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 Chambre n°2

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Dante McCry
Dante McCry

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MessageSujet: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyDim 17 Juin - 19:26

Chambre n°2

Elric Marsh & Julian de Rodez

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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyVen 22 Juin - 23:48
On échangea les rôles pour cette fois. C'est non pas moi mais lui qui devait me suivre dans les escaliers. On monta jusqu'à l'étage des dortoirs des hommes, et avec nostalgie, je me rappelais de notre premiere rencontre. On cherchait nos chambres, comme là je recherchais la mienne. Ou devrais-je dire... la notre. Une crasse du directeur ou une coïncidence à la con ? Foutu destin. Parfois je comprends pourquoi adolescent, je me disais qu'un mec en haut s'amusait à rendre la vie difficile. Il y a de quoi se poser des questions sérieusement. Face à cette découverte, j'avais réprimé une longue plainte pour marmonner un simple juron. Un " Putain " pour plus d'exactitude. Pas très audible. Si ce qu'il allait me dire ne me plaisait pas, je risquais de passer une année, voire plusieurs à me réveiller aux côtés d'un mec que je hais. Et comme ce n'est pas mon genre de subir sans rien faire, valait mieux autant pour lui que pour moi que son explication le justifie et apaise ma rancœur.

Insérant la clef dans le serrure, j'ouvris la porte des enfers et directement, sortis ma guitare de sur le dos pour la coincer entre le mur et l'armoire. Un putain de soulagement. C'était plutôt classe. Ça changeait de House, ça c'est sur. Tout était soigné, et les lits avaient même l'air confortables, c'est pour dire. Je me retenus cependant de les essayer tout de suite, pour éviter d'avoir l'air con ou de donner de mauvaises idées à... mon colocataire. Qu'est ce que c'était dur de le surnommer ainsi les premiers jours. Rangeant - plus ou moins - mes bagages sous le lit pour ne pas monopoliser la place, je me suis donné le temps de faire l'état des lieux et de guetter la salle de bain sous tous les angles avant de revenir dans la pièce principale, pour enfin en finir avec cette histoire.

Contrairement à moi, il avait préféré tester le lit, et se limiter seulement à ça. Son choix. Il se grattait nerveusement la nuque et l'arrière du crâne, certainement parce qu'il craignait de ne pas trouver les bons mots ou que je réagisse mal. Honnêtement, ça se comprenait. Je suis assez lucide pour reconnaître que ma susceptibilité et mon impulsivité ne rendent pas les choses simples.

« Je t"écoute. »

Une avant-garde dans mon ton de voix ? Peut-être bien, mais c'était pas voulu. Me laissant tomber en arrière, pour m'asseoir sur mon lit, face au sien, je me remis à jouer avec mon piercing à la langue pour me décompresser et / ou canaliser ma colère.

Je paraissais confiant en apparence, mais une boule me nouait le ventre de l'intérieur. A quoi mon estomac allait être confronté ?
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Elric Marsh
Elric Marsh

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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptySam 23 Juin - 14:33
La première réponse était plutôt facile à répondre mais... il devait trouver une manière de la formuler pour qu'elle reflète bien sa pensée sans qu'elle puisse être pour autant d'une quelconque manière insultante. Il n'était pas spécialement bon avec les mots lors des discutions délicates mais il croyait qu'il allait réussir à se débrouiller avec la réponse quand Julian lui posa une autre question qui... celle-là lui posait un peu plus de problème, autant au niveau de sa réponse que le moment où elle était posé car un groupe de personne qui passait près l'entendit aussi. Mal à l'aise, il continua d'occuper ses mains en se frottant la nuque, ses yeux avaient baissés de niveau et regardaient les pieds du guitariste, son sourire tiquait nerveusement. Il ne voulait pas répondre à ça, pas ici et en plus, il ne savait pas quoi répondre. En plus, il se sentait épié par des curieux mais son beau ténébreux acheva son calvaire en lui proposant de monter. Sans hésitation, Elric se leva et ramassa ses affaires, suivant Julian sans demander où ils allaient, l'ayant vue sortir sa clé de chambre.

Le stress envoyait des frissons de son coeur à ses jambes, jambes qui lui semblaient molles mais ils se rendirent tout de même. Cette fois-ci, il pouvait remarquer que les chambres n'était pas mixte. Bon, il était certain de ne pas devoir partager sa salle de bain avec une folle du maquillage mais en même temps, avec quel genre de garçon il serait ? Quand l'autre s'arrêta devant une porte, il regarda, curieux, avec qui son beau ténébreux était, étant jaloux d'avance. Sa jalousie s'estompa rapidement. Ils étaient ensembles, ils partageaient la même chambre. Étrangement, il ne s'en sentait pas tout à fait réjoui. Le Marsh redoutait de se faire rejeter, même après toutes les explicatiosns... Non, surtout s'il donnait toutes les explications, il s'attendait à être rejeté. Heureusement pour lui que pendant le chemin, il avait pensés à ses réponses... du moins la première car la deuxième pour lui était très complexe. Une fois dans la chambre, il prit possession de son lit, déposant ses effets par terre, pendant que Julian visitait.

Elric laissa reposer son dos contre le matela, heureux de se petit confort. Son voyage jusqu'à l'Institution n'avait pas été très reposant et confortable. Se souvenant de la désagréable sensation des menottes, il se massa nerveusement les poignets à tour de rôle. Quand le guitariste parla, il sursauta légèrement.

- Comment tu aurais voulu que je te donne des nouvelles ? C'est pas comme si j'avais eu ton numéro de téléphone. T'envoyer des lettres ? C'est pas comme si l'adresse de House était facile à trouver... J'avais pas ton adresse courriel non plus... J'aurais du chercher à te contacter mais sérieusement... je ne croyais pas que j'aurais la chance de te revoir un jour.

On pouvait remarquer dans sa voix qu'il avait du mal à parler tellement il avait la gorge noué et on pouvait y entendre l'émotion vibrer. Le Marsh ferma les yeux, trop inquiet et angoisser pour continuer à parler en le regardant. Oui, c'était un peu une sorte de fuite mais c'était sa seule manière pour aborder le sujet suivant, cette putain de question qui lui posait tant de problème à cause d'un seul mot ''ressentir''.

- Je... je te désirais tellement... Tu m'obsède Julian. J'avais et j'ai toujours envie que tu m'appartienne. C'est seulement quand je suis parti que je m'en suis rendu compte que tu était important pour moi... que je t'aimais. Il n'y a aucune autre endroit que je voudrais être que avec toi.

Elric s'arrêta de parler, il avait l'impression de manquer d'air tellement l'angoisse le torturait.


( Je suis désoler Julian-chan mais je pars pour la fin de semaine, je vais faire ma B.A dans un chalet pour surveiller des jeunes qui vont fêter la fêtes nationale u_u ( ok je sais, je suis pire qu'eux en question de soirée bien arrosé u_u ) donc bonne fin de semaine ! )
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyLun 25 Juin - 15:10
(Pas grave, comme tu peux le voir, j'étais occupée moi aussi :B Par contre, j'ai eu du mal avec ce poste, donc si il est nul, faut pas que tu t'en fasses, c'est, je l’espère, temporaire \o/)
- Comment tu aurais voulu que je te donne des nouvelles ? C'est pas comme si j'avais eu ton numéro de téléphone. T'envoyer des lettres ? C'est pas comme si l'adresse de House était facile à trouver... J'avais pas ton adresse courriel non plus... J'aurais du chercher à te contacter mais sérieusement... je ne croyais pas que j'aurais la chance de te revoir un jour.

Sur le coup, il avait presque réussi à m'avoir le con. Son explication était bien menée, se confondant presque à une argumentation détaillée. Il m'exposait les faits puis me citait des exemples pour que je prenne son partie. Et honnêtement, j'ai faillis me laisser berner. Sauf qu'après réflexion, ça ne me paraissait pas aussi évident que ça. Faut dire que j'avais eu le temps de réfléchir, au pourquoi et au comment durant trois années consécutives. Si il savait tout ce que j'avais pu dire et penser de lui... Quoique mon geste lors de notre première retrouvailles avait dû l'éclaircir la dessus.

- L'annuaire, tu connais ?

C'était court, concis, et ça n'attendait pas vraiment de réponse. En fait, cette réplique semblait juste vouloir lui faire mal, et balayer d'un strict revers toutes ses paroles, soigneusement formulées à l'avance. Il n'avait pas cherché à me contacter, il me l'avoua lui-même d'ailleurs, mais son dernier souffle me parut réel et sincère, contrairement au reste : Il ne croyait pas me revoir un jour. Peut-être parce que j'avais senti, à travers son ton, que sa voix tremblait. Comme lorsqu'on a peur d'une réaction. Je ne nie pas que ce soit un étrange rapport, mais n'empêche que ça s’avère juste la majorité du temps.

Passons J'étais prêt, contre toutes attentes, à le pardonner malgré tout. J'étais poussé par l'obligation, et par une compassion que je ne saurai expliquer. Il allait être mon colocataire pendant une ou plusieurs années, et sa mine peinée et apeurée ne me disait rien qui vaille. Ok, je l'ai haï. Mais cette époque était révolue, car je m'étais promis de revenir sur mes défauts, et qu'être rancunier, ça avait tout l'air d'en être un. Je voulais évoluer aussi. Mais... pardonner ne veut pas dire oublier. Et encore moins que tout allait redevenir comme avant. Juste que je gommais cette colère, éventuellement de manière perpétuelle, pour nous faciliter la vie. Je m'apprêtais à le lui annoncer, quand il rabattit ses paupières pour m'avouer ses sentiments d'autrefois. Mon coeur battait fort et rapidement dans ma cage thoracique, je l'entendais résonner dans ma tête. Une épreuve stressante pour lui comme pour moi au final.

- Je... je te désirais tellement... Tu m'obsède Julian. J'avais et j'ai toujours envie que tu m'appartienne. C'est seulement quand je suis parti que je m'en suis rendu compte que tu était important pour moi... que je t'aimais. Il n'y a aucune autre endroit que je voudrais être que avec toi.

Immobile, les doigts au niveau de la bouche, je m'étais arrêté de bouger. Encore il aurait parlé au passé, et seulement au passé, je me serais vite remis de mes émotions, mais là... Savoir que... tout comme moi, il ne m'avait pas mis de côté sur le point sentimental... ouais. Je manquais de réactions, mais probablement parce que j'en avais trop à extérioriser en même temps.

- Tu...

Qui ne tente rien n'a rien. En l'occurence, le diction se foutait de ma gueule. Les lèvres ouvertes, le bras redescendus sur la cuisse, j'essayais de lui faire parvenir quelques mots. En vain. De un, j'étais dépourvu d'imagination, et de deux, une boule à la gorge m'en empêchait. Heureusement qu'il avait les yeux fermés, ainsi, il n'assistait pas aux coulisses de mon jeu de rôle.

Prenant mon courage à deux mains, j'ai pris d'avantage d'assurance, et comme si la conversation ne me préoccupait pas plus que ça, je lui répondis sur le plus simple des tons qui existent :

- Je vois. ...N'en parlons plus alors. Je te pardonne.

