Chemins

Les chemins ne sont pas accessibles aux voitures.
Ils sont légèrement cabossés, mais fleuris par mille et un végétaux.

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Après avoir eus son boulot, Hunter sortait alors du bâtiment pour prendre les chemins en mettant ses mains dans les poches. Il tirait la tête, il n'allait pas si bien qu'il l'aurait crus lui même. Il lui manquait quelque chose, quelqu'un. Le regard blasé, il se mordais la langue avec plaisir de ses dents de requin, regardant les gens qui passait. Il finissait par s'asseoir sur un banc qui était sur le coté, pour observer toute ces personnes qui parfois le regardaient étrangement et pour compenser, il leur grognait dessus , prêt à sauter sur la personne qui voulait lui chercher des noises. On croirais en faite que ce n'étais qu'une racaille mais bien sûr ce n'étais pas le cas, c'était juste son style vestimentaire qui faisait que ceux qui le connaissait pas, pensait ça. Il soupirais, grognant encore tout seul tellement qu'il s'ennuyait. Il finissait par à moitié s'affaler sur le banc, regardant le ciel avec nostalgie. Il repensait à cette époque, à house, il trouvait que c'étais beaucoup moins difficile qu'aujourd'hui.

Et surtout, il était avec sa meilleur amie , amie.. Il aimerait tant être plus pour elle. Le jeune homme n'avait jamais ressentis ce sentiment mais il fallait bien que ça commence quelque part, un jours et c'étais après avoir vécu 3 ans sans elle qu'il savait désormais qu'il avait des sentiments très profond pour elle. Mais c'était une bête , elle une belle demoiselle, elle n'avait pas à être avec lui. Pourtant, il avait envie qu'elle lui appartienne et pour toujours. Cette possessivité qu'il avait pour elle était grande, très grande. Il pourrait tuer pour elle. Pendant qu'il était plongé dans ses penser, il sentais une larme se loger au bord de son oeil gauche. Il se reprenait alors très vite, se redressant en soupirant de nouveau. Il fallait qu'il règle maintenant un autre problème. Ou allait-il dormir maintenant ? Dehors cela le dérangeait pas mais il aurait préferer dormir dans un bon lit moelleux... Il fallait qu'il trouve au plus vite une solution.

Il essuya cette fichu larme qui menaçait de couler puis, il posais ses coudes sur ses genoux pour ensuite mettre son menton dans les paumes de ses mains, il continuait alors de regarder avec un regard vide, les gens qui passaient sur le chemin alors que le soleil montait de plus en plus haut dans le ciel.

J'avais rangé ma basse dans son étui puis descendu les escaliers suivi de près par ma colocataire qui avait contourné ma question. Enfin, moi aussi. J'avais profité de ce petit moment de répit pour préparer ma réponse. Bah oui j'étais mineur et alors ? Qu'es ce que ça peut bien lui foutre à la bleutée ? La fille ferma la porte. Oui je n'osais pas l'appeler par le nominatif femme car elle semblait pour moi dépourvue par rapport aux autres dont j'avais pu voir les merveilles. bref, nous étions dans une petite ruelle. Elle n'était pas vraiment bien entretenu : de nombreux trous étaient présents. Par contre, la rue possédait de nombreux attributs végétaux : des arbres de couleurs tout aussi diverses et variées était présents. C'était joli à regarder, plaisant. Pendant ce temps, je réfléchissais à ma réponse. Devais je lui dire la vérité, m'en sortir avec une phrase brève ou encore me taire ? Je pris une énième clope et mon briquet, et m'en fumai une. J'allais finir charbonné avec tout ça. Je proposai à la bleutée une cigarette même si je doutais qu'elle allait accepter.

<< Mes parents ? Bah, tant que je vis ma vie, tout va bien >> lui dis je accompagné d'un grand sourire. << Et puis c'est qu'un détail, non ? >>

Fumant ma clope, je remarquai la présence d'une troisième personne. La personne regardait les gens passer. Sans doute un homme. Sa silhouette paraissait abrupte. Cet homme dégageait une noirceur d'une intensité qui me fascinait. Mon regard semblait ne plus vouloir se décrocher de cet homme. L'aura qu'il dégageait me pétrifiait. Je voulais lui parler faire quelque chose mais j'avais peur de passer pour un imbécile par rapport à ce qu'il donnait comme impression. Je détournai malgré tout le regard, conscient que je pouvais gêner si il m'avait remarqué. Je pris mon courage à deux mains entre deux bouffées de cigarette et m'approchai de la personne. Je fis signe à la Bleutée de m'attendre là ou de me suivre. Comme elle le souhaitait ! Je m'avançai devant la personne tendant mon paquet de cigarette.

<< Vous en voulez une ? >> dis je en souriant.

Je me sentais vraiment bête sur le coup mais qui ne tente rien n'a rien !

Étant en train de marcher en silence, j'étais sur le point d'oublier ma fameuse question quand Shin y répondit à la place. Détail ? Détail pour lui, ce n'est pas lui qui pourrait être mit en tôle. Je soupirais et secouait la tête pour montrer que c'était bon. Il me proposait ensuite une cigarette, je la pris, il sembla surpris. Bah oui, je suis peut-être petite et qu'en j'en ai pas l'air mais moi aussi quoi je ne suis pas calme. Je passais ensuite le feu et inspirait. Cette bouffée de nicotine me fesait oublier que ce garçon était mineur, que c'est parents savaient probablement pas et que je savais rien de lui. Puis je fermais les yeux en soupirant. Shin sembla intéresser par un homme au loin. J'aussais un sourcil, Shin semblait être attiré par des choses étranges. Je le regardai aller avec son petit sourire et m'avança un peu et m'accouda sur un lampadaire. Moi aussi l'homme m'intriguait, j'avais l'impression de connaitre se sentiment. Voyant que l'homme ne semblait pas vouloir de la cigarette, je m'avançais vers Shin.

- Laisse Shin, tu vois bien qu'il n'en veut p....

J'allais prendre le bras de Shin pour le tiré, vu que l'homme semblait incommodé quand celui-ci releva vivement la tête vers moi. Il fesait noir, le lampadaire était merdique mais je reconnue ces yeux, enfin, j'espérais les reconnaitre. Laissant tomber les bras de chaque côtés de mon corps, mes yeux s'agrandir et ma bouche s'ouvrit. J'étais sous le choc, l'homme en question avait presque le visage dans la lumière, mais je n'avais plus besoin de ça pour savoir de qui il était question.

