Je marchais dans les couloirs, mes yeux toujours un peu rouge et Mokona sur mon épaule, jusqu'à arriver devant la porte de ma chambre. Sur l'écriteau, il y avait marqué mon nom ainsi que celui de ma colocataire qui apparemment s'appelait Valshe Kurowasaki, un nom que je pensais avoir déjà entendu à la House. Lorsque j'entrai à l'intérieur de la pièce je fus étonnée. Il y avait une personne sur un lit. Quoi de plus normal me direz vous? Oui je suis d'accord mais le problème c'est que je ne savais pas si c'était un garçon ou une fille... Ma première réaction fut de regarder une nouvelle fois l'écriteau pour voir si je ne m'étais pas trompée de chambre. Mais apparemment non. Peut-être que les chambres sont mixtes alors? Mais non il y a un dortoir fille et un dortoir garçon, c'est pas possible! Il ne me restait plus que deux solutions. Soit cette personne était une fille, soit c'était un garçon qui s'était trompé.

Je rentrai finalement dans la chambre après quelques instants de réflexion. Mais n'étant arrivée à aucune conclusion, je fis comme si de rien n'était. Que ce soit un garçon ou une fille, je vais réagir normalement. Bon c'était un peu raté car la personne avait du me voir reculé pour regarder l'écriteau mais bon...
"Bonjour je suis Aokai Neko, ta nouvelle colocataire!"
"Bonjour! Mokona c'est Mokona!"
Je posa mes valises sur le lit vide et commença à ranger mes affaires. C'est sûrement une fille, personne n'est assez débile pour se tromper de chambre alors qu'il y a les noms dessus. En plus, si c'était pas sa chambre, elle ne devait pas avoir la clé et n'aurait pas pu rentrer. C'est définitivement une fille et même c'est Valshe, ma colocataire.

"Excuse moi, je vais aller me doucher."
J'entrai dans la salle de bain avec Mokona après avoir pris des affaires de rechange. Il avait le droit de prendre sa douche avec moi seulement si il restait sous forme de lapin. En refermant la porte, je jeta un coup d'oeil au miroir pour voir comment j'étais. Mes cheveux étaient un peu décoiffés et mes yeux montraient que je venais de pleurer. De plus, mon chemisier était légèrement mouillé. Je me déshabillai puis entrai dans la douche, suivie de mon familier. Je fis ma toilette mais je ne pus m'empêcher de repenser à mon amie Leïla. Sa mort me révoltait mais je ne perdais pas confiance en les humains. C'était ce qu'attendait Yui, et je n'allais pas lui donner ce plaisir. Une fois que j'eus fini de me laver les cheveux, ce fut au tour de mon lapin. Je le nettoyais bien, surtout derrière les oreilles, comme il aimait.

Je sortais de la douche puis, après m'être séchée, je me rhabillais d'une robe longue à motifs. Je me secha rapidement les cheveux avec ma serviette, mis mes affaires dans le panier de linge sale, et sorti de la petite salle. Je m’asseyais sur mon lit et me tournais vers ma colocataire. Mokona, lui, s'installa sur mes genoux.
"Tu étais à la House avant non?"

Tout en continuant à me sécher les cheveux avec une serviette, je sentis comme quelque chose d'anormal dans la chambre. Une présence qui était ni maléfique ni gentille. Peut-être que ce n'est que celle de ma colocataire après tout.
« Oui, j'étais dans la section Nin-jutsukas. Dante McCry, c'était mon sensei. Il l'est toujours encore un peu, d'ailleurs. Toi tu étais dans la classe d'Erio il me semble non ? Quelle folle dingue celle-là... »
Je revenais à la réalité lorsque Valshe répondit à ma question. Donc elle était Nin-jutsuka et elle avait deviné que j'étais sorcière, sûrement grâce à la présence de Mokona. D'ailleurs faudrait peut-être que je la mette au courant pour le lapin qui peut ne pas en être un... Sinon je sens que ça va donner des quiproquos...
"Oui c'est vrai Erio était spéciale dans son genre mais très gentille." Dis-je un grand sourire aux lèvres. "Juste, je dois te prévenir que Mokona peut se transformer en garçon alors si jamais tu le voies comme ça, ne panique pas." Cette fois-ci ce fut un sourire un peu gêné qui apparu sur mon visage.