Je me levai ensuite pour rejoindre l'autre bout de la chambre, près de la porte, pour m'accouder, dos à la commode elle-même sur celle ci et relooker Elric d'un peu plus loin. Ce centre d'observation me permit de le mater, de bas en haut, et de constater ce qui avait, ou non, changé chez lui physiquement parlant. Déjà, il avait grandi, son visage s'était endurci, et son corps paraissait plus alléch... sé... musclé. Tout bêtement. Rejouant par récente manie avec mon piercing à la langue, j'extirpais de ma gorge un dernier son, comme pour clore le débat :

- Bref.

Dans un petit soupire, mon regard se posa sur le sol, aux pieds de mon lit.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMar 26 Juin - 3:27
Non mais... l'annuaire merde. En papier il avait seulement celui des U.S et par internet, l'annuaire au japon était écrit en putain de Kanji que son putain d'ordinateur à la con n'affichait pas ! Si ça aurait été écrit en romanji, il se serait surement débrouillé mais... Ok, il se cherchait des excuse, même si elles étaient bonne, il n'avait rien tenté. D'une certaine manière, il avait seulement pas eu l'envie de garder le contacte, pas alors qu'il croyait qu'il ne pourrait jamais sortir de cette vie d'enfer et donc, de le revoir un jour. Et puis, qu'est-ce qu'il lui aurait dit ? Il lui aurait vraiment mentit tout les jours ? Lui disant que tout ce passait bien dans sa vie, d'essayer d'entretenir des relations banales et ce, sans se faire découvrir ? La vérité était trop laide pour être dite, pour être entendu. Ses mensonges étaient trop vide et ses fuites dans les silences où la banalisation, trop suspect. Plus il y pensait, plus il avait l'envie de se désister si jamais Julian essayait de lui poser des questions sur sa vie privé.

Son coeur se mit à se débattre à deux rythme en entendant sa voix. Il ne s'était pas encore décidé à savoir s'il allait vraiment répondre à ses questions mais son beau ténébreux étaient soudainement moins bavard. Sa simple annonce ne le réjoui pas trop étant donné qu'il ne savait pas si c'était vraiment sincère. Peut-être est-ce que c'était seulement parce que c'était plus avantageux pour lui qu'ils ne soient pas en guerre alors qu'ils partageaient la même chambre ? En tout cas, il ne voulait plus n'en parler, comme s'il fermait définitivement la porte sur ce qui s'était passer entre eux et, dans le silence pesant, le 'bref' qui fut lancé l'acheva. Alors c'était tout ce qu'il avait à lui dire ? Est-ce qu'il se foutait tant de lui pour n'avoir que ça à répondre alors qu'il venait de lui dire...'ça' ? Sa mâchoire se contracta, suivit de ses poings alors qu'il concentrait tout ses efforts pour empêcher son visage d'exprimer cette chose qui faisait mal en lui.

Ses pieds étaient engourdit, le sang chaud battant à ses tempes dont la douleur augmentait déjà pas mal. Quand à sa patience, elle, diminuait rapidement. Une sueur d'angoisse s'accumulait dans sa nuque. Elric se redressa pour s'asseoir au bord de son lit, cuisses entre-ouvertes et coude y étant appuyé pour ensuite caché son visage dans ses mains.

- Bref... ? Et c'est tout ce que ça te fait ? Dit moi le tout de suite que t'en à rien à foutre de moi ! Tu me pardonne... me pardonner de quoi ? Je ne te dois rien.

Le Marsh avait rétorqué sèchement et d'évidence en colère. Son orgueil avait été frappé dans le mille, juste direct sur son mal. Il s'était ouvert à quelqu'un d'autre et voilà le résultat, juste un ' n'en parlons plus ' et un 'Bref '. L'une des ses jambes s'activaient nerveusement alors qu'il n'y avait qu'une seule envie qui le tenaillait maintenant, celle de partir. Il n'avait aucunement l'envie de le regarder de nouveau dans les yeux après cette stupide déclaration. Il n'aurait jamais du dire ça, leurs relations n'auraient pas pu être plus pire qu'avant. Ça avait toujours été comme ça entre eux deux de toute façon, le beau guitariste et lui se chamaillaient tout de temps. Quelque fois, Julian faisait des choses pour lui, comme lorsqu'il l'avait aidé à trouver sa chambre où la fois où il l'avait soigné après l'incident des toilettes de son ancienne chambre, mais toujours il ne semblait pas lui prêter de réelle intérêt. Quelle drôle de manie que de le mélanger dans ses sentiments, de toujours essayer de lui faire dire de ces choses qui devraient rester secrètes pour le restant de sa vie.

Comme 'ça', il n'aurait jamais du dire 'ça'. Mais qu'est-ce qu'il avait été odieux pour oser dire le mot 'amour' ! Il se détestait d'avoir parler de cette chose... de ce... de ce faux sentiment ! De cette réaction en chaîne d'hormone incontrôlable ! Elric savait pourtant très bien ce que ça faisait de se faire rejeter et avait pourtant couru le risque comme un joueur de loto qui croit avoir la chance de gagner le gros lot !

- Non mais... tu vas arrêter ça ? Ça t'amuse de jouer avec moi ? Tu pète des câbles quand ça te chante mais t'en a rien à battre de moi ! Si tu crois que je vais toujours revenir pour encaisser tes sautes d'humeurs et essuyer ça avec tes ' je te pardonne' à la con, tu rêve en couleur.

Il se leva précipitamment, tête penché pour éviter de le regarder. Il avait déjà assez subit de violence pour ne pas tomber dans le piège où ces connards de sadiques manipulateurs utilisaient toutes les méthodes pour garder prisonniers d'eux alors qu'ils se donnaient toutes les raisons pour frapper. Il n'avait pas besoin de vivre une histoire comme de celle qu'avait vécu ses parents. Tout comme sa mère qui avait choisit son père, il se sentait maintenant prit dans les griffes de la personne qu'il avait choisit. Sauf qu'il pouvait encore s'en sauver, tout comme ses pieds s'activaient à lui faire traverser l'espace le séparant de son lit à la porte de sortie qu'il voulait franchir au plus vite avant qu'il ne flanche.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMer 27 Juin - 17:24
Ouh. Quand il se redressa sur son lit, quelque chose me disait que j'allais en prendre pour mon grade. Je m'étais moi-même tendu, relâchant mes bras pour enfouir mes mains dans mes poches et abaisser ma tête.

- Bref... ? Et c'est tout ce que ça te fait ? Dit moi le tout de suite que t'en à rien à foutre de moi !

Est-ce que je devais répondre ou me taire ? Je n'étais pas sur que sa question en soit véritablement une. Elle ne cherchait de réponse, il s'agissait d'une affirmation - bien que faussée - , qui l’entraîna à cogiter sur notre relation et à mettre en doute mes sentiments à son égard. Ça me faisait mal de l'entendre dire ça, mais est-ce que j'avais le choix de faire autrement ? Non, il était là, j'étais là, il me parlait, et pas démuni du sens auditif, j'étais contrains de l'écouter, et d'encaisser ses pensées. D'un autre côté, si j'aurais eu le choix de faire autrement, je ne l'aurais probablement pas sélectionné. Il avait reçu mon coup de pied dans la mâchoire sans répliquer, je lui étais redevable sur ce point. Lui aussi avait le droit de s'exprimer.

- Tu me pardonne... me pardonner de quoi ? Je ne te dois rien.

Là, le laisser continuer devenait plus compliqué. Je me mordais la langue, me pincait la cuisse à travers ma poche pour le laisser se vider sans l'interrompre histoire de le comprendre, par éthique aussi, et de clore pour de bon cette affaire. Je m'étais bercé d'une naïve illusion en croyant que mon ' bref ' pouvait mettre un terme à ce chapitre de nos vies. Car il stimula sa fierté qui endormie jusqu'à présent, se reveilla pour m’assaillir de reproches. Il n'était pas le seul coupable dans l'histoire, je l'étais aussi. Et ça ne lui échappa pas comme on aurait pu le penser. Finalement, j'allais pas m'en tirer indemne.

- Non mais... tu vas arrêter ça ? Ça t'amuse de jouer avec moi ? Tu pète des câbles quand ça te chante mais t'en a rien à battre de moi ! Si tu crois que je vais toujours revenir pour encaisser tes sautes d'humeurs et essuyer ça avec tes ' je te pardonne' à la con, tu rêve en couleur.

Comme toujours, ce sont les deux traits qui dominent ma personnalité qui furent nommées comme étant les fautives de nos querelles. Mon impulsivité, et mon lunatisme. Pour le coup, ça n'atteignait pas seulement un détail, mais tout l'ensemble de ma personne. J'avais beau me remettre en cause à chaque fois qu'on me disait de me modérer, je n'y arrivais pas. Et cette incapacité à évoluer lui donna l'impression que je jouais de lui.
Entre nous, je ne fus pas surpris ne serait-ce qu'un peu. Ce n'était pas une simple impression basée sur rien du tout, je faisais mine de me moquer de lui depuis notre rencontre, je fais mine de me moquer des gens quand je m'attache à eux. C'est une technique, aussi débile soit-elle, pour être le personnage fort, ne pas montrer que je suis en position de faiblesse face à un autre. Peu de gens arrivent à lever le voile sur mon secret, que je suis sur de ne pas partager tout seul, et Elric faisait partie de la grande majorité. En tous cas, à ce stade là. Car lorsqu'il se leva et qu'il s'approcha de la porte de sortie pour fuir, je me mis sur sa route, en frappant ma main sur l’embrasure de la porte et ainsi la lui barrer. Pour une fois, mon impulsivité et mon lunatisme allaient aider à distinguer le vrai du faux chez moi, car je comptais bien démentir les mauvaises idées qui se faisaient sur moi. Hors de question de laisser partir avec de un tel avis sur moi, hors de question.

- Parce qu'en plus tu penses que ça m'amuse ? commençai-je sur un ton sérieux. Si je pète des câbles, c'est peut-être parce qu'il y a une raison derrière, hein, qu'est ce que t'en dis ? C'est pas si improbable ? Ses yeux se baissèrent instinctivement. Ce que tu me dois, c'est en effet, tu as raison, pas des excuses car j'aurais pu tout aussi bien te contacter. Ce qu tu me dois Elric, et... putain regarde moi dans les yeux quand je te parle ! C'était ta déclaration en temps voulu ! Le poussant pour qu'il se cogne contre la porte derrière, je rajoutai, avec tout autant de sérieux, et un soupçon de colère, palpable toutefois. J'aurais pas consenti à me faire enculer si j'en avais rien à battre à toi, si je tenais pas à toi et à ta putain de gueule ! J'ai pas couché avec toi grâce à l'alcool, j'ai couché avec toi par envie ! Et si tu m'avais avoué... ' ça ' il y a trois ans, putain mais... tss.

C'était dit, en toute franchise, et droit dans les yeux. Me reculant d'un pas en descendant mon regard sur ses lèvres, puis les remontant à nouveau à la couleur de ses iris si particulière, je cherchais les informations qui manquaient à l'appel. Qu'est ce que je n'avais pas dit ?