La nuit était tombée plus vite que prévus, Hunter allait bientôt devoir y aller. Ou du moins, il pouvait y aller que le lendemain car il venait tout juste d'avoir son boulot. Soupirant encore, lasse de tout ce qu'il se passait autour de lui bien qu'il ne se passait vraiment rien, quelqu'un ensuite au loin le regardait. Il avait sentis ce regard , très opressant pour sa personne. Il restait quand même assez calme, grognant un peu de sorte à calmer ses nerf qui commençais à le titiller. Il entendais des pas venant vers lui, plusieurs pas même, il y avait deux personne qui se dirigeais vers lui et il n'avait envie en aucun cas de faire connaissance. Il ne voulait voir personne et c'était définitif. Mais c'est lorsqu'il entendait une voix, s'adresser à lui qu'il levait doucement le regard sans lever la tête vers la personne en face de lui. C'étais un garçon, il tendais un paquet de cigarette qui dégoutais Hunter rien qu'en regardant la boite. D'un geste bref et violent, il balançais son bras afin de percuter celui du jeune homme qui lâchais sur le coup son paquer de cigarette qui volait au loin. Grognant Hunter allait pratiquement lui sauter dessus mais c'esten e tendant une voix plutôt familière que son cerveau se mis en pause.

Cette voix.. Il l'a connaissait. Elle était un peu plus mature certes mais sur le coup, il avait peur de lever la tête , mais il le fit. Devant lui, un homme aux cheveux blanc et une femme au cheveux bleu/blanc.. Yuzu. Etait-ce vraiment elle ? Les yeux ecarquiller, ils se regardaient mutuellement sans rien dire, ils se demandaient presque si ils rêvaient tout les deux. Ni une ni deux, Hunter se leva sechement, regardant Yuzu dans les yeux, il voulait savoir si c'était vraiment elle. S'en approchant le jeune homme au cheveux blanc avait eus un geste de recule, reculant doucement Yuzu comme si Hunter allait lui faire du mal. Celui-ci tournais la tête vers l'homme qui était bien plus petit que lui, le regardant d'un regard haineux. Comment osait-il toucher Yuzu de cette façon ? Se connaissait t-ils depuis longtemps ? Rien que de penser ça, d'avoir vue ce qu'il venait de faire, créait une haine incomparable pour cet enfant qu'il ne connaissait même pas mais il en fallait peur pour énerver Hunter surtout quand il s'agie de Yuzu.

Il grognait, craquant son cou puis Yuzu se jeta sur lui en l'apellant par son prénom. Pas de doute, c'était bien elle. Il reconnaissait son odeur, comment elle faisait ses gestes et dire.. Son coeur s’emballait, ses yeux ecarquiller avec ses joues extra rouge, il n'arrivait plus à avoir une quelqonque réaction, son cerveau était comme bloqué de toute commande. Depuis toutes ses années ou il l'avait pas vue, voilà qu'elle ré-apparait, c'était incroyable mais vrais. Ses bras pendant dans le vide, il finissais par les passer autour de la fine taille de Yuzu pour ensuite la plaquer contre lui. Il humais la douce odeur de ses chveux, qu'est-ce qu'il l'aimait, elle, son corps, son âme tout entier. Un grand silence reignais mais Hunter était vraiment entrain de nager en plein bonheur , même si d'un coté, la colère pour le jeune homme d'a coté n'était toujours pas passer.

Tu m'a manqué..

Chuchottait-il à Yuzu de sa voix toujours aussi grave.

Alors que je lui avais avec gentillesse proposé une cigarette, l'homme envoya valser mon paquet quelque mètres plus loin. Je en perdis pas la face pour autant. Son comportement était bizarre. On dirait que je l'avais outragé en lui proposant une clope. J'haussai un sourcil détaillant un peu plus le bonhomme. Tout à coup, ma fascination d'avant se transforma en incompréhension. C’était quoi ce comportement ?

Puis lorsque la Bleutée s'était mis à parler, tout de suite, il avait l'air de s'être adouci. Détestait-il les hommes ? Ou pire, les punks ? Tout cela me sortait de la tête. La Bleutée et l'homme se regardait yeux dans le yeux. Tirant sur ma cigarette, je les regardai perplexe. Le connaissait-elle ? Quand l'homme commença à se rapprocher de Bleutée, par instinct de protection, j'entoura ses épaules de mes bras et la recula légèrement. L'homme commença à grogner. Puis Bleutée se retira et se jeta dans les bras de l'homme. Comme elle voulait après tout !

Regardant les deux "tourteaux", je m'éloignai d'eux. Je m'étais assis à l'autre bout de la rue., dos à eux. Je tira sur ma clope et expira, laissant s'envoler un énorme panache de fumée. La nuit commençait à tomber et le froid était imminent. Je saisis le col de ma veste et le remonta. Brr. Je jeta un regard vers les deux autres. Bon, adios ! Je me releva et réajusta mon col et l'étui de ma basse. Je voulais pas les déranger. Je me frottai les mains pour me réchauffer et partit. Valait mieux les laisser tout les deux même si je ne savais pas leur histoire commune.

J'avais l'air hypnotisé par l'homme devant moi, ça devait faire étrange mais je n'y pouvais rien, j'étais trop choqué. Il était tellement partie brusquement et ça fesait si longtemps que j'avais perdue espoir de le revoir un jour. Il avançait vers moi et je restais immobile mais, à cause de la présence de Shin, il se mit à grogner. Il avait toujours fait ça, surtout quand j'étais avec d'autres garçons. Shin me recula et je fus surprise, donnant un coup pour me dégager, je m'écriais.

- HUNTER!

Lui sautant dans les bras, je commençais presque à pleurer tellement c'était étrange et à la fois fantastique de le revoir. Je tressaillisais tellement ça fesait tout bizarre de le revoir. Il me prit finalement contre lui, me collant totalement contre son corps. J'entendis à peine Shin partir plus loin, il devait trouver ça très mélodramatique. Ça l'était un peu si on regardait le passé. Puis, alors que je reniflais, j'entendis Hunter dire que je lui avais manqué. Le serrant encore plus fort et m'accrochant à son sweat' je lui répondis.

- À moi aussi! Ça fait plus de 3 ans Hunter! J'étais sûr que je te reverrais plus!

Ça fesait très Drama et pourtant, c'était exactement ça. Me décollant doucement de lui pour mieux voir son visage, je pleurais de joie, essuyant rapidement mes larmes, je lui demandais avec mon sourire, ces fameuses questions.

- Tu, tu es arrivé quand sur Shima ?

À cause du froid, la chair de poule me prit, je me frottais donc les bras.

- Tu as un endroit où dormir ? Aller il fait froid, vient chez moi!

Le prenant par la main, je l'amenais avec moi en direction de l'appartement, heureusement qu'on n'était pas très loin.

