup, niiih !
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Dante McCry
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptySam 22 Sep - 12:06
    Le moyen qu'il utilisa pour lui faire comprendre qu'il lui accordait sa confiance et la laissait partir comme ça, sans demander de garantie ne sembla pas satisfaire la jeune fille. Elle s'était figée, perplexe et incertaine sur l'interpretation qu'elle se faisait de l'action. Après un court échange de regards grâce auquel elle put mettre un terme à ses doutes, elle s'inquieta. Avoir la confiance de son grand-frère, et sa permission pour se balader n'importe où, c'est certes une victoire, mais en contrepartie, n'y a-t-il pas de perte ? Pas d'inquiètude à avoir pour cette fois-là. Il n'allait pas arrêter de s'occuper d'elle, il ne la délaissait pas. Il essayait juste une autre méthode d'éducation, une jamais exploitée jusque là. Une méthode dans laquelle Shiro a une pleine liberté. Il espérait qu'ainsi, elle puisse découvrir le monde autrement, toute seule, et se rendre compte que tout n'est pas blanc ou noir et que dans la vie, il y a d'autres objectifs, plus fructueux et ludique que le constant combat qu'elle mène pour rester en haut de la chaîne humaine. N'obtenant pas de réponse via leur jeu non-verbale, elle lui posa une question, indirectement liée à sa crainte. Est-ce qu'elle pourra venir ici de temps en temps, pour voir son frère ?
    Il lui sourit doucement et lui flatta le crâne, profitant de l'occation pour la recoiffer rapidement. Il la dévisagea, faisant le point sur son visage, de sorte à avoir son image nette et fixe enregistrée dans sa carte graphique personnelle et surtout interne : sa mémoire. Sa main descendit par la suite sur sa joue, qu'il caressa, et il lui répondit enfin.

    « Shiro pourra venir voir son frère à chaque fois qu'elle en aura envie. »

    Rassurée, la blanche se permit un soupire de soulagement tandis que de son côté, Dante se redressait, faisant délicieusement craquer sa colonne. Un bruit attira ensuite leur attention, et ils arrêtèrent de bouger pour repérer sa provenance et en saisir la cause.

    La porte du hall s'était faite ouvrir, et une voix claire mais perturbée l'interpellait. Il se retourna, fourrant les mains dans ses poches en se tenant d'avantage sur le dos. Dans sa chemise à carreaux bleus, nouée au dessus du nombril, Rin Kagamine s'avançait vers lui, son petit popotin bien moulée dans son short. Mais ce ne fut pas que la seule agréable surprise. Keichi était là aussi, dans une tenue beaucoup moins alléchante de par sa sobriété, mais qu'il lui allait tout aussi bien. Et pour finir, une petite tête blonde se démarqua des deux personnages, un enfant âgé de moins de dix ans. Il machouillait sa manche, cachée par timidité derrière l'homme de ménage. Il s'attarda naturellement sur son physique, ne l'ayant jamais croisé. Il remarqua dès le premier coup d'oeil sa ressemblance flagrante avec l'ex pop star qui l'incitait d'ailleurs à se rapprocher. Docile et poli, il fit ce qu'on attendait de lui et salua son interlocuteur.

    « Salut toi. »

    Pour ne pas effrayer le gamin, il avait préféré opter pour un dialogue plus familier et amical. Un choix qu'il prit à coeur étant donné qu'il s'abaissa, de façon à être accroupi devant lui et lui sourire. Il ne paraissait vraiment pas sérieux, ni même méchant. Pourtant, il écoutait très attentivement ce que son amie lui racontait, traduisant son manque inhabituel d'éloquance par un problème relativement récent, l'affectant de près. Le problème, tant qu'on en parle, l'étonna assez. Mais comme vous pouvez vous en douter, il n'y eut aucune démonstration visible. Il gardait tout au fond de lui, s'amusant d'autre part de la réaction du gamin qui à son contraire, exprimait tous ses états d'âme. Puis il se mit à réfléchir sur comment vérifier que le petit disait vrai, car c'est en gros ce qu'on lui demandait de faire.

