Chambre n°3

Il semblait pas très d'accord que je range mais tant pis, j’avais commencer donc quand je commence à ranger plus personne ni rien ne peut m'arrêter ! A pars une grosse baffe mais personne n'oserais frapper un si mignon neko non ? Nipaaaah ! Un grand sourire aux lèvres, il me disait qu'il ne pouvait dire que je ne savait pas faire le ménage, ah ça.. C'est sûr ! Me dandinant tout content, il me demandait ensuite si je connaissait la chambre ou était Valshe Kurowazaki.. Noooon.. Elle est là aussi ? Mon dieu mais je vais mourir moi parmi toute ses stars ! Un regard assez surpris, il me poussais sans que j’ai mon mot à dire dans l'histoire. Y'a pas à dire, j'étais perdu un petit moment jusqu'à que l'on pénètre dans le couloir des filles ! J'étais pressé de voir Valshe mais j'avais aussi un peu peur, je stressais. Me demander pas pourquoi, lorsque l'on va rencontre rune star c'est souvent comme ça non ??

J'étais très content et je e laissais toujours pousser par Kuro-kun qui finissait par s'arrêter devant la porte de chambre donc de Valshe et l'on pouvait entendre des voix à l’intérieure. Une grande discutions s'y tenait. On s'était arrêter donc quelque instant car elle avait l'air très sérieuse. ça parlait d'animaux puis de faible puis de Rin qui a perdu son bras ... Omg.. Je.. je vais m’évanouir à coup sûr là ! Trop d'émotion d'un coup c'est assez.... woh quoi ! Je n'osais plus bouger, complètement paralyser par la personne qui était à l’intérieur et je sentais quelque chose d'étrange, froid.. mort ? Kuro voyait très bien que je n'allais pas entrer et se décidais donc d'entrée dans la pièce. Moi je suivais plutôt timidement cette fois et je voyait donc une fille avec de longs cheveux violet très beaux et donc..Valshe.

Rougissant , je tournais ensuite la tête et vu un.. FANTOME ? Ma... E 'strano. ( c'est étrange ) ... Un.. un fantôme quoi ! J'étais blanc comme un linge en même temps d'avoir des rougissement, je croyait vraiment que j'allais tomber dans les vapes et je tardais pas à le faire d'ailleurs ! en quelques secondes, je me retrouvais sur le sol avec des 'tourbillons' dans les yeux et des étoiles qui planaient au dessus de ma tête enfin vous m'avez compris je pense ! Je suis entre la joie, peur et le stresse donc voyez ce que ça peut faire tout ça d'un coup ! Je parlerais comme à mon habitude que lorsque j'aurais repris mes esprits ! Car là franchement, laissez moi rêver un peu avant de me retrouver contre la réalité. Peut-être que je rêve juste, justement ! Pas pour Valshe mais pour le fantôme, brrr..

Miaaaaw.....

Gémissais-je longuement, complètement sonné.

Je venais sans doute de me prendre encore la honte mais j’ai l’habitude maintenant disons ! Après le réfectoire c'est dans une chambre. A quand la prochaine honte que je vais me taper ? en tout cas pour l'instant je suis sur le sol et j'entend à moitier ce que les autres disent, disons que j'entend tellement de cloches que je ne sais même plus ou j'en suis ! Je sais même pas si je suis encore sur le sol ou autre, comme un lit par exemple... rrhh rhh ~

(Désolée Pauline, je prends pas en compte ton post (><) Disons que je suis partie avant !)

Une différence entre les hommes et les animaux, jamais je n'en avais fait auparavant. Je croyais qu'ils étaient égaux en tous points, car maman répétait souvent qu'un animal méritait autant de temps et d'affection. Ça m'ouvrit quelque peu les yeux. C'était le commencement. Puis Valshe fit le reste, d'un ton plus froid qu'elle ne l'aurait probablement voulu. Je me sentais vexée qu'elle m'en parle sur ce ton mais je ne pouvais pas non plus lui en tenir rigueur. Après tout, si elle connaissait des gens faibles, et qu'elle espérait vivre longtemps avec eux, il était normal qu'elle ne cautionne pas mon travail de bienfaitrice. Du moins, je le considérais de cette manière-là, beaucoup trop méliorative, je m'en rendais compte.

