Les arts du désert sont essentiellement de la maîtrise de la terre tout comme les élémentalistes de cet élément le feraient sauf qu'au lieu d'être totalement inné, on doit entretenir un lien avec le pouvoir. Ce lien est gardé par des rituels et des offrandes à la terre. Pour augmenter sa maîtrise, on doit donner toujours plus. Les rituels doivent être faits pieds nus sur la terre, et par le biais de la méditation, entrer en contacte avec les esprits de la terre. Les offrandes peuvent être de petits animaux, du sang humain ou même l'exhaustion du voeu d'un esprit de la terre.
La maîtrise en tant que telle peut-être le déplacement de la terre, la création à partir de la terre, exemple des objets, des armes, des golems, tout comme elle peut servir à la communication. Travis se sert essentiellement de sa maîtrise pour retrouver des gens, ils doivent se tenir sur de la terre et sur le même continent. Il s'en sert aussi pour envoyer des messages d'alertes par des vibrations dans le sol. Avec les bons rituels, il pourrait très bien convertir sa préférence pour l'écoute de la terre par des arts plus utiles au combat, mais ça ne l'intéresse pas trop. Peut-être en dernier recours...
L'utilisation des arts du déserts ressemble à une maîtrise de la terre normal, il utilise des gestes simples pour commander la terre. Dès que le ou les rituels sont fait, la maîtrise vient assez facilement mais si l'utilisateur fait plus que ce qui à comme force ou comme permission des esprits de la terre, la maîtrise ne fonctionnera pas.
En bref, qu'importe le tremblement de terre, lui au moins n'en tombera jamais sur le cul!

Travis est un gentil garçon. Il n'est pas violent, lorsqu'il entre dans une situation de conflit, il reste le plus possible pacifique en essayant de contrôler la situation en faisant descendre le niveau d'agressivité. Le Texan est muni d'un sourire niais qui reflète son état de pensée plutôt simpliste. Attention il n'est pas con pour autant, seulement il n'aime pas se casser la tête pour rien. Il prend la vie à la légère. Travis possède de l'entregent et aime se faire de nouvelle amitié avec qui il va être généreux et protecteur. Il est romantique à sa façon, mais possède un langage de... mec qui a vécu sur une ferme avec des redneck quoi... Bref tout ça, c'était son côté gentil. Personne n'est tout blanc ou tout noir, sauf que certains cachent très bien leurs jeux et c'est le cas de Travis. Possessif et jaloux, il n'hésite pas à jouer dans le dos des gens pour obtenir satisfaction. Soit près de tes amis et encore plus de tes ennemis, oeil pour oeil, dent pour dent, des règles qu'il connait bien et qu'il met soigneusement en pratique. Il aura toujours l'air du bon samaritain prêt à aider n'importe qui sans rien demander en retour, mais c'est seulement qu'il sait être patient. Encore une dernière chose, bien qu'il est toujours doux et souriant, il lui arrive de se montrer très menaçant quand on touche à une personne à qui il tien.

Travis fait un bon six pieds deux, large d'épaules, bustes gonflés et bien musclé tout comme ses bras aux muscles saillants. Il en est assez imposant. Anciennement avec les cheveux presque noirs qui au fils des années de dur labeur sous le soleil des plaines du Texas, ils ont décolorés naturellement pour être presque blonds. Ses yeux chocolat ont un éclair de bonté et de gentillesse. Il possède un visage assez carré et mur, muni d'une repousse presque constante de barbe. Presque toujours sur sa tête, un chapeau de cowboy délavé, soit de cuir beige ou de cuir brun. Si ce n'était pas encore assez visible qu'il était un cent pour cent patriote Américain du Texas, ça saute aux yeux lorsque l'on voit la tête de taureau sur son énorme boucle de ceinture, ou celle qu'il porte à son cou... ou même ses bottes cowboy. Bref, il ne passe pas très inaperçu. Vêtu presque toujours de jeans pâle et de chemises à carreaux il fait très contraste. Travis à une démarche droite, mais insouciante et à des habitudes Texanne, mais surtout au niveau du langage. Avec son accent sudiste et ses expressions du genre pour parler d'un mec '' mon p'tit étalon'' ou ''ne fait pas ta jument '' et d'une nana '' m'dame '' bref il peu en sortir des fois qui son très étrange et peuvent paraître insultante.

C'était une nuit un peu fraîche au à bord de la campagne environnante, c'était silencieux an dehors de quelques bêlements des bêtes que les fermiers vinssent d'entrer et de coucher aux enclos. Les étoiles étaient bien hautes lorsque je me suis sauvé, appuyé sous leur regard tout puissant. Une discussion animée entre Collin, mon paternel et son frère ainé John s'était transformée en guerre d'enfantillage à cause d'une vieille rancoeur. Dans une famille ou l'honneur et la tradition sont des valeurs absolues, mon père avait manqué aux deux choix. Le petit rebelle de la famille.