« ... Il y a quelque chose qui... Me dérange dans l'air... Pas toi ? C'est plutôt... Malsain. »
Alors elle aussi l'avait senti? Mais en plus ça veut dire que ce n'était pas elle mais bien quelqu'un qui se trouvait là mais qu'on ne pouvait pas voir. En tout cas si ce n'était pas elle, ce n'était pas Mokona, car je connaissais par coeur la présence qu'il dégageait, et ce n'était pas moi non plus. Je n'avais aucune idée de ce que ou qui ça pouvait être. Je n'arrivais pas à décoder ses intentions, il y avait comme un mélange mais pour l'instant, je ne sentais aucune envie de meurtre.
"Oui moi aussi je sens quelque chose mais je ne dirais pas que c'est forcément malsain..."

Valshe semblait écouter attentivement le moindre bruit pour confirmer nos doutes. Un moment elle se leva pour aller chercher un paquet de cartes et commença à faire de tout avec. Je ne savais pas vraiment pourquoi elle faisait ça. Peut-être était-ce un moyen de se concentrer? Moi je ne bougeais pas, je caressais Mokona sur mes genoux et regardais ma colocataire. Tout comme elle, j'attendais une quelconque réaction de la part des présences. J'ignorais combien ils étaient, ou même si c'était vraiment des humains. Dans ces cas là, mes pouvoirs n'étaient d'aucune utilité. De toute façon je n'aimais pas faire appel à eux. Je ne le faisais qu'en cas d'extrême nécessité. Et comme les présences n'ont pas encore engager le combat, je ne suis pas obligée de faire quoi que se soit.

Ensuite, ma colocataire fit une chose de plus pour m'étonner. Elle joignit ses deux mains et se transforma en homme. Maintenant j'étais complètement perdue. Je ne savais pas si elle était une femme ou si ce n'était que sa transformation et qu'en vérité, c'était un homme. Déjà j'avais eu du mal au début... Elle ne changeait pas beaucoup que d'habitude. Ensuite elle se concentra mais fut déconcerter par un mouvement vers le bureau. Comme elle, je tournais mon regard dans cette direction. Là, des feuilles se mirent à voler dans les airs. Puis elles retombèrent au bout d'un petit moment. Mais ce fut au tour d'un crayon de léviter et de s'activer sur le papier. Une fois les mouvements finis, la feuille fut dirigée vers nous pour nous montrer un dessin de chat. Il était plutôt bien fait. Mais là n'était pas le principal. Cette action pouvait montrer que la présence ne nous voulait pas de mal. Ou alors elle fait ça pour s'amuser et nous mettre en erreur.

Ensuite, Valshe demanda combien il y avait de fantômes dans la pièce. Vu qu'ils ont pu manipuler des objets et ils ont su dessiner. Donc maintenant j'ai la certitude que ce sont des humains. De plus, ma (ou mon?) colocataire me certifiait cette idée en leur adressant la parole. Tout comme elle, je décidais d'en savoir plus sur nos visiteurs.
"Est ce que je peux demander ce que vous nous voulez? On dirait que ce n'est pas quelque chose de mal en tout cas."

Finalement, le fantôme apparut à nos yeux. Et comme il le disait: ils étaient deux. Un garçon à l'allure pâle (comme un fantôme devrait être je pense) et aux cheveux blancs, et une fille aux longs cheveux bruns plutôt jolie hormis le fait qu'elle est morte. Les deux avaient des yeux rouges sang, qui étaient assez impressionnants. Le garçon n'avait pas forcément l'air très sympathique, on aurait dit qu'il se méfiait. ce que je ne comprends pas vu que c'est nous qui devrions agir ainsi...