Elle m'expliqua le processus en me citant des exemples, Aokai semblait d'accord avec elle, car elle hochait la tête et me souriait doucement. Elle parlait d'évolution, si je ne m'abuse. Et que pour être fort, il fallait d'abord vivre ses faiblesses, pour les apprivoiser, et les dompter. Je n'avais jamais vu la chose sous ce point de vue-là, et j'étais très étonnée de savoir qu'elles étaient toutes deux aussi passaient par là.

Pour les aider, d'après elle, il fallait que je les encourage, que je leur donne des conseils, mais comment le pourrais-je ? Je ne me suis jamais sentie faible, sauf une fois, et cette fois-là, j'ai cru m'aider en ôtant ma vie et celle de mon très cher frère. Un gout d'amertume emplissait ma bouche. Est-ce que nous avions mal fait cette fois-ci, et toutes les fois d'avant ?

Aokai ajouta que pour faire un monde, on avait besoin de faibles également. Je trouvais cette pensée étrange, mais je l'enregistrais tout de même. Peut-être n'étais-pas capable de la comprendre pour le moment, avec ce que je savais. J'espérais que la suite me permette de l'éclaircir, et qu'un jour, je pourrais lui donner entièrement raison. J'étais très silencieuse, mais je pensais énormément à ce qu'elles me disaient. J'étais retournée, totalement dépourvue ...et triste. J'avais mal fait. J'avais fait couler le sang d'éventuels prometteurs.

Puis soudainement, deux personnes, identiques physiquement débarquèrent dans la chambre et emportèrent quelques affaires. Valshe leur précisa dans leur foulée qu'elle avait utilisé la guitare de ce qu'on aurait dit être leur maitre, et elles partirent ensuite, causant un certain silence, pesant pour moi, mais probablement relaxant pour les deux colocataires.

Je serrai sans trop forcer sur mes poings, les genoux collés l'un à l'autre et la tête basse.

« Je crois que j'ai compris... leur dis-je tout bas. Je... vais essayer d'aider les faibles différemment... »

Un petit sourire illumina mon visage, ce qui les rassura sans nul doute. Mais bien vite, il disparut, tout comme moi. J'avais besoin d'être seule un petit moment, histoire de faire le point. Avant de partir, je pris le soin de les saluer, et de les remercier pour m'avoir accordé du temps et de l'attention. Comme pour les animaux...

(Bon, je mêle Kuro dans mon post, oui, je me fais pas chier, je sais o/ Le prochain post sera sous Kuro :B)

Elle devait être complètement perdue la pauvre. La regardant calmement après la venue des clones, elle serra ses poings et nous dit qu'elle avait compris, d'une voix basse, elle allait aider les faibles d'une autre manière. J'aurais aimé la comprendre, mais ça m'était légèrement impossible. Malgré ce différend, je l'appréciais la Makise. J'étais sûre qu'elle allait faire le bon choix. Elle avait tué des innocents en croyant bien faire, la faute aux parents, je pense. Ils auraient dû expliquer avec plus de détails, car a des enfants, leur dire de telles choses, dans leur tête, ça cogitait. Et ça formait le caractère.

Makise disparaissant, la porte s'ouvrit d'un coup sur un visage que je connaissais que trop bien. Mes yeux s'écarquillèrent violemment, mes lèvres étaient closes, et je le regardais, interdite.

« RIN A PERDU SON BRAS ? OH. WOH PUTAIN CA FAIT COMBIEN DE TEMPS MA POULE, m'asséna-t-il, l'air très choqué et heureux, en me sautant dans les bras.

