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 Chambre n°2

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Julian de Rodez
Julian de Rodez

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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 9:46
(On s'en fout de la taille ! ~o/)
Là, je priais carrément pour ne pas que ma sœur se réveille maintenant. Elric eut visiblement une poussée d'hormones ou je ne sais trop quoi. Il s'empressa de répondre au baiser, resserrant l'étreinte et en passant une main dans mon dos, l'autre dans mes cheveux. C'est sur, j'appréciais cette pulsion sauvage et sexuelle, plus que vous ne le croyez, mais je ne tenais absolument pas à ce que ma sœur s'en rende compte. Grand heureusement, elle semblait dormir encore paisiblement, et je pus donc laisser Elric faire ce qu'il voulait de moi, dans la limite du possible bien entendu. Il me recula jusqu'au mur et me souleva, mes jambes s'accrochant par reflexe à sa taille. C'était sauvage, presque primitif comme baiser. On dut tout de même marquer une pause entre deux pour reprendre notre souffle. Il en profita pour me glisser à l'oreille un murmure doux et chaud, traduisant la sincérité de ses mots.

« Je t'aime Julian. »

Je lui souris. Comment voulez-vous réagir à ça ? Et il glissa sa main le long de ma joue, la caressant, atteignant ensuite et de nouveau ma tignasse brune ébouriffée. Je me sentais un peu dorlotée comme une nana, pour cause, je l'étais. Il me porta telle une princesse, ou presque, vers son lit et m'y déposa. Il me rejoignit bien vite et se cala contre moi, nichant son visage au creux de mon cou. J'en profitai pour jeter un coup d'œil à Johanne, pour être prêt à me redresser promptement au cas où elle se réveillerait d'ici peu.

Elric mit fin à ma surveillance en s'agitant. Plus exactement, il tremblait. Je crus qu'il eut froid de prime abord et m'apprêtai à l'enlacer quand je me souvenus des circonstances. Il s'était piqué quelques minutes plus tôt. L'hypothèse la plus juste s'avérait être toute autre pour le coup : Il tremblotait parce qu'il redevenait à jeun. Au lieu d'être inquiet, j'étais agacé. Déjà qu'il a une vie de merde, il n’arrangeait pas la tournure des événements en se foutant la race comme ça. Douleur morale additionnée à une douleur physique, ça commence à faire lourd, ou plutôt ça finit.

« Il va falloir... que je m'isole un peu... le temps de... bah... redevenir à jeun...

- J'ai crus comprendre, » lui répondis-je en m'éloignant, histoire qu'il puisse partir sans obstacle.

Ok, ok, j'hésitais à l'accompagner. Il ne le méritait pas, mais est-ce que ce n’était pas mon rôle d'être là même dans ses erreurs ? Je tiquai des lèvres, si, ça faisait partie de ma " fonction " si je puis dire. Je suis donc moi aussi sorti du lit et j'ai trainé mes pieds jusqu'à la porte de la salle de bain. J'ai ouvert la porte et lui ai fait signe de rentrer, accordant encore un regard à l'épave endormie sur mon matelas.

« Ca te va ici ? Je ne préfère pas que t'ailles plus loin, histoire d'être là si... ça va mal. »
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 14:01
Il se redressa, mais ne se leva pas tout de suite, commençant par s'asseoir au bord du lit pour bien respirer. Il sentait la nausée s'installer doucement, ainsi qu'une bouffée de chaleur s'attaquait à la couleur de son visage. Elric se leva, les jambes molles et le pas incertains pour rejoindre Julian à la porte de la salle de bain à laquelle il s'agrippa un instant avant d'enlacer encore un peu son beau ténébreux. Il ferma les yeux mais les ré ouvrit presque immédiatement. Quand il les ferma, il sentait comme si son corps était absorbé par un trou noir qui le tirait vers le sol, tout en même temps que la sensation que la pièce tournait en se rapetissant. Bref, rien d'agréable. Il ravala en grimaçant le peu de salive qu'il avait.

- Tu n'es pas obligé de subir ça... À... à l'avenir je... vais tenter d'arrêter.

Le Marsh étira un sourire forcé qu'il voulait rassurant mais un vertige le secoua et il serra ses poings sur les vêtements du guitariste. Il se sépara ensuite du beau ténébreux, tout en prenant de grandes respirations et entra dans la salle de bain. Elric arrêta ses pas devant la toilette qui allait être sa meilleur amie pour la prochaine heure. Bon, pendant qu'il y était s'il ne voulait pas y avoir trop de fièvre, il détacha le premier bouton du haut de sa chemise avant de la faire passer par dessus sa tête. Il s'assit ensuite sur le froid carrelage et s'adossa au mur.

- Julian... vient ici... s'il te plait...

Sa voix était suppliante, mais pas exprès. Il tendit la main, le plus loin qu'il le pouvait et lorsqu'elle fut saisi, il fit asseoir son colocataire à côté de lui, posant ensuite sa tête contre son épaule. Il était bien comme ça.

- Tu me crois si... si je te dis que la première fois que j'ai prit de l'héro... je ne savais même pas que s'en était ?

Sa phrase n'était pas tout à fait exacte, parce qu'il n'avait pas ''prit de l'héro pour la première fois'', quelqu'un lui en avait fait prendre et cette personne ne lui avait pas vraiment demander son autorisation non plus. C'était étrange pour lui de parler d'un évènement qu'il ne se souvenait à peine, même s'il savait parfaitement ce qui s'était passé, faute d'un connard qui avait tout filmé...

- Quelqu'un m'a piégé... m'a créée ce besoin... J'ai pas vraiment besoin de te dire qui a monté ce plan...

Son père était derrière cette addiction. Bien sûr, ce n'était pas Anthony qui avait fait le sale boulot, lui il était seulement la tête pensante ainsi que le dirigeant, mais c'était sa faute. Son père lui avait créée une multitude de faiblesses qui additionné ensemble était dévastatrice.

Elric se redressa soudainement, un surplus de salive avait envahit sa bouche, il sentait une boule compacte dans sa gorge et la nausée l'étourdissait de nouveau. Il s'agrippa au tour de la toilette avant de se mettre à vomir. Il cracha ensuite pendant un moment, grimaçant au goût acide et pas très frais de ce qui avait mijoté dans son estomac. Le coin de ses yeux était humide, ce qu'il essuya du revers de ses mains tout en se redressant, tremblant.

- Dé... désolé...
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 16:47
- Tu n'es pas obligé de subir ça... À... à l'avenir je... vais tenter d'arrêter.
- Je sais.

Je savais que je n'étais pas obligé de subir ça et qu'à l'avenir, il allait tenter d'arrêter. J'espérais qu'il y arrive sans trop de problème d’ailleurs, en vu de l'état dans lequel ça le mettait. Il ne tenait même plus debout tout seul, il était obligé de se tenir à mon t-shirt pour ne pas chavirer d'un côté. Heureusement, il s'en remit et entra pour de bon dans la salle, vacillant, il est vrai, légèrement au passage. Je le suivis et fermai la porte derrière moi pour ne pas risquer de réveiller Johanne. Elle était fatiguée, valait mieux qu'elle se repose toute la nuit, surtout qu'il commençait à se faire tard. Plus de soleil, plus de chaleur, il faisait sombre et froid, particulièrement dans la salle de bain où nous étions. Pas de chance pour Elric, c'est un fait. Il tremblait d'avantage.

Premier reflexe, il se pencha vers la cuvette et s'installa à côté, dos contre le mur et chemise en moins. Une fois bien assied, il me regarda et me tendit la main, me faisant signe de m'approcher en me le demandant.

- Julian... vient ici... s'il te plait...
- Pas besoin de me le demander comme ça tu sais…

Je devais le pousser à ne plus se remettre dans ce sale état, à ne plus recommencer à se droguer, et cela, quitte à me foutre de sa gueule. Il aurait été idiot de me comporter comme un bon gentilhomme sous prétexte qu'il soit malade. Je comptais le dorloter un peu mais je m'imposais certaines limites. Il le fallait. Pour lui, et pour moi.

Ma main de prise, il la dirigea à sa gauche et la baissa, m'incitant à poser mes fesses contre le carrelage à mon tour. Je le fis, et me mis dans la même position que lui. Nous étions désormais deux pèlerins par terre dans une salle de bain, mais on s'en foutait royalement. Il laissa sa tête tomber contre mon épaule, et me parla comme si de rien était :

- Tu me crois si... si je te dis que la première fois que j'ai prit de l'héro... je ne savais même pas que s'en était ?

" Tu veux vraiment le savoir ? " faillis-je lui répondre alors qu'il continuait.

- Quelqu'un m'a piégé... m'a créée ce besoin... J'ai pas vraiment besoin de te dire qui a monté ce plan...

C'était pas plus mal de ne rien lui avoir répondu car là, je le croyais. Je m'interrogeais sur les compétences d'Amber en médecine. Est-ce qu'elle était disposée à trouver et donner des traitements pour arrêter la drogue ou fallait-il s'adresser à un spécialiste ? Une raison de plus de lui rendre visite. En lui présentant Johanne, j'allais pouvoir lui poser directement la question. J'étais parti pour me le répéter cent fois mentalement histoire d'être sur de ne pas oublier mais Elric s'agita soudainement. Il se dégagea de mon épaule et cracha un dégulis d'une couleur non homologué avant d'inspirer une forte bouffée d'air et de se replacer, larmoyant et tremblotant.

- Dé... désolé...
- C'est pas moi qui chiale, t'excuse pas.

Si j'en faisais un peu trop ? Non, pas d'accord. On aurait pu à la rigueur me le reprocher si je n'avais pas de suite essuyé le bord de ses yeux avec la manche de mon t-shirt remonté jusqu'aux doigts. Et quant bien même je ne l'aurais pas fait, ça n'aurait été pas été de trop en vu de l'objectif visé : Qu'il regrette et ne récidive plus.

- Tu me fais presque pitié. Dire qu'à la place j'aurais pu te laisser faire ce que tu veux de moi...

Ça, c'était probablement pire que de me foutre de sa gueule. Et pour être bien sur qu'il comprenne le message, j'ai moi aussi enlevé mon haut, le pliant sur mes genoux tout en secouant ma tête de droite à gauche, faisant celui qui est déçu par la tournure que prenne les choses.

- C'est vraiment dommage...
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 17:41
Qui chiale. Non mais, n'importe quoi. C'était seulement un réflexe du corps. Il était bien prêt à bouder pour celle-là mais lorsque le beau ténébreux essuya ses yeux de sa manche comme s'il n'était qu'un gamin pleurnichard ça le fit plutôt chier. Grrr, et puis quoi encore ? Il était capable de s'occuper de lui-même tout seul ! Comme il l'avait toujours fait... seul... Le mot pitié lui écorcha les oreilles le faisant ragé une seconde avant qu'il ne se sente mal. Sa culpabilité se renforçait. La dernière chose qu'il voulait s'était bien que Julian le haïsse ou le prenne en pitié. Malheureusement pour le beau ténébreux, celui-ci en fit trop, autant avec ses paroles incitatrices que son geste d'enlever en vêtement. Le Marsh roula les yeux et soupira.