    Il l'eut mal quand il essaya d'accèder au cerveau du petit. Pour y entrer, ce fut chose facile, mais en ce qui concerne la lecture rapide de son histoire... une autre affaire. Ce qu'il craignait arriva. Les voyages dans le temps avaient complétement déréglé le système temporel et neurologique. Impossible de se faire des repères, et de s'y retrouver parmi toutes les données qui arrivaient vitesse lumière dans son crâne et ceci non sans douleur. Soudaine migraine, il fronça contre son gré les sourcils et battut les paupières plusieurs fois pour faire disparaître une mauvaise sensation, celle d'être encore connecté à l'autre. Quelques secondes lui furent nécessaire pour reprendre entièrement et uniquement le contrôle de son propre corps, et il profita de l’occasion pour regarder le môme de plus près. On aurait dit que ce dernier s''inquiétait pour la santé de notre personnage. Dante pouvait au moins confirmer l'une des informations qu'on lui demandait de traiter. Il avait bel et bien voyager dans le temps. Il était dans l'incapacité de fournir plus de réponses. Il devait se contentait de ça. En temps normal, il aurait probablement dit à Rin qu'il ne pouvait rien faire pour elle, mais en vu de son état, et de celui de son à priori enfant, il fallait réagir autrement. Alors il se leva, tout en souriant, et déclara comme si il s'agissait d'un fait indéniable :

    « Il dit vrai. Kyubi est ton enfant, et de ce que j'ai cru comprendre ...Naruto y est pour quelque chose. Le coquin. »

    Un soupçon d'amusement dans la voix. Naruto le père de l'enfant de Rin... c'était d'une évidence !

    Suite à cette déclaration, il tapota la tête de Kyubi, qui, surpris de voir que le monsieur connaissait son nom, et celui de son père sans avoir eu besoin de l'interroger, ouvrait ses yeux bien plus grands.

    « Je suis magicien » , lui chuchota-t-il, cachant le mouvement de ses lèvres aux autres présences.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptySam 22 Sep - 21:00
Le Marsh après son petit achat ne manqua pas d'en faire un deuxième, cette fois plus égoïste. Des clopes et de l'alcool. L'après midi tombait à sa fin et il ne pouvait pas flâner d'avantage en ville, l'ennui et la déprime déjà bien au creux de lui, il ne manquait plus qu'il ne retourne à l'institution. Il n'en avait absolument pas envie, mais il devait bien se rendre à l'évidence qu'il devait y retourner un jour ou l'autre. Il ne pouvait pas éviter Julian jusqu'à temps qu'il trouve quoi lui dire pour que tout aille pour le mieux, c'était impossible. Il pouvait seulement essayer de se faire pardonner et allégé ses fautes.

Par un excès de lâcheté, il décida de rentré en taxi. Le temps pour pensé fut plus court par la vitesse auquel il dévala le chemin mais de toute manière, ça n'aurait servit à rien. Il tournait en rond. Rendu à l'entrée de l'institut, Elric paya et sortit en traînant ses bagages comme un lourd fardeau. Il se sentait fatigué ou plutôt, étourdit. Peut-être qu'il avait un peu trop abusé dans la journée en buvant de bon heure, pour rajouter le café par dessous tout ça. Ça l'avait réveiller un peu mais l'effet était partie. Avec la main un peu tremblante, il sortie une cigarette de son paquet qu'il rangea ensuite dans la poche de son jeans où il aurait d'habitude mit son mp3 qu'il avait oublier dans sa chambre. Il alluma, puis en tirant une bouffé il s'adossa à un arbre. Plus loin il avait aperçu un groupe de personne et un enfant, par respect pour celui-ci, il était rester assez loin de la porte d'entré.

Sa vision se troubla en même temps qu'un vertige lui fit perdre l'équilibre et le Marsh pour sauver la mise se laissa tomber cul au sol. Ses mains tremblotaient un peu, l'empêchant momentanément de fumé. De sa vision brouillé, il cru voir une forme indistinct sous la terre bouger en s'approchant de lui. Elric se frotta les yeux vigoureusement et en les ré ouvrant, tout avait arrêter. Il n'en avait pas moins le coeur un peu chambardé, mais le monde autour de lui avait retrouver sa clarté et son petit malaise avait passé. Ok, décidément, dès qu'il terminait cette cigarette il rentrait illico presto à sa chambre.
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Maria kawai
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyLun 24 Sep - 10:51
À travers la fenêtre de la voiture qui me menait à ma nouvelle existence, le paysage défilait à une de ces vitesse ! C'était comme si personne était capable de l'arrêter, comme pour nous rappeler à quel point nous, pauvres mortels, sommes impuissants devant la destinée... C'était un véritable cauchemar de se rendre compte qu'aucune de nos actions, mêmes les plus censées ne pourrait changer quoi que ce soit...Le freinage fut violent. Je me retenais d'envoyer toute sorte d'insultes envers mon cher conducteur qui ne savais décidément pas conduire, mais je me retins. Si je me mettais en colete, je risquait de faire cramer la voiture.