- M… Doyu koto na no, lâchai-je, me levant en allant à sa rencontre. Kuro ! Mais qu'est-ce que tu fiches ici ?

- J'pourrais te poser la même question, Casanova !

- Réponse pertinente, explique-toi tout de même !

- Non, toi ! Les femmes d'abord, enfin si t'en es vraiment une, attends, me lâcha-t-il en ouvrant d'un geste expert le pan du milieu de ma veste pour regarder à l'intérieur. Bon, ça va, tu t'es pas greffé un pénis entre-temps, j'espère ?

- Abru… »

Nous fûmes coupés par la chute de son compagnon. Il avait miaulé, je l'avais regardé, un peu étonnée, Kuro avait soupiré, blasé et ma colocataire était perdue. Tout va bien ! Tandis que Kuro aidait son ami à se relever, je me tournais vers Aokai pour lui présenter mon ami d'enfance, l'abruti mais très attachant :

« Kuro Neko, Aokai Neko ; Aokai, ma colocataire, et Kuro, mon meilleur ami depuis la maternelle.

- Teh, seulement ta colocataire ? Je suis perplexe, lâcha narquoisement mon ami en bombant le torse et en se présentant, fier : Kuro Neko, enchanté ! Faites attention, damoiselle, cette folle est une véritable chasseuse de jolies filles et de jolis garçons ! »

… Bonjour la réputation. Frappant le crâne de ce dernier, je fis signe à Aokai d'oublier ce qu'il venait de dire, une mine blasée sur mon visage. Ah, pour sûr, toujours aussi stupide celui-là. Regardant l'autre neko à côté de lui, je lui demandais de nous présenter, car le pauvre ne semblait pas être en état pour.

« Un ami que je me suis fait aujourd'hui ! C'est un de mes semblables, regarde ma poule, s'exclama-t-il en me montrant ses oreilles de chat. Je suis un neko, tout comme lui ! Keichi Tsukiyo ! Keichi, voici Valshe Kurowazaki, une utaite qui aurait dû être connue davantage, lâcha-t-il fort, me donnant un regard perplexe sur cette annonce. Aah, je savais qu'il fallait y passer.

- Kuro, me regarde pas comme ça, enfin.

- Quand est-ce que t'allais passer nous dire bonjour à toute la bande ? Si tu avais des permissions pour aller voir ta soeur - ouais au fait, t'as une soeur ? -, tu aurais très bien pu passer nous voir, nous tous ! Clear, Dasoku, Nobunaga, Wotamin, Nana, Vip, Pika... Nous ! On était pas censé être une famille, ensembles ? Enfin, l'heure n'est pas à la colère, je suis trop content de te revoir ma belle ! Putain ouais t'es toujours aussi belle, qu'est-ce que tu peux me les casser par moment, rah, souffla-t-il, dubitatif. Tu me quittes plus ma grande, capiche ? Allez, viens me faire un bisouuuu… »

M'attrapant les joues vivement sans que je n'ai pu le prévoir, il m'embrassa sur les lèvres, taré qu'il était. Aah, le salaud, il voulait me rouler une pelle. Le repoussant durement en m'essuyant la bouche et la langue avec la manche de ma veste, je le fusillai du regard. Quel porc. Il m'énervait à faire ça, je n'étais pas un jouet.

« Désolée, Kuro, mais étant donné qu'on était en temps de guerre et ma nature de nin-jutsuka…

- Kuso, je savais que t'étais une ninja ma poule, me coupa-t-il en imitant la position parfaite du cygne, sous mon sourcil haussé.

- … Je ne voulais pas vous entraîner dans ma merde. Et arrête de m'appeler comme ça, ttebane ! »

Il acquiesça, laissant la parole aux deux autres. Déjà, le dénommé Keichi semblait remis de ses émotions, et Aokai, perdue, je suppose. D'ailleurs, en parlant de Keichi, se dernier avait l'air de retrouver toute sa vivacité ; voyons voir ce qu'il va dire !