- Tiens tiens, si ce n'est pas une belle technique de manipulation.

Elric se coucha sur le plancher, dos à son colocataire. Malgré qu'il était parcouru de frissons, il sentait son corps bouillant. Il avait facilement vue au travers des paroles du guitariste mais ça ne l'enchantait pas vraiment. Quelque fois, il se disait qu'il aurait bien aimé être un peu plus naïf mais ça aussi il l'avait perdu pendant ces trois ans. En fait, pas vraiment perdu, il l'avait plutôt échanger contre de la méfiance. En bien y pensant, s'il avait vue la supercherie de Julian, c'était parce que ce n'était pas la première fois que quelqu'un lui disait un truc semblable.

- Tu veux que je me sente coupable...

Il croisa ses bras sur son torse. Sa voix était devenu blasé, mais triste. Il se mit sur le dos, regardant le plafond et la lumière quelques instants avant de se relever, les jambes un peu plus solide maintenant. Il tira la chasse de la toilette et se mit devant le lavabo, ouvrant l'eau froide pour ensuite penché la tête et se rincer la bouche sous le jet. Après avoir fait un peu disparaître le goût de sa gerbe, il fouilla dans l’armoire pharmacie où il avait mit ses médicaments pour se sortir un capelet d'anti-nausée qu'il s'empressa d'avaler avec une gorgé d'eau. Elric se retourna ensuite vers Julian, les pointes d'un sourire de requins au coins des lèvres.

- Mais si tu avais vraiment envie de fourrer, moi je ne suis pas contre.

Quel plaisir de renvoyer l'invitation même si celle-ci au départ n'avait été là que pour le faire culpabiliser. D'accord, ce n'était pas la grande forme, comme on pouvait le constaté avec la rougeur de son visage et de la non régularité de son souffle qui passait entre ses lèvres légèrement ouvertes, mais il avait connu pire. Bien pire.

Par contre il n'aurait peut-être pas dû utiliser le mot ''fourrer''. C'était très grossier et ne reflétait pas vraiment ses sentiments ni le respect qu'il avait pour le beau ténébreux. Il l'avait dit plutôt par mauvaise habitude et comme considération du sexe qu'il avait eu ces dernières années.

- Laisse tomber le fourrage...

Il baissa les yeux, gêné.

- Avec toi j'aimerais que se soit spécial et que nôtre relation dure...

Ses yeux se fermèrent, une seconde et il passa près de tomber mais se rattrapa en se retenant au lavabo. Le Marsh posa une main sur sa tête. Il avait bien beau parler, il ne se sentait pas aussi en forme qu'il l'aurait pensé.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 21:25
- Tiens tiens, si ce n'est pas une belle technique de manipulation.

Je ne pus retenir un rire face à sa réaction que l'on pourrait qualifier de puéril. Il n'appréciait pas ma petite manipulation, la cernant parfaitement et pour bien me le faire comprendre, il avait soupiré et roulé des yeux. Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un faire ça. Mis à part dans les films en fait, je doutais avoir déjà été confronté à un tel facies. Il prit visiblement mal le fait que je puisse en rire par dessus tout et s'allongea dos à moi. Je faisais dès lors mon possible pour camoufler le son, plaquant ma main devant ma bouche.

- Tu veux que je me sente coupable...

Je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi : il m'amusait. Je continuais de rire. Je voulus m'excuser mais il ne me laissa pas le temps, s'en allant, véxé. Il s'arrêta à proximité du lavabo et tandis qu'il se lavait le visage, je tentais de rendre le mien plus neutre en me massant les joues. Dans ma tête, je me débitais même tout un tas de phrases censées me raisonner. Ma technique porta ses fruits : mon sourire s'effaça à la longue pour le grand plaisir d'Elric et le mien. Je pus me lever sans risquer de me cramper et m'asseoir sur le plateau des toilettes, posant le côté de mon pied droit sur mon genou gauche. De là, je regardais mon petit boudeur ingurgiter un médicament. Pour lire l'étiquette, je dus plisser les yeux. Il s'agissait d'un anti-vomisseur.

Je ne sais pas se passa chez lui tout d'un coup mais il se tourna vivement vers moi et me lança un sourire... reptilien qui ne me disait rien qui vaille. J'arquai un sorucil, curieux de connaitre la raison de ce soudain changement d'humeur.

- Mais si tu avais vraiment envie de fourrer, moi je ne suis pas contre.

En tous cas, je ne m'attendais pas à ça. Une chose est sure, il se moquait de moi et de ma tentative pour le faire culpabiliser. Il était conscient que j'avais retiré mon haut uniquement dans ce but là, pas pour assouvir réellement ses désirs sexuels. C'était une manière subtile de me pieger dans mon propre piege en fait. Sauf qu'il aurait été plus malin d'utiliser un autre terme que " fourrer " pour exprimer ce qu'on pouvait eventuellement faire car ça me coupa net l'envie. Il s'apperçut un peu plus tard lui-même que ce n'était pas correct et il se corriga aussitôt :

- Laisse tomber le fourrage... Avec toi j'aimerais que se soit spécial et que nôtre relation dure...

Wow. J'étais sur le cul dans les deux sens du terme. Pourquoi est-ce qu'il me disait ça comme ça, maintenant, dans un moment aussi pas... propice ? Je m'étais foutu de sa gueule quelques minutes auparavant et sans m'excuser, je méritais autrement dit pas qu'il me considère aussi bien. Enfin pas là tout de suite, pas après ça. En fait, je me sentais mal vis à vis de moi-même. On abordait des sujets sérieux et moi je déconnais.

- Désolé, lançai-je en baissant la tête, faisant glisser ma main de ma bouche au menton. C'est peut-être pas la meilleure aide que je t'apporte en te faisant d'avantage culpabiliser. Je pensais que ça allait t'inciter à plus recommencer mais finalement, je suis plus si sur de moi : un petit ami qui remue le couteau dans la plaie, ça encourage plutôt à récidiver. Je devrais pas non plus rire de tes... réactions. Elles te sont légétimes, même si elles sont amusantes quand on fait abstraction du motif de leur présence.

Une fois la chose dite, je me suis levé et je l'ai rejoint, collant mon torse contre son dos et enroulant mes bras autour de sa taille.

- Quand tu te seras remis de tout ça, on aura tout le temps qu'il nous faudra pour faire des choses " spéciales ".
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 7 Aoû - 22:40
Magique que le moment où le beau ténébreux commença ses excuses. Le Marsh avait été oui un peu fâché que celui-ci se foute de sa gueule, l'entendre rire était assez énervant mais il ne voulait pas dramatiser de peur de ruiner ses chances. Et puis c'était pas si important qu'il se moque un peu... C'est pourquoi lorsqu'il entendit les excuses il fut content, même qu'un début d'un vrai sourire prit naissances sur ses lèvres. C'est en entendant le terme 'petit ami' qu'il sentit un feu d'artifice d'émotions en lui. Il était tellement heureux qu'il ne savait pas quoi dire. En sentant l'étreinte de Julian, il posa une main sur son bras et se retourna pour lui faire face. Il avait sur le visage ce même air niais qu'il avait eu lorsqu'ils s'étaient vues dans le hall.

- Tu ne peux pas savoir à quel point je peux être heureux que tu sois là, avec moi.

Ou peut-être que si, il pouvait le savoir parce que son coeur jouait un air de fête dans sa poitrine. Il approcha son visage, pour que leurs lèvres se touchent, volant un baiser alors qu'il l'étreignait contre lui, ses mains glissant sur les muscles de son dos pour descendre ensuite à ses fesses qu'il tâta tendrement. Il cessa le baiser, murmurant contre ses lèvres.

- Je t'aime Julian, putain que je t'aime.

Elric passa une main dans les cheveux de son amoureux, doucement, tout comme ses doigts glissèrent sur son visage, suivant ensuite la ligne de sa mâchoire. Ses gestes étaient léger, comme s'il avait peur de briser le rêve, mais c'était la réalité. Sa main termina contre sa nuque alors qu'il profitait encore un peu de l'oasis de ses lèvres. Son corps était brûlant, autant pas la fièvre que par le désir qu'il devait garder sous contrôle. Il repoussa de quelque centimètres le beau ténébreux de lui avec une main. Il se mordit la lèvre inférieure tout en détournant le regard.

- On... on devrait peut-être aller dormir maintenant... Ta soeur va te trouver nul si tu ne te réveille pas demain matin. Surtout, tâche de me rappeler demain matin combien j'ai été con de me piquer et quels conneries j'ai pu dire tout à l'heure.

Parce que sincèrement, il ne se souvenait déjà pas de tout alors le lendemain matin ça allait être encore pire. En bien y pensant, il avait du mal à se souvenir comment il en était arriver à être dans la salle de bain avec Julian, à l'embrasser et à ce qu'il y ai le titre de petit ami entre eux. Holy shit... la drogue... Si toute les histoires de drogues finissaient comme ça ! Il baissa soudainement la tête, l'air piteux, avant de la redresser pour fixer son amoureux droit dans les yeux avec un regard tout droit emprunté du chat potté.

- Oh non... j'ai envie de faire des choses spéciales là la moi !

Même si ce n'était pas tout à fait le moment et que sa petite soeur dormait juste à côté.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMer 8 Aoû - 0:06
Toutes ces paroles, toutes ces carresses... Jamais je ne les avais autant apprécié, de part d'abord leur sincérité et par la réciprocité de mes flammes. Ce fut un coup dur pour moi que de me faire repousser alors que j'étais sur le point de lui rendre la pareille. Cela étant, Elric avait eu raison de le faire. Il fallait effectivement qu'on aille se coucher si demain matin, on comptait être en forme. Le pire, c'est qu'il ne manquait pas d'arguments pour me convaincre, faisant aussi allusion aux eventuels ressentiments de ma soeur en me découvrant crevé à son reveil. Décidement, il voulait qu'on dorme. Je calmais lentement mais surement mes ardeurs.

- C'est compris.

J'étais désormais - plus ou moins - prêt à sortir de salle de bain pour rejoindre notre lit. Mais contre toute attente, il changea d'avis et me proposa, si l'on peut dire ça comme ça, de rester un peu plus longtemps eveiller. Une proposition bien alléchante, que je me voyais mal refuser, étant encore excité par ses attouchements précédent. Sans attendre le feu vert, je lui souris, baladant mes mains sur son pantalon.