- On aurait du s'arrêter à mon ' bref '. Ça t'aurait empêché d'avoir des regrets, toi aussi.

Cette fois-là, c'est moi qui fis mon possible pour éviter tout contact visuel. Je n'étais plus le personnage fort de l'histoire, j'étais sur un pied d'égalité, que je trouvais d'ailleurs trop fragile. Les aurevoir avec la position dominante furent difficiles. Un clown à qui on enlève le maquillage, un chevalier à qui on retire l'armure doit ressentir la même chose. Une faiblesse, une détresse car tout le monde sait que lorsqu'on se découvre, on devient automatiquement une cible facile.

Libérant l'accès au couloir, je l'ai contourné de sorte à ne pas le toucher non plus et me suis rapproché de mon lit, sur lequel j'esperais m'asseoir.

- Je ne t'empêche plus de partir. Si c'est ce que tu veux, fais donc, mais par pitié, me casse pas les couilles avec cette histoire. Il y a plus rien à dire dessus maintenant.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyJeu 28 Juin - 12:24
Il s'attendait à ce que le guitariste ne reste pas les bras croisés mais il sursauta tout de même en l'entendant donner un coup sur la porte, lui barrant le chemin par la même occasion. Il s'arrêta, refusant toujours de le regarder et se sentant maintenant très con. Pourquoi tout ce passait si mal alors qu'il arrivait à peine ? Nerveux mais aussi un peu en colère d'être stopper alors qu'il avait fermement décider de partir juste avant, il glissa inconsciemment la main dans sa poche de pantalon, refermant son poing sur son couteau de poche, le même avec celui qu'il avait tué son père, prêt à le sortir, prêt à l'ouvrir pour frapper... Mais la voix de Julian fut comme un coup de fouet, le saisissant, arrêtant son geste automatique et lui faisant prendre conscience de ce qu'il allait faire. Sa main lâcha prise sur l'arme et il la retira de sa poche. Avec chance, il ne semblait pas que le beau ténébreux ai eu connaissance du danger, ses paroles s'enchaînaient, lui apportant un nouveau lot de questions.

Oui, il croyait vraiment hors de tout doute et ce, depuis longtemps, que Julian aimait à se payer sa tête. Pourquoi sinon le ferait-il ? Quel raison caché pourrait exister derrière ça ? Quand tu te fou de la gueule de quelqu'un, ça l'a juste ce but là non ? Cette conversation le faisait de plus en plus chier. Il n'arrivait pas à en prendre le contrôle, à dominer la situation, ni à avoir ce qu'il voulait. Obligé de le regarder de nouveau, Elric essaya de vider son esprit pour pouvoir se contrôler. Et puis c'était comme ça, plus son beau ténébreux parlait, moins il comprenait ce qu'il voulait. Il aurait voulu sa déclaration avant, mais pourquoi ? De toute manière, ils avaient été séparés par...

Revirement de situation, dans tout les sens du terme. Julian le poussa contre la porte avant de grossièrement parler de leur aventure. Aventure qu'il avait toujours cru possible que grâce à l'alcool... mais si... Mais s'il l'avait eu envie merde il pouvait pas juste le dire ? Il ne pouvait pas arrêter de compliquer les choses ? Mais merde ça n'aurais rien changer s'il lui aurait dit qu'il l'aimait avant ! Il était partie quoi... deux jours après ? Un truc comme ça ? Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas se rentrer dans sa p'tite tête qu'il aurait été tout à fait possible qu'ils ne se revoient jamais ?! Pourquoi est-ce qu'il recommençait avec ce 'Bref' à la con ? Il était tenté à le retenir pour le serrer contre lui mais il ne savait plus. Des regrets ? Ceux qu'il avait maintenant c'était d'avoir exprimé ses sentiments et d'avoir espéré comme un con alors que Julian parlait du sujet mais sans réponses clairs et précises. Partir ? Pour aller où ? Encore une fois, le guitariste essaya d'achever le débat et... lui aussi par la même occasion.

Le Marsh se retourna vers la porte, vivement mais au lieux de partir il frappa de ses deux paumes ouvertes sur le battant. Le bruit fut fort et il eu même un craquement dans l'un des coins de la porte mais ça il s'en foutait. Il se retourna, piqué par la colère qu'il avait essayé de garder sous silence devant lui.

- NON MAIS MERDE ! C'est quoi ton putain d'handicape mental hein ? Je vais te le dire, je vais te casser les couilles très longtemps avec cette histoire et, surtout maintenant !

Il s'était rapprocher de Julian à pas lourd jusqu'à ce qu'il soit assez près pour l'attraper par le bras pour le retourner vers lui. Leur face à face n'était pas terminer.

- Y'a trois ans on avait pas d'avenir ensemble mais là, c'est différent. Y'a plus personne pour me dire quoi faire, où aller et quand partir !

En disant ça, il pouvait voir son père dans un coin de la pièce, les observant d'un oeil malsain comme le maître d'un jeu d'échec prêt à faire tomber la défense adverse. Ce temps était révolu, et cette vision repartie aussi vite qu'elle était venu. Elric repoussa le guitariste qui recula jusqu'à tomber sur le lit où il vint le rejoindre. Son regard était semblable à celui d'un prédateur. Comme ça, il n'avait rien du malade nerveux d'il y avait trois ans. Il semblait vif, fort et dangereux, laissant transparaître une étrange facette de son passé pas si lointain.

- Je ne pars, que si tu le veux...

Le Marsh prit d'assaut les lèvres du beau ténébreux, avec violence et passion, alors qu'il enserrait ses poignets pour éviter de se faire repousser.

- ... mais si tu me rejetes, prend la lame dans ma poche et...

Il fit bouger l'une des mains de Julian pour la poser sur son coeur.

- ... plante la ici. Je ne vivrai pas avec toi, et je ne vivrai pas tout court, si c'est pour ne pas être avec toi et coincé ici.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyJeu 28 Juin - 16:18
La porte ou moi-même, je ne fis pas la différence. En frappant le battant avec les paumes de ses mains, j'eus la désagréable impression que c'était moi qu'il attaquait. Le bruit fut roc, et les vibrations de l'impact vinrent me parcourir le corps de la plante des pieds aux pointes de mes cheveux. J'étais comme paralysé. Me tourner fut une tâche difficile, que je pus exécuter seulement avec son aide.

Tirant sur mon bras pour que je sois face à lui, il laissa éclater sa colère durement, privant son langage d'euphémisme. J'avais du mal à le reconnaitre, dans cette position d'homme fort, lui qui auparavant, stressait d'un rien et n'osait franchement me regarder. Son regard tant qu'on en parle, j'eus du mal à le soutenir, donc c'est pour dire. J'avais envie de voir autre chose, une armoire, un tapis, n'importe quoi, tant que ce n'était pas lui. Limite il me faisait peur, et j'avais mainte raison de m’inquiéter pour mon sort. Il me tenait fort, me regardait fort puis, au bout d'un moment, me poussait fort.

Atterrissant grand heureusement sur le lit, je n'eus pas le temps de réagir ou de comprendre ce qu'il se passait que je me retrouvais allongé, prisonnier d'Elric.
Dans d'autres circonstances, j'aurais probablement essayé de me débattre. Là, rien ne m'obligeait, pas même ma dignité. Me faire dominer par lui, ne me gênait pas plus que ça. Du moins dans ce cas de figure, car je ne promettais pas qu'à l'avenir mes ressentiments soient du même ordre.

Le laissant faire, je n'eus ni la force ni l'envie de rejeter son baiser. J'attendis impatiemment que ses lèvres s'écrasent sur les miennes avec force et passion, mais je n'eus pas non plus le courage d'y répondre. Je me sentais patraque, tendu, mais bel et bien lucide.

Alors quand il m'annonça les possibilités qui s'offraient à moi, j'eus le coeur qui se souleva, et les larmes qui montèrent immédiatement malgré moi. Je fis tout pour les retenir de couler : lever les yeux au ciel, abaisser les paupières. Vainement. Mes bas cils se foncèrent sous l'humidité, et mes iris brillèrent à travers l'ombre de ma mèche. J'avais l'air fin tiens... Comme je ne pouvais apparemment pas les faire disparaître, je me contentais de les lui cacher. Pourquoi je pleurais ? Aucune idée. Peut-être un mélange entre mon hypertension qui jouait des siennes et la puissance de l'émotion. On n'avait jamais ressenti ça pour moi, pour mon vrai moi. Je ne parle pas des illusions que j'ai pu faire, des illusions dans lesquelles je m'étais auto-piég é.

Mes cinq doigts plantés aux alentours de son coeur me prouvèrent toute sa sincérité. Il ne me mentait pas, ce qu'il disait ressentir à mon égard était réel. Ce fut certainement lorsque une larme s'échappa de mon emprise qu'il desserra mes poings, qui s'écroulèrent lentement sur le matelas. Avec tout autant de lenteur, je me suis forcé à lever la tête pour le contempler. Ma vue était légèrement brouillée, mais me permettait toutefois de le distinguer très clairement.

- Tu sais pas ce que tu dis. Je suis impulsif, lunatique, froid, râleur, moqueur, intrangissant, jaloux, possessif, borné, faux, cherche-merde, sadique, hautain, nympho, salaud et j'en oublie probablement tout un paquet. Tu vivrais bien mieux sans moi, coincé ailleurs qu'ici. Tu souffres de moi, et j'ai beau essayé de changer pour gommer ce qu'il te fait mal, à toi et à d'autres, je n'y arrive pas. Même si t'es tout aussi chiant que moi, dis-je avec un triste sourire, tu mérites mieux parce qu'à côté de ça, tu as des qualités.

Ma voix était nette, mais basse. Première fois que j'exposais à quelqu'un l'image que j'avais de moi, et l'image que j'avais de lui aussi.

Dégageant ses bras pour me caler sur mes coudes, puis m'asseoir sur le lit, je faisais ce que Amber m'avait appris pour modérer mes divers maladies. Une crise d'asthme ou d'hypertension m'aurait vraiment fait chier là, je me sentais tellement... moi. Naturel. C'était... wow. Inédit.

- Ça fait trois maintenant... sois sur de toi quand tu dis des choses comme ça.

J'effaçai suite à ça la goutte d'eau qui perlait ma joue alias le maquillage du clown ou encore l'armure du guerrier une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyJeu 28 Juin - 21:11
Ses pensés se vidèrent, aspiré dans la contemplation des yeux reluisant du guitariste. Il... l'avait fait pleurer ? Ah... oh merde ! Mais... il n'avait pas voulu... il...
Le Marsh l'écouta se dépeindre d'une bien triste façon. Il devait cependant avouer qu'il avait bien raison pour certains points mais bon, Julian était loin d'être le pire. Sa propre liste de défauts n'étaient pas à révéler car très loin d'être flatteuse, surtout que ce n'était vraiment pas le genre de truc à dire s'il voulait que le beau ténébreux l'accepte. Non mais, vous voyez ça vous ? 'Hello, moi je suis un menteur, fêlé, alcoolique, drogué, prostitué et assassin !' Son CV de vie lui sembla soudainement étrange. C'est pourquoi il devait taire sa vie, personne n'étaient fait pour entendre ça. Tout ce qu'il devait faire pour le moment, c'était de gagner son coeur, de le faire craquer.