(Répond le tout à l'appart x) )

« Ça t'embête à ce point de ne pas savoir ce que je veux ? »

Avait-elle vraiment besoin de poser la question alors que la réponse semblait être légèrement évidente au vue de sa question ? Gereki ne penssait pas, non, sa bien aimée était assez maligne pour savoir qu'il désirait savoir ce qu'elle avait en tête car elle avait des tendances à être imprévisible. Cependant, quelque chose ressortait chez la chaman dans son comportement, et si il ne se trompait pas, c'était un mélange de moquerie et de taquinerie bien que visiblement, sur le moment assez verbal. Silencieux, Gareki laissa Sakuya lui prendre la main avant de le tirer avec elle, perplexe intérieurement.

« Si ça ne t'embête pas, je préférerais continuer la conversation ailleurs. Je n'aime pas les bibliothèques, j'ai l'impression que les murs ont des oreilles ici. »

Pour seule réponse, le jeune homme hocha la tête sans rien et comprenait légèrement le sentiment de la jeune chaman étant donné que... ils se trouvaient dans une bibliothèque, et on avait toujours un peu l'impression d'être espionner. Enfin, leur destination continua à travers les couloirs jusqu'à ce qu'ils quittent l'instution, chose qui n'échappa pas le chef de garde. Après avoir continuer à marcher dans un rythme qu'avait formé la jeune chaman, Gareki fit stopper celle-ci en s'arrêtant net. Tout deux se trouvaient dans un chemin calme ou il n'y avait personne, border par le sifflement du vent qui restait cependant bien calme, se contentant de soulever vaguement les longs et soyeux cheveux noir de jais de la chaman alors que Gareki se contentait de la regard dans le silence.

- ... Il n'y a personne ici, et je sentirais quiconque arrive alors rassure-toi; tu peux parler sans craindre d'être entendu.

Après un bref hochement de tête, elle l'avait emmené hors de la pièce qu'elle n'appréciait pas plus que ça, fonçant dans les couloirs de l'Académie dans laquelle elle n'était même pas sensée se trouver. Mais quoi de mieux que de tenter le diable après tout. Tout ce qui est interdit est bon à essayer. Après avoir presque galopé dans le grand Hall d'entrée, la chaman avait continué sa route, jusqu'à ce que Gareki la stoppe dans son élan. Il n'avait pas tort ; de là où ils étaient, il n'y avait plus aucun risque que quelqu'un les entende. Et dans le pire des cas, Sakuya s'en moquait, elle n'avait juste pas eu envie de rester dans la Bibliothèque.

« Donc ... Qu'est-ce que je veux dire par 'ce que je veux' ... »

se répéta t-elle à haute voix.

Ce que je veux ? Mais, comme il y a trois ans : faire payer toute la race humaine pour être si faible, si dépourvu de supériorité face à moi. Je peux tout connaître d'une personne en la touchant, et c'est souvent à cause de ça que je réalise à quel point les gens sont pathétiques. Du chemin où ils s'étaient arrêtés, on avait une vue exceptionnelle sur l'Île, pas encore assez imposante, mais magnifique, presque féerique. La jeune femme perdit son regard dans ce paysage alors qu'elle tentait de former une réponse ni trop complexe - parce qu'elle même avait du mal à saisir le sens de ses phrases de temps à autre - ni trop simple. Chose difficile. Croisant les bras calmement, sans regarder le jeune homme, elle continua d'une voix froide.

« Tu le sais, non ? Je suis différente. Les gens sont faibles pour moi, ils méritent à peine que je leur adresse la parole ou que je les regarde. Les gens me nomment folle, ils ne comprennent juste pas. »

annonça t-elle en jouant frénétiquement avec ses doigts.

Elle n'aimait pas dire les choses clairement face à une personne en qui elle avait confiance ; elle espérait juste qu'il puisse saisir le sens de ses paroles sans en demander plus. Les gens sont faibles, donc ils ne valent pas la peine d’encombrer ce monde ... Je fais le grande nettoyage de ce genre de personne pas parce que je me sens assignée de cette tâche, mais juste parce que j'en ai envie.

« Donc ... Qu'est-ce que je veux dire par 'ce que je veux' ... »

Oui, telle était la question. Gareki savait que en trois, peu de chose pouvait changer en temps normale mais là, il y avait eut la guerre et ce genre de chose pouvait changer bien des personnes. Tout dépendait de la personne bien sur. Sakuya était quelqu'un de froide qui avait un côté légèrement anti-social envers les autres personnes si ce n'était que lui et ça, il le savait que trop bien. L'une de leur conversation à House lui revenut rapidement en mémoire: le jour ou la chaman avait réussit de lui faire perdre son sang-froid. La cause avait été que son rôle de surveillant l'incombait à devoir s'en prendre à elle si elle devait faire quelque chose qui allait à l'encontre du règlement. C'était un moment qu'il ne risquait pas d'oublier, cela l'avait trop déconcerté.

« Tu le sais, non ? Je suis différente. Les gens sont faibles pour moi, ils méritent à peine que je leur adresse la parole ou que je les regarde. Les gens me nomment folle, ils ne comprennent juste pas. »

Gareki resta silencieux, écoutant attentivement Sakuya, le regard tourner vers le paysage qui se semblait monopoliser l'attention de la chaman. C'était ce qu'il pensait et elle n'avait pas changé après les trois années qui les avaient séparé. D'un côté, ça le rassurait car il savait qu'il avait encore à faire à la même personne et que rien chez elle était différent d'avant. Mais cela signifiait aussi qu'il devrait la tenir à l'oeil comme il le faisait à House, bien que à la différence d'avant, il pouvait se permettre de montrer son amour pour elle. D'ailleurs, le manipulateur d'éléments ne tarda pas à se rapprocher de la femme pour aller passer un de ses bras autour d'elle, l'autre dans sa poche. Il déposa son menton sur le bout de la tête de Sakuya avec un petit soupire:

- Je comprends... dit-il sur un ton calme. Je t'empêcherais de faire une bêtise...

Même s'il s'agissait de l'homme qu'elle aimait, Sakuya restait mal à l'aise de devoir expliquer son éventuel futur comportement agressif, envers une personne quelconque. Tout ce qu'elle voulait, c'est que cette 'personne quelconque ', ça ne soit pas lui à l'avenir. N'importe qui pouvait devenir sa cible, n'importe qui, elle en était convaincue. Restant immobile à son geste, ses yeux clignèrent quelques instants avant de se fermer calmement. La jeune femme avait beau réfléchir, elle ne voyait pas de bonnes issues si les choses tournaient mal, ce qui pouvait arriver à tout moment. Rouvrant les yeux, elle entrouvrit la bouche sans avoir le courage de répondre, elle ne put que murmurer une affirmation.