Pendant que Valshe parlait, Makise l'écoutait avec attention. Mais à la fin, elle semblait s'en vouloir. Elle avait la tête baissée et serrait ses mains, comme si elle était en colère contre elle-même ou triste. Je posa gentiment une main sur la sienne avec un sourire rassurant. Je voulais lui faire comprendre qu'on ne lui voulait rien de mal et qu'on disait ça pour son bien. Je n'ai aucune envie qu'elle nous comprenne mal et qu'elle nous en veuille.

« Je crois que j'ai compris... Je... vais essayer d'aider les faibles différemment... »
"Si tu as compris c'est tant mieux. Je te souhaite bonne chance."
Sur ce, elle partit avec une mine triste. J'étais un peu inquiète à son sujet. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Je savais qu'elle pouvait se débrouiller seule mais ça ne m'empêchait pas de penser ainsi.

Mais son départ fut vite suivi d'une nouvelle arrivée. A peine venait-elle de partir que deux hommes entrèrent dans un fracas. En effet, un des deux hommes s'écria en s'adressant à Valshe. Elle a vraiment beaucoup de relations... Le deuxième ne disait pas un mot. Et pour cause, il s'était évanoui dans un miaulement après avoir entrevu Makise. Je me dirigeais vers lui, après avoir pris préalablement une serviette mouillée que je lui appliquais sur le front, soulevait un peu sa tête et regardait la rencontre entre Valshe et son ami. C'était très comique et je ne pouvais m'empêcher de rigoler devant cette scène.

Valshe me présenta à cet homme qui était Kuro Neko, son meilleur ami. Je fis un grand sourire suivi d'un "enchantée", le mot habituelle lorsqu'on fait une nouvelle rencontre, quoi. Je trouvais que ce Kuro était un sacré comique: juste après les présentations, il m'avait mise en garde contre Valshe qu'il disait être une chasseuse de filles et de garçons. Je cachais mon rire derrière une de mes mains.

D'après ce qu'il disait d'ailleurs, la personne que je tenais dans mes bras s'appelait Keichi Tsukiyo et qui semblait être un chat, tout comme Kuro. Ensuite, il fit tout un discours sur une bande, des amis de Valshe j'imagine, et essaya d'embrasser ma colocataire mais celle-ci ne le voyait pas comme ça, et le repoussa. De mon côté, j'essayais de retenir mon fou rire, tout en attendant que l'évanoui se réveille. J'étais un peu perdue, vu que je ne comprenais pas grand chose de ce qu'ils se disaient, mais leurs comportements me faisaient rire et j'essayais malgré tout de me contenir comme je pouvais.

Quelques instants après, Keichi se réveilla. Je le lâcha doucement alors, me leva, et m'adressa à toute la chambrée, mais principalement à ma colocataire et à son ami.
"Bon je vais vous laisser. Je ferais mieux de vous laisser seuls pour bien fêter vos retrouvailles!" Il n'y avait aucun sous-entendu dans ma phrase et je ne voulais pas qu'il y en ait. Je savais que c'était deux amis proches qui avaient étés séparés quelques temps et qui ne demandaient que de se retrouver. Je lança un sourire radieux vers Valshe et sortit de la pièce en saluant tout le monde.

J'entendais pas grand chose vu que j'étais tombé dans les vapes. Je sentais quand même sur mon front quelque chose de mouillé et une odeur de fille. C'était l'une des files donc de la chambre qui m'avais un peu aider à me remettre de mes émotions mais je peut vous jurer que voir deux chose comme ça aussi choquant l'un que l'autre... ça vous laisse sans voix ! Encore des tourbillons dans les yeux, j'essayais donc de m'en remettre et reprenais peu à peu mes esprits en écoutant un peu plus attentivement ce qu'il se passait autour de moi. Ce qui est sûr c'est que Kuro connait très bien Valshe et un sujet de guerre s'était imposé peu après. La scène avait été très comique à ce que je vois car la jeune fille riait à gorge déployée !