- Je sais ce que je dis. Je suis tombé amoureux de ce connard impulsif, lunatique, froid, râleur, moqueur, intransigeant, possessif, borné, cherch... attend, j'en ai oublier un... euh... voilà, faux, cherche-merde, sadique, hautain... nympho... salaud et t'en a oublier plein d'autre. Beau comme un dieu, gentil, humain, attentionné, compatissant...

Il prit une pose, se laissa tomber sur le lit au côté de Julian contre qui il se blottit. Il huma son parfum, respirant cette odeur qui lui avait manqué, odeur qui ravivait dans sa tête un chaud souvenir. Cette pensée lui raviva la chaleur et la tendresse qui l'avait habitué la nuit où ils avaient couché ensemble, la douce envie de réitérer l'enivrant. Et voilà, ça n'avait prit que ça pour ramener ses besoin primaire à la surface. Pourtant, il n'avait pas envie de le forcer ou de profiter de la situation. Elric enroula ses bras autour de lui et essuya d'une main légère le coin de ses yeux qui étaient encore humide.

- Et ce qui me fait mal de toi, c'est cet orgueil, ce mur que tu persiste à mettre entre nous, mais aussi entre toi et tes sentiments... De quoi est-ce que tu as peur ?

Non mais, qu'est-ce qu'il était entrain de faire merde ? Pourquoi lui poser des questions ? Il sortait de sa zone de confort, de celle où il parlait au gens mais sans vraiment les connaitre, sans s'impliquer avec eux et sans laisser une brèche ouverte sur des conversations plus sérieuses. Ok, si Julian ne voulait pas lui répondre, il arrêtait là pour les questions et la jouait 'safe'. Sinon... Non, impossible qu'il lui fasse des confidences. Même avec Philippe, son premier amour, ils ne parlaient pas de ce genre de choses... Parler de leurs vie.... c'était trop pathétique.

(gomen, petit manque d'inspi que je vais rattraper lus tard )
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyJeu 28 Juin - 23:29
    Beau ? Tu parles d'une vertu. Humain ? Peut-être un peu trop dans mes réactions. Attentionné ? Tout dépendait des circonstances. Compatissant ? La même affaire. Je ne me dénigrais pas par envie, ma liste de qualités faisait pâle figure face à celle de mes défauts. Inutile d'essayer de me faire croire le contraire avec des paroles rassurantes et touchantes, je me connais mieux que personne. Un soupire m'échappa, et à la longue, se transforma en sourire.
    Elric était là, en train de me complimenter comme un ami, ou plus. Bientôt, il se laissa tomber à ma gauche, pour venir se blottir contre moi en entrelaçant ses bras autour de mon torse. Sa présence me rassurait, et sa chaleur corporelle eut raison de mes larmes, qui semblèrement s'évaporer dans les airs. Sa main venue d'ailleurs retirer ce qu'il restait d'humidité, d'un doux revers. En le voyant venir, j'avais abaissé mes paupières, pour qu'il puisse agir sans me creuver l'oeil. Une fois débarrassé des résidus de peine, enfin une partie, il entama une discussion d'un autre type, beaucoup plus profonde.

    Je restais sans voix un moment, un peu perturbé en me rendant compte qu'il m'interrogeait sur les causes de ma personnalité. Il s’intéressait donc réellement à moi ? Et plus que je ne le pensais ? Tournant mon visage en sa direction pour m'assurer qu'il ne plaisantais pas, je vis à mon plus grand étonnement, et avec un peu d'amusement aussi je l'avoue, qu'il semblait autant perplexe que moi. Durant un temps, il n'avait plus dû être le maitre de son corps, et de son esprit surtout. Étirant de nouveau un rictus amusé, mais moins cynique que le premier, je lui répondis en portant un intérêt faussé au plafond d'un blanc éclatant, m’évertuant à trouver les mots justes.

    - C'est toi qui dit ça ? On aura tout vu..., commençai-je par dire, un brin moqueur, Etre moi, ça n'a jamais suffit. Etre soi-même, c'est tendre l'arme à ses pires ennemis, et parfois même à ses meilleurs amis. Cet orgueil est un bouclier et une arme, il tient les gens à distance, et il préserve ma sécurité. Ce que j'ai peur, c'est qu'un jour tu puisses viser, et attaquer là où ça fait mal. ...Comme un couteau dans le coeur, tu vois le genre ?

    Oui, il le voyait. Car quelques minutes plus tôt, il s'était exposé à ce danger en toute conscience.

    - J'imagine qu'il inutile de te renvoyer la question ?

    Je passai une main dans mes cheveux, pour les retirer de mon front histoire d'avoir vue sur la totalité de son visage. Il semblait cogiter là dessus, mais je ne me faisais pas de faux espoirs non plus. Parler de son père, ça avait été une épreuve des plus délicates et des plus difficiles pour lui. En fait, j'avais presque du tout deviner, et lui sous-tirer les informations de force. Pas facile de faire de sa vie un sujet maître, il devient taciturne et distant dès qu'on essaye. Ce que j'étais en mesure d'assimiler et de comprendre car c'est moi-même, ce que j'ai l'habitude de faire. Comme quoi, être chiant, ce n'est pas le seul point qui nous assemble.

    A l'idée que quelqu'un me ressemble, je me suis subitement redressé. J'ai regardai à ma droite, à ma gauche, puis en face, et derrière moi à la recherche d'un outil bien utile : Mon portable. Je dus soulever mon bassin pour le chopper, celui-ci se cachant dans la poche arrière de mon pantalon. Je baladai dès lors mon pouce sur l'écran tactile, m'emmenant dans la section boite de messagerie. Aucun nouveau texto, ni d'appel en absence. Je soupirai, puis m'inquiétai. Et si Johanne n'avait plus de batterie pour me contacter ? Anxieux, je jouais derechef avec mon piercing, me rallongeant illico sur le lit. Ne souhaitant pas le laisser dans le flou complet, je pris la peine de lui expliquer brièvement :

    - Ma petite soeur est censé débarquer d'une minute à l'autre.
    (La même pour moi ces temps-ci)
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyVen 29 Juin - 12:21
Il semblait l'avoir surpris avec sa question, qui comme de raison il en eu la moquerie. Bon d'accord, il n'était pas du genre à dire ce genre de choses habituellement et alors ? En fait... il ne s'était surtout pas attendu à avoir une réponse. La curiosité rendit son écoute attentive, profitant en même temps du fait que Julian est décider de regarder au plafond pour pouvoir loucher sur lui en toute discrétion. Ses paroles sur le fait de tenir les autres à l'écarts lui renvoya son propre comportement et finalement, leur peur était plutôt commune. Sauf qu'il n'y avait que des gens qui ont des choses graves à cacher qui pouvait avoir autant peur.

Elric avait peur, car il était sur la bonne voie en ce qui concernait son beau ténébreux. Celui-ci s'ouvrait à lui mais probablement qu'il allait perdre quelques plumes dans cette histoire s'il voulait l'avoir pour lui et à lui seul. Il devait donc répondre aux attentes du guitariste et s'avancé sur la pente dangereuse pour lui montrer qu'il lui faisait confiance. Bon, c'était pas tout a fait vrai, c'est pour ça qu'il n'allait pas commencer à tout déballer maintenant mais de simplement répondre à sa propre question, mais pas plus hein ?

- Pas... inutile... Je... Je suis un peu comme tout le monde, j'ai peur de l'inconnu et je me rends compte que je ne connais pas grand chose en fait...

Et il ne mentait pas. Le Marsh avait longtemps cru qu'il était meilleur que les autres parce qu'il arrivait à exceller en tout à l'école, mais les bouquin, c'est pas la vie. La vie était beaucoup plus compliquer et, pour comprendre les sentiments humains, il sembleraient qu'on est seulement besoin de pratique. Sa vie social ayant été assassiné par son père dès son plus jeune âge lui avait empêche de comprendre ça et de vivre normalement. Bon, évidement il comprenait pourquoi son père avait fait ça. S'il aurait parler au gens, il aurait comprit plus tôt que papa frappe maman, c'est pas bien et pas normal. Privé de ses repères, il avait vécu dans ce climat de violences trop longtemps. C'était devenu une habitude, une loi écrit en lui de rester aveugle face à ça, de ne pas en parler, de subir... de penser qu'il pouvait s'en sortir seul. Et c'est ce qu'il avait essayé de faire à New-York, se démerder, mais toujours plus s'enfoncer. Plus il s'était débattu dans son entreprise solitaire, moins il avait pu se résigner à chercher de l'aide. Et si Julian était une aide inespéré ?

Bon, son aide inespéré semblait dans tout ses états. Quelque chose n'allait pas. C'était pas de ses affaires. Quoi que... s'il faisait le contraire de ce qu'il faisait généralement ? Du genre, s’inquiéter pour les autres au lieu d'être égoïste pour une fois... En tout cas, son mec semblait dans tout ses états. Il attendait des nouvelles de quelqu'un ? Pas qu'il était jaloux... Bon, peut-être un peu mais quand il parla de sa petite soeur son mauvais sentiment s'estompa. Il avait déjà eu une petite soeur lui aussi et il se souvenait bien de ce sentiment de devoir envers elle. Sauf que... Elric devait bien réfléchir à ce qu'il faisait, s'il impliquait niveau famille, qu'il en parlait, les questions sur la siennes finiraient bien par être posés. Bah... il n'était pas obligé de dire la vérité toute la vérité et rien que la vérité.

- Tu as une soeur ? Tu veux qu'on aille la chercher ?

Plus important, une question venait soudainement d’apparaître dans sa tête. Une question existentiel, une chose à laquelle il n'avait pas pensé jusqu'à maintenant.

- Euh... en fait, tu peux me dire un truc ? Tu fais quoi ici ? Je croyais que cette endroit était pour ceux qui était... pas normal quoi... Pas que je sois pas content que tu sois là mais.. !
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptySam 30 Juin - 19:44
La première interrogation d'Elric n'en était point une. Elle représentait juste sa suprise sur l'existence de ma soeur. J'en faisais alors bêtement abstraction, pensant inutile de le confirmer de nouveau. Quant à sa deuxième, plus pertinente, elle attendait impatiemment une réponse, que j'eus du mal à donner sur le tas. Oui, je voulais qu'on aille la chercher, mais pour cela, il fallait peut-être que je sache où elle se situait la Johanne. Je soupirai. Pourquoi est-ce que ce n'est jamais simple avec moi ?
Et comme le gong, mon téléphone sonna : When i'm gone, d'Eminem. Have you ever loved someone so much you'd give an arm for ? Not the expression, no, literally give an arm for ? Sauvé. Me redressant, je portai à mon oreille le mobile, donnant une attention toute particulière à la voix de cette personne pour qui je donnerai un bras sans la moindre hésitation. Ni une, ni deux, je ne perdis pas de temps et me levai pour être prêt à partir sur le champ, lorsqu'elle m'aurait enfin donné une indication précise sur sa situation.

- Allo ? Julian ?
- T'es où ?