En attendant qu'il vienne ouvrir la porte de la voiture, chose que je n'ai jamais fait moi même, mon regard brûlant se promena au delà de la fenêtre de la portière et s'arrêta sur le bâtiment qui me faisait face. C'est donc ça qui allait me servir d'école ? C'etait l'endroit le plus moche que je n'avais jamais vu. Même si j'avais vécu dans la pauvreté, j'avais horreur des endroits dénué de chic. Je grimaça et détourna mon regard. C'était presque trop grand. Dehors le froid était presque pénétrant, Étant le feu, j'avais horreur du froid. La portière s'ouvrit et mon chauffeur me tandis la main, après avoir enfilé mon écharpe, Je sortis de la voiture qui m'avait amené ici. J'étais vraiment heureuse de la quitter. Elle était crade et puait le poisson ! Mais cet adorable chauffeur m'avait supportée durant tout le trajet, alors je résistait à l'envi de lui dire. Le chauffeur sorti mon unique valise du coffre. Ma valise était usée, petit et d'un vert limite fluo.

Je l'avait depuis tellement longtemps cette valise que m'en débarrasser et la remplacer ne m'était jamais venu à l'esprit et me semblais comme un crime. Le conducteur déposa cette valise à cotés de moi, m’adressa un rapide " Au revoir " et parti, lui et son horrible voiture. Je le regarda partir puis me retourna vers ce bâtiment. "Nouveau départ" pensais-je. Je pris ma valise et marcha jusqu'à l'entrée. La porte était difficile à pousser mais j'y arriva. J'observa le hall et y vit une chaise : mon Grall personel. J'avais même pas fait 6 métres que j'avais déjà envie de m'assoir.

«- Ca doit être à cause du froid. C'est comme ca chaque jour ou il fait froid.» Murmurais-je en me rappellant des ''Bon'' souvenirs.

Je marcha tranquillement en observant ce Hall d'entré. Enfin, surtout les personnes présentes. Il y avait deux hommes blonds plutôt bien foutu,et une jeune femme rousse. Avec mes critère de potabilité des personnes présentes, je nota intérieurement qu'il ne fallait mieux pas s'en approcher. Autant dire que mon cotés "asociale" prenait le dessus.
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyJeu 27 Sep - 19:05
    Kyubi avait les yeux rivés vers ceux du monsieur aux cheveux blancs. Il eut un sourire lorsque ce dernier s’abaissa à sa hauteur. Ainsi, ils seraient face à face, pas besoin de baisser les yeux, ou de les hausser, de sembler être minuscule face à une statue de marbre. Un rictus posé et un air qui avait l’air des plus affectueux, Dante, sous cette façade, réfléchissait on ne peut plus.
    La jeune maman, elle, s’expliquait du mieux qu’elle pouvait. Elle butait sur ses mots, des hésitations passant par-ci et par-là. Elle se sentait des plus… Stupides. Une fois son « discours » terminé, elle regarda le petit Kyubi qui semblait lui, perplexe. Dante avait cligné plusieurs fois des yeux, il semblait tellement concentré qu’il avait comme des absences. La Rin, pour essayer de se calmer un tant soit peu, avait passé sa main dans la tignasse blonde du bambin, et ce simple geste avait su apaiser aussi bien l’ex pop star que l'enfant. Ce dernier semblait même très content de recevoir une telle marque d’attention de la part de la Kagamine. Malgré-elle, Rin ressentie un sentiment étrange par ce simple contact. En tout cas, elle était sûre d’une chose ; elle ne délaisserait jamais son enfant comme ses parents l’avaient délaissé, elle.

    En tout cas, Dante semblait persister pour soi entrer ; soi sortir de l’esprit du gamin. Même Kyubi s’inquiétait pour Dante. On aurait cru qu’il assimilait une tonne d’informations d’un seul coup, comme si on remontait un fil d’aspirateur d’un geste. Il clignait des yeux, fronçait des sourcils, comme si il était pris d’un soudain malaise. Rin regretta aussitôt d’avoir demandé une telle chose, elle aurait mieux fait de se débrouiller par ses propres moyens, ça aurait évité d’ennuyer ainsi Dante. Mais, lorsque ce dernier se releva, en arborant un sourire malicieux, il s’exprima avec une voix amusée, montrant clairement que pour lui, la vérité était évidente :

    «
    Il dit vrai. » Rin déglutit, ses mirettes s’écarquillant de plus en plus, comme en crescendo, son regard se posant, comme terrifiée, vers sa progéniture.