- Ca tombe bien, moi aussi mon chaton, lui répondis-je satisfait en détachant d'un trait la boucle de sa ceinture.

L'envie de nous embrasser nous titilla tous les deux à cet instant. On ne se priva pas de le faire, tandis que je m'affaissais à retirer son jean en même temps. Lorsque j'eus bonne appuie avec mes deux mains, c'est à dire que mes doigts tenaient les deux extremités de l'affaire, j'ai quitté ses lèvres pour lui enlever son habit de trop. Il leva ses jambes l'une après l'autre pour ue accroupi, je puisse lui virer des pattes et je le fis sans probleme. Une fois redressé, je repris l'embrassade, passant mes bras autour de son cou le temps du baiser. Dans notre lancée, on bouscula quelques produits du lavabo, et certains tombèrent par terre auxquels on ne porta pas plus d'attention, bien trop concentré à retenir, pour ma part, mon instinct animal. Je l'aurais bien bouffé desuite mais comme je ne savais pas ce qu'il attendait de moi pour rendre la chose " spéciale ", je réprimais mes pulsions primaires.

Sa chaleur corporelle me brulait presque. Je montais rapidement en température, sentant mes joues déjà s'empourprer. Ça faisait un moment que je n'avais répondu aux besoins de mon corps de la sorte, et mêlé à ceux de mon coeur, j'avoue m'être montré un brin plus sauvage et empréssé. Qu'est ce que vous voulez ? Ce ne sont pas des choses qui se controlent facilement.

- Tu as ce qui faut ? lui demandai-je entre deux baisers, le souffle coupé.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMer 8 Aoû - 1:06
Malgré que son amoureux avait consenti à sa première et sage demande d'aller au lit, lui aussi changea vite d'idée. S'il en avait lui aussi l'envie, pourquoi se priver ? L'attouchement sur son pantalon étant la bienvenu, il étira un sourire face au surnom qui lui avait été attribué. Chaton ? C'était la première fois qu'on la lui sortait celle-là. Ça ne lui déplaisait pas. L'idée commune de s'embrasser au même moment ne rendit les choses que plus parfaite. Julian prit les devant en le mettant à nu, ce qui ne le gênait pas le moindre du monde puisqu'il se savait bien équipé et en plus de cela, il était confiant de ses capacités. D'avoir travaillé dans un bordel lui aura au moins apprit pleins de choses en dépit de tous ce qu'il n'aurait pas voulu voir ou faire.

Tout en continuant l'embrassade qui dégénérait au point de renverser des trucs auquel ils ne prêtèrent pas attention, le Marsh jouait de ses mains sur le corps du beau ténébreux, passant surtout beaucoup de temps à masser ses fesses. Julian lui éveilla cependant une question. Eh, avait-il ce qu'il faut ? C'était pas lui qui avait fait ses bagages donc il n'en était pas certain.

- Hum... je sais pas, ça dépend si les militaires qui m'ont emmenés sont gentils.

Il grimaça sous l'incertitude mais aussi surtout parce que de un, son mec n'était pas encore au courant de son entré un peu spécial sur l'île mais aussi parce qu'il doutait fortement que l'armée canadienne soit assez gentille pour mettre dans son sac des condoms, du lubrifiant, un vibrateur, bref tout ce qui aurait pu être utile ! Quoi que... son cher ami Trogi, ahah le sarcasme, l'avait peut-être fait lui.

- Attend j'vais chercher mon sac.

Elric l'embrassa une dernière fois avant de se détacher de lui pour vivement ouvrir la porte et sortir de la salle de bain. Génial, si Johanne voulait bien se réveiller, c'était le moment du spectacle ! Il empoigna son sac et revient avec dans la salle de bain. Il capta un regard interrogatoire venant de son amoureux. Il ferma la porte et d'un haussement d'épaule il s'expliqua mais pas vraiment.

- Je te raconterais plus tard comment j'ai atterris ici. Tu vas vraiment te marrer... de ma gueule. Bref...

Il lâcha le sac par terre et l'ouvrit. Il essaya de cacher dans son coin son matériel pour se piquer, fouilla parmi les cassettes de sa vieille caméra vidéo et, a son grand bonheur, il trouva quelque chose. Dans un sac de plastique il semblait y avoir tout ce qu'il y avait besoin, en plus d'un post-it écrit : Enjoy little thing ! Don't rape anyone. Hum... En fouillant il trouva oui les condoms et le lube mais aussi un vibrateur neuf qu'il n'avait pas acheter, une paire de menotte et d'autres trucs plutôt louches... Il abandonna le sac pour recommencer à embrasser Julian contre lequel il se colla, ses mains s'activant de nouveau sur lui. Le Marsh coucha son amoureux au sol, passant ensuite une main sous pantalon et boxer. Il l'attoucha un peu avant de, tout en regardant ce qu'il faisait, détacher son pantalon, avec surtout l'intention de ne pas refaire la même connerie que leurs première fois. Maintenant qu'il y pensait, il ne lui avait jamais rembourser ce jeans...

Sa bouche s'attaqua au cou du guitariste, tout en descendant ensuite plus bas pour profité du corps devenu plus mature de celui-ci. Déjà qu'il était bien foutu, ces années ne lui avait pas fait de tord, loin de là ! Mordillant amoureusement ses hanches, il fit glisser habillement avec ses pouces ses vêtements qu'il lui retira totalement avant de retourner à une bonne hauteur pour l'embrasser mais aussi pour faire onduler son bassin contre le sien, de manière à ce que leurs verges se frottent l'une contre l'autre.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyJeu 9 Aoû - 1:43
« Attend j'vais chercher mon sac. »

Ouais. Bonne initiative car je ne comprenais pas son délire de militaire alors qu’on était en train de parler de préservatif. Bref, il sortit de la salle de bain, m’embrassant avant toute chose et passa devant ma sœur endormie cherchant des yeux son bagage. La situation était un peu cocasse, et je le voyais se tourner vers ma sœur pour vérifier qu’elle ne se réveillait pas toutes les trois secondes et demie. Ça me faisait rire. Précautionneusement, car bien entendu, je me retenais, ne comptant pas donner ce spectacle à Johanne. Elle était encore jeune, et je préférais la préserver du sexe et surtout de celui de mon petit-ami. De plus, elle ne savait pas encore que je suis des deux bords. A moins que… Non en fait, je n’en avais pas la moindre idée. Mais dans tous les cas, valait mieux qu’elle ne se réveille pas, avoir l’image d’un gars tout nu qui se tire comme un voleur avec un sac en direction de la salle jointe, c’est bien un truc qui nous rend parano ou dérangé. En y pensant, je me demandais si ça n’était pas arrivé à Elric, car dans son genre, il est pas mal. Il ferma la porte derrière lui et me dit :

« Je te raconterais plus tard comment j'ai atterris ici. Tu vas vraiment te marrer... de ma gueule. Bref...
- Bref, ouais… »

J’assume, j’étais pressé. Il me regarda un instant, souriant, avant de farfouiller dans sa besace posée au sol. A côté de la poche à drogue, que je prévoyais de jeter un peu plus tard, il trouva une poche à… sex. Par contre, celle-là, elle ne me posait au-cun pro-bleme. Il y avait des codoms, le base, du lubrifiant, aussi, et des engins plus ou moins étranges qui apparemment, font atteindre l’orgasme plus rapidement. J’avais jamais testé jusque-là, et ça ne me dérangeait malgré tout pas d’attendre plus longtemps. Me rentrer ça dans le… non merci. J’ai une nette préférence pour le corps humain, et celui de « mon chaton » en particulier. Le débile n’avait d’ailleurs et visiblement pas fait le rapport entre sa tête de chat botté de tout à l’heure et le surnom.

Cela étant, il est peut-être débile le chaton, mais très habile. Il se transforma en gros matou sauvage et me palpa de partout, me couchant sur le carrelage froid en tripotant la peau à disposition sans me faire de mal. Comme ça ne lui suffisait pas, il emmena l’une de ses mains près de mon jean et brula les étapes, passant directement sous mon boxer. La sensation fut… premièrement bonne et excitante. Je dus me mordre la lèvre inférieure pour ne pas avoir de réaction trop précipitée. J’étais empressé, certes, mais je n’allais surement pas lui montrer que j’éprouvais déjà du plaisir. Trop de fierté. Et il risquait de me titiller avec ça pour le restant de mes jours si jamais.

Arrêtant de m’attoucher, il s'occupa de retirer mon slim pour de bon, avec une attention toute particulière qui me rappela des souvenirs. A l’époque où ça remontait, j’étais peut-être bourré mais assez lucide !

« J’n’oublie pas que tu m’en dois un… » lui dis-je en souriant, levant mes jambes pour que ce soit plus simple à enlever.

L’habit retiré, il s’attaqua à mon cou, le baisant amoureusement. Puis il descendit plus bas, tandis que je le regardais faire. Les cheveux devant mes yeux me cachaient une grosse partie de mon champ de vision mais par chance, quand il se redressa pour m’embrasser de nouveau, ils volèrent sur le côté, ce qui me permit de profiter de la vue dans son intégralité.

Je tournai ma langue autour de la sienne, jouant particulièrement avec mon piercing. Déjà que j’aimais autrefois emballer, là, avec ce bijoux, anodin puisse-t-il paraitre, j’adorais. Et pour lui faire profiter de ma grande dextérité au niveau de ce muscle, j’ai pris le visage de mon matou dans les mains et je l’ai doucement reculé du mien.

« Tta-tta-tta, » fis-je en posant mon index sur sa bouche entrouverte. « Avant toute chose, il faut me dise ce que tu penses de ça. »

J’allais le rendre fou, c’est fort probable. Le faisant basculer sur le côté, je me mis à califourchon sur lui et lui embrassa d’abord le menton, puis la mâchoire, et ainsi de suite jusqu’à arriver au niveau de son sexe. Souriant, d’un air tout à fait taquin qu’on me connait bien, je le pris en main et très lentement, le masturba avant de poser le bout de ma langue sur le dessus de son gland.

« En général, je ne suce pas, profite. »

C’est bien dommage, à ce qui parait, que je ne le fasse qu’occasionnellement. Mais je suis plus à l’aise dans le rôle d’homme, même si je sais qu’avec Elric ça risque d’être un peu compliqué pour me l’approprier. L’un comme l’autre, on a notre dignité, et notre sexe n’a pas de différence de taille visible pour nous départager. Ou peut-être une légère. Une très légère, une très très légère qui va en sa faveur. Je suis bien obligé de l’avouer, on est deux calibres, mais le sien a une (légère) marge, haha.