Une fois qu'elle se localisa, je pus avertir Elric que je m'en allais. Il décida de m'accompagner, et termina la phrase qu'il n'avait pas pu finir plus tôt, interrompu dans son élan par la sonnerie de mon portable. Bien évidemment, je me doutais du dénouement, et le fait que nous étions en mouvement dans les couloirs me rassurai. Sujet sensible, j'avais peur de verser d'autres larmes, sachant que quand ça commence, ça ne s'arrête pas de si tôt. Même avec toute la volonté du monde.

- A House, dans ces moments où tu voyais à ma place une autre personne, ton père ou encore ton ex-petit ami, débutai-je tout me dirigeant en sa compagnie vers l'entrée de l'établissement, le regard rivé droit devant, ce n'était pas de ta faute, mais de la mienne. J'ai le pouvoir de créer des illusions, et à cette époque je n'en étais toujours pas conscients. Comme je te le disais, être moi, ça n'a jamais suffit. Et j'ai bercé d'illusions mes proches, tout comme moi-même, à défaut de ne pas me rendre compte de mes agissements sur leur personne. Voilà ce qu'entre autre, je fais ici. J'espère que ça a au moins le mérite de te soulager d'un poids car ça signifie que tu n'étais pas plus fou que moi.

Finalement, je n'avais eu aucun mal à me les retenir. L'envie ne m'était même pas venue. J'avais simplement répondu à une question, rien de plus, rien de moins. Rien de grave en gros.
Puis on arriva enfin à destination, dans le hall. Je me dépêchai de rejoindre l'immense porte et de la pousser, entrevoyant d'ores et déjà tout près les cheveux courts de ma soeur flotter au vent et son regard se déplacer vers moi. (Suite à l'entrée)
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyJeu 5 Juil - 10:05
Ses parents ne lui avaient jamais appris à ne pas suivre les inconnus, ce n’était pas le genre de chose qui les importaient et, probablement que ça aurait bien arrangé leurs affaires si un évènement pareil s’était produit en âge de naïveté. Suivre une hallucination c'était autre chose par contre. Il ne savait pas plus où il allait, mais il avait confiance. Un jour, il faudrait vraiment qu'il cherche à savoir comment son esprit avait pu créer une telle créature. Créature qui l'emmenait, semblait-il, et ce même beaucoup de détours, vers le dortoir des garçons. C'était déjà le temps de rentrer ? Est-ce qu'il avait oublié quelque chose d'important dans sa chambre ? Elric fouilla ses poches, il avait pourtant ses papiers et ses clés. C'est là qu'il entendit son alarme de téléphone. Il l'éteignit rapidement, il trouvait ce bruit insupportable et c'était bien pour ça qu'il l'avait choisi, et en regardant l'heure, il se rendit compte que c'était le temps de prendre son médicament. De l'un de ses médicaments. S'il ne voulait pas se mettre à halluciner une reconstruction de Amityville, car oui c'était du vécu, valait mieux qu'il aille bouffer son cachet. Pas bête le renard chantant qui le ramenait à sa chambre, au vu de son horrible sens de l'orientation, il se serait de toute évidence perdu avant de se rendre et un épisode de terreur ne lui tentait pas vraiment.

Son animal de compagnie invisible le ramena bien à sa chambre. Une chance, car ça le rendait nerveux lorsqu'il prenait ses pilules en retard. Obsédée par une éventuelle attaque de panique, la première chose qu'il fit en rentrant fut de prendre son médicament.

Cela fait, le silence de la pièce devint pesant. Pièce qu'il allait partagé avec Julian pendant il ne savait combien de temps. Julian qu'il avait laissé en plan. Aille, il allait surement être fâché... Il aurait peut-être dû lui dire qu'il partait de son côté au moins... Ah mais qu'est-ce qu'il pouvait être con des fois. Tss, il allait surement se prendre une baffe au retour.

...


Le vide de la chambre était inconfortable. Il n'y avait rien à faire. Ou plutôt, il n'avait envie de rien. Peut-être ranger quelques-uns de ses trucs ? Il alla placer ses vêtements dans la commode près de son lit. Silence, toujours le silence. Il rangea ses médicaments dans la pharmacie de la salle de bains. Ennui, toujours l'ennui. Le Marsh regarda dans son sac avec un air pensif. Sa caméra, pas de celles qui sont numériques, mais bien à cassette, y était. Il en avait filmé des trucs avec ça, entre autres son entraînement avec Travis. Qu'est-ce qu'ils en avaient fait des conneries devant l'objectif! D'autres moments étaient plus intimes. Il s'était quelque peu confié sur l'une des cassettes. En regardant la caméra, son esprit était hanté par autre chose. Sa dope était cachée dans l'une des boîtes à film. Le temps serait tellement moins vide si...

Vide... lui aussi il se sentait vide. Sur un coup de tête, il renversa presque toutes ses affaires pour rechercher toutes les composantes dont il avait besoin. Bien dissimulé dans la doublure de son sac de sport, il prit une cuillère noircie, un briquet, une aiguille neuve encore emballée, retrouva parmi ses autres bijoux son stylo trafiqué auquel il enleva le faux tube d'encre et monta à la fin le plastique servant à compresser le liquide. Il alla nettoyer le tout dans la salle de bain où il s'enferma. Habituellement il en aurait eu pour deux doses, mais il pouvait bien essayer de séparer en trois. Dans le cas où il ne trouvait aucune drogue sur l'île, il couperait plus pour s'habituer au manque. Elric mit un peu de sa fameuse poudre blanche dans sa cuillère, ajouta de l'eau, chauffa le tout, en remplit sa seringue improvisée.

Le Marsh remonta la manche gauche de sa chemise noire et se piqua sans hésitation. De toute manière, en ce moment, rien n'était plus important que cette tâche. Qu'est-ce qu'il prenait ? De l'héroïne. Cette substance qui faisait effet en une minute ou moins. Alors qu'Elric attendait, les yeux fermés, la seringue encore dans la peau et le dos adossé à la porte, l'euphorie le frappa de plein fouet. Ce bien-être artificiel était devenu sa réalité depuis presque un an. Quand il ouvrit les yeux et se regarda dans le miroir, ses pupilles avaient presque complètement fait disparaître ses iris où il ne restait qu'une ligne bleuâtre assez vif. Il passa un bref coup d'oeil sur l'ecchymose sur son sourcil droit avant de remarquer qu'il y en avait un autre qui commençait à paraître sur sa mâchoire là où Julian l'avait frappé. Il se détourna du miroir, retira sa seringue qui pendait toujours de son pli de coude, ramassa son matériel et retourna dans sa chambre. Marchant comme un astronaute, il jeta ses trucs dans son sac et se laissa tomber sur le lit. Tantôt à fixer le plafond, tantôt les yeux fermés, et l'imagination perdue dans des délires aux couleurs fluo, son corps était quelquefois secoué de spasmes musculaires. Il fini par mettre ses écouteur sur les oreilles, musique à pleine tête. Il n'avait besoin de rien d'autre pour être satisfait, quoiqu'il mourrait d'impatience de voir son beau ténébreux revenir.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMer 18 Juil - 14:03
C'est con mais c'est comme ça. Au lieu de faire un détour par la chambre de Johanne, on aurait pu tout aussi bien continuer jusqu'à la mienne, car c'est dans celle-ci qu'elle allait dormir exceptionnellement - ou pas - pour cette nuit. La nouvelle la rendue de bon poil, et elle ne rechigna pas à porter son sac, le faisant même avec le sourire aux lèvres. Quant à moi, je me chargeais contrairement à tout à l'heure, de la cage de notre chat, Loulou. Il ronronnait tranquillement, les paupières clauses. Il a une facilité à dormir dans des circonstances cocasses celui-là, on ne peut pas le nier. Faut dire qu'il est habitué aux mouvements et aux bruits depuis qu'il est né. Ça doit certainement joué. Et si on suit la logique, il en faut beaucoup pour le tirer de son sommeil. Le bruit de mes chaines en métal, de mes bottes sur le plancher ou de la porte qui s'ouvre ne le dérangea pas le moins du monde. Ni lui, ni ma soeur, ni mon colocataire, trop inattentif au monde qui l'entourait. En effet, ce dernier se prélassait sur son lit, les écouteurs dans les oreilles, et dans une position peu commune. Même si il est inutile de préciser que de le voir ici me crispa, je tiens à le dire tout de même. Monsieur avait pris la fuite seulement pour venir là, dans notre chambre ? Il avait intérêt à avoir une excuse digne de ce nom.

- Tiens, comme on le retrouve, lançai-je en fermant l'accès derrière moi, m'accroupissant aussitôt pour ouvrir la cage de Loulou et ainsi lui rendre sa liberté. Liberté dont il se fichait pas mal à ce moment-là, étant donné qu'il était toujours plongé dans ses rêves de félin. Enfin bref. Après ça, je me suis levé. Prends mon lit et installe toi comme tu le sens.

La précision faite, ma soeur se rendit dans la salle de bain munie de son sac. Je profitai donc de son absence, et de l’occasion comme elle se présentait pour régler mes comptes avec celui qui me faisait aussi office de colocataire. Retirant l'un de écouteurs pour qu'il se rende compte de ma présence et m'écoute, je lui dis :

- T'aurais au moins pu te cacher. J'apprécie pas qu'on m'abandonne sans prévenir et surtout sans raison valable.

Quelque chose me tracassa. Quoi je ne sais pas, mais c'était Elric l'origine du problème. Il était changé. Ses yeux étaient rougis, son teint plus pâle. Mais quoi d'autre ?

- Qu'est ce que t'as fumé ?

Pile à ce moment-là, la soeurette sortit de la salle de bain pour rejoindre mon lit, et se faufiler sous les couettes dans sa tenue du soir. Un peu trop découverte à mon gout, mais comme j'étais le seul, ainsi qu'Elric - et accessoirement le chat - à la voir ainsi, je ne lui fis pas de scandale. Suite à ça elle me souhaita bonne nuit, avala un cachet, probablement un somnifère et s'endormit comme une lourde masse.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMer 18 Juil - 15:22
L'esprit à cent lieux de là, il n'avait jamais entendu son colocataire revenir accompagné de sa soeur. Elric se sentait flotté, à la fois le corps léger et lourd, aspirer vers le lit dont il ne se sentait pas la force de se relever et ce n'était pas plus mal que ça. La musique le relaxait et l'aidait à ne pas penser à ce qui l'avait conduit à l'île Shima. Sa tête était vide et clair, la présence du creux dans son coeur ne le dérangeait plus. Quelque fois encore ses doigts s'agitait d'un spasme musculaire. Et puis il eu l'impression que son monde se séparait en deux, tout comme lui-même. D'un côté il y avait la musique et son monde paisible, de l'autre un extérieur haineux un sentiment d'impuissance constant face aux évènements et Julian.

Le Marsh cligna des yeux. Ses pupilles étaient devenues tellement grosses qu'on en voyait presque plus le bleu de ses yeux qui ne représentait plus qu'un fin contour presque blanc. Il ramena une main sur son ventre, ses gestes étaient lents et manquait d'une coordination motrice évidente mais aussi avait un délais entre la pensés de l'action et l'action.