    Tout son être répétait une douce litanie. « Je vais devenir maman, je vais devenir maman, et c’est mon fils… » Mais la question qui lui traversa surtout l’esprit était… Qui est le père ? La réponse, ce fut Dante qui la donna, avec un air toujours aussi hilare :

    «
    Kyubi est ton enfant, et de ce que j'ai cru comprendre ...Naruto y est pour quelque chose. Le coquin.
    - Naruto… ? »

    Ses joues devinrent soudainement d’une couleur rouge vive, virant sur le fluo, elle se sentait toute… Bizarre. Apprendre que l’on va avoir un enfant avec l’homme que vous aimez le plus au monde, ça vous mettez dans des états critiques. Kyubi, lui, était vraiment étonné. Comment il savait ça, le monsieur ? Comment il connaissait le nom de son papa, et toutes ces choses sur lui ? Plissant les yeux quand le grand monsieur aux cheveux blancs lui ébouriffa ses petites mèches blondes hérissées, ses pupilles azurées – celles de son papa – s’écarquillèrent, dévisageant la grande personne qui lui chuchotait tout simplement qu’il était… magicien. Un grand sourire traversant les lèvres du petit garçon, il frappa dans ses mains avant de regarder sa mère qui… Assimilait ce qu’on venait de lui apprendre.

    Oh, la pauvre Rin ne savait quoi penser. Dans le futur, elle serait la femme ou la conjointe de Naruto et aurait eu un bébé avec lui… Rin eut un petit sourire à cette idée, elle s’imaginait quelle vie pourraient-ils mener dans cette vie futuresque ! Mais ce sourire perdit en intensité, elle ne se sentait pas assez confiante pour remplir cette tâche. Elle n’avait jamais été élevée correctement, elle avait du mal à envisager une éducation saine pour ce petit bébé. Comment allait-elle faire ? Est-ce qu’il était coincé ici, est-ce qu’il avait un but précis ? Ses lèvres s’entrouvrant, elle perçut de suite le regard du Kyubi qui dévisageait avec une inquiétude craquante sa maman qu’il avait perdu trop petit. N’ayant jamais connu l’amour de sa mère assez longtemps pour avoir des souvenirs nets d’elle, il était revenu ici pour protéger sa belle maman. Il ne regrettait pas d’avoir désobéit à son papa ; sa maman était mille fois plus jolie en chair et en os qu’en image noir et blanc, illustrant pour l’éternité l’image d’une des plus belles femmes du monde – dans son esprit d’enfant, en tout cas. Il revendiquait la beauté de sa mère sur les photos, et, il comprenait soudainement pourquoi sa grande sœur était si populaire à l’école de Konoha ; plus tard, quand son aînée sera plus grande, elle sera aussi jolie que sa maman. Oh oui, sa maman, c’était la plus belle femme du monde, nul ne doute là- dessus. Ses cheveux blonds électriques, la même forme de visage que lui, et les traits si enfantins… Il avait après tout hérité de son père.
    En parlant de lui, il se demandait si son père, au passé, était encore à Konoha ? Et il était inquiet pour sa sœur qui ne l’avait pas suivi jusqu’ici. Ils avaient dû être séparés lors du voyage, et Ai devait sans doute être au village, après la guerre… Oui, il savait que sa sœur n’aurait aucun mal pour trouver son père.

    Kyubi s’extirpa de ses rêveries lorsque sa maman racla sa gorge, un petit rire gêné et un sourire nerveux décorant ses lèvres. Il la trouvait vraiment mignonne, et était très fier de l’avoir comme maman, c’est pourquoi il allait s’occuper de sa maman, même si les rôles devraient être inversés.