Ce fut plus long à lécher que d’habitude, c’est pour vous dire. Mon piercing fit le tour de son gland, et parcouru son pénis de long en large, avant que je ne le mette en bouche complètement, une main caressant ses testicules et l’autre lui immobilisant l’une des siennes. Fallait pas qu’il s’imagine pouvoir me faire accélérer le mouvement : Je donne la cadence, et il languit. Oh oui, je suis sadique.
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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyJeu 9 Aoû - 15:50
Est-ce que son amant avait aussi la pouvoir de lire dans les pensés ? Le Marsh fit comme s'il ne l'avait pas entendu. Ce n'était pas le temps de parler de ce feu jeans moulant qui allait si bien au guitariste et qui, dans ses souvenirs, moulait si bien son engin. Finalement, se serait un plaisir de lui en racheter un du même genre. Dans leurs embrassades, Elric redécouvrait le bonheur et l'agréable sensation d'une langue percé. Comme Phil. Il écarta facilement son image dans sa tête. Il y avait bien mieux en ce moment, pas besoin de penser à un mort. La réalité était beaucoup plus alléchante et elle le devint encore plus lorsque son mec cassa leur baisé dans l'intention de prendre les devants.

Des baiser sur sa peau l’enflammèrent d'avantages alors qu'un frisson de plaisir parcouru son échine lorsque les lèvres de Julian furent plutôt basses. Il avait la forte et sauvage envie de le prendre maintenant mais la main sur son pénis lui fit changer d'idée. Le Marsh ferma les yeux, accompagné d'un soupir de complaisance. La langue de Julian vint titiller son gland mais il se contenait encore assez bien, sans compter le fait qu'il se mordait l'intérieur de la joue.

- Oh ? Alors je m'estime bien chanceux.

Dans un certain sens ça lui plaisait de se sentir privilégié par le beau ténébreux mais des questions lui vinrent en tête. Est-ce que le guitariste avait coucher avec beaucoup de garçons ? Est-ce que c'étaient des personnes de House qui pouvaient s'être retrouver sur l'île ? Ce n'était définitivement pas le temps de penser à ça, putain de paranoïa à la con. Ça lui sorti de la tête alors que son membre se fit engloutir par la bouche de Julian et il perdit la maîtrise sur son souffle qui s’accéléra. Elric se redressa, s'appuyant sur l'un de ses bras, pour le regarder faire. Son autre main était lié au doigts de Julian, bien jouer car avec les mouvements lents, mais néanmoins sensuelles, il l'aurait volontiers prit par la tignasse pour faire accélérer la cadence. Malheureusement pour lui, son amoureux semblait s'amuser à le faire languir.

Le Marsh ressentait un malaise à ne pas être maître de la situation, surtout que ça lui rappelait des expériences moins... agréable. Il essaya d'attirer l'attention du beau ténébreux en commençant par attiré à lui sa main. Il délia leurs doigts puis doucement, lécha l'index et le majeur de son amoureux, passant sa langue entre et puis, il entra le majeur dans sa bouche, le suçant de manière très suggestive. Leurs regards se croisèrent et, malgré l'expression plutôt neutre qu'Elric affichait, ses yeux trahissaient ses désirs. Il abandonna ses doigts pour posé un baiser sur sa main, dans le creux de son pouce.

- Viens ici...

Il lui redressa la tête, l'intimant d'arrêter la fellation et il s'agenouilla tout en enlaçant le beau ténébreux et en le rapprochant de lui pour finalement l'asseoir sur ses cuisses. Elric glissa sa langue sur les lèvres de Julian, y demandant le passage alors qu'une de ses mains descendait sur ses côtes et, passant entre leur corps, attrapant la verge du guitariste qu'il caressa habillement. Il essayait ainsi de reprendre le contrôle de la situation tout en s'intimant à lui-même de ne pas le bouffer tout cru et de prendre patience. Il étira son autre bras, attrapant un bout du sac de plastique qu'il attira près d'eux. Il lui semblait avoir reconnu un petit quelque chose intéressant parmi les surprises de son sac. Il attrapa un petit tube de gel comestible qu'il se mit sur les doigts.

- Laisse moi aussi te faire un peu de bien.

Le Marsh commença par mettre de ce gel qui avait la propriété de faire une sensation de chaleur sur l'un des tétons de Julian qu'il massa un peu puis il souffla dessus. Cette fois ce fut une sensation de froid. Il recommença à jouer avec le téton puis le lécha et le suçota. Il se mit un peu de gel dans l'autre main et le masturba.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyJeu 9 Aoû - 18:03
Après avoir passé quelques minutes à astiquer son sexe avec ma bouche et ma main droite, Elric attira mon attention. Il souleva légèrement ma main gauche, faisant basculer mon corps vers l’avant pour se saisir de mes doigts. Tous les traits de son visage étaient neutres. Hormis ses yeux, qui trahissaient irréversiblement ses intentions les plus profondes. Il lécha mon index et mon majeur, passant la langue au milieu des deux lignes de phalanges et les engloutit un peu plus tard, les humectant. On se regardait mutuellement sans trop réagir, me contant de sourire tandis que lui continuait son affaire. Au bout d’un moment, quand il en eut fini avec cette dernière, il me baisa à la paume, m’intimant d’arrêter définitivement la fellation en me levant le menton.

« Viens ici… »

Dès lors il s’agenouilla pour me faire asseoir sur ses cuisses, ce que je fis sans attendre qu’il ne me le demande. J’ouvris ma bouche et le laissa jouer avec ma langue encore un moment, tandis que j’agrippai ses cheveux, me cabrant en sentant l’excitation monter en flèche. L’une de ses mains caressa le long de mon corps jusqu’à trouver ce qui l’intéressait : ma verge. Il la masturba pendant que nous nous emballions, accentuant mon exaltation. Je contenais néanmoins mon gémissement, acte égoïste mais pas peu fier. Le problème d’avoir une voix grave c’est que le moindre son en résultant parait plus gros qu’il ne l’est. Ca revenait à lui faire croire que j’étais facilement atteint même si d’un certain côté, il y a une part de vérité la dedans.

Il estompa l’embrassade un instant, le temps d’allonger son bras et de saisir dans son sac un gel censé stimuler certains sens. Je le laissai faire, guettant d’un œil l’objet que je comptais bientôt utiliser à mon tour : les menottes. Je le voyais trop bien venir là, à revoir son rôle dans le couple. De faux espoirs qu’il se donnait, c’est moi qui allait « fourrer » et non le contraire, prêt à le violer s’il n’y contentait.

« Laisse-moi aussi te faire un peu de bien. »

Comme le temps était à ça et à rien d’autre, je ne vis aucun inconvénient à ce qu’il mène la danse en attendant. Il m’étala sur les tétons la texture étrange, avant de contre attente, souffler dessus. Je n’avais jamais fait ça, et on ne me l’avait jamais fait. La découverte fut bonne dans son ensemble mais légèrement agaçante. J’avais l’impression qu’on jouait de moi, et c’était, même si le mot exagère, assez douloureux ce changement de température brutale à des points si sensibles. Il me les suçota ensuite, l’image d’un chaton me revenant tout de suite en tête. C’est vrai qu’il ressemblait parfois à l’animal… Plus je le scrutai, plus je m’en rendais compte. J’observais sa petite touffe blonde en bataille remuer faiblement et ses muscles se contracter. Je ne pus m’empêcher de lâcher un juron –complaisant- entre mes dents lorsqu’il canalisa ses gestes au niveau de mon prépuce, toujours accompagné de son gel étrange et chaud.

« Tu es doué, il y a pas à dire, lui lançai-je entre deux soupires, reprenant mon souffle en élargissant tout de même un sourire fort diabolique. Mais je crains que tu ne puisses m’exposer encore tous tes talents. C’est à mon tour de « fourrer » rajoutai-je en fermant de manière ferme et synchronisée les menottes sur ses poignets.

Et hop, mon petit-ami fut basculé en arrière par mes soins. C’est moi qui dominais désormais, et cela jusqu’à la fin sans qu’il ne puisse faire quoi que ce soit pour changer ça. Prenant ses deux poignets enchainés dans l’une de mes mains pour les plaquer au sol, au-dessus de sa tête, je lui mis ma deuxième près de sa bouche, attendant qu’il l’ouvre gentiment comme un gentil petit garçon. Aucune opposition ne sera tolérée…

« Ce serait bien que si tu pouvais m’humecter les doigts encore une fois… » Rajoutai-je en le bloquant sous mon propre corps. « Ta pénétration ne sera ainsi que moins douloureuse, Femme. »

Parfois, je vais loin dans mes délires de sadique. Mais le pire dans tout ça, c’est probablement que j’en tire un plaisir sans nom.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyJeu 9 Aoû - 20:22
La flatterie renforça son égaux. Doué était par contre pas tout à fait le terme approprié, pour lui se serait plutôt expérimenté mais... n'ayant pas envie d'expliquer la différence et le pourquoi, il se contenta de fermer sa gueule. Ce qu'il ne se doutait pas par contre, c'était que les rôles allaient définitivement s'inverser. Les paroles de Julian devinrent moins rassurante et il entendit le mot ''fourrer'' comme une sentence et les menottes se serrèrent à ses poignets comme une condamnation. Ce coup là, il ne l'avait pas vue venir mais pas du tout. Il avait été trop sûr de lui.

Il se retrouva au sol, dans une position qu'il connaissait que trop bien. C'est à dire, mains menottés au dessus de la tête. Elric senti l’excitation descendre soudainement, son coeur changea de rythme pour de gros coup fort mais régulier.Essayant de garder tout de même son calme, le coin de ses lèvres s'étaient affaissés. Il suspecta la demande du beau ténébreux, serrant les dents et l'explication confirma qu'il avait bien fait de ne pas faire ce qu'il demandait. Le pire là dedans fut l'insulte que Julian lui attribua ''Femme''. Il avait souvent entendu des clients appeler des prostitués comme ça, c'était une manière détourner de dire ''objet''.

Le Marsh commençait à avoir chaud, mais pas pour les bonnes raisons. Il tenta de ravaler sa peur au ventre, la bouche devenu sèche, sa gorge serrés, ses muscles crispés. La mâchoire ne s'ouvrant pas d'un centimètre, il voulu raisonner son amoureux.

- S'il-te-plait... Julian... détache moi.

Il essaya de forcé sur les menottes pour qu'au moins il cesse de maintenir ses mains au sol. Il avait besoin de se cacher le visage mais n'étant pas en mesure de le faire, il ferma les yeux pour cacher sa peur. Dans sa tête des souvenirs venaient le torturer. Il se souvenait avoir été violé, menotté de cette même manière. L'angoisse montait en lui, faisant trembler son souffle. Avant, ce genre de situation ne lui aurait rien fait, il en aurait même été heureux, son premier petit ami l'ayant initié avec des jeux de sexe mais depuis que Samuel l'avait forcé la première fois et pour toutes les autres fois, il s'était mit à craindre de ne pas être maître de la situation. Il aurait bien voulu cacher ce spectacle à Julian mais c'était sa faute. Ça n'aurait pas été si grave et il aurait pu faire avec s'il n'avait pas employé ces mots.