Pour tout expliquer, je n'ai pas la même mère que mon frère ainé Samuel. Notre père a divorcé de sa première femme, Marianne, parce qu'il était tombé amoureux d'elle, de cette mystérieuse voyageuse du nom de Félicia. Elle était de passage, elle adorait voyager, mais elle aussi tomba amoureuse de Collin. Ils m'eurent comme enfant dans la légitimité, mais ce n'était pas assez pour certain. Grand-père était en colère, mais à pardonner, au contraire de Jean qui remet toujours l'histoire comme si c'était la fin du monde. Ma mère était un peu spéciale, elle parlait avec les étoiles, c'est elle qui me l'a dit. Encore plus spéciale, elle disparaissait souvent, revenant deux à trois semaines plus tard. Père lui pardonnait, car il disait que c'était la nature de Félicia et qu'elle devait rester belle et libre comme les sylves de la plaine. Une fois elle m'a emmené avec elle, on est allé en Angleterre. J'étais encore qu'un jeune enfant alors je n'ai jamais su pourquoi elle m'avait emporté cette fois-là. À notre retour j'étais triste, mon frère partait travailler loin et j'avais à peine sept ans lorsque ma mère est partie et qu'elle n'est jamais revenue.

Samuel revenait de temps à autre et me racontait ce qu'il faisait, ce qu'il voyait et comme mon père était très malade à cause du départ de maman, c'est lui qui m'apprit les traditions de la famille. J'ai commencé à travailler très tôt la terre et les animaux, bercé par les récits de mon frère dont le plus enchanteur fut celui de la plus ultime des traditions de la famille Walker. Notre but a chacun, frères, pères, mères, oncles et cousins, un jour nous allions tous rencontré la personne qui nous étaient destinés. Par là on ne parlait pas d'amour, mais bien d'un lien encore plus fort et particulier. Notre famille était liée depuis longtemps à une autre, à la famille Marsh. Quand nous trouvions le Marsh avec qui nous étions liés, nous passions ensuite toute notre vie avec lui, à le servir, a le protégé, à être son plus fidèle ami. C'est pour quoi Samuel était parti, il avait trouvé cette personne unique, Anthony. Les histoires de leurs complicités nourrissaient mes ambitions, mais un jour il ne revint plus me voir. Alors j'ai travaillé fort pour pouvoir quitter le Texas. S'il y avait bien un endroit où je pourrais trouver celui ou celle qui me serait destiné, c'était dans leurs villes, à New York.

Je suis devenu étudiant en médecine, ce qui a créé de la discorde dans la famille. Tous étaient de vaillants champions en sports et en compétitivités. Mes cousins me traitèrent de tapette parce que ce que je faisais n'était pas viril. D'un certain côté, l'insulte me passait dix pieds par-dessus la tête. Ça faisait un bail que j'étais au courant de mon homosexualité. Plus jeune j'étais amoureux de mon frère. D'un autre côté, je n'aimais pas qu'ils se moquent, alors pendant mes vacances, je retournais sur nos terres et je reprenais le travail physique.

C'est là qu'on en est rendu. C'est con, mais en courant dans le désert et le froid de la nuit, je me suis perdu. Enfin c'est ce que je croyais juste qu'à ce que j'ai trouvé ce que je ne cherchais pas, mais qui m'attendais depuis si longtemps. Au creux d'une plaine, un rocher qui respirait. Je l'ai approché et il s'est éveillé, ouvrant des yeux aussi secs que l'aride désert qu'était la plaine de jour. Le creux dans lequel il était assis devait être un lac autrefois. Il ne parlait pas en bougeant la mâchoire, mais je le comprenais parfaitement. Le Golem était triste et je l'ai écouté toute la nuit. Lorsque le soleil s'est levé, il m'a dit dans un ultime effort qu'il pouvait enfin mourir heureux et il s'est effondré, retournant à l'état de poussière. Dans les décombres de cet ami, j'y retrouvai son coeur de roche que je garderais jusqu'à la fin de ma vie et encore tout dessous, une fleur poussait. Cette image était belle.

Je retrouvai sans trop savoir comment le chemin de la maison et parla de mon expérience avec mon paternel. Il me pria de garder mon secret pour moi, mais il était heureux. J'étais d'après lui, exceptionnel comme ma mère. Je pratiquais donc en cachette mon don, guidé par des indices venant de la terre. À la fin de l'été, je suis retourné à mon Université et je l'ai trouvé. Je l'ai su dès que je l'ai vue, j'ai trouvé le Marsh auquel j'étais destiné. Il était le déshérité, le maudit, mais il était surtout l'homme dont j'étais amoureux.

Pourquoi je panique maintenant? Parce qu'après tant d'effort pour être près de lui, tant d'épreuves, de souffrances, de douloureuses retrouvailles, il a disparu. J'ai retrouvé notre appartement sens dessus dessous, avec Alicia que je considère comme ma petite soeur pleurante. Avec chance, le connard d'Italo, Trogi, a recollé tous les morceaux de l'histoire. Il avait été envoyé à l'île Shima, cet endroit où ils regroupaient ceux qui étaient spéciaux comme nous. Bravant les interdits de nos deux familles, les lois des Marsh et des Walker, j'ai utilisé mon pouvoir devant une foule de gens, ce qui énerva grandement les autorités qui eurent prière de me donner des vacances obligatoire à l'île en question et voilà que je suis en route pour le retrouver. "