- J'ai rien fumé...

Son ton était amer. Il n'avait pas vraiment envie de voir Julian surtout si celui-ci l'accusait de l'avoir abandonné dans les couloirs. Et lui ? Et lui ne l'abandonnait-il pas pour sa soeur ? Elric s'arrêta de bouger, de respirer et son regard devint vide quelques instants puis le tout repartie comme si de rien n'était. C'était étrange cet impression d'être divisé en deux et il voyait comme si un mur séparait son corps en deux, son esprit en deux.

- Fou moi la paix... laisse moi seul... va t'occuper de ta soeur chérie...

C'était ça qui le dérangeait et il n'y pouvait rien. C'était comme ça, il avait un dégoût de cette image de famille, du fait qu'il puisse exister un amour si particulier entre deux personnes de la même famille.

Il eu un autre moment, les yeux livides et fixes puis ses paupières papillonnèrent à grande vitesse et cette fois-ci il regarda Julian avec un sourire naissance au coin de ses lèvres.

- Hey Julian ! T'étais où... tu m'as manqué...

Le Marsh élança les bras, lentement et attrapa la main du beau ténébreux pour le faire basculer sur le lit où il le serra dans ses bras.

- Tu m'as manqué... tu m'as...

Un sanglot le secoua et il cacha sa tête dans le creux du cou de Julian, tout en le serrant fort contre lui.

- Tu m'as...
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMer 18 Juil - 19:01
- J'ai rien fumé...

Le ton qu'il utilisa ne me donna pas du tout envie de lui répondre. C'était quoi exactement, cette attitude ? Le toisant de façon suspicieuse, je me posais dix milles questions, lui cherchant des excuses pour éviter de m'énerver bêtement contre lui alors qu'il n'était pas dans son état normal. Je le croyais quand il me disait ne pas avoir fumé, mais je n'osais pas creuser le sujet non plus. Peut-être par peur de savoir ce qui l'avait véritablement rendu comme tel, je ne sais pas. Je préférais me contenter de trouver la raison morale. Il ne tarda d'ailleurs pas à me la dévoiler, ce qui m'étonna au prime abord mais qui me fâcha par la suite.

- Fou moi la paix... laisse moi seul... va t'occuper de ta soeur chérie...

Il en voulait à ma soeur, ou plus exactement, à l'attention que je pouvais lui porter. Pourtant, j'avais beau réfléchir, je ne voyais pas en quoi je l'avais délaissé ou mis de côté ne serait-ce qu'une petite seconde. Au contraire, je l'avais laissé m'accompagner, et je l'avais implicitement proposé de poursuivre le chemin avec nous. Proposition qu'il refusa de son propre chef. Clairement, je n'y étais pour rien, il se mettait à l'écart tout seul cet abruti. Je soupirai. De lassitude et de soulagement aussi. Je m'étais attendu à pire.

Quoi lui dire maintenant que je connaissais la source du problème ? Ce que je pensais ou valait mieux qu'il soit de nouveau lui-même pour cela histoire de ne pas envenimer la situation ? La question ne se posa pas longtemps, car le battement de ses paupières ne me laissa pas le temps de faire murir ma réflexion. Son corps retrouvait ses esprits, du moins, c'est l'impression que j'eus en voyant ses cils papillonner. Penchant sa tête sur le côté, il me regarda comme si je l'avais surpris et m’entraîna vers lui avec un sourire étrange mais heureux.

- Hey Julian ! T'étais où... tu m'as manqué...

- Mais qu'est ce que tu rac-

A peine arrivé sur lui qu'il cala son visage contre mon cou, me serrant contre lui avec force et tristesse. J'étais à califourchon sur ses cuisses, et honnêtement, je ne compris pas tout de suite ce qui se passait. Est-ce qu'il était devenu fou ? Je veux dire, plus fou qu'il ne l'était déjà auparavant ? Une chose était sure en tous cas : il déconnait sévère, et un simple joint n'aurait pas pu le mettre dans un tel état.

- Tu m'as manqué... tu m'as... tu m'as...

Il éclata en sanglot, mouillant rapidement ma chemise avec ses larmes. J'étais perdu, peut-être pas autant que lui mais presque. Réagir sur le qui vive, ça ne fut pas possible. Je mis quelques secondes, voire une minute entière ou plus avant de le serrer réciproquement dans mes bras. Je ne connaissais pas la raison, non, c'était plus grave que ce que j'étais imaginé. Emmenant l'une de mes mains dans ses cheveux, je lui dis tout en les lui caressant, faisant mon possible pour qu'il se calme et qu'il arrête de pleurer :

- Je suis là, je suis là... tu m'as manqué aussi.

Oui, j'aurais aimé lui demander pourquoi ci, pourquoi ça, et qu'est ce qu'il avait pris comme drogue mais je me retenus. Ce n'était pas le moment, loin de là. Il fallait d'abord que ses peines s'apaisent, et qu'il reprenne pour de bon ses esprits, sans pleurer à m'en pincer le coeur douloureusement.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyMer 18 Juil - 20:51
C'est à peine s'il sentit les bras de Julian l'étreindre. Son corps était engourdit, l'impression de lourdeur le ramenait une autre fois, lui faisait fermer les yeux. Ses larmes séchèrent alors qu'il reperdait contacte avec la réalité, sa musique toujours ouverte l'apaisant doucement. Il se rappelait même plus pourquoi il s'était mit à pleurer. Oh non, trop la honte, il venait vraiment de chialer devant Julian ? Il se releva, sur les mains, le beau ténébreux toujours sur lui. Elric tremblait un peu et reniflait parce qu'il avait pleurer mais aussi parce qu'il avait peur que ça se remette à couler seul, il voulait retenir ses sentiments qu'il trouvait honteux. Sa tête bougeait, de gauche à droite, quelque fois plus rapidement que d'autre, il la relevait quelque fois mais évitait de croiser le regard de son colocataire.

- Je... s-scuse me I...

Est-ce qu'il savait ? Oui, il devait savoir... Oui c'était certain qu'il savait. Il était certain qu'il savait. Oui il savait et c'était pour quoi il le regardait comme ça. C'était certain Julian savait ce qu'il avait prit. Il devait savoir qu'il était complètement défoncé. De nervosité le Marsh se crispa et il agrippa l’intérieur de son coude gauche, là où il y avait le trou de sa piqûre. Il devait le savoir, ça paraissait trop. Elric se sentait mal, il n'osait plus du tout relever la tête. Sa voix aussi se mit à trembler.

- Ne m'laisse pas... j'te jure j'le referais plus, ne m'laisse pas... pardon je n'le referais plus... dont leave me please... scuse me... believe me... I dont... I dont do this again mais ne m'laisse pas... You cant... you cant understand I... I needed it... I... j'en avais besoin... tu peux pas comprendre... tu peux pas...

Il attrapa doucement le collet de la chemise de Julian et retourna coller sa tête contre lui. Il sentait qu'il avait besoin de lui, respirer son odeur lui faisait du bien, l'avoir contre lui lui faisait du bien et il avait peur, terriblement peur d'être abandonné, d'entendre les mots '' je te hais ''. Et maintenant... à cause de tout ça... et si Julian le haïssait ? Et s'il se faisait repousser par lui ?

- Julian, dit moi que tu n'me hais pas ? Tu n'me hais pas hein ? Dis moi...
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyLun 23 Juil - 17:27
Il pleurait. Il pleurait devant moi. Démuni, je l'étais tout autant que lui il faut croire. Je ne versais aucune larme, mais je souffrais également. Un chagrin commun et différent à la fois. Ne rien pouvoir faire pour aider une personne à qui on tient, c'est tout bonnement horrible. C'est un sentiment de frustration, de haine envers soi-même.

Mais au fond, je me demandais : est-ce que je devais vraiment m'en vouloir ? Il s'était mis dans la merde tout seul, et le pire, c'est qu'il était conscient de le faire lors de l'acte. Le réconforter, pourquoi faire au final ? Il était assez grand pour le faire soi-même, puis il ne méritait aucun soutien particulier. Plus je réfléchissais à ce sujet, plus la situation me blasait. Il fallait qu'il se ressaisis. Peu à peu, je me décollais de lui. Sauf que je fus vite de retour dans ses bras car il m'enlaça avec plus de force, nichant avec honte et tristesse son visage de nouveau au creux de mon cou.

- Je... s-scuse me I...

- Ca va, ca va...

Ma voix était plus dure. On y traduisait avec aisance ma lassitude. Quoique dans son état, il était capable de prendre ce ton pour tout et n'importe quoi. De la colère, du refus, du dégoût... C'est probablement ce qu'il cru. Un vieux mélange indigeste, puisqu'il s'empressa de me dire, tremblotant comme un être qui a des choses à se reprocher, un être qui a peur.

- Ne m'laisse pas... j'te jure j'le referais plus, ne m'laisse pas... pardon je n'le referais plus... dont leave me please... scuse me... believe me... I dont... I dont do this again mais ne m'laisse pas... You cant... you cant understand I... I needed it... I... j'en avais besoin... tu peux pas comprendre... tu peux pas...

- Tu t'excuses, tu t'excuses... mais tu t'excuses de quoi au juste ? D'avoir cédé ? Rassures-toi, je sais que tu es con, suicidaire et égoïste depuis un moment.

Au moins, c'était dit. Le repoussant pour de bon, je me fis de la place sur le matelas en écartant ses jambes. Ainsi, mes fesses reposaient sur la matière confortable et moelleuse, et je n'avais plus aucun contact physique avec lui, excepté l’oculaire.

- Et si je ne peux pas comprendre, si je ne peux pas te comprendre, pourquoi me demandes-tu de rester ?
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyLun 23 Juil - 22:09
Le ton de la voix de Julian était dur, lui enlevait l'envie de répondre. Il lui semblait que c'est en parlant qu'il s'était mit dans le pétrin. Il aurait mieux fait de faire comme à l'habitude et de ne rien dire. De toute façon, personne ne semblait être en mesure de croire que se soit en lui ou en ses paroles. Ça avait toujours été comme ça, son père avait eu raison sur toute la ligne. Il n'était qu'un bâtard, alcoolique, drogué mais aussi un meurtrier et une putain. Qui est-ce qui pouvait aimé quelqu'un comme ça ? Personne. Les gens n'avaient jamais eu besoin de le connaître pour l'haïr, ils savaient juste d'instinct qu'il était un ''paquet de troubles'' comme le disait son père.

Julian mettait de la distance entre eux, distance qu'il accentua volontiers en se repliant sur lui-même. Elric s'éloigna au fond du lit, adossa son dos contre le mur derrière, replia ses genoux qu'il entoura ensuite de ses bras pour s'y cacher la tête. Le beau ténébreux avait raison, il s'était mit lui-même dans ce merdier. Il savait les conséquences à se droguer et aussi que Julian allait être en colère. Pourtant il avait céder, il était faible. Maintenant qu'il n'était plus collé contre le guitariste, il avait froid, terriblement froid. Le Marsh frissonna alors que les poils de ses bras se dressaient, imité par les cheveux de sa nuque.

- Tu as raison... Je... je n'ai pas le droit de te demander de rester... C'est égoïste, vraiment très égoïste.