Il s'était fait putain pour de l'argent, s'était fait toucher, même enculer mais dans ce cas la, ce n'était qu'un jeu, une comédie où il fallait faire semblait d'être satisfait. Il ne voulait pas que se soit comme ça avec l'homme qu'il aimait, il ne voulait pas mentir, se sentir utilisé, mais si Julian ne l'écoutait pas, ce n'était pas grave, il se laisserait faire. Ça serait douloureux, mais moins que si se serait quelqu'un d'autre. Et puis s'il était aimé... il n'en avait que faire...
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptySam 11 Aoû - 13:05
- Hors de question, lui répondis-je d'un ton sec, reserrant l'etreinte au niveau des poignets.

Je ne comprenais pas bien pourquoi il réagissait ainsi et pour tout vous dire, je m'en foutais pas mal. Je ne cherchais même pas à savoir la raison de cette sorte d'appréhension. Je la trouvais tellement stupide. Je ne comptais pas le détacher, pas plus que je n'envisageais de lui faire du mal. Si j'aurais voulu lui faire passer un sale quart d'heure, je m'y serais pris autrement, croyez-moi. Ses petites jérémiades ne changèrent pas mes intentions, bien au contraire, elles les accentuèrent. Rien d'étonnant. J'ai toujours préféré le loup au petit chaperon à rouge. Il y en marre des contes qui finissent sur des morales à deux balles sur le pacifisme. J'allais lui faire voir la différence entre un sadomasochiste et moi-même de manière draconienne. Détrompez-vous, la nuance existe bel et bien.

- Je te domine pour ce soir. Avec ou sans te consentement.

Ma voix grave et froide représentait bien mal ce que je ressentais au fond de moi. Certes, je disais vrai, mais il n'y avait rien d'effrayant la dedans. Je le prévenais juste du cours des prochains evenements histoire qu'il se fasse à l'idée et qu'il arrête de geindre pour des conneries pareille. Soupirant en remarquant que son souffle se faisait de moins en moins régulier, je rajoutai tout de même, pour éviter que cela s'aggrave :

- Elric... je suis désolé d'avance mais je ne m'arrêterai pas. Je ne comprends pas pourquoi tu te fous dans un tel état alors sache juste que je ne te ferai aucun mal... et que je ne peux plus attendre. Excuse-moi.

Vraiment... même après ça, il tirait une gueule pas possible. Totalement paniqué qu'il était le Marsh. Ca me désola sincérement mais je n'en fis rien. Comme je lui avais précisé, je ne pouvais plus patienter d'avantage. Etirant mon bras libre pour qu'il plonge dans son sac, je me saisi du tube de lubrifiant et m'en étalai sur le bout des doigts. Une fois la chose faite, je lui souris brievement histoire qu'il se détente un tant soit peu. La pénétration ne sera que moins douloureuse ainsi. Je lui volai un baiser au passage, tout en descendant lentement ma main vers son entre jambe. Là, j'eus titillé son sexe un instant avant de soulever légérement le bas de son corps pour entrer dans son anus mon index. Il se crispa sur le coup, probablement pas prêt à aller plus loin. Je le regardai, lasse, forçant ensuite sans aucune hésitation ni remord l'accès avec un deuxième doigt, mon majeur. Je n'avais plus de pitié ni de patience là.

Dès lors, je commençai quelques mouvements classiques pour l'habituder et aggrandir son orrifice. Des vas-et-viens, des ronds, rien de martysant, on est d'accord. Puis lorsqu'il fut assez dilaté selon moi, je me fis un peu plus de place entre ses deux jambes pour entrer en lui avec quelque chose de plus convenable et... gros. M'enfin, il est toujours plus agréable d'avoir un pénis que deux lignées de phalenges à l'intérieur de soi, quel que soit la taille. Quoi que...

- Déso...lé, répétai-je à bout de souffle tandis que mon pénis gagnait du terrain, la tête basse et le regard vague.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptySam 11 Aoû - 14:43
La situation tournait mal, du moins pour lui. Le refus catégorique de Julian face à sa demande le déprima un peu. Il se demandait si son amoureux faisait ça pour se venger de la dernière fois où si c'était vraiment ce qu'il voulait. L'information aurait pu changer la donne mais en attendant, le Marsh trouvait son petit-ami un peu effrayant. La prise de celui-ci sur les menottes le faisait se sentir faible mais aussi parce que son corps avait le manque de l'héro.Il était à la découverte de la facette dominante de Julian, une facette qui l'intimidait mais il espérait que se soit seulement parce qu'il avait lui-même du mal avec la situation. Sans les évènements avec Samuel, serait-il si offusqué ? Probable que non.

Consentement. Voilà un mot qu'il n'avait pas entendu depuis longtemps et pour cause ! Le guitariste n'était pas le seul à ne pas lui demander permission et puis, sa conceptuel du mot 'consentant' avait été briser puis redéfini. Dès que l'on disait oui, même si l'on pensait le contraire, c'est consentant. Puis, Julian tenta de s'excuser, se moquant ensuite de ses réactions. En définitive, il ne pouvait rien faire pour l'arrêter. Elric attendit donc avec appréhension que le beau ténébreux fasse ce qu'il avait à faire. De toute manière, il savait comment ça allait se terminer.

Son amoureux commença par entrer un doigt, il sursauta légèrement et se mordit la lèvre. Au deuxième doigt, il réprima un frisson. L'excitation qu'il avait perdu revenait doucement. C'était un problème pour lui, il était sensible comme dans très sensible. C'est pourquoi il avait du mal à garder pour lui qu'il commençait à apprécier l'attouchement subit. Il y parvenait en contenant son souffle en hyper-ventilation. L'incertitude barrait encore son visage jusqu'au moment où il entendit Julian s'excuser une nouvelle fois avant qu'il ne retire ses doigts pour entrer en lui avec son phallus. Elric eu la sensation de perdre le souffle, avant que celui-ci ne se relâche accompagné d'un gémissement entre douleur et plaisir.

- Julian...

Il avait prononcé son nom d'une manière plus sensuel qu'il l'aurait voulu mais ça avait été plus fort que lui. Ses sourcils se froncèrent vers le haut dans une expression implorante mais sexy. Quand Julian fut entré au complet, le dos du Marsh se cambra un peu, un soupire s'échappant entre ses lèvres entre-ouverte. Voilà ce qui faisait chez lui qu'un viole n'en avait plus l'air. Il tourna la tête à droite, tentant le plus possible de cacher son visage avec son bras alors que son amoureux commençait ses coups de bassins qui ne manquèrent pas de le faire réagir. Son membre était redevenu bien droit et dur, son souffle suivant la cadence des mouvements de va-et-vient qui l'enflammait. Il avait envie de dire des trucs comme ''va s'y plus fort'' ou ''plus vite''. Plus encore, il désirait ardemment avoir mal, de se faire mordre ou griffer ça n'avait pas d'importance. Quoi que c'était plutôt ses mains que, s'il elles s'auraient retrouvés dans le dos de Julian, l'auraient fait saigner mais maintenu au sol elles étaient fermés, jointure blanchit et ongles entrant dans ses propres paumes.

Elles étaient devenues lointaines ses mésaventures de prostitutions et d'abus. S'il n'osait pas lui demander des choses gênantes, c'était surtout parce qu'un peu avant il avait été tout contre et que maintenant, sa dignité était déjà réduite à des gémissements non très virile, alors là, il ne voulait pas en rajouter d'avantage et avoir l'air salope. S'il cachait son visage, c'était aussi en partie pour ça, parce que ça le gênait mais aussi parce qu'il se souvenait parfaitement d'une chose que Samuel lui avait déjà dit. Ce connard l'avait regarder attentivement avant de qualifier son expression ''d'invitation au viol''. Depuis ce jour là, il évitait le plus possible le contacte visuel pendant les relations, si ce n'était pas comme en ce moment, d'essayer de cacher complètement son visage.
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptySam 11 Aoû - 21:27
« Julian... »

Ouh, c’est pas tous les jours que j’entends mon prénom de cette manière là. En général, j’ai plutôt à faire à des tons blasés ou des cris stridents, en rien comparable à ça. La sensualité qu’il dégageait ne se rapprochait pas non plus d’une autre C’est ce qui manque le plus dans mes rapports sexuels. De la sensualité et de la douceur, bien que je me comporte comme un gentleman lorsqu’il s’agit de relations hétérosexuelles. Mais à vrai dire, les filles avec qui j’ai couché sont du genre à croquer les hommes. Elles ne désirent qu’une chose : avoir le repas, et se foutent pas mal de la sauce qu’on peut y rajouter tant qu’elles engloutissent le tout goulument et que c’est bon. Je suis désolé du manque de tact que je viens d’avoir, je croyais qu’avec la métaphore loufoque, ça allait passer. Faut croire que non, mais l’important, c’est que ce soit clair.
J’ai profité un maximum de ce moment où il m’interpella et je rêvais qu’il le refasse. Sauf que malheureusement, à la place de continuer sur cette voie ouverte à l’amour, il cacha son visage avec ses coudes, comme si il avait l’intention de mettre un pont entre nous. De prime abord, je trouvai ça étrange. Et de second, la même chose. Lors de notre première fois ensemble, il ne me semblait pourtant pas s'embarrasser de ses actions ou de ses réactions. Ca suscita mon attention le temps que je ne donne un autre coup de bassin, et que mon plaisir prenne le dessus sur tous éventuels problèmes. Dès lors, je m’agitais plus vite, chassant le reste de mon esprit. Sauf que bien évidemment, je n’étais pas complètement satisfait, n’ayant personne avec qui partager mon plaisir. Ca lui plaisait, je le devinais à ses soupires complaisants, mais je n’étais sur de rien. Peut-être faisait-il la comédie après tout. Il aurait pu. Je fus soulagé de réfuter mon hypothèse. Pris d’un élan de doute agaçant, j’avais relevé ses bras pour le découvrir. Il avait dissimulé une bien belle mine l’égoïste. Son expression, une putain d’invitation au viol. Suppliante mais terriblement affriolante. Autant vous dire que ça me boosta plutôt pas mal. Relâchant la courte pression que j’avais remise sur ses poignets, je lui dis, un sourire naissant au coin de mes lèvres :

« Ne garde pas cette bouille pour toi, égoïste. »

L’étonnement lisible sur ses traits me fit craquer. J’avais arrêté la machine dans son intérieur pour l’embrasser, ses lèvres, sa mâchoire, son cou, tout ce qu'il y avait à ma portée.