    «
    Je te remercie, je suis désolée de t’avoir ennuyé comme ça… Mais… Juste une dernière question ; comment dois-je m’occuper de Kyubi ? »

    Être une enfant exclue du cercle familial lui avait valu une sorte d’abandon. Rin n’avait jamais reçu d’affection paternelle, ni maternelle, juste l’amour débordant de son frère … Qui s’était révélé être factice. Rin n’avait jamais été aussi orpheline qu’en ce moment, mais elle avait gagné un fils aujourd’hui. Pour ne pas répéter les mêmes erreurs égoïstes de ses parents, elle voulait être la meilleure maman du monde aux yeux du petit Kyubi, et tant pis si un jour il devrait repartir dans son époque, tous deux n’oublieraient certainement jamais ce que l’un éprouve pour l’autre. C’était un sentiment étrange, Rin connaissait l’existence de son futur enfant que depuis l’espace d’un quart d’heures, mais elle avait l’impression d’avoir connu les neuf mois de grossesse, l’accouchement, le travail de nourrisson jusqu’à aujourd’hui. Elle avait l’impression, d’une certaine manière, d’avoir été présente à chacun de ces moments. Vivre au quotidien avec son « fils » allait changer de sa vie solitaire. Kyubi allait enfin pouvoir connaître sa mère personnellement, sans à avoir besoin de se satisfaire des anecdotes d’amis et de son papa. Les classiques ‘ Ta mère était une nin-jutsukas vraiment talentueuse ’ ou ‘ Unique en son genre ’, toutes ces choses-là commençaient à lui suffire.

    Rin demanda par la suite, avant de s’en aller, attrapant doucement la main de son fils :

    «
    Est-ce que je dois faire quelque chose de particulier pour que Kyubi reste avec moi, par exemple une feuille d’inscription ou autre ? »

    Kyubi avait relevé ses grands yeux bleus vers leur main noué, et il se prit à songer, un petit sourire sur ses lèvres « C’est sa main gauche, celui fait de plantes… Elle est douce et chaude… » Il était tellement bien qu’il se permit d’enfoncer sa tête contre le ventre de Rin, appréciant le contact de sa peau contre la sienne. Rin glissa son regard vers son mini Naruto, un petit sourire creusant des fossettes à ses joues. Les mêmes mimiques que son Naruto, elle le voyait tellement à travers lui… C’en était déroutant.


Dernière édition par Rin Kagamine le Jeu 27 Sep - 22:23, édité 1 fois
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Keichi Tsukiyo
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyJeu 27 Sep - 19:51
    J'étais complètement hors sujet. Il faut dire aussi que je suis le seul à ne pas être dans l'histoire. quoi que Dante non plus mais il aidait Rin alors que moi non. Je ne savais rien d'elle pas plus que.. enfin vous savez. C'est une chanteuse connue pour moi et c'est tout. Je ne connais pas plus que ça son passé. J'aurais aimé l'aider d'avantage mais j'étais actuellement dans les nuages. C'était une histoire extraordinaire que j'entendais là, du moins c'est ce que je pensais. Avoir un enfant du future c'est tout simplement choquant quand même en y repensant ! Rin était encore plus surprise et même buter de ce qu'elle apprenait par le directeur de l'établissement. Je restais comme un pic planter au sol, regardant un point invisible , me sentant vraiment inutile sur le coup. A croire que je suis venu pour rien, je lui porte peut-être un réconfort non voyant ? ahah...

    Baka baka ! Je jouais avec mes doigts tout en ressentant un long frisson me parcourir le dos. Elle a de la chance quand même, elle sait son avenirs en gros , elle va être en couple avec un garçon si j'ai bien compris et ils auront et même ont un enfant ensemble, c'est cool moi je dit ! Enfin après c'est mon point de vue après tout. J'aime les enfants ... Mes oreilles baisser, assez abattu sur le coup, ma queue quand à elle était contre ma jambe, le bout bougeant légèrement. Je sais pas si je dois partir ou au contraire rester pour je ne sais quelle raison. Faut dire que je me sent donc inutile et je fais rien donc bon... Pas de question, personne fait attention à moi... Je dois faire quoi ? Je pense aller dormir, comme ça au moins hein :

    J'embêterais personne et puis après ce que je viens de vivre, je pense qu'un bon gros dodo me ferais du bien ! Mais je ne savais pas comment partir, vu qu'ils étaient en pleine conversation, je vais pas m'interposer pour dire quelque chose d'aussi futile que "je vais aller dormir ! " ça va faire tache uuh... Je réfléchissais vite fait pendant qu'ils continuaient de parler puis alors qu'il y avait un petit silence qui me mettait mal à l'aise, je tirais doucement la manche de Rin pour quand même la prévenir.

    -
    Je... Je vais aller dodoter moi, tu n'a plus besoin de moi je pense. Je suis content pour toi ! Je baissais ensuite la tête vers son fils, lui ébouriffant gentiment les cheveux. Tu a un fils magnifique.