« Si tu le dis. »

Elle n'était pas particulièrement enchantée à l'idée de poursuivre la conversation, elle tâchait donc de ne pas étaler le sujet. Trouver un autre sujet de conversation, n'importe quoi ferait l'affaire. Posant la paume de ses deux mains contre le torse de Gareki, elle approcha sa tête lentement, jusqu'à elle aussi contre. Elle pouvait de le toucher sans craindre quoi que ce soit, mais les vieilles habitudes remontaient rapidement : hésitation, frustration, mais possibilité ... Les minutes s'écoulaient et même en profitant de cet instant, elle sentait le silence se creuser. Se mordant la lèvre tout en cherchant quelque chose, elle se remémora combien elle avait souhaité cet instant avec lui, pendant que la guerre évoluait un peu partout. En parlant de la guerre, il était ici, donc sorti indemne des bains de sang qui avaient eu lieu un peu partout dans le pays. En serrant légèrement ses vêtements et sans relever son visage, elle reprit d'une voix toute froide :

« Il ne t'est rien arrivé pendant cette guerre ? »

« Si tu le dis. »

la chaman ne lui semblait pas vraiment être très convaincue, laissant Gareki dans le silence le plus totale. Que pouvait-il dire ? Que ce qu'elle faisait était mal ? Il l'avait déjà dit dans le temps et elle lui avait déjà fait comprendre que tout ce qu'elle faisait contre autrui était normale pour elle. Aborder le sujet une nouvelle fois ne ferait que frustrer le chef de garde qui ne voulait pas vraiment avoir l'impression de se disputer avec la fille qu'il aimait alors qu'ils venaient tout deux de se retrouver - bien que se soit du à une bêtise de la part de la chaman pour ne pas changer. Gareki possèdait les mêmes gestes qu'avant; il la touchait en prenant soin qu'aucun contact entre sa peau et celle de la chaman ne se produise. Habitude obligeait... le fait que Sakuya puisse le toucher comme elle le désire lui était sorti de l'esprit.

Le silence ne tarda pas à arriver avec une invitation gratuite, habillé comme un serveur de grand restaurant et c'était limite si l'homme aux cheveux ébène pouvait imaginé quelqu'un les épillés pour qu'il y ai un tel silence. Le calme n'était pas quelque chose d'inconnu pour lui car il ne disait rien en générale et là encore, se taire ne le dérangeait pas plus que ça en la présence de sa bien-aimée car il profitait toujours de ces petits moment ou ils n'étaient que tout les deux, à l'enlaçer. Cela lui faisait remonter quelques années en arrière d'ailleurs... avant la guerre. Un sujet qui ne le dérangeait pas parce qu'il n'y avait pas participé, mais qui l'irritait au fond de lui rien qu'à l'idée que certain(e)s de ses ancien(ne)s élèves puissent avoir été tué comme des créatures sauvage. Il ferma les yeux brusquement pour ne pas y penser et les rouvrir doucement en sentant l'étreinte de la chaman se resserer et il eut à craindre qu'elle l'avait vu. Mais ce ne fut pas le cas car elle gardait sa tête précieusement sur son torse, comme une enfant... comme avant.

« Il ne t'est rien arrivé pendant cette guerre ? »

Ah, la guerre ! Quand on pensait l'oublier il y a quelques secondes, elle revient vous souhaiter son retour dans des rêves et des souvenirs quand on n'a fait que l'admirer. Gareki posa son regard sur la fille qu'il aimait. C'était peut-être lui qui devait poser cette question car au vue de son pouvoir élémentaire d'Ether, échapper à la guerre ou y participer pour en revenir vivant n'était pas quelque chose de compliquer à ses yeux. Mais tuer des gens n'étaient pas ce que ferait l'homme aux cheveux noir de jais faussement mal coiffé même si il souhaite plus que tout se venger de quelqu'un. Pour la simple et bonne raison que se serait une vie qu'il arracherait, et la vie, elle a un prix comme tout autre chose. Le prix de la raison et de la tranquillitée d'esprit.

- Du tout: participé du regard m'a empêché de dormir pendant longtemps avant que je ne m'en remette... cela m'a cependant permit de renforcer ma capacitée, comme toi... . Et toi, t'est-il arrivé quelque chose ?

Peut-être avait-elle mal choisi le sujet, encore une fois. La guerre avait perturbé nombre d'esprit, et même si depuis, on l'avait enterrée si pied sous terre, elle restait gravée comme une cicatrice indélébile dans la chair de chacun. Du côté de l'élémentaliste, la guerre n'avait pas été des actions, juste une observation, qui suffisait largement à se faire une idée de la violence qu'elle engendrait. Tout ça n'a plus d'importance maintenant. Le passé, la chaman avait appris à l'enterrer vite, et pourtant, tous les souvenirs qu'il lui restait à House ne pouvaient partir de son esprit. Ils y restaient gravés.

Quant à elle, pour la guerre, ça n'avait pas été de tout repos. Chassée comme un animal sauvage, c'était son frère qui lui avait permis de quitter l'île sans encombre. Malgré les quelques attaques qu'elle avait subi, elle en était sorti indemne, à son grand bonheur. Et maintenant qu'elle savait son bien-aimé en vie, ses craintes s'étaient évaporées de son esprit. Toutes ? Une seule demeurait tout de même : le destin de son frère dans tout ça. Pas de nouvelles depuis ... Aucun moyen de le contacter. Sakuya avait cessé de s'inquiéter pour lui, elle le savait fort, donc capable de se défendre. Ça s'arrêtait là. Rouvrant les yeux en abaissant légèrement son visage, elle laisse son regard balayer le sol.

« J'ai été chassé, comme beaucoup je suppose, mais je m'en suis sortie indemne. »

Elle préférait oublier tous les sentiments qui l'avait traversé quand elle avait du pour la première fois de son existence, courir pour sauver sa peau. Angoisse, peur, colère, tristesse, elle aurait pu faire une longue liste. Tout ce qui s'était alors passé ces trois dernières années lui était revenu en mémoire comme des bombes à retardement : elle avait pensé à Gareki avant tout, à House, à tout et rien. J'avais eu peur de mourir. Même avec son pouvoir, qu'aurait-elle pu faire contre une vingtaine de personne qui fouillaient les environs avec des fusils ? Pas grand chose. Tout ce qu'elle aurait gagné aurait été une balle en travers du crâne, pour le meilleur. Relevant son visage vers le jeune homme, elle plongea ses deux iris ébènes dans son regard tout aussi sombre.