Ma colocataire (ou mon je sais toujours pas!) me regarda puis retourna son attention vers les invités pour se présenter.
« Konbanwa ! Alors, quels sont vos noms ? J'imagine que vous avez dû repérer les notre depuis un moment, néanmoins... Je me représente : Valshe Kurowazaki. »
Je décida de faire comme elle et de me présenter à mon tour. après tout c'était moi qui avait dit qu'ils ne nous voulaient pas de mal. Ça serait mal vu si je ne leur adresse pas la parole ou un truc comme ça. Et puis si ils sont gentils, on pourrait très bien s'entendre.
"Moi c'est Aokai Neko, enchanté!" Dis-je avec un grand sourire.
En les regardant, on pouvait facilement deviner que la fille était plus sympathique mais que son ami était plutôt le leader.

Du coin de l'oeil, je vis Valshe fermer les yeux et se passer une main sur le visage. Je ne sais pas à quoi elle (il) a pensé mais ça devait être sûrement débile pour qu'elle ait l'air de se donner une claque imaginaire... D'ailleurs c'est un garçon ou une fille?! Elle m'énerve je pensais avoir trouvé la réponse avant mais voilà qu'elle se transforme vraiment en garçon! Et je sens que je vais pas pouvoir attendre que nos invités fantômes soient parti c'est trop pressant je veux savoir!
"Valshe, ma question va sûrement te paraître idiote mais, tu es un garçon ou une fille?"

Maintenant que je le voyais, je remarquais que le garçon, du nom de Akise, était bien sur les nerfs. Je ne savais pas pourquoi il était énervé mais ça se voyait bien qu'il essayait de retenir un peu sa colère. Lorsqu'il entendit ma question destinée à Valshe, il me lança un regard comme si j'étais complètement stupide. Mais je l'ignorais royalement. Peu importe ce qu'il pensait, j'ai posé cette question pour moi et je veux savoir la réponse c'est tout. Par contre, sa soeur, Makise, avait l'air d'être nettement plus sympathique et dispose. Ils ont beau être frère et soeur, ils ne se ressemblent pas du tout...
« Je vous laisse , moi. »

Il part? En même temps je peux le comprendre, être le seul garçon parmi des filles ça doit pas être génial. Je lui dis au revoir en souriant mais ce qu'il se passa après me fit moins sourire. En sortant, il avait fait tomber l'armoire qui s'était brisée en morceaux. Je ne pense pas que ça soit un accident... Makise s'approcha des morceaux de bois et les réunit.
- Je suis désolée, il est un peu à cran ces temps-ci...
De notre côté, Valshe et moi essayions de trouver un moyen pour remettre le reste de l'armoire sur pied. Je m'adressais à Makise pour la rassurer en souriant.
"Ne t'inquiètes pas c'est pas grave."
Elle n'y pouvait rien. Elle ne pouvait pas prédire les actes de son frère. Et puis elle était assez gentille pour ramasser les débris alors qu'elle n'était pas obligée.

" Je suis une fille à l'origine, mais je peux me transformer en garçon si je le désire. Mais je n'utilise cette forme que très rarement, il est déjà très dur de savoir si je suis une fille ou non avec ma vraie forme."
Tout s'éclaire maintenant. Au début déjà j'hésitais entre les deux sexe, et lorsque je crois avoir trouver la réponse, voilà qu'elle se change en homme. Il y a de quoi se poser la question.
" Aokai ? Tu es sorcière il me semble, non ? Si je redresse l'armoire, tu pourrais ressouder les débris et remettre les planches comme il faut dedans ? "
"Euh, c'est pas vraiment ma spécialité mais je vais essayer."
Mes mots furent suivis par une concentration intense. Dans les films ça a pas l'air, mais en vrai, recoller les morceaux d'un objet cassé est très dur. Chaque petit bout demande à être placé à la place exacte où il était avant. C'est comme un puzzle géant. Et puis en plus il y en a beaucoup, ça ne m'étonnerait pas qu'à la fin du sort, je sois un peu fatiguée par l'effort.