J'avais pas tellement suivis alors je ne savais pas si je devais ou pas rire car si je rit pour rien, ça vas pas le faire vous voyez... Soupirant pour essayer d'à tout prix remettre les pieds sur terre, Kuro m'avait assez vite relevé et j'avais eut le réflexe de m'asseoir sur le lit le plus proche que je pouvait trouver pour ne pas risquer de re tomber sur le sol comme une pauvre merde. J'ai mal çà la tête moi du coup muuuh ! Je frottais mon crane puis je levais la tête vers Kuro et Valshe qui me regardait, ils attendaient surement que je dise quelque chose car j'avais repris mes esprits.. Em.. Je redevenu très vite rouge en me rendant compte que j'étais quand même avec deux célébrité, mon dieu que je vais mourir si je reste là trop,longtemps !

Comment ça j'en fais de trop ? C'est même pas vrais ! Je n'est pas l’habitude disons et puis je sent que je vais sauter sur Valshe dans pas longtemps comme pour ce que j'avais fait à Kuro au réfectoire Sauf que là je ne pense que ça vas plaire à Valshe et j'ai pas envie de me faire engueuler tout de même ! Je suis dans un sacré pétrin Uuh... J'allais surement bégayer mais bon, c'est la viiie !

- M-mya.. O-oui, K-keichi Tsuki-yo ! J-je je je sais que c'est u-une utaaaaiiiii ! Commençais-je à dire, super gêné. j'a-j'adore ses musiques... E-enfin à toi aussi hein Kuro-kun !!

Houla, je m’emmêlait complètement les pinceaux ! Me tripotant les doigts super nerveusement, je fixais un point invisible vers le sol comme si il était super important tout d'un coup. J'avais l'air encore d'un parfais imbécile mais bon.. J'ai besoin d'un câlin pour me déstresser là je crois, fuuuh... Si je redevient une petite poule de poile, ne vous étonner pas c'est que j'aurais encore péter un boulon ! Je me met toujours dans des situations embarrassante de toute façon alors jamais cela changera ! J'attendais une quelconque réaction, un rire pour détendre l’atmosphère ou n'importe quoi ! Car là je crois que je vais partir en courant comme un déglinguer rien que pour ne pas avoir à me transformer en purée de tomate tellement que j'aurais fondu de gêne !

« Sayonara Aokai-chan, avais-je déclaré en bougeant ma main de gauche à droite en signe d'au revoir. »

Valshe, quant à elle, elle avait souri. Vous savez, ses sourires en coin, là, super sexy et casse-couille pour moi ! Trop jolie cette Valshe, trop jolie. Il y avait toujours eu cette différence entre nous deux. Elle sera toujours plus douée que moi, jamais de ma vie je ne l'avais considéré comme une simple fille, elle était beaucoup plus que ça ! J'étais à l'aise qu'avec cette fille, les autres, je les draguais, sans aucune gêne. Même Vip et Nobunaga, je les avais dragué. Mais leur personnalité avait rattrapé le courant, et je m'étais vite calmée. Comme tous les meilleurs amis, Valshe et moi, on était sortis ensemble. Oh, ça n'avait pas duré. Trop différents. Mais cette différence était idéale pour nos fous rires incontrôlables au collège. « J'adore les chats ! - Oh, je n'avais pas remarqué… - Eh, fous-toi de ma gueule en plus ! – Hmm… D'accord ! »

« M-mya.. O-oui, K-keichi Tsuki-yo ! J-je je je sais que c'est u-une utaaaaiiiii ! j'a-j'adore ses musiques... E-enfin à toi aussi hein Kuro-kun !!

- C'est normal, qui n'aimerait pas la voix chelou de Valshe ? Et oui, oh ça oui je sais, terminais-je en me remémorant le réfectoire tandis que Valshe haussa les yeux au ciel, moyennement convaincu de mon hyperbole sur sa voix, tsundere, il est fou ce chat, avais-je marmonné, dubitatif.