« J'ai eu peur de ne jamais te revoir, d'apprendre ta mort, de mourir ... Pendant ces trois ans, je n'avais qu'un seul souhait, être près de toi et y rester. »

« J'ai été chassé, comme beaucoup je suppose, mais je m'en suis sortie indemne. »

Gareki ne dit rien, se contentant de regarder la jeune chaman fixer le sol. Être chassé de House Fukkou était pour beaucoup plus un malheur qu'autre chose et ça, les humains normaux ne pouvaient pas en prendre conscience car ils n'étaient pas comme Sakuya ou encore comme n'importe quel autre personne normal. Même les parents qui vous ont chéri étant enfant peuvent avoir envie de vous tuer ou de vous chasser de chez eux dès qu'ils apprennent que vous avez des capacités qui dépassent leur entendement et surtout, leur pouvoir moral en tant que parent. Gareki aurait probablement été blessé si il aurait prit un tel risque mais à son âge, retourner chez papa et maman ne faisait pas partie de ses projets qui restaient la sécurité l'île de Shima.

« J'ai eu peur de ne jamais te revoir, d'apprendre ta mort, de mourir ... Pendant ces trois ans, je n'avais qu'un seul souhait, être près de toi et y rester. »

Le chef de garde ne su quoi dire. Avoir peur de mourir était quelque chose de tout à fait normale pour lui bien que ce n'était pas vraiment le cas pour lui étant donné qu'il se faisait une idée simple que la mort faisait partie de la beauté de la vie. Mais mourir d'un balle était très loin d'une belle mort et encore plus à la guerre. Pour une fois, il se sentit quelque peu intimidé par le regard sombre de Sakuya. La raison ? Pour l'avoir tant inquiété durant ses trois années alors que lui même avait désiré resté avec elle et si il avait eut le choix entre suivre sa soeur et sa bien-aimée, il aurait choisit sans hésité la chaman même si l'idée de se séparer de Tamara ne le plaisait pas trop.

- Je vois que je ne suis pas le seul à avoir désiré rester auprès de la personne que j'aime.

Ce genre de sentiment était dans la théorie des choses tout à fait normale lorsque deux personnes qui se désirent veulent être près de l'un et de l'autre. Mais ce qui rendait Gareki heureux en plus d'être à nouveau auprès de la chaman, c'est que celle-ci ne l'avait pas oublier et changer ses sentiments à son égard même après trois ans de séparation du à la maudite guerre. Ne disant rien d'autre, l'homme aux cheveux noir passa ses deux bras autour de la chaman afin de pouvoir la serrer plus contre lui. Il ne pouvait pas vraiment s'exprimer et montrer ses sentiments du à son visage habituellement indifférent, mais pouvait toujours l'exprimer à travers des gestes et il ne tarda pas d'ailleurs à aller coller son front contre celui de sa bien-aimée dans le silence, regard légèrement baissé du à une certaine gêne intérieur car il n'avait plus agit ainsi depuis longtemps.

Age : 30 Date de naissance : 19/12/1993 Messages : 29

Fye marchait dans sa nouvelle ville, sa valise à la main. Il ne savait pas vraiment où aller car pour l'instant il n'avait pas trouvé d'endroit où rester. Peut-être que ce soir il dormirait à la bonne étoile... Il n'avait donc pas le choix que de se balader un peu partout et s'était retrouvé sur des chemins bordés de plantes, assez jolis. Mais il n'était pas vraiment d'humeur à admirer le paysage. Il venait de se faire virer de la ville dont il venait de s'habituer. Mais dans un certain sens, il trouvait ça bien qu'il n'ait pas été transféré sur une île toute moche. Ce qui ne devait sûrement pas dérangé les humains.
"C'est quand même bizarre cette guerre... A Selles, les magiciens était, au contraire, respectés." Bien que Fye soit seul pour tout le monde. Mais pour lui, il savait qu'il ne parlait pas seul et que la vision qu'il avait de son frère le suivait de près.
"Mais on est plus à Selles maintenant Fye." Répondit Yui. Bien qu'il ne fasse parti que de l'imagination du blond, il était plus raisonneur et passait plus de temps à réfléchir avant de parler que son frère.

Fye regarda son frère en souriant. Il était conscient que son frère n'était pas réel mais il ne pouvait s'empêcher de penser le contraire. De plus, sa présence à ses côtés le rendait heureux et c'était la seule personne qui le rendait ainsi. Il avait dû éviter de lui parler pendant plus d'un an car il était en présence de ses compagnons de voyage, Shaolan, Sakura et Kurogane, et il ne voulait pas qu'ils le traitent de dingue. Déjà que le ninja avait suspecté quelque chose.
Tout en réfléchissant, le blond continuait d'avancer et sans s'en rendre compte, il arriva vite, derrière deux personnes qui apparemment avait l'air de vouloir être seuls.
"Regarde Fye! Un couple!"
"Oui j'ai vu Yui, mais il vaut mieux les laisser tranquilles."
Fye continua d'avancer sans prêter attention à l'homme et à la femme, et se dirigea complètement au hasard, vers un embrochement qui allait le conduire il ne savait où.

Sakuya avait souri intérieurement en entendant ses paroles, son visage froid n'avait pas laissé passer le moindre sentiment, comme avant, comme si rien n'avait réellement changé. Elle avait souri quelques minutes auparavant, à la bibliothèque, devant le jeune homme, et ce serait bien la dernière fois qu'elle sourirait ainsi. Je n'aime pas me montrer heureuse, mais je venais de le retrouver ... On dira que c'est normal. Sentant ses bras passer autour de sa taille, son regard sombre ne lâcha pas celui de son bien-aimé, alors que le sien s'abaissait lentement vers le sol alors qu'il collait son front au sien. Comme elle pouvait le comprendre, si elle en avait repris l'habitude, elle lui aurait déjà montré à quel point elle lui avait manqué. Mais le temps qui s'écoule, les séparations, le vide ... Parfois, ils font disparaître les habitudes, et c'était ce qui arrivait à la chaman. N'ayant plus l'habitude de rien, elle préférait encore y aller petit à petit plutôt que soudainement.

Relevant ses mains pour les poser sur les joues chaudes du jeune homme, elle eût un léger frisson. La chaleur qui s'émanait de lui, elle ne l'avait pas senti depuis tellement longtemps. Ses mains froides n'étaient plus habituées à toucher de près comme de loin la personne qu'elle chérissait, et son coeur ne cessait de faire des bons dans sa poitrine pour le lui faire comprendre. Avec son emprise, elle le força à relever légèrement son visage pour leur regard se croisent, pendant quelques secondes. Sakuya avança son visage lentement vers celui du jeune homme jusqu'à ses lèvres soient à quelques centimètres des siennes ; ses yeux se fermèrent calmement, jusqu'à ce qu'elle entende une voix toute proche d'eux.