    Puis en souriant, un peu perdu au fond, je me tournais et partais vers les couloirs pour aller vers les chambres du personnel. Je marchais lentement disons, je me remettais soudainement en question, aller savoir pourquoi ...! Je sent comme un poids soudain au niveau du coeur nyu..
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Shiro McCry
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptySam 29 Sep - 10:36
Shiro fut quelque peu soulagée de savoir qu'elle puisse pouvoir rendre visite quand elle le désirait à son grand frère, Dante qui s'était par la suite légèrement étiré par la suite de ses paroles. Mais Shiro resta silencieuse de son côté depuis l'arrivé des jeunes personnes afin de découvrir quelque chose qui n’intéressait en aucun cas la demoiselle. Savoir si cet enfant était vraiment le sien ? C'était ridicule et donnait surtout l'impression à la jeune McCry que la femme qui avait posé cette question devait être juste stupide. Bien sur, elle ne cherchait pas plus loin que le bout de son nez car, réfléchir n'était pas réellement son fort du au fait de laisser plus son instinct qu'autre chose prendre le dessus en temps normale. Mais ce qui la retenait encore ici était son frère: elle était curieuse de voir comment il allait faire afin de répondre à la question de la jeune femme aux cheveux blond. Cela ne du se faire que grâce à ses pouvoirs - selon elle - pour qu'il vienne lui répondre de manière bien sur de lui, avant de dire à l'enfant qu'il était magicien. Un petit sourire mi-sadique, mi-ironique se dessina légèrement sur les lèvres de la jeune femme aux cheveux blanc alors; << Il y a beaucoup de magicien ici alors, si tu te considère comme tel >>, pensa-t-elle avant de faire disparaître son sourire de ses lèvres pâle.

- Naruto… ?

Shiro, silencieuse, soupira doucement entre ses dents pour ne pas se faire remarquer un minimum, tournant les yeux plutôt vers les personnes qui venaient tout juste de rentrer dans le Hall afin d'aller vers un autre lieux, n'allant pas venir gêné la jeune femme: Un homme et une jeune femme, rien de plus. Bien sur, les arrivants affluaient dans Shima, cela n'était donc pas étonnant qu'elle venait à croiser des personnes qu'elle n'avait pas eut la chance de voir à House Fukkou. D'ailleurs, elle n'avait pas encore croisé la personne qu'elle désirait vraiment revoir sur cette maudite île si ce n'était que son très grand-frère qui semblait être bien occupé avec son travail ici. Mais ce n'était pas non plus surprenant que des personnes comme la fille venait le déranger pour des futilités étant donné qu'il avait été longtemps le directeur de l'internat House. Mais tout ça c'était du passé. Shiro songea à peut-être bouger car rester debout dans un groupe elle n'avait pas réellement sa place l'ennuyait horriblement.

D'ailleurs, elle ne semblait pas être la seule à se décider à partir: le jeune homme aux cheveux brun qui avait accompagné l'autre blonde venait tout juste de prévenir qu'il allait " dodoter " - verbe inconnu aux yeux de Shiro - en précisant que la femme n'avait probablement plus besoin de lui. Le regard froid et indifférent de la jeune McCry le dévisagea rapidement pour en déduire qu'il était tout simplement faible physiquement. Il fallait dire qu'elle était pointilleux sur le jugement de l'homme fort et de l'homme faible. Toute personne ne ressemblant pas à son frère ou encore à Kristoph n'avait pas la moindre valeur à ses yeux et c'est de ce fait qu'elle ne lui accordait même un seul regard en fin de compte, préférant de loin aller dévisager un point invisible dehors. Même si après quelque minutes de réflexion silencieuse, elle se tourna vers son frère avant de lui préciser clairement:

- Bon, eh bien je vais y aller.

Sur ces paroles, elle tourna les talons pour sortir de l'enceinte de l'institution étant qu'elle savait qu'elle n'avait pas réellement sa place en ce lieux, du au fait qu'elle n'était pas une " Adhérente " dans l'île de Shima et bien heureusement car si ça avait été le cas, cela n'aurait pas été de tout repos, pour elle comme pour les autres.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMer 10 Oct - 16:34

« Ça, c'est sûr, tu n'as pas changé. »

Remarque anodine mais blessante. Elle n'avait absolument pas idée de ce que j'avais fait de ma vie en son absence. Des efforts sur mon comportement, sur moi-même. Alors oui, c'est sûr, je restais un brin pervers et moqueur, mais ce n'était pas une raison pour généraliser tout le reste. J'avais changé. Et j'appréciais qu'on le remarque.