Ses pensés réussissaient enfin à rester connectés ensembles, sans dévier ni dériver. Peut-être parce que son dernier écouteur était tombé de son oreille lorsqu'il s'était déplacé et qu'il ne se sentait plus divisé en deux. Son esprit avait quitté le monde imaginaire pour être de nouveau coincé avec la réalité. Elric savait qu'il avait fait quelque chose de mal... mais il avait ses raisons ! Personne ne pouvait comprendre ça... Ou peut-être que Julian n'était pas aussi abîmé que lui. C'est vrai ça, il a une famille... une soeur... Ils n'étaient peut-être juste pas fait pour se comprendre tout les deux.

Le Marsh n'avait cependant pas réalisé que le froid qu'il ressentait, il n'était pas le seul à pouvoir le sentir. Son pouvoir réagissait faces aux émotions confuses de son propriétaire. Si celui-ci avait tendance à exploser lorsqu'il était énervé ou en colère, il s'avérait que dans le cas contraire, celui de la tristesse et la déception, il s'adonnait à refléter ce sentiment. Le froid qui envahissait doucement la pièce démontrait bien ses sentiments de solitude et incompréhension face à ce monde qu'il ressentait de plus en plus cruel.

- Je ne te demanderai plus de rester... Je... j'étais con de croire... que tu puisse m'aimer... ne serais-ce qu'un peu...

Un murmure dans sa tête. C'était dangereux ça. Combien de temps s'était-il écouler depuis qu'il avait prit son médicament ? Surement pas tant que ça et pourtant... Sauf qu'il avait prit l’héroïne peu après. Mouais, probablement que ça ne rendait plus totalement efficace le remède à sa maladie. Mouais, ça aussi il pouvait le rajouter à la liste de ses défauts. Il était timbré et il allait finir sa vie seul, complètement seul.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyVen 3 Aoû - 19:45
(Eh voila, re-désoleé pour le retard !)
Elric n'insista pas. Il me laissa fuir, et se recroquevilla sur lui-même, sans marquer d'opposition à cette distance que j'imposais entre nous. Je ne sais pas si cette dernière en est la cause mais j'eus froid tout à coup. Tout comme lui, mes poils se hissèrent sur ma peau, et des frissons me parcoururent le corps de la plante des pieds jusqu'au haut du crâne. Pourtant, quelques secondes plus tot, la température ambiante était agréable. Un peu fraiche car le soleil se couchait, mais pas à ce point là. Quoi qu'il en soit, ce gêne ne perdura pas. Comme je bouillonnais de l'intérieur, mon organisme se réchauffait, de quoi résoudre le probleme aussi vite qu'il était aparu.

Il m'enervait sévère. Au lieu de m'expliquer, il me donnait raison pour clore le sujet. Et ça ne me plaisait pas. Pas dans le sens où dans ce cas là, ça voulait dire que je devais lâcher l'affaire et le quitter pour de bon. Si lui l'acceptait, ce n'était pas mon cas. Cependant, je ne lui répondis rien pour le moment, préférant attendre qu'il vide son sac de conneries complétement. Autant vous dire qu'il en avait un sacré paquet ! Il alla jusqu'à insinuer explicitement que je ne l'aimais pas. Que ce n'était pas possible, et qu'il avait été naif de se faire des illusions et d'y croire. La goutte qui fit déborder le vase, l'idiotie de trop. Ok, il pouvait dire tout ce qu'il voulait le concernant, qu'il était égoiste, vraiment très égoiste et con, mais hors de question de délirer sur mes propres sentiments. Des sentiments que je lui avais tout de même dévoilé quelques secondes plus tot. Etait-il si défoncé ou est-ce que je m'exprimais aussi mal ?

- Parfois je me demande si ton pouvoir ne consiste pas à faire exploser mes nerfs.

Si ça ne se voyait pas, c'est bien parce que je me controlais du mieux que possible pour ne pas réveiller ma soeur. Elle avait besoin de repos, le voyage avait été long et emmerdant. Alors pour elle, et aussi pour Amber et moi-même, je me retenu de m'emporter d'avantage. Pas besoin de crier ou de frapper pour se faire entendre, à ce qui parait. J'espèrais que cela soit vrai.

Je soupirai et fermai les yeux un instant, avant de les ré-ouvrir plus tard, ma tension régulée mais la mâchoire sérrée.

- Ce qui est égoiste Elric, c'est de clore le sujet au lieu de me l'expliquer, t'épargnant ainsi une douleur morale, mais m'en infligeant une du même type. J'ai pas envie qu'on se quitte. Une fois ça m'a suffit pour comprendre que tu avais ton importance dans ma vie. Mais si tu ne m'expliques pas, si tu ne t'ouvres pas à moi... ça risque d'être en effet, plutôt compliqué.

J'aurais pu lui dire le tout sous un ton plus doux sauf que ma colère m'en empêchait. Ca allait être compliqué, oui, si il ne s'ouvrait pas à moi. Et j'avais au fond la peur qu'il ne le fasse pas, ne supportant plus la complexité.

- En gros, c'est à toi de voir pour ' notre avenir '. Prends ton temps pour reflechir si tu veux, je m'en bas les couilles, mais stoppe les scenes mélo-dramatiques qui ne veulent rien dire pour cogiter sérieusement sur la question.

Sur ces mots, je me suis levé et j'ai attrapé mon blouson en cuir pour sortir. A la vue de ma soeur sur mon lit, je fus cependant bloqué dans mon action. Sans m'attarder sur les détails, je revenu sur mes pas pour m'asseoir à ses côtés et lui caresser les cheveux doucement, comme je le faisais lorsque nous étions encore dans notre maison familiale. Sa chevulure était douce, et humait un léger parfum printanier. J'étais dès lors perdu dans mes souvenirs, ou plutôt réfugié.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptySam 4 Aoû - 3:50
Il l'avait énervé, encore une fois. Mais comment ? Il lui avait donné raison. Qu'est-ce qu'il voulait de plus ? Qu'il le glorifie ? Qu'il parte ? Voire, qu'il change carrément de chambre ? Qu'il se hara-kiri pour la bonne cause ? Bref, Elric ne comprenait pas ce que Julian attendait de lui. Il ne comprenait pas, jusqu'à ce qu'il se le fasse dire clairement. Des explications. Ahah. Qu'est-ce qu'il voulait entendre ? Les vérités n'étaient pas toutes bonne à dire... Il entendit une phrase magique par-contre. Julian ne voulait pas qu'ils se quittent. Le Marsh avait une importance dans la vie de quelqu'un... Pourquoi alors le torturait-il de ses colères et de ses brusqueries ? Une murmure dans son oreille, une phrase qu'il avait entendu il y avait bien longtemps. '' Pas fort avec les sentiments. '' Oui, peut-être que le guitariste était simplement comme lui, pas fort avec les sentiments.

Il se mordit l'intérieur de la lèvre, prit d'un nouveau frisson. La venu de nouvelles paroles qui elles, semblaient être là pour conclure la conversation pour la nuit et également le mouvement de son colocataire à partir lui firent relever un peu la tête. S'en aller ? Non, ce n'était pas ce que Julian fit, celui-ci alla plutôt dorloter sa soeur. Ce geste affectueux réveilla encore une fois en lui ce sentiment étrange mêlé de jalousie, convoitise, déception et amer regret. Pourquoi tant de revirement en lui alors que c'était tellement une scène banale d'un geste normal d'un frère envers sa soeur ?

Il se leva, troublé et prit la direction de la salle de bain. Avec maladresse il réussit à allumé l'interrupteur et il repoussa la porte qui ne se ferma pas totalement. Elric s'accrocha au lavabo, étourdit avant d'ouvrir l'eau froide et de mettre sa tête sous le jet. Un flot d'images ininterrompu le prit alors d'assaut, suivit d'une sensation d'étouffer intense qu'il mit fin en sortant sa tête de l'eau. Il cligna des yeux en essayant de reprendre son souffle qui expia une volute blanchâtre. Ses mains qui étaient agrippés fermement au lavabo étaient gelé dans cette position et sur le miroir un léger frimas montait sur la vitre.

Une décision, il devait en prendre une s'il voulait qu'il y ai un ''nous'' entre lui-même et le beau ténébreux. Sauf qu'il n'était pas question pour lui qu'il lui parle des ces... hum... choses... qui s'étaient passés, de cette vie de merde et pathétique qu'il avait vécu et qui lui avait laissé ces cicatrices au fond de lui.
* N'est-ce cependant pas comme ça que tu t'isole des autres ? Il y aura toujours quelqu'un pour te poser des questions. *
La voix de son père était réapparu soudaine, moqueuse et supérieur. Il sera les dents, rétorquant mentalement haut et fort 'Je vais en parler!'.
*Jamais. Jamais tu n'oserais de peur de subir de nouveau la pitié, d'être de nouveau humilié, d'exposé l'énorme point faible de ton existence. La vérité ferait fuir n'importe qui. *
'alors qu'il fuit !' Qu'est-ce qu'il avait à perdre de toute manière, il n'avait déjà rien ou presque. Il avait au fond de lui cette espoir minime. Elric ferma le robinet et sorti de la salle de bain, l'air piteux, tête qui dégoûtait d'eau penché vers l'avant.

- J'ai tué mon père.

Il releva un peu la tête pour regardé Julian. Le Marsh ne sentait aucune fierté d'avoir fait ce geste ou plutôt... d'en parler. Il fallait dire que sur le moment lorsqu'il l'avait commis, cette libération de la tyrannie lui avait donné un orgasme. Et maintenant ? De la honte et de la peur.

- J'ai tué mon père et je prend de l'héroïne.

Honte de son propre pathétisme et peur de comment allait réagir Julian. Pas que lui, les gens en général. Il avait peur d'être jugé comme un monstre.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptySam 4 Aoû - 22:50
Comme à son habitude, il s'exhila pour reflechir. Cette fois ci, il se servit de la salle de bains, fermant la porte après son bref passage. Je le savais en train de se regarder dans la glace et se jeter de l'eau au visage. Une méthode comme une autre pour se remettre de ses émotions, et trouver une solution quand la situation ne nous permet pas de languir. En attendant, je continuais de sagement et tout doucement caresser les cheveux de ma soeur, frolant parfois sa joue en contemplant l'intégralité de son visage. Un visage d'ange. Cette image me rappela la fois où elle m'avait dit je t'aime pour la première fois, une nuit où je l'avais bordé après une journée chargée dans le parc. Elle s'était aggripée à mon t-shirt, et me l'avait dit droit dans les yeux avant d'abaisser ses paupières et de dormir. Un instant magique, un moment que je n'oublierai probablement jamais. Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres, mais s'arrêta dans sa lancée lorsqu'un fracas retentit.

Elric sortait de la pièce jointe, sur de lui, plus confiant que tout à l'heure. Sa mine dure relevait tout à fait sa détermination. Il n'avait plus l'air abbatu comme quelques minutes auparavant. Il allait m'expliquer, il allait... Et je me préparai.