Ainsi, après que Valshe eut redressé l'armoire grâce à ses compétences de ninjutsuka, je m'attelais à ma tache. Il me fallut une ou deux minutes réussir et à la fin je n'étais pas dans le meilleur de ma forme, comme prévu. Pendant ce temps, Makise nous regardait faire. Je ne pense pas qu'elle puisse faire autre chose de toute façon... Je m'assis sur le lit, en soufflant un bon coup. Non seulement le sort est difficile, mais en plus comme ce n'est pas mon pouvoir initial, ça le rend encore plus épuisant. Et je dois avouer que j'avais un peu de mal à rester encore debout.
"Sinon Makise, ça fait longtemps que tu es devenue un fantôme?"

Une fois que j'eus terminé le sort, j'avais vraiment du mal à rester debout sans que mes jambes ne se dérobent. Makise m'aida à m'installer sur le lit et je la remercia avec un sourire, comme à mon habitude. Valshe retourna dans sa forme originale et la fantôme répondit à ma question. Je l'écoutais parler mais je contrôlais mon souffle en même temps. Cet exercice m'a vraiment épuisée, mais je ne veux pas que les filles s'inquiètent pour moi alors je devais faire comme si de rien n'était.

« Un peu plus de quatre ans. Mon jumeau et moi sommes morts à l’âge de dix-sept ans » Me dit-elle en souriant. Pas vraiment la réaction que j'aurais à sa place, mais chacun son caractère... Ma main était posée sur ma poitrine qui suivait le lent mouvement respiratoire. Un moyen pour me détendre et pour bien faire attention à mon souffle. Mais lorsque j'entendis la suite de l'histoire de notre invitée, je faillis m'étouffer.

« On a mis le feu à notre maison, et on s’est enfermé dans la chambre de nos parents, là où on les avait tué deux ans plus tôt. » Elle a tué ses parents? Je ne supportais pas déjà de les savoir morts, mais si en plus ça avait été moi qui les avaient tués, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Je toussotais un peu pour me remettre de mon étonnement et pour dégager ma gorge

« Heureusement, une divinité nous a permis de rester sur terre. Ainsi on peut aider les faibles à mourir plus vite, comme le faisait papa et maman avec les pauvres animaux ! »
Les faibles? Je regarda Makise et Valshe avec un air d'étonnement. Ma colocataire semblait réagir comme moi.
« - Tes parents, étaient-ils vétérinaires? Que veux-tu dire par faibles ? Ne me dis pas que... »
Elle et son frère tuaient des personnes qui ne pouvaient pas s'entraîner? Je trouvais cette manière de pensée horrible, mais je ne voulais pas accuser la fantôme sur ce qu'elle croyait être bon. Je me contentais seulement de lui expliquer calmement ce que je pensais.

"Mais tu ne crois pas que tuer des gens qui n'ont rien fait est triste? Si déjà ils étaient agonisants ou que eux même demandaient la mort je veux bien comprendre que tu veuilles abréger leurs souffrances, comme avec les animaux. Mais dans le cas contraire, il s'agirait d'enlever la vie à quelqu'un qui ne le veut pas. Et peut-être que plus tard, cette personne sera devenue plus forte que ce qu'elle était avant?"
Ce que je disais était un peu brouillon, mais j'essayais de trouver des mots qui ne donnaient pas l'impression que la faute était rejeté sur les deux frère et soeur. Et ce n'était pas quelque chose de simple. Je voulais dire que c'était mal, mais Makise pouvait sûrement mal le prendre alors j'avais fait de mon mieux pour exposer ma manière de penser sans dire quelque chose de méchant ou de mesquin.