- Eh bien, je suis vraiment touchée, Keichi. J'espère qu'on s'entendra bien, avait conclu ma Valshe adorée, en un sourire doux. »

Comment ne pas fondre devant un tel sourire ? Elle aura toujours la côte, toujours. Lui souriant effrontément, je regardais Keichi, une lueur de génie dans les yeux. Je vais lui offrir un cadeau inestimable à ce Keichi, qui semble m'adorer autant que Valshe ! Donnant un coup de coude à Valshe, cette dernière me jeta un regard interloqué, et je lui montrai du bout du doigt son appareil de karaoké. Elle semblait perdue dans le vague, comme si ça faisait longtemps. C’était le cas d’ailleurs, je veux dire… Cinq ans ? Qu’on avait plus chanté ensembles… Lui décernant un grand sourire d’encouragement, on alluma l’appareil, puis, avec mes talents de présentateur, je me tournai vers Keichi et dis, le micro allumé, comme si j’étais sur un plateau de télévision :

« Ce soir, spécialement pour vous, Keichi Tsukiyo, vous allez avoir droit à un concert privé de Valshe et 96Neko, moi-même ! Alors, asseyez-vous et ouvrez grand vos oreilles ! »

Valshe chargea Out of eden, chanson qui avait fait un déclic chez nous deux, et Valshe se posta à côté de moi, un sourire nerveux accroché à son visage. Eh ouais ma vieille, cinq ans ! Attrapant sa main comme si on allait se présenter face à un public – c’était le cas d’ailleurs, il était certes minime, mais ça restait un public d’une personne. La musique commença, un solo de synthé et de guitare, Valshe se mit à inspirer profondément avant de chanter, à l’unisson, avec moi :

« No way out of Garden Eden, no way sore wa shi ni itaru yamai, rakuen no shūmatsu ni hebi wa sasou ; naderu yoni tashikame au kono yubi de tsumi toru tsumi no mi… »

Comme dans mon souvenir ! Heureux, je regardais Keichi qui semblait aussi joyeux que nous deux ! Continuant de chanter, à fond dans ma partie, comme toujours, je ne priais pas pour illustrer les paroles que je chantais ! Collé contre ma Valshe qui n’avait certainement pas oubliée mon côté « interprète » de la chanson, elle en fit de même ! Dans sa partie, elle ne s’est pas fait prier pour me faire chier la bougresse. Mais nous reprenions vite notre sérieux, sinon le pauvre Keichi allait croire que nous nous battions – ce qui n’était pas tout à fait faux. Il avait l’air au paradis, le neko. Quelle ironie, cette chanson parle du jardin d’Eden, soit le Jardin le plus tentant de l’histoire de la bible. Aucune sortie, aucune échappatoire, partez tant qu’il en est encore temps ! Telles étaient les paroles de la chanson ! Chanson terminée, Valshe et moi nous penchions pour remercier notre public qui n’était autre que Keichi.

« ALORS ? Ça t’a plu, demandais-je en souriant. Au fait, ma poule, t’as pas perdu la main, toujours aussi douée !

- Arrête de m’appeler comme ça, ttebane ! Mais merci du compliment, termina-t-elle en souriant narquoisement. »

Nous nous tournions alors, tous les deux, vers notre public, juste après sa réponse, Valshe demanda à Keichi, plutôt curieuse :

« Tu travailles à l’institution, on dirait. Que fais-tu de particulier, Keichi ?

- Bah, le ménage, Valshe, m’exclamai-je, perplexe qu’elle n’ait pas compris la tenue de travail. Mais Valshe me toisa et dit d’une voix froide :

- Tu t’appelles Keichi maintenant ?

- Euh… Je connais un pote d…

- Oh, tais-toi Kuro, tu t’enfonces.