Puis, un léger soupire m’échappa. J’aurais pu en avoir honte il y a trois ans de cela mais ce ne fut pas le cas. Pour certaines raisons, je vous l’accorde, il est vrai que je suis toujours pas à l’aise en me laissant emporté. Mais disons que comparé à Elric, je contenais mes pulsions comme un roi. Ce qui ne dura, à mon grand damne, pas bien longtemps. En accélérant le rythme, mes gémissements s’accentuèrent et je perdis un peu le contrôle de mes agissements Je gémissais, oui, mais pas seulement. Quelques griffures pas là, d’autres plus loin, quelques accrochages sauvages… L’assurance venait avec, c’est un fait. Et ça nous a réussis à tous les deux. Même si on avait l’air de souffrir et qu’on crevait sous la température corporelle qu’on atteignait, on était bien. J’assouvissais parfaitement mon instinct animal, et lui aussi visiblement. Par contre, en contrepartie d’une petite somme d’insulte. C’est mon truc, ça. Quand j’aime, je jure. Des « putain… », des « fait chier ! » en murmures se mêlaient à nos souffles chauds. Une technique comme une autre de remplacer des éclats de voix trop torrides. Je me différencie d’Elric sur ce point mais au final, nous sommes assez similaires là-dessus, juste que je suis capable de me maitriser un peu mieux que Monsieur. Mais pas toujours. Car des fois... ça me surprend autant que lui…

« KUSO » avais-je grommelé entre mes dents serrées, mon phallus profondément enfoui dans l’étroit petit passage qui lui est réservé d’accès tout naturellement depuis que nous sommes en couple. C'est-à-dire… quelques heures à peine. C’est à ce moment là que je me suis dit qu’il était peut-être plus raisonnable de le détacher. C’est vrai quoi… L’emprisonner au sens propre en plus du figuré en si peu de temps, c'est pas ce qu'on pourrait qualifier de bon départ. Le libérant alors, on put mutuellement se jeter dessus en toute impunité. Par chance, il était trop dans le feu de l’action pour me foutre un coup dans la gueule par rapport à son semi-viol. Houra.

Notre « affaire spéciale » perpétua trois bons quarts d’heure. Loin d’être un record à mettre dans les annales (oh le jeu de mots) mais entre l’adrénaline de savoir ma sœur à côté pouvant débarquer à tous moments, les changements de positions diverses, y compris ceux pendant l’acte et notre pressant besoin d’éjaculer notre bien-être commun, on n’a pas pu jouer de prolongations. Du moins, je n’y ai pas pensé. J’étais fiévreux et le carrelage dur et froid me soulageait fort agréablement.

« Désolé » rabâchai-je au cas où en reprenant lui aussi sa respiration, le cours des événements ne se ressassent dans sa mémoire.
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Johanne De Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyDim 12 Aoû - 14:12
Quelques souvenirs pas très précis puis je tombe et ensuite le trou noir...

[...]

Ah ! Je me réveille en sursaut portant les mains à ma gorge. Où suis-je ? Je masse mes temps puis frotte vigoureusement mes yeux. Pfiou ! Je repousse les draps sur moi. Il fait vraiment trop chaud. Ah ça y est ! Comment ai je pu oublier ? Je suis dans la chambre de Julian et de son "ami". J'avais un mal de tête. Quelle heure pouvait-il bien être ? Avais je dormi longtemps ? Et où était Julian -et Elric dans le même coup- ? Ils devaient être occupés par une quelconque affaire à l'extérieur.

Je me relevais tant bien que mal du lit. Décidément, les cachets me faisaient toujours le même effet au réveil. Je me demandais encore pourquoi j'en avais pris hier soir avant de m'endormir. Que s'était-il passé ? Rien de grave vu l'état de la chambre et le mien par la même occasion. Enfin debout sur mes deux jambes, je décidais de me passer un coup d'eau sur la figure. Histoire d'être un peu plus fraîche. Je me déplaçai tant bien que mal dans la chambre avec des sacs étalés par terre. A hauteur de la porte de la salle de bain, j'eus un petit instant d'hésitation. J'avais cru voir une once de lumière par le dessous de la porte. Bah, ça devait être juste une hallucination.

Je mis la main sur la poignée, ouvrit la porte... Et la referma immédiatement. Je me laissai glisser le long de la porte. Julian, crétin ! Franchement, il aurait pu me le dire dès le début qu'il fricotait avec Elric. Tout aurait été plus simple ! Vraiment quel crétin ! Je... Non. Ce que je venais de voir me hantait légèrement l'esprit. Pourquoi il ne me l'avait pas dit avant ? Décidément, je crois que je ne le comprendrais jamais sur certaines choses. Avait-il eu peur de me le dire ? Peur de ma réaction ? A moins que je me faisais des idées, que ce n'était qu'une illusion ou qu'il s'amusait à s'allonger sur du carrelage à poil pour se geler les os. J'en doutais fort. A mon avis, leur nuit avait été agitée.

Je me relevais de là où j'étais assise et je fouillai mon sac. Où était mon foutu MP3 ? Ah, juste là. Je le saisis et me jetai sur lit de mon frère. Décidée à me rendormir, je me pris toute la place sans aucune réserve. Il n'en aurait pas besoin à mon avis. Et puis Elric ne serait pas contre lui prêter son lit, non ? Rah la la, ce crétin ! J'enfouis les écouteurs dans mes oreilles et ma tête dans l'oreiller. Les chansons passaient sans trop que j'y fasse attention. Ce n'était pas ce que j'avais vu qui me perturbait - gay ou quoique ce soit, Julian faisait ce qu'il voulait- mais pourquoi mon frère m'avait amené ici ? Pourquoi je l'avais suivi ? Pourquoi il n'avait rien dit avant quand je lui ai demandé qui était Elric ? Mon frère m'avait répondu comme quoi ce mec n'était pas un ami. Tss, crétin ! You would never know If you could ever be If you never try You would never see

Pendant que Lupe Fiasco passait, je voulus me décider à faire quelque chose. Lever mes jambes, être debout, danser, partir... Mais pour aller où ? Je ne connaissais rien ni personne ici à part mon frère qui, de plus, m'avait interdit de partir sans lui avant un certain temps. Enfin il ne l'avait pas dit tel quel, il l'avait plus ou moins sous-entendu. Et si je le faisais, il serait pas mal en colère. Déjà que je m'emportais un peu trop loin à mon goût devant ce que je venais de voir, autant ne pas détériorer mon cas. De plus, mes jambes semblaient ne plus répondre. Je saisis ma petit boîte bleue sur la table de chevet. Un deuxième cachet ? Non, c'est pas raisonnable. Déjà que j'ai du mal en ce moment en ayant pris un alors deux... Encore un truc que Julian ignore, tiens. Sommes nous vraiment ce que nous sommes, c’est à dire frères et soeurs ? Par moment, j'ai encore du mal à le concevoir.

Je jetai un coup d'oeil furtif vers la porte de la salle de bain. M'avait-il vu au moins ? Je sais pas. Pfiou ! En réalité, je crois que celui que je plains le plus dans la situation, c'est Elric. J'espère qu'il sait au moins qui est et comment est mon frère. Et surtout l'affection dont il fait part aux autres. 10 ans... C'est le temps qu'il a mis à m'accepter et plus important, à m'aimer comme une soeur.

Mon Mp3 passant une musique que je ne connaissais que trop bien, je me sentis obligée de me lever pour esquisser les quelques pas de la chorégraphie dans cet espace étriqué. Quand je pense qu'il y a à peine deux semaines j'étais sous un projecteur et devant je-ne-sais-combien de personnes à danser ça. Brr, ça me donne des frissons dans le dos. Mes jambes commençaient peu à peu à se débloquer. Mais quand même très lentement. J'avais des fourmis dans les jambes, ça en devenait quelque fois de la souffrance. Comme d'habitude, aucun problème sur le haut du corps. Malgré ma grande concentration, ce que j'avais vu et mes pensées ne s'envolaient pas. J'avais l'impression de haïr Julian pour le coup. Pourquoi n'avait-il rien dit ?

La chanson finie et à bout de souffle, je m'assis le dos reposant sur le côté du lit. J'allongeai mes jambes. Ça me faisait toujours mal et c'était pas la première fois. J'aurai jamais dû prendre ces maudits trucs. Je m'en voulais pour le coup. Pourquoi je les avais pris en plus hier soir ? Mes jambes étirées et bien tendues, je toucha mes pieds. Enfin plutôt; les attrapa à vive main. Me bloquant, je me fis le pari de rester le plus longtemps possible comme ça. Le sang montait moins bien au cerveau donc je réfléchissais moins. Ça réduisait le nombre de pourquoi que je me posais depuis 10 minutes. Ce la ne pouvait faire que du bien.

- Hu, hu, hun...

Un petit rire m'échappa car je savais que si je posais une question, mon frère allait y répondre de façon incomplète ou l'éviter. Déjà faudrait-il que je trouve le courage de lui poser une question sur le comment du pourquoi. Tout ça s'avérait bien compliqué. Mais bon, je devais me faire un film, des idées pour rien... Julian semblait avoir quelqu'un et l'aimer et c'est tout ce qui comptait... Pour le moment en tout cas.

I'll be the man with the broom If you'll be the guts of the room And there's only so much you can hide Before I corner you; Last day of Magic.


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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyDim 12 Aoû - 15:57
( J'ai bien fait de réactualisé la page pour modifier la fin de mon post xD )

Son corps ondulait au gré des coups de bassins qui le faisaient gémir. Il se sentait brûlant à l'intérieur, plus que d'habitude du moins. Une explication? Julian n'avait pas mis de condom et le gel à sensation lui chauffait le dedans. Ce qui le dérangeait de ça c'était que lui, il se savait clean, mais il ne pouvait pas savoir si le beau ténébreux l'était. Hum... il devait lui faire confiance sur ce coup-là, car s’il osait lui demander, il avait bien peur d'offusquer son petit-ami et son caractère explosif. Cette pensé sortie de sa tête pour cause de redoublement d'effort dans ses ô combien délicieux mouvements de va-et-vient. C'était bon, vraiment bon. Sauf que Julian fit quelque chose qui le rendit mal à l'aise. En usant de la force, il dégagea ses bras, l'obligeant donc à avoir le visage à découvert.

La remarque de son amoureux ne le rendit que plus gêné en rapport à son propre comportement. Il était tellement bruyant en comparé à celui-ci... Le Marsh avait envie de lui répondre ' Si tu savais combien cette bouille comme tu l'appelle, m'as mise dans des situations de merdes... ' mais il ne pouvait pas dire ça. Entre ses dents qu'il serra pour retenir un son qui aurait été beaucoup trop fort et donc inacceptable dans la mesure où il y avait une jeune demoiselle qui dormait juste à côté, ce fut autre chose qu'il murmura.

- Va chier.