Mais comment se préparer à ça ? La réponse est simple : On ne peut pas. Je mis un temps avant de réaliser, et un plus gros à digerer l'information justement indigeste. Il avait tué, il avait tué son géniteur et accesoirement, il prenait de l'héroine. Je n'étais pas prêt. Je n'avais jamais été confronté à quelque chose du genre, et ma réaction se fit lente.

- Tu as...

Il me répéta alors la chose, comme pour accelerer la digestion. Ca n'aida pas des masses. Ou du moins, ça ne changea rien à mon état. J'étais sur le cul, et dans les deux sens du terme. Ouvrant la bouche pour la refermer aussitot, je cherchais mes mots, il est vrai, mais avant-tout mes ressentiments.

- Pourquoi ?

Oui, c'était la question que je me posais. Une question qui si répondue pouvait chambouler l'affaire. Si il s'agissait d'un accident, d'un assassinat, d'un geste de défense... ça comptait enormement, ça nuancait le tout. La façon dont j'allais à present le considérer reposait sur cette même réponse. J'esperais l'innocenter, et secrétement, je voulais qu'il me mente si il s'averait que la vérité ne me plaise. Disons que j'étais partagé. Mais quoi de plus normal ? L'amour ça doit être complet, et je m'imaginais mal cautionner un meurtre pur et dur.

- Causes, circonstances, dis-moi tout.

Nous étions tous les deux determinés. Lui à lâcher l'affaire, moi à la tenir.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptySam 4 Aoû - 23:54
Malgré la faible luminosité, qui venait essentiellement de derrière lui puisqu'il avait oublier de mettre à off l'interrupteur de la salle de bain, il voyait bien que l'annonce de ce qu'il avait fait troublait le beau ténébreux. Pas évident la vérité hein ? Personne ne s'attend à ça et c'était normal, car ce qu'il avait fait était mal. Les lèvres de Julian laissèrent échapper deux petits mots mais il s'arrêta dans sa phrase. Le Marsh tremblait légèrement, le souffle retenu. Il avait peur. Le raisonnement logique de son colocataire lui fit alors posé une question logique. Pourquoi. Oui et c'était une bien bonne question, pourquoi. Sa réponse pouvait déterminer de quel manière tout allait se jouer ensuite. S'il répondait d'une manière rude, en se la jouant au gros dur il savait qu'il gâcherait ses chances. Par contre il avait peur d'être prit pour un faible s'il racontait toute la vérité ou voir même pire, de faire pitié au yeux du mec qu'il aimait.

Dans sa tête, son sang battait fort mais aussi, il y avait la voix presque devenu inaudible de son père. Pourquoi n'était-elle plus aussi forte qu'avant ? Plus aussi influente ? Peut-être parce qu'il avait parler. Peut-être parce qu'il l'avait brisé, la loi du silence. Encouragé par la demande de Julian de tout raconté, il eu un rire nerveux avant de s'adosser au mur et de se laisser glisser.

- C'était un connard et il le méritait.

Il passa une main sur son front et dans ses cheveux pour empêcher l'eau de couler dans ses yeux. Il passa sa langue sur ses lèvres, prenant ensuite une grande respiration. Elric sentit soudainement son coeur se serrer dans sa poitrine. Il allait le dire, enfin. Quelqu'un allait savoir. Il était trop tard, trop tard pour sauver qui que se soit et pourtant, un besoin urgent, de presse envahit son âme.

- Chez moi c'était plutôt du papa frappe maman.

Il releva la tête au maximum, déglutie et essaya de garder ses sentiments bien à l'intérieur de lui.

- Ma mère n'était pas correcte non plus, mais elle a été plus intelligente que moi. Elle, elle a réussit son suicide. De ce même fait, j'étais coincé avec ce connard d'Anthony. Il était homophobe, alcoolique, violent, contrôlant, tyrannique. C'était déjà pas joyeux avant, mais après mon retour forcé de House, il s'est prit un malin plaisir à me faire tomber plus bas, toujours plus bas.

L'air vibra autour d'eux alors qu'il parlait.

- Il y a tellement de chose... de raison que je pourrais te donner... mais je suis pas prêt, je ne sais même pas par où commencer ! Pose tes questions, se serait plus simple. Tout ce que je peux te dire, c'est que... au... au moment ou sa s'est passé... c'était lui ou moi. J’avoue avoir perdu le contrôle... à ce moment là... et... et ça me fait... tellement peur...

J'ai tellement peur, parce que j'ai aimé ça. Il ne pouvait pas lui dire. Ses mains, tout comme son souffle, tremblaient. Il n'arrivait plus à parler. Le Marsh ressentait la colère, la tristesse, le dégoût de sois-même mais aussi, aussi étrange était-il, de la joie. Il était heureux, il avait parlé ! Quelqu'un savait, même si c'était peu. Mais quel serait la déception s'il était repoussé.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyLun 6 Aoû - 12:16
Elric se recula pour se glisser contre le mur et s'asseoir. J'ai profité de cet instant de préparation pour me mettre en position d'écoute, c'est à dire les jambes tendues et croisées et les mains dans les poches, la tête un peu basse. Mes cheveux me cachaient la vue mais ça ne posait aucun problème, étant donné que je limitais mon champ de vision à mes genoux.

Je l'entendis rire.

- C'était un connard et il le méritait.

Une belle entrée en matière, on peut le dire. Cette information annonçait la couleur. C'était un si grand connard qu'il méritait la mort, voilà ce que ça signifiait. Je m'en faisais pas une réelle joie mais j'étais presque content de l'apprendre. Il n'avait pas tué un innocent. Quoi que je demandais confirmation.

- Chez moi c'était plutôt du papa frappe maman.

Un silence se fit, et je l'entendis déglutir. Mon audition était bien active, et fonctionnait plus que jamais. J'étais concentré sur ce qu'il avait à me dire, et donc sur sa voix et les autres sons.

- Ma mère n'était pas correcte non plus, mais elle a été plus intelligente que moi. Elle, elle a réussit son suicide. De ce même fait, j'étais coincé avec ce connard d'Anthony. Il était homophobe, alcoolique, violent, contrôlant, tyrannique. C'était déjà pas joyeux avant, mais après mon retour forcé de House, il s'est prit un malin plaisir à me faire tomber plus bas, toujours plus bas.

En gros, une famille de merde. Et pire que la mienne apparemment, même si il est difficile de les comparer. Ce qu'il me déclarait me faisait mal. Je n'avais pas pitié, disons que j'étais plutôt en colère de ne rien avoir pu faire pour lui. Aussi, la cause de mon enervement était liée au fait qu'il puisse considèrer sa mère comme une lumière. Au lieu de se suicider, elle aurait dû s'enfuir avec son gosse, là elle aurait été intelligente. Se suicider... Si c'est ça qu'il appelle une idée de génie, lui et moi on a des concepts moraux à revoir.

Difficile à croire mais je restais impassible malgré tout. Je ne bougeais pas n'affichais aucun facies démonstrant ce que je pouvais ressentir. L'air vibra autour de nous et il continua.

- Il y a tellement de chose... de raison que je pourrais te donner... mais je suis pas prêt, je ne sais même pas par où commencer ! Pose tes questions, se serait plus simple. Tout ce que je peux te dire, c'est que... au... au moment ou sa s'est passé... c'était lui ou moi. J’avoue avoir perdu le contrôle... à ce moment là... et... et ça me fait... tellement peur...

" C'était lui ou moi " Hors contexte, je deteste cette phrase, mais placée là, elle était si... je l'aimais. C'était son père ou lui, et c'était pour ça qu'il avait dû mettre fin à ses jours d'à priori connard. J'étais soulagé d'une grosse appréhension. J'eus tellement du mal à m'en remettre que la suite passa par une oreille pour ressortir de l'autre.

- Ça ira. ... Pour l'instant, ça me suffit.

Et sur ces quelques mots, je redressai mon visage pour le regarder, passant une main dans mes cheveux pour qu'ils se replacent. L'autre, je lui tendis, et attendis qu'il la prenne pour le tirer vers moi. Lorsqu'il fut assez près, je me suis levé et je l'ai enlacé, de la manière la plus simple qui soit.

- Si c'était lui ou toi, ça me va.

On se sépara l'un de l'autre peu après, et je lui fis un léger sourire, qui ne voulait pas dire grand chose. Il exprimait juste mon soulagement, avant qu'il n'exprime aussi un autre sentiment. Je le pris par le menton et le descendis de sorte à ce qu'il fasse ma taille, me dépassant de quelques centimètres. A ce point là, il est initule de vous faire un dessin. Je l'ai embrassé, doucement, espérant que ma soeur ne se reveille pas maintenant.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 EmptyLun 6 Aoû - 15:15
En entendant la voix de son beau ténébreux, il tourna le regard vers lui et aperçu sa main tendu. Il s'en rapprocha un peu et l'attrapa. Sa tête était devenu vide, comme pour éviter de replonger dans ces souvenirs honteux. La fatigue le rattrapait. Le Marsh se retrouva contre Julian. Cette proximité lui donna une chaleur au ventre. Ça lui allait... Elric se sentit soulagé mais d'une certaine manière, il se sentit déçu. Pourquoi ? Ses amis, Alicia et Travis, eux aussi n'avaient été qu'encourageant avec ça. Pourtant, bordel merde il avait tué quelqu'un ! Pourquoi il n'y avait que la justice pour l'en lui reprocher ?

Il n'eu pas trop le temps de penser longtemps à cette contradiction en lui qu'il fut tiré de sa tête par un acte qu'il n'espérait même plus. Un baisé. C'était les lèvres du guitariste qu'il sentait sur les siennes. Son coeur s'emballa, une excitation et un empressement l'envahit. Il posa une main sur la joue de Julian, l'autre passa derrière son dos pour resserrer l'étreinte. Le Marsh fit reculer le guitariste jusqu'à ce qu'il est dos au mur, passant ensuite son bras sous ses fesses pour le soulever et passer ses jambes autour de sa taille. Il cessa le baiser pour pouvoir respirer un peu, déposant ensuite son menton contre son épaule, pour lui murmurer à l'oreille d'une voix douce et chaude.

- Je t'aime Julian.

Sa main glissa de la joue du beau ténébreux qu'il remonta ensuite dans ses cheveux. Le Marsh transporta le beau ténébreux jusqu'à son lit et l'y déposa. Contrairement à ce qu'on aurait pu croire venant de sa part, il ne prit pas plus d'initiative et se colla simplement. Il ne faisait plus du tout froid dans la pièce mais malgré ça, Elric eu un frisson et se crispa pour empêcher le tremblement. De même qu'il retint une grimace car une douleur aigu avait serré son coeur. Il commençait à redevenir réellement à jeun. Les premiers signes étaient là. Comme il s'était mit plus bas dans le lit, il cacha son visage contre son cou.

- Il va falloir... que je m'isole un peu... le temps de... bah... redevenir à jeun...

Pourtant il n'avait pas envie de quitté la chaleureuse présence du beau ténébreux. Il avait peur d'avoir froid ou plutôt, il savait qu'il allait avoir froid et il savait aussi que ça allait être douloureux. Ce l'était toujours lorsqu'on ne prenait rien pour atténuer les effets de la descente.

( désolé si c'est petit u_u )
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