Réprimant un commentaire pour le lui faire comprendre, on passa la suite du trajet dans un silence tout à fait banal. On ne s'était pas vu depuis plusieurs années mais si on ne trouvait pas grand-chose à se dire, c’est parce que ce n'est jamais facile, de savoir par quoi débuter. Et surtout qu’on n’a pas forcément envie de déballer nos péripéties, au risque de repenser à quelques épisodes difficiles. Pour ma part, ceux que je préférais éviter de mentionner, remontait au matin même. Mes retrouvailles avec Elric et Johanne. J'avais encore mal au ventre en ressassant la discussion entretenue avec Amber juste après l'engueulade. Il fallait que je réagisse, et au plus vite, pour ne pas que mon soi-disant petit-copain et que ma sœur n'en souffre. Sur cette pensée, je pris mon portable pour envoyer un message à cette dernière, lui demandant où elle était, ce qu'elle faisait, et si elle se portait bien. Je lui précisai également de se rendre à l'Académie si ce n'était pas déjà chose faite.

Une dizaine de minutes plus tard, le taxi commença à ralentir, proche de l'entrée de l'établissement. Il se gara quelques kilomètres plus tard, annonçant la facture avant qu'on ne sorte de sa voiture. Je lui tendis l'argent qui substituait dans ma poche, lui disant qu'il pouvait garder la monnaie car je n'avais pas la moindre envie de perdre mon temps à attendre qu'on me rende la différence. Ce n’était pas pour deux-trois pièces que j'allais prendre le risque de dormir dehors. Le remerciant pour la course, j'ouvris ma portière et sortis du coffre le violon de Kuroe et ma guitare. Je lui tendis son instrument, et on s'avança vers l'allée des cerisiers.

Il se faisait tard. Les lampadaires nous éclairaient le chemin à suivre. Au loin, on aperçut Dante, le directeur de l'établissement, Rin Kagamine, l'ex pop star, et d'autres personnes que je reconnus plus ou moins. On passa à côté d'eux, n'échangeant pour ma part que des brefs signes de la main en guise de salutation. Je n'étais pas d'humeur à forcer des faux sourires et des politesses.

La porte poussée, on atterrit finalement dans le hall d'entrée, ma jolie compagne observant les lieux, le regard nostalgique. Probablement que ça lui rappelait HouseFukkou ou une enseigne dans laquelle elle avait fait escapade.

« Je suppose que c'est le moment de te souhaiter la Bienvenue. »

Estimant que c'était suffisant ainsi, je ne fis guère d'avantage d'artifices pour célébrer sa venue, trouvant plus utile de l'accompagner au guichet et de lui expliquer où est-ce que se situait le réfectoire.

« J'aurais bien aimé manger avec toi mais je crains que ce soit une mauvaise idée. Je me sens fatigué et comme tu le sais, j'ai tendance dans ces cas-là à me montrer de plus en plus froid, voire désagréable. Je veux pas gâcher nos retrouvailles. J'ai assez chié ma journée comme ça. »

Sur cette excuse, pas totalement vraie mais pas totalement fausse non plus, je me dispensais d'un diner, rejoignant les couloirs aussitôt avec mon étui contre le dos.
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyMer 10 Oct - 20:10
    Cette envie de me frapper le crâne contre un mur était constante depuis que j’avais lâché ma remarque. Plus j’allais dans mes remarques, et plus ma maladresse était présente. J’étais blessante sans le savoir, pour ça non plus je n’avais pas changé ; j’étais restée maladroite et irréfléchie dans ma façon de m’exprimer. Je n’arrivais pas à réfléchir, et quand je croyais bien faire, je m’enfonçais davantage. Et le silence qui s’était fait n’avait rien arrangé du tout. Comme d’habitude, c’était moi qui bousillais l’ambiance qui était si bien… Bon, y avais pas eu d’engueulades car on venait juste de se retrouver, mais je savais que dans d’autres circonstances, il ne se serait pas fait prier pour m’expliquer avec des termes clairs et nets l’information erronée. Alors, il avait changé… En quoi ?