Encore une fois par contre, sa voix faisait défaut à faire passer le message de la manière qu'il le voulait. L'insulte en était plus une puisque, dite sur un ton presque implorant et sensuel, elle était seulement excitante. Son expression ayant déjà été découverte, il ne s'embarrassa plus à la cacher, sachant d'avance qu'il avait surement perdu définitivement le rôle d'homme dans leur couple. Puis, embrasser sur les lèvres il ne retourna pas vraiment le baiser alors que de toute manière, son partenaire continua en allant jouer avec ses lèvres dans son cou, quoiqu'il aurait plutôt aimé qu'il y joue avec ses dents. Ne voulant pas en rajouter à sa liste de soumission, il n'en parla pas, étant coupé dans ses pensés par le chant merveilleux des gémissements du beau ténébreux. À bien voilà, Monsieur perdait enfin un peu le contrôle ! De la même manière cette perte de contrôle amena Julian à barrer son torse de marques d'ongles qui, à chaque fois qu'elles étaient faites, faisait cambrer son corps, trouvant plaisir dans ces petites douleurs.

Elric trouva une étrangeté à son homme lorsqu'il l'entendit jurer. Ce n'était pas qu'une fois, mais plusieurs. Habituellement, quand un homme jurait au lit c’était contre la personne avec qui il couchait, mais le Marsh s'était bien vite aperçu que ça ne lui était pas destiné. Un peu déstabilisé, il le laissa faire. Après un fort juron, il eut la surprise de voir Julian le libérer, enfin. Ses mains tout juste sorties de leurs prisons s’affairèrent à agripper et caresser le corps de son amoureux qu'il rapprocha au maximum de lui. D'une main dans ses cheveux pour contrôler sa tête et avoir une chance d'attraper ses lèvres qu'il mordilla amoureusement, glissant ensuite sa langue dans la bouche de son mec, l'autre main se promenant dans le dos fin qu'il griffa de haut en bas pour y laisser sa marque. Entre deux soupire et embrassade, il prononça de nouveau le nom de Julian, voyant qu'il aimait réellement ça, il le re dit encore et encore alors qu'ils changeaient enfin de position, mais c'était Julian qui menait la danse et de toute manière, il avait perdu la conscience de reprendre le contrôle.

La notion du temps lui étant déjà très abstraite, il ne se rendu compte que c'était fini seulement une fois qu'il est tout les deux jouis, lui-même ayant eu de sa propre semence sur le ventre, mais en ayant aussi laissé sur le sol, alors que le beau ténébreux lui, l'avait rempli à l'intérieur et que le sperme de trop coulait entre ses fesses. Tous deux étant allongés côtes à côtes sur le carrelage qui les refroidissait, corps et esprit. Elric reprenait doucement son souffle, le renouveau d'oxygène à une quantité normal à son cerveau lui éclaircissait les idées. La brève excuse de Julian lui fit ressasser ce qui avait été mal dans cette partie de jambe en l'air. Son mec lui avait manqué de respect à n'en faisant qu'à sa tête alors qu'il lui avait demandé, et poliment en plus, de le détacher. Avec malaise, il se frotta les poignets là où ils avaient été entravés. S'il croyait que c'était ce petit 'désolé' qui allait faire qu'il allait le pardonner... Pfff. Ce n’était pas ça qu'il avait envie d'entendre.

Il tourna la tête vers son petit-ami, avec quelque chose de triste au fond des yeux. Le Marsh se tourna ensuite complètement vers lui et s'en approcha, se colla tout contre, un bras replier sur soi et l'autre main déposée timidement sur le flanc libre. Sa tête se déposa sur l'épaule du guitariste.

- Dis-moi que tu m'aimes. Ne te pose pas de question et dit-moi que tu m'aimes... même si ce n'est pas vrai dit-le.

Il serra les poings, enfouissant son visage au creux de son cou, retenant un sanglot qui fit seulement gonfler sa poitrine vivement. Elric avait seulement besoin de l'entendre lui dire qu'il l'aimait. Pour le pardonner, mais aussi, pour qu'il ne se sente pas mal, et abusé. Depuis qu'ils s'étaient revus, jamais Julian ne lui avait dit les mots 'je t'aime'. Il lui avait dit avoir des sentiments pour lui, mais... ce n'était pas assez. Ils sortaient ensembles, ils avaient coucher ensembles et pourtant il doutait. Il avait tellement peur que ce ne soit pas vrai, que Julian s'en aille maintenant qu'il avait assouvi son besoin. Il avait peur d'être trahi, utilisé. C'est pourquoi même si ce n'était pas vrai, pour le moment il n’avait seulement pas envie de se sentir coupable de l'aimer. Le Marsh allait tout faire pour le garder, pour que le beau ténébreux l'aime et ne le quitte pas. Pour ne pas entendre de nouveau les mots ' je te hais'.

- Je t'aime Julian.

Je t'aime, mais ne refais plus ça. Une demande qui allait rester muette. Pour ne pas qu'il ne se pose plus de questions, pour ne pas le faire fuir. En amour, il se sacrifiait pour ne pas être abandonné.

Perdu dans le silence et ses doutes inquiétants, lui et son anxiété sursautèrent, faisant un bond félin avant de s'accrocher, ongles s'enfonçant dans la peau de son petit-ami. Oh non... venait-il vraiment d'entendre la porte de la salle de bain s'ouvrir et se fermer ? Ce n'était pas de la paranoïa, il n'y avait pas d'autre son que leurs respirations et leurs paroles à voix basse. Ça ne pouvait être que Johanne !

- Ju-Julian... ta... ta... ta-ta soeur...

Pour le coup, il bégayait, son coeur essayant de se remettre de sa surprise.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyLun 13 Aoû - 0:33
Regarder le plafond comme les acteurs de comédie-romantiques après avoir couché : tchek. Ca fait toujours plus cool, surtout quand ça se transforme en reflexe avec l’habitude. Faut pas croire, porter de l’intérêt à une surface blanche et lisse sur laquelle sont incrustées des spots lumineux, ce n’est pas spécialement une mince à faire. Personnellement, après l’acte, je suis toujours tenté de reprendre mon souffle en contemplant ma ou mon partenaire de jeu, au cas où échange de regard se fasse à l’improviste et qu’on se refasse une partie. Seulement, là, l’idée ne m’a, je radote, même pas traversé l’esprit. Mon organisme peinait assez à retrouver la forme.

Pour ce qui est de ma peau, elle allait devoir patienter quelques minutes avant de se rafraichir car elle regagna la chaleur perdue lorsqu’Elric m’enlaça. Il avait placé son bras sur mon flanc libre et déposé doucement sa tête sur mon épaule. On aurait dit un petit être chétif. J’eus d’ailleurs envie de l’étreindre contre moi pour le protéger d’on ne sait quoi, peut-être de moi, mais sa prise de parole me surpris et je ne pus agir sur le tas.

« Dis-moi que tu m'aimes. Ne te pose pas de question et dit-moi que tu m'aimes... même si ce n'est pas vrai dit-le ! … Je t’aime Julian. »

Décidément, il me surprenait un peu plus à chaque seconde celui-là. Dommage que ce qu’il disait me froissait à contre coup. Il n’avait pas confiance en moi, doutait de mes sentiments mais ne me demandait pas de les lui dévoiler tels qu’ils étaient. Il voulait juste que je prononce les sept lettres magiques, sans se soucier de leur authenticité. Ca en faisait un peu trop pour moi à encaisser. J’admets que redouter mes sentiments soit compréhensible mais me rabaisser à ce stade là, non. J’assume ne pas être le plus doué pour exprimer ce que je ressens, mais bafouer mes ressentiments comme ça, très peu pour moi. On ne ment pas là-dessus, pas plus qu’on ne doit être heureux en sachant la déclaration peut-être malhonnête.

Cependant, ma réticence à les prononcer ne fut pas assez vive pour que je ne me décide à l’envoyer se faire voir chez les grecs. J’avais ma fierté, mais lui avait sa peine. J’hésitais à lui dire ce qu’il souhaitait entendre en attendant qu’il se remette de sa déplorable mélancolie pour lui en toucher deux mots ou en l’occurrence, deux coups. Un pour m’avoir forcé à le faire et un autre pour m’avoir caché des choses. Car ni dupe ni dépile, je le soupçonnais de non-dits conséquents. D’abord il agissait bizarrement avec les menottes, puis cachait son visage avec ses coudes et maintenant ça ; inutile d’essayer de me faire croire à une coïncidence. Il me cachait quelque chose d’important, de marquant. A découvrir.

J’étais donc résigné à le lui dire malgré tout, quitte à abandonner une partie de moi-même. Je pris une courte inspiration censée me donner de l’élan et ma voix s’éleva…

« Je…- »

Pour se taire aussitôt. La porte s’ouvrit et se referma. A son ouverture, ma sœur avait montré le bout de son nez qui n’avait de toute évidence su flairer le danger. Mon cœur claqua dans ma poitrine pareillement que le panneau en bois dans son embrasure. Johanne venait de voir deux pénis en semi-érection, dont le mien dans la salle de bain où elle comptait probablement faire des choses féminines et propres. Se maquiller, se doucher… ouh. Elle était à coup sur dégouter. Plus grave encore, c'est ainsi qu'elle apprit ma bisexualité.

« Ju-Julian... ta... ta... ta-ta soeur... me balbutia Elric.
- C’est bien elle, lui confiai-je narquois en me redressant, essayant et j’écris bien essayant de me défaire de son emprise. Si tu pouvais maintenant retirer tes ongles de là où tu les as plantés… ce serait sympa. »

Une petite douleur passagère me traversa le torse pendant qu’il les sortait de là. Il n’y était pas allé de mains pattes mortes le félin, et c’était le cas de le dire. Il les avait profondément enfoncés dans ma chair. Cette dernière fut pas mal boursoufflée et rouge aux endroits transpercés par ailleurs.

Au moins, mon corps gardait le souvenir de cette soirée où ma sœur tomba nez à nez avec le côté obscure de son frère, sa nymphomanie. Au cas où quelqu’un prendrait cette phrase trop au sérieux, sachez qu’il s’agit d’une exagération. J’aime le sexe… un peu plus que la moyenne, mais modérément.

« T’es sympa. » le remerciai-je en me levant.

Une fois debout, je n’attendis pas plus longtemps pour jeter un coup d’œil à l’état neurologique de ma belle. Je pris une serviette pour me l’attacher autour de la taille et j’ai ouvert la porte, passant ma tête pour en faire une approximation. Ecouteurs sur les oreilles, en train de danser… Ok. Elle cherchait à oublier l’image de nos corps nus et salis en se défoulant. Rien de surprenant ni d’inquiétant.