« ... ! »

Ses yeux se rouvrirent en grand, alors que son regard n'était plus qu'à quelques centimètres de celui de Gareki, elle se recula brutalement en détournant son attention sur la personne qui venait de parler sans pourtant leur adresser la parole. Que ? Qu ... Quoi ? Un grand blond se tenait à quelques mètres d'eux, laissant la chaman arquer un sourcil lorsqu'il se mit à parler tout seul. Il a un grain en moins ? ... Ou c'est juste moi ? Aussitôt ses paroles closent, il repartit de lui-même, sans adresser un regard de plus au deux. Qu'est-ce que j'allais faire, mon Dieu ... En repensant ce qui venait de se passer, Sakuya avait plaqué ses mains sur son visage, cachant les rougeurs qui venaient de s'y planter, et elle annonça, légèrement chamboulée.

« F-fais comme si je n'avais rien fait ... »

La chaman montra au manipulateur d'élément un sourire qui démontrait bien que ses paroles étaient partagées. Les mains de la jeune femme virent rapidement aller se coller aux joues de Gareki qui ne fit rien pour l'empêcher de jouer avec son visage comme si il était rien de plus qu'un pantin, laissant ainsi son regard quitter le sol pour aller fixer les yeux de la fille qu'il désirait le plus au monde. Si il savait ce qu'elle allait faire ? Oui, bien sur, il s'en doutait et c'est justement parce qu'il avait une idée de ce que faisait Sakuya qu'il se sentait nerveux. Nerveux à l'idée de la toucher comme il n'avait jamais pu le faire auparavant lorsqu'ils étaient encore ensemble à House Fukkou du au fait que la jeune femme ne contrôlait pas vraiment son pouvoir et que c'était lui qui devait s'en servir pour pouvoir ainsi rester à ses côté. Leurs visages se rapprocherent rapidement et la respiration de la jeune chaman caressait doucement celui du chef de garde qui en avait des frissons. Il eut prèsque le réfléxe de fermer les yeux si il ne sentit pas quelque chose se rapprocher.

"Oui j'ai vu Yui, mais il vaut mieux les laisser tranquilles."

Gareki jeta un regard indifférent au jeune homme qui venait d'arriver en mode touriste non loin d'eux tandis que la chaman semblait s'être prit d'un sursaut comme si elle était une enfant qui venait de se faire prendre occuper de faire une grosse bêtise. Gareki se demanda par la suite pourquoi à chaque fois qu'il devait penser à sa bien-aimée, cela devait être en référence à une enfant... . Le jeune homme disparu bien vite tout en parlant seul semblait-il, à moins que quelqu'un ayant la capacité de devenir invisible était à ses côtés ou alors il pouvait voir les fantômes ce qui était tout autant possible comme possibilitée. Il ne sembla pas plus perturbé que ça et se tourna vers sa très chère petite-amie qui venait de plaquer ses mains sur ses joues.

« F-fais comme si je n'avais rien fait ... »

Le chef de garde aux cheveux noir de jais arqua un sourcil en sentant que la chaman était aussi gêné que lui pour le moment et se contenta de garder silence pour ensuite attraper doucement les mains de Sakuya afin de les faire glisser loin de ses joues rosie qu'il trouvait particulièrement mignonne. Sans rien dire, Gareki lâcha l'une des mains de la chaman afin de pouvoir les passer sur l'une des joues de la chaman pour ainsi rapprocher son visage de celui de la jeune femme silencieusement. A quelques centimètres du visage de sa bien-aimée, Gareki ne sentit rien venir les déranger et finit par conclure un baiser en collant ses lèvres tendrement à celles de Sakuya. Fermant les yeux, il préférait savourer ce moment qui était unique en fin de compte pour lui car c'était quelque chose qu'il devait probablement toujours avoir désiré étant à House; pouvoir toucher Sakuya comme si elle était une fille normal. Mais à cette époque, le pouvoir de la chaman ne le permettait pas. Après un temps qui lui semblait avoir éternel - bien que ça n'avait pas vraiment été le cas -, Gareki se décolla d'elle, joues rougies, sans rien dire pour se contenter de regarder la réaction de sa bien-aimée.

Qu'est-ce qu'elle pouvait détester ce genre de réaction naturelle comme les joues qui se tentaient d'une jolie rose lorsque la situation s'y prêtait. Se mordant la lèvre inférieure, elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que se dissimuler derrière ses mains, ce qui allait apparemment à l'encontre du jeune homme à cet instant. Non non non, c'est trop ... Gênant, ce genre de réaction incontrôlable, ... Malgré un certain mécontentement intérieur, elle laissa le jeune homme dégager les mains qui lui barraient la vue, et n'eût aucune réaction de refus lorsqu'il posa l'une de ses mains sur sa joue pour approcher son visage du sien. Ses yeux s'écarquillèrent lentement, alors que leur visage n'étaient plus qu'à quelques centimètres respectivement l'un de l'autre, ce ne fut plus que les joues de la jeune femme qui se teintèrent d'un rouge timide, mais bien tout son visage. Quelques secondes s'écoulèrent avant que ses lèvres se collent aux siennes, silencieusement, lui faisant fermer ses yeux. Que ses lèvres sont douces ... Dans la grande vague de bonheur soudain qui la submergeait, Sakuya ne prêtait plus attention au temps, elle restait figée par le baiser qu'elle partageait avec celui qu'elle aimait.

Le baiser parut bref, mais pour elle, il avait déjà duré une éternité qu'elle avait essayé de retenir sans pouvoir réussir. Leurs lèvres s'étaient décollées l'une de l'autre, laissant un instant de répit à Sakuya pour reprendre son souffle doucement ; ce n'était pas tous les jours qu'elle avait l'occasion de le perdre. De légères rougeurs restaient encore sur ses joues, et pour éviter que Gareki ne les remarque - oui, ça la gênait toujours - elle s'accrocha à lui, collant sa tête contre son torse. Je l'aime, je l'aime, je l'aime ... ! Je ne comprends pas pourquoi une chose aussi simple m'intimide autant. Silencieusement, ses mains glissèrent sur son abdomen, alors que son visage maintenant redevenu froid se relevait vers le jeune homme.