- Enfoirée ! Qu’est-ce que vous voulez faire, sinon, demandai-je, passant d’une tête dubitative à une tête joyeuse. »

Les main joint,e super content ce qu'il m'arrivait, Kuro ne faisais que de confirmer que ce que j'avais dit. Eheh... J'ai vraiment fais mon intéressant sur le coup dans le réfectoire mais bon ! Comme ça l'on me connais très vite et l'on vois que je suis pas quelqu'un de méchant ! Pas du tout même. Quant à Valshe , elle me remercia en disant qu'elle espérait que nous nous entendrions bien. Evidemment ! Enfin, moi aussi j'espère. Du moins, jamais je n'oserais lui chercher des noises ça c'est sûr ! J'espère que je vais pas la soûler avec mon caractère assez explosif ! J'étais plus qu'émue d'avoir ce sourire de Valshe, je crois que je suis toujours aussi rouge qu'au départ ! ça m'étonne pas moi même donc bon ! Ma queue qui bougeait dans tout les sens, Kuro avait eut soudainement une idée visiblement et avait regarder Valshe d'un regard en coin en montrant je ne sais quoi. Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il voulait dire mais j'allais très vite le savoir lorsque je les voyait prendre un étrange appareille de.. karaoké ? Je fus très surpris et Kuro m’annonçait qu'il allaient faire une sorte de concert privé.. Attendez.. C'est vrais ? Vraiment vrais ? Je bloquais une nouvelle fois, j'étais plus qu'heureux au fond de moi mais là j'arrivais plus du tout à faire éclater ma joie ! Tout était coincer en moi tellement que c'était fort.

C'EST SUPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! Mes oreilles était toute droite et je ne pouvais les rabaisser tellement que la joie que je ressentais était plus qu'énorme. Ma queue bougeait encore encore plus rapidement pendant qu'ils commençaient à chanter devant moi et rien que pour ma personne ! Mon dieu, c'est le plus beau jour de ma viiiiie ! J'en avait les larmes aux yeux et je commençais à en avoir mal à la tête tellement que j'étais rouge. Je me répète peut-être mais je ne sais plus comment expliquer ce qu'il m'arrive ! En tout cas, c'est que du bonheur et rien d'autre ! C'est pas tout les jours que je vais vivre ça alors autant ne pas en perdre une miettes ! Ils chantent si bien ! J'en suis pas surpris de ça, c'est même parfaitement normal qu'ils chantent aussi bien UHUHUH ! Les joint encore jointe, je les serrait un maximum en reniflant. Je suis si ému snif snif ! Malheureusement, quelques minutes après c'était déjà fini et franchement j'avais été charmer par tout ça. C'est sûr que je vais pas l'oublier de sitôt tout ça ! Séchant les larmes qui s'étaient loger au coin de mes yeux tellement que j'avais été heureux, Kuro me regardait :

- ALORS ? Ça t’a plu ? me demanda t-il en souriant. Au fait, ma poule, t’as pas perdu la main, toujours aussi douée !

- Oh oui, c'était super, merci Kuro-san, merci Valshe-san !! Répondis-je , enthousiaste.

- Arrête de m’appeler comme ça, ttebane !Mais merci du compliment , termina-t-elle en souriant narquoisement. Tu travailles à l’institution, on dirait. Que fais-tu de particulier, Keichi ? me demandait ensuite Valshe

- Eh bien...-

- Bah, le ménage, Valshe, s'exclamais Kuro perplexe qu’elle n’ait pas compris ma tenue de travail. Mais Valshe le toisa et dit d’une voix froide :
- Tu t’appelles Keichi maintenant ?
- Euh… Je connais un pote d…
- Oh, tais-toi Kuro, tu t’enfonces.
- Enfoirée ! Qu’est-ce que vous voulez faire, sinon ?demandai-il, passant d’une tête dubitative à une tête joyeuse.

- Oh vous savez, du moment que je suis avec vous, je peut tout faire ! Dis-je ensuite en une mine réjouit. Mais si vous voulez aller dehors , moi je me change, je vais pas sortir dans cette tenue ! Et si vous voulez partir de votre coté sans moi, j"irais travailler plus tôt !