« C’est exact ! Quand nous avons demandé à notre maman pourquoi elle piquait les bêtes avec papa, elle nous a répondu que c’était pour mettre un terme à leurs douleurs. Si ils les piquaient, c’est parce qu’ils étaient trop faibles pour survivre. Alors voilà ce qu’est pour moi, un faible. Une personne qui souffre sans arriver à s’en guérir de lui-même. Et tout comme mes parents, mon frère et moi voulons les aider à se sentir mieux. »
C'est vrai que si elle basait sa définition du mot faible sur ce qu'on lui a expliqué, il est possible qu'elle l'ait mal interprété sans s'en rendre compte.
"Mais vois-tu, avec les animaux c'est différent. On les pique parce qu'on sait que si on les relâche, ils ne survivront pas. Parce que les autres animaux n'en feront qu'une bouchée. Mais les Hommes ne sont pas obligés de se battre pour survivre. C'est pour ça qu'on est différents des animaux."

Makise baissa la tête, elle ne semblait apparemment pas comprendre pourquoi on réagissait comme ça. Je posa ma main sur son épaule et lui fit un grand sourire pour la réconforter. Je ne voulais pas non plus qu'elle s'imagine des choses horribles ou qu'elle croit qu'on la rejette. Ce n'est pas mon intention. J'avais l'impression, par contre, que Valshe avait un peu plus de mal à rester calme devant cette manière de pensée.

« Mais… comment savoir que cette personne y arrivera Aokai-chan ? Et… si je ne peux pas les aider comme ça… comment m’y prendre ? »
Alors que j'allais répondre à sa question, Valshe le fit avant moi et c'était sûrement beaucoup plus clair que si je l'avais fait moi. Elle avait pu donner des exemples que je n'avais pas et donner une réponse complète.
- Tu sais Makise, je connais beaucoup de personnes que tu dis « faibles ». Pour te faire une confidence, moi aussi j'ai été faible autrefois. Même Aokai a dû être faible par le passé… Mais c'est justement cette faiblesse qui nous apprend à être plus fort. Autrefois, je ne pouvais pas décupler mes sens parce que je ne connaissais rien du tout de ça ! J'étais douée pour le corps-à-corps, mais pas pour les techniques. Avec le temps, j'ai sû devenir forte dans ce domaine, j'ai des lacunes, comme tout le monde d'ailleurs, ce qui est normal… Mais je suis devenue beaucoup moins faible. Une autre fille comme moi a eu un problème de ce genre ! Elle a perdu un bras pendant la guerre, elle était devenue vulnérable et faible… Mais ce n'est pas pour autant qu'elle l'est restée, aujourd'hui elle est très très forte, elle a fait énormément de missions pour aider des Êtres Mystiques, elle est devenue un bon soldat. C'est le temps et nos faiblesses qui nous apprennent à être ce que l'on est aujourd'hui, fort ! Et si, pour répondre à tes questions, si je peux me permettre, on ne sait pas comment savoir, il faut laisser le temps le dire ! Plus cette personne fera des efforts, et plus sa faiblesse deviendra une force. Et si tu veux aider cette personne, il faut l'encourager, lui donner des conseils, lui dire de ne jamais abandonner, qu'elle y arrivera ! Il faut lui donner du courage, de la force, en restant à ses côtés et en l'épaulant, pas forcément en la tuant. Il y a tellement de morts en ce moment, ce serait horrible de retirer la vie de quelqu'un qui est venu ici pour apprendre à devenir justement « fort » face aux humains. Tu veux ajouter quelque chose Aokai ? Je crois que je me suis un peu emmêlée les pinceaux, je ne sais pas…
"Et il faut aussi qu'il y ait des faibles, il faut de tout pour faire un monde."
Ok c'est pas grand chose, mais Valshe avait déjà presque tout dit et je ne savais pas trop quoi rajouter.

Notre conversation fut coupé par deux personnes qui entrèrent dans la pièce pour demander les affaires d'une certaine Rin. Valshe, elle, s'attendait à cette visite et leur autorisèrent l'accès à la chambre. Ils prirent les valises et ressortirent. Une visite express quoi...
« Ce sont les clones de mon amie Rin. C'est celle qui avait perdu son bras. »
Même si elle ne s'était pas directement adressée à moi, j'accueillais quand même les information.