« Je ne connaissais pas encore ce côté entreprenant ... »

Sakuya souriait intérieurement, même après tout le temps qu'elle avait pu passer avec lui, il n'y avait rien faire : aujourd'hui encore elle le découvrait presque comme au premier jour. Ou presque. Leur première rencontre ne s'était pas faites en douceur, et la seconde non plus ; encore maintenant, elle se demandait comment elle avait fait être aussi vile avec lui. La peur des sentiments. Penchant légèrement la tête sur le côté, elle conclut ses dires d'une voix neutre :

« ... Mais j'aime ça. »

Le baiser que venait de plus ou moins imposer le chef de garde se permit de continuer dans sa lancer encore un instant, laissant le jeune homme profiter de ce qu'il n'avait pu avoir durant la période ou lui et Sakuya était ensemble à House. Peut-être était-ce un peu enfantin de penser que ce qu'il désirait n'était rien de plus qu'un baiser, qu'il soit fait comme le font les adultes ou non, mais cela le comblait intérieurement de pouvoir ainsi profiter de ce moment ou lui et la chaman rompait leur habituelle proximité qui faisait encore sentir ce sentiment de ne pas vouloir se blesser l'un à l'autre du au pouvoir de la jeune femme. Un baiser qui ne dura pas si longtemps que cela en fin de compte, une impression qui ne passait pas chez l'homme aux cheveux ébène cependant.

Séparé de sa bien-aimée, Gareki garda le silence et se permit d'ouvrir à nouveau les yeux, mais brusquement, sous le coup de la surprise de sentir Sakuya se coller à lui comme si ils venaient tout de se retrouver, comme si ils étaient deux personnes normaux... Cette pensée fut cependant écarté de la pensée du chef de garde car il ne pouvait oublier qu'ils n'étaient pas des humains ordinaire, et se contenta donc d'aller serrer fort la fille qu'il aimait dans le creux de ses bras dans le silence qu'il connaissait si bien. D'ailleurs, il commençait à s'habituer aux gestes de la chaman qui venait à nouveau poser ses mains sur torse, tournant par la suite son visage vers lui. Il était froid, mais Gareki était sur qu'elle n'avait pas agit de manière aussi indifférent durant leur échange de baiser.

« Je ne connaissais pas encore ce côté entreprenant ... Mais j'aime ça. »

Gareki esquissait un sourire intérieur car son visage avait l'habitude de ne pas le faire de lui même, seulement à la pensée. Sa très chères bien-aimée était toujours du genre à conclure bien vite les choses, mais la plupart on ne pouvait que le lui accorder, surtout dans cette situation. Bien entendu, l'homme aux cheveux ébène faussement coiffé, soulager de savoir que la chaman n'avait pas à hésité qu'elle aimait quelque chose chez lui étant qu'il lui semblait que c'était la première fois que cela lui arrivait, n'allant pas pour lui déplaire.

- Et je ne connaissais pas ce côté investie de toi... Après tout, le baiser ne venait pas de moi à la base, dit-il sur un ton taquin bien que son visage était de marbre. C'est attendrissant.

Hum, il n'a pas tort. La jeune femme en avait oublié que le geste était originellement de se part, et par la suite, du sien. Elle fronça les sourcils, légèrement boudeuse du dernier terme qu'il avait utilisé. Je ne suis pas vraiment ... attendrissante. Ma peau pâle en a fait fuir plus d'un, mon regard sombre de même ... Certes, mes gestes ne sont pas forcément à la figure que j'ai ... Hum. Elle abandonna très vite le raisonnement, ça impliquait que son cerveau cogite plus que d'habitude et elle n'aimait pas plus que ça. Elle ne pouvait que se fier à la parole de son bien aimé.

« Hum. Attendrissant ... Attendrissant ... Si tu le dis. »

Incapable de détacher son regard de celui du jeune homme, Sakuya descendit un instant son champ de vision sur les lèvres de celui-ci, en se mordant instinctivement la lèvre supérieure. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, la possessivité a du bon. Passant ses bras autour de la nuque du Chef de Garde, elle entrouvrit ses lèvres tout en regardant celle de Gareki. Et ces jolies lèvres ne sont qu'à moi ... Ce genre de remarque, elle les gardait pour elle, et serait peut-être un jour, tentée de les dire à haute voix si elle devenait plus mesquine qu'auparavant. Ça, ça ne risque pas d'arriver. Restant silencieux, elle planta son regard noir dans celui du jeune homme, alors ses bras l'entouraient à la taille, ils échangèrent quelques regards. Elle décida de briser le silence, un peu lassée de rester sur ce chemin qui risquait d'être fréquenté par tout une flopée de personnes.

« On va ailleurs ? Maintenant que je sais que ce chemin est fréquenté par bons nombres de personnes ... »

Je n'ai plus envie d'y rester. Même en en ayant croiser qu'une seule, ça lui avait suffit. Relâchant le jeune homme, elle attrapa une de ses mains pour la serrer, comme le font en principe les couples. Ça la choquait intérieurement de le faire, elle n'y voyait pas l'intérêt, en même temps, maintenant qu'elle la tenait, elle n'avait plus envie de la lâcher. Rien à faire, les gestes et sentiments, ça fera toujours trois avec moi ... Tout en attendant sa réponse, elle demanda :

« D'ailleurs, j'ai cru comprendre que ta soeur s'était mariée avec ... je ne sais plus son nom. »

( Désolée, manque d'inspi' avec Saku ces temps-ci ._. )

Age : 31 Date de naissance : 11/07/1992 Messages : 62

- Que cherchons-nous exactement ? Avait demander Meiko en me voyant galérer.

Et franchement.. Je n'en savais rien. Je marchais avec les valises dans les mains tout droit et lorsque nous avons quitté le pont c'est là que je me disais que j'aurais du demander le chemin de l’institution aux mecs. Et le bus qui devait nous y emmener était déjà passer. J'avais pas envie d'attendre un autre qui revenait je ne sais plus quand ! J'étais bien trop crevé pour aller voir et réfléchir comme je ne sais quoi. Je soupirais et regardais partout où est-ce que l'on pourrais aller et évidemment grâce à ma chance phénoménal, on arrivait sur un chemin qui n'était pas le bon enfin je pense. Je ne connais rien d'ici moi ! Et Meiko non plus d’ailleurs, ce qui nous pose un certain problème qu'il faut résoudre au plus vite. Je lui ait promis que l'on allait bientôt aller sur un lit bien moelleux et là nous somme plutôt sur un chemin dur dans une atmosphère étouffante ! j'ai chaud moi hmpf ! Une bonne douche froide.. oh oui une douche. J'étais entrain de limite baver rien qu'en pensant à l'eau glacer qui pourrais couler contre ma peau chaude mais NON ! Là c'est plutôt de la sueur, dé-geu-lasse je dirais. Je finissais par m'arrêter, alors... Que vais-je lui dire pour ne pas paraître d'une grosse abrutis de service sans sens de l'orientation ? Je dois sortir quelque chose d'intelligeeeent.. ça vas être difficile ma foie. Je soupirais en posant les valises au sol puis je me frottais l'arrière du crane en enlevant ma capuche , ayant trop chaud pour la garder sur la tête. Je m’ébouriffais les cheveux pour essayer de me faire vite fais de l'air dans ma tignasse mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Bon alors.. On est arriver par là... on devrais aller peut-être à gauche.. non ?