C'est vrais quoi, si ils veulent partir entre vieille conaissance, moi je ne vais pas faire de chichi après tout ! On sait jamais si ils veulent parler de tout et de rien, sur leur passer, leur aventure et tout ! Moi au passage j'ai abandonner le travaille à la cantine ahah.. Mais si je dois choisir entre passer du temps avec des stars et faire le ménage.. Là c'est les stars, c'est sur et certain !!

« Oh vous savez, du moment que je suis avec vous, je peut tout faire ! Dit-il ensuite avec un regard des plus heureux. Mais si vous voulez aller dehors , moi je me change, je vais pas sortir dans cette tenue ! Et si vous voulez partir de votre coté sans moi, j"irais travailler plus tôt !

- C'est surtout que je ne suis pas d'humeur à sortir moi, soupirai-je en m'asseyant sur mon lit.

- Sériiiieux, s'exclama mon neko, mais que se passe-t-il ma… Je m'étais mise à le toiser. Ma grande ?

- C'est juste qu'il y a à peine trois quatre heures, j'ai fait un long chemin d'Allemagne jusqu'au Japon grâce à mes facultés de nin-jutsukas, et pas autrement ; je suis crevée, j'ai envie de dormir, et j'ai mal au dos.

- Oh mince… Excuse-moi Valshe, je ne savais pas, me répondit le neko en se grattant l'arrière de la tête.

- Tu ne pouvais pas savoir. Dès que je serai en forme, je vous promets qu'on se fera une sortie ! Là, je vais aller manger et je vais aller me coucher, j’suis pas en état de sortir faire la fête, les amis. À moins de subir mon sale caractère de fatiguée- ce que je ne te souhaite pas Keichi. »

Kuro Neko me regarda tristement, je savais exactement ce à quoi il pensait. Il aurait voulu s'éclater avec moi, comme au bon vieux temps. Un autre soir, je suis vraiment morte, actuellement. Lui frictionnant les cheveux d’une main, je me redressai et lui dis, sérieuse :

« En attendant, toi, tu sors de ma chambre et tu vas t’amuser avec Keichi. De un parce que sinon Keichi va aller travailler alors qu’il a du temps libre, et deux parce que si tu le fais pas j’éclate ta face de chat.

- UH, t’oserais pas, me dissuada-t-il, légèrement craintif.

- Tu veux parier ?

- NON, c’est bon ! Keichi, tu viens ? On va laisser Valshe, on va aller voir ailleurs si on y est… La salle de musique par exemple, bonne idée ! JE TE SUIS ! Au revoir ma… POULE ! »

Poussant Keichi vers la sortie, Kuro me tira une langue rose avec une face de clown de cirque avant de sortir sans oublier de claquer la porte. Quel idiot… Enfin, je vais pouvoir dormir. M’étalant sur mon lit presqu’au ralentis, je fermai mes yeux avant de sombrer, malgré-moi, dans un sommeil lourd.

**

Rouvrant mes mirettes, réveillée par une envie folle de manger quelque chose, je tapotai le rebord de mon lit pour poser un pied, un à un avant de me rendre jusqu’à la salle de bains en m’étirant. Allumant au préalable l’interrupteur de la lampe, je plissai mes yeux avant de me rendre devant ma glace. Ma mine était légèrement défoncée par un manque cruel de sommeil, et je dû m’étirer une nouvelle fois avant de faire craquer mon dos. Ah, bah c’est pas trop tôt. Me passant de l’eau au visage, je pris une serviette pour m’essuyer le visage. Mettant des chaussettes et mes bottes de cuir, je sortis de ma chambre que je fermai à clés derrière-moi, sans oublier de prendre mon sac et ma veste noire. Mains contre mon crâne, je me hâtai d’aller au réfectoire pour manger un bout, pas que j’avais faim, mais c’était tout comme. Et puis, je devais réfléchir à certaines choses. Oui, réfléchir… À certaines choses.

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