    D’un certain côté, j’avais peur du « changement ». À quel point avais-tu changé ? Je ne voyais pas en quoi changer apporter des améliorations. Ou alors… Non rien.
    Pas la peine d’épiloguer sur la route et l’arrêt, j’en avais parlé suffisamment tantôt. Donc au loin, j’avais aperçu des personnes que j’avais déjà vu ou connu, mais de là à ce que ce soit Dante… Enfin, ça coule de source en même temps. Hors sujet actuel, mais à chaque fois que je pense à cette expression, je ne pouvais pas m’empêcher de songer à la pub francophone sur les bouteilles d’eau cristalline. Oui dans ma vie je m’étais très souvent référée aux pubs, passions communes de tous les adolescents de la génération 15-18, que voulez-vous ?

    Revenons au sujet initial. Les yeux brillants à la vue de la blonde qui semblait elle perplexe et concentrée, je fis un signe enjoué de la main au Dante qui semblait être à l’écoute de la blonde. Entre temps, mon regard avait croisé une blanche aux yeux rougeâtres. Un frisson désagréable parcourut tout mon corps, j’avais une envie folle de me casser à l’intérieur maintenant.

    « Je suppose que c’est le moment de te souhaiter la Bienvenue. »

    Me tournant vers mon interlocuteur, posant pied dans l’établissement j’hochai de la tête en souriant, les mains dans les poches :

    « Hun, tashikani ! »

    Au guichet, j’attendais donc mes clés de chambres que l’on me donna avec plus – ou moins – le sourire. Les fourrant dans ma poche, je me tournai vers Julian, pensant qu’il allait dîner avec moi, mais à mon dépit, ce n’était pas ça du tout. Il m’indiqua simplement où se trouvait le réfectoire, sous mon œil incrédule quand il se justifia. Que ce serait une mauvaise idée, qu’il était fatigué, qu’il avait tendance à être froid et désagréable dans ces moments-là et que (bien évidemment) je le savais. Ce qui me fit grincer des dents était le « Je veux pas gâcher nos retrouvailles ».

    « Comme si je ne les avais pas assez entachées comme ça aujourd’hui, songeais-je, serrant mes poings dans mes poches. »

    Mon regard avait pris une lueur verte figée à cette pensée. Parce que je suis rancunière et que je prends tout très mal, je déclarais d’un voix que je voulais neutre mais qui était incontestablement déçue et morne :

    « Comme tu veux. »

    Je le vis partir sous mes yeux, je ne pense même pas qu’il m’ait entendu. Ses pas étaient vifs, soit il voulait vraiment dormir, soit j’étais vraiment une abrutie de première qui foire les retrouvailles avec ses remarques à deux balles. Lorsque je fus sûre de ne plus entendre ses pas résonner, je donnais un gros coup de pied au mur en face de moi. Mais comme j’étais dépourvue de pouvoir physique, le mur n’avait pas bougé d’un pouce. Et mon pied souffrait intensément. Rien à foutre. Mon ventre était serré, et à l’idée de manger quelque chose, non ça c’était impossible. Courant dans les couloirs, je me hâtai dans une salle de musique, puisque la seule chose qui pouvait me détendre était le violoncelle, à juste titre.
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Dante McCry
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MessageSujet: Re: Entrée de l'institution   Entrée de l'institution - Page 2 EmptyDim 28 Oct - 11:19
    Obligations professionnelles et personnelles : check.

    Plus de travail ni de personne à l'horizon. Dante était seul, à l'abri du petit préau, un mètre ou deux le séparant seulement du hall d'entrée. Il salua une dernière fois ses amis qui s'éloignaient, et se tourna pour faire face à son établissement. Il vérifia n'avoir reçu aucun appel ni message puis fit le nécessaire pour rejoindre son bureau au plus vite. Il devait trouver de quoi s'occuper, et il avait déjà une idée bien précise de comment tuer son temps de façon ludique et sérieuse. Auto remue méninge au planning pour mettre toutes ses suggestions à plat et élaborer son projet du mieux possible.

    Il ouvrit la porte et entra, pile au moment où une rafale d'énergie explosa, l'expulsant à l'extérieur. Bon réflexe, il se retint à l'embrassure de la porte, plaquant la porte avec sa seconde main pour ne pas qu'elle batte sur sa première. Les cheveux en arrière, les yeux mi-clos, il aperçut brièvement le responsable de cette décharge énergétique : Elric Marsh, sans grande surprise.
    Une fois qu'il réussit, par dieu sait quel moyen, à se calmer et refouler l'ardeur de ses nerfs, le directeur constata les dégâts. D'abord sur les personnes présentes, et subséquemment sur le matériel. Les dangers neutralisés, ou presque, il put s'aventurer sur le terrain qui semblait encore miné.
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Entrée de l'institution

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