- Eh bien.. ahah.. Je dirais que.. c'est.. par là ! dis-je en me dirigeant vers cette direction. Où non.. par là ! Dis-je ensuite en allant à l’opposer, puis je m'arrêtais. En faite.. Je sais pas.. ahah... '

Comment se taper la honte.com ou tout simplement se faire passer pour une conne. Il nous faut un peu d'aide du coup car si je l’amène dans un endroit dangereux, on sera pas sortie de l’auberge ! Fuck ... Je suis vraiment une cruche ! Je soupirais encore et essayais de trouver une solution.

- Eh bien.. ahah.. Je dirais que.. c'est.. par là ! ... Où non.. par là ! … En faite.. Je sais pas.. ahah... '

- Ne t’en fais pas. C’est juste que je suis complètement nulle pour m’orienter et que comme on est perdue on est dans la merde ! Mais asseyons-nous un moment le temps de reprendre notre souffle. De toute façon comme ça on pourra pas se perdre plus !

- Sers-toi. Un voyage comme celui-là ça creuse. De plus, tu dois te coltiner un boulet comme moi alors faut bien que je serve à quelque chose !

-Tsuki! Où es-tu!?

Je viens de sortir de la ville et m'engage sur les chemins. Elle est passée où!? J'ai promis de ne plus la faire capturer, mais si elle est loin de moi, je peux rien faire!! J'enlève mon sweat en ralentissant considérablement. Maintenant que je suis en dehors de la ville, je suis légèrement moins inquiète pour ce qui est des braconniers. Mais c'est pas une raison pour être introuvable, Tsuki!
Après quelques minutes de recherches, je retrouve enfin ma louve au loin. Je montre dans l'arbre à l'ombre duquel ils étaient. Elle s'approchait doucement de deux adolescents qui étaient dos à elle. Tsuki tendait le cou, signe qu'elle reniflait de bon. Inquiète? Moi? Pas du tout! Mon animal de compagnie aime pas tellement la chair humaine, mais plutôt la nourriture "humaine". En effet, je la nourris qu'avec de la viande fraîche et des morceaux de mes plats préférés, c'est pour ça qu'elle m'a piqué ma brochette de dango! Là, ces jeunes gens avaient une boîte de biscuit, on dirait.
Quand la tête massive de Tsuki se posa sur les genoux des étrangers, j'entends des cris d'effroi sortir de leur bouche. *Tiens? Des voix féminines...* Tsuki recula d'un pas, effrayée par ces cris. Je soupire discrètement et descends de l'arbre. Quand ma louve m'entendit, elle me sauta dessus et risqua de me faire tomber. Heureusement, je suis assez forte pour ne pas tomber. Je lui caresse la tête alors que les deux adolescentes me regardaient bizarrement. J’ordonne à Tsuki de redescendre et m'approche des jeunes gens. Je mets la main derrière la tête, un peu gênée par le comportement de l'animal.
- Excusez ma louve! Elle a juste eu envie de manger un de vos biscuit.

Age : 31 Date de naissance : 11/07/1992 Messages : 62

( Kido a une voix de garçon là si tu ne sais pas. ( la légende est là pour aider au passage ! ) Yaone ne peut pas savoir si du coup Kido est vraiment une fille car déjà elle à la voix d'un garçon et l'apparence aussi , avec son habits ;-) )

Heureusement, Meiko n'avait pas l'air de m'en vouloir. Au contraire elle riait ! Je fus un peu vexer au début car je croyait qu'elle se foutait de ma gueule mais c'était tout simplement parce que la situation était drôle. D'un coté je comprend, vu que je fais un peu le pitre hein.. Je soupirais comme pas possible en me frottant encore l'arrière du crane assez nerveusement. Oui je sais que je ne suis vraiment pas doué pour ce genre de chose mais bon ! on va dire que c'est à cause de la fatigue hein. Au bout de quelques secondes de rire, Meiko me proposa de nous asseoir ici afin de nous reposer un peu et ainsi casser la croûte. C'est pas une mauvaise idée ça ! Comme ça au moins je pourrais peut-être me remettre les idées en place et bien sûr piquer un petit somme au soleil ! Que je suis intelligent moi quelque fois. On s'asseyais donc côte à côte et elle cherchais dans son sac afin de sortir des biscuit, miam ! J'aime les biscuit, dommage que l'on a pas de lait ! J'en prenais avec plaisir en remerciant bien sûr Meiko en lui faisant un bisous sur la joue. Aller, bon appétits, en tout cas pour moi ! Je commençais donc à grignoter peinard jusqu’à que quelque chose de vivant se pose sur mes genoux. Je baissais donc les yeux et sursautais en voyant une tête de loup poser sur mes genoux, mais WTF ?!

- D'HA ! MAIS QU'EST-CE QUE... ??! Gueulais-je assez étonner.

Je n'avais pas peur, loin de là, j'ai juste été surpris ! Si ça aurait été un loup sauvage je pense qu'il nous aurait déjà sauté dessus non ? Oy aurait grogner mais certainement pas poser sa tête sur mes genoux en me regardant d'un air suppliant ! Bon ok il se pêchait les babines mais bon... Hein ! Je soupirais en posant une main contre ma poitrine où mon coeur battais très vite. C'est qu'il m'a surpris cet saleté de loup là ! ou.. louve ? J'en sait rien ! Mon regard se tournait vers une femme avec de grandes oreilles qui connaissait visiblement le loup et s'excusait auprès de nous. Sa louve donc voulait manger l'un de nos biscuit ah bah tien je l'aurais pas deviner toute seule tien ! Je soupirais assez désespérer puis je m'enfilais un biscuit entier sans me gêner. Non mais, à moi !

- Hmpf, c'est rien va ! Mais faut quand même la surveiller, on sait jamais , hum ! Dis-je tout d'abord en avalant ce que j'avais dans la bouche. Tu es ? Demandais-je par la suite en remettant ma capuche sur la tête.

- D'HA ! MAIS QU'EST-CE QUE... ??!

- Excusez ma louve! Elle a juste eu envie de manger un de vos biscuits.
- Hmpf, c'est rien va ! Mais faut quand même la surveiller, on sait jamais, hum !

- Dans la panique on ne s’est pas présentés alors voici Kido mon ami et moi je suis Meiko ! Tu as une très beau loup !