Je refermai l’accès derrière moi et me faufilai directement dans la douche, délaissant ma serviette au préalable. Je ne m’attardais pas sous l'eau froide et rafraîchissante non plus, me dépêchant de me laver pour avoir une sérieuse discussion avec mon entourage. Une fois la chose faite, je sortis de la cabine pour m’essuyer, ne considérant pas d’avantage mon petit-ami qui semblait dépassé par les évènements.

« Remets-toi, c’est ma sœur qui nous a surpris, pas la dépouille de Mike Brant. » le rassurai-je en me frictionnant les cheveux de manière désordonnée.

Quand je fus suffisamment sec pour retourner dans la chambre et y marcher sans foutre de l’eau partout, je le fis, le torchon replacé de sorte à cacher ce qu’elle n’aurait jamais dû apercevoir. Je me suis dirigé vers l’armoire et j’ai saisi quelques affaires au hasard avant de retourner dans la pièce jointe d’un pas pressé. Elle n’eut même pas le temps de me croiser, pas spécialement à cause de ma rapidité d’exécution mais parce qu’elle se déhanchait face à la fenêtre, le casque la coupant du monde.

« Tiens »

Balançant à Elric l’un de ses jeans et un t-shirt au hasard, suivi de sous-vêtements, je m’habillai ultérieurement de mes propres fringues. C'est-à-dire boxer, short en jean foncé et chemise fine bleu marine, contrastant avec la couleur de mes iris. Le premier qui me demande si je m’épile entre Elric et Johanne, je lui en colle une. Je suis imberbe et je vous emmerde tous autant que vous êtes si ça vous dilate la rate.

J’eus un élan de compassion et lui sourit avant de le quitter tel-quel. Puis, la réalité me ramena à la raison et ma personnalité se rattacha à moi. Je me rapprochais de mon lit, établissant une liste de justifications. Elle sentit ma présence et abaissa son auditeur tandis que je m’asseyais sur le matelas, fatigué de manquer d’arguments.

« Inutile de te dire que ce n’est pas ce que tu crois car c’est exactement ce que tu crois. J’ai couché avec ce type dans la salle de bain, c’est mon petit-ami, je suis bi, et tu as bien vu nos pénis en semi-érection. Désolé du spectacle. »
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyLun 13 Aoû - 10:28
Mon frère sortit de la salle de bain pour venir à côté de moi avec apparemment l'attention de me parler. Je baissai mes écouteurs et me remit droite pour lui indiquer que j'étais prête à l'écouter. A écouter quoi ? Je sais pas. Voyons comment il prend tout ça.

« Inutile de te dire que ce n’est pas ce que tu crois car c’est exactement ce que tu crois. J’ai couché avec ce type dans la salle de bain, c’est mon petit-ami, je suis bi, et tu as bien vu nos pénis en semi-érection. Désolé du spectacle >>

D'-é-s-o-l-é. Il s'était excusé. Ce qu'il avait fait avait-il quelque chose de reprochable ? Non, je ne crois. Il aimait juste quelqu'un. Je ne pouvais rien lui reprocher. C'était moi qui avait été de trop. Tout simplement. Julian vivait sa vie et je ne pouvais pas lui reprocher. Il n'avait pas à s'excuser. Mais quel crétin ! Franchement, il me l'aurai dit avant, je serai pas venue dormir ici les laissant comme ça tout les deux.

Par contre une chose me froissait : c'était sa bisexualité. J'avais toujours eu comme une légère hésitation devant ces gens qui oscillait entre les deux. Il y avait forcement un penchant sinon... Enfin, on ne peut pas dire que j'etait bien placée pour parler. Je me donnais tellement à fond dans ce que j'aimais que je n'avais jamais pris le temps de penser à ça. De penser que moi aussi je pouvais avoir un petit copain. Ou une petite copine... Qui sait ? C'était évidemment sans compter deux ou trois histoires à la va vite et sans aucune espèce d'importance.

Fini de penser au passé ! J'étais dans la chambre de mon frère et comme tout dialogue l'impose il attend une réponse. Répondre quoi ? Que c'est un crétin. Qu'il aurait pu me le dire quand je lui demandais qui était Elric. Qu'il m'a dit que ce n'était même pas un ami - enfin, je crois -. Il fallait que je m'excuse aussi. J'aurai dû rester dans le lit et l'attendre bien sagement. Comme d'habitude. Je me mis debout tant bien que mal pour être à la hauteur de mon frère. Mes jambes tremblaient suite à toutes ces émotions en plus des médicaments. Voilà. Je reprochais à Julian de ne pas m'avoir dit quelque chose alors que j'en faisais pareil. Ah je vous jure !

<< Non, t'en fais pas pour ça. C'est sans importance. Enfin, euh, non. Ce que je veux dire c'est que tu aimes Elric et qu'il t'aime. Oui voilà c'est ça l'important ! >>

J'avais parlé comme si je cherchais moi même à m'en convaincre. C'était pitoyable. Rah je suis vraiment pas douée pour ce genre de truc. Avec le sourire ça passe peut être mieux ces trucs. Je sais pas.
Shit ! J'avais même pas trouvé le courage de tout lui dire et de lui demander pourquoi. Car il y en avait quand même un paquet de ces fameux pourquoi. J'avais vraiment pas envie de me colérer contre mon frère pratiquement après mon arrivée. Les pourquoi attendraient.

Je .. Je.. Je savais même plus où j'en étais. Comme une gamine, je me blottis dans ses bras, bien que savant que mon frère n'était pas un grand adepte de ses rituels. Par contre, les choses un peu plus musclées avec Elric, il dit pas non. C'te crétin de Julian !

<< Julian, oublie pas de pas m'oublier... >>

C'était sorti tout seul. Et là voici la réponse à un des pourquoi. Pourquoi m'avait-il traînée ici ? Parce qu'il voulait qu'on soit ensemble dans le même endroit pour être ce qu'on appelle un frère et une sœur. Enfin, ça c'était ma réponse à moi. Ça se trouve c'était juste par formalité... Cette réponse m'évitait aussi des déballer mes états d'esprit à Julian. Et ça, c'était pas du luxe ! Une autre chose me froissait par contre : sa chemise. Très -comment dire- épique ?

<< Frangin. C'est quoi cette chemise ? >>

Vengeance par rapport à toute les autres fois où il m 'a fait un truc de ce genre. Et finir sur une touche légère pour contourner le sujet. Décidément, je m'améliore.

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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyLun 13 Aoû - 13:24
Il avait failli entendre la seule chose qu'il avait envie d'entendre, mais pour le coup, il avait évidemment été interrompu par la brève apparition de sa soeur. Du moins c'est ce qu'il pensait, car c'était plutôt improbable qu'un pervers soit entré dans la chambre pour venir les regarder. Après confirmation de la part de son petit-ami sur l'identité de la personne qui les avait surpris, car effectivement c'était bien Johanne, il se sentit vraiment mal. Du genre, assez gêné quoi. Elric n'avait aucun problème avec le fait d'être gay mais... ayant été éduqué... élevé par un homophobe et ses principes à la con... c'était quand même un peu rentré dans sa tête. Il se doutait bien aussi que la petite n'était pas vraiment au courant pour la sexualité de son frère vu, comment il avait été, présenté. Un ami. Il était rien que ça il y avait à peine quelques heures. Maintenant, c'était autre chose, même s'il n'avait pas entendu les mots libérateurs à ses doutes, même s'il n'avait pas encore eu de véritable preuve de sentiments réciproques.

Le Marsh retira comme demandé ses ongles de la peau de son amoureux, s'excusant d'un regard et remarquant qu'il avait un peu de sang sous les ongles. Ouch, ça n'avait pas dû faire du bien.

Ce qui était un peu marrant par contre, c'était que ça lui rappelait l'une de ces anecdotes, de se faire surprendre comme ça ce n'était pas la première fois. Avec Philippe c'était déjà arrivé. Sa petite protégée Alicia avait appris sa sexualité comme ça. La pauvre n'avait que treize ans à l'époque et vue la manière dont son premier petit copain lui avait expliqué ça... Oufff, ça n'avait pas été reposant tout de suite. Il entendait encore Phil lui dire '' Eh bien, tu sais quand les papas et les mamans... '' Elle l'avait regardé, avec ses grands yeux et son air innocent. Quand il lui avait dit qu'il arrivait qu'il y ait deux papas, elle avait demandé où elle était la maman. Évidemment, dans cette situation, il n'en avait pas. Il avait frôlé l'arrêt cardiaque avec cette explication débile. Ça s'était plutôt bien passé cette fois-là... et maintenant? Surtout, pas question qu'il se mêle à une discussion frère soeur.

Lorsque Julian se leva pour faire ces petites affaires avec l'intention d'aller ensuite discuter avec Johanne, il lui fit un compliment, un petit 'T'es sympa', lâché comme ça. Le Marsh s'en sentit un peu mal à l'aise, n'étant pas habitué à recevoir des compliments. Il devait dire quoi, merci? Retourner le compliment? Bref, pas le temps de faire grand-chose que son homme se sauva dans la douche. Ouais, c'est ce qu'il allait faire ensuite... lorsque ses jambes allaient se remettre de leur partie de sexe. Le pire dans toute cette situation, commença à se dire Elric, c'est qu'il n'aurait pas le choix de sortir à un moment où l'autre de la salle de bain et donc de croiser Johanne. Qu'est-ce qu'il aurait aimé avoir un pouvoir plus utile du genre, l'invisibilité, la téléportation, un truc de subtilité quoi! Mais non! Il fallait que, comme un boulet, il aille un don pas contrôlable et super chiant. Il releva la tête en entendant une drôle de remarque de son Julian tout mouillé. Qu'est-ce que ça lui donnait des idées...

- Qui s'est Mike Brant?

Son amoureux lui fit signe que ce n'était pas important. Le Marsh se releva tranquillement avec ses jambes molles et s'aidant du comptoir du lavabo. Il commençait à être temps qu'il prenne un peu de sommeil. Mais après la douche hein, parce qu'il se sentait salle comme ce n'était pas possible. Avec le voyage d'avion de douze heures, tout le tralala pour aller sur l'île Shima, l'arrivée à l'institut et maintenant ça... c'était le temps de se rafraîchir un peu. Comme un ninja, son petit-copain sortit et revint avec des vêtements pour tous les deux. Il avait fait comment pour ne pas croiser sa soeur? Putain c'était pas comme si la chambre était grande quand même?! Ça avait presque la taille d'une cellule de prison! Peut-être pas quand même, mais bon... C'était à son tour maintenant d'aller à la douche pendant que son mec retournait, une fois habiller, dans la chambre discuter avec sa soeur. Vous ne pouvez pas savoir combien c'est apaisant d'être martelé par les gouttelettes d'eau tiède. Elric profita un moment, puis se lava en s'assurant de ne pas garder une goutte de sperme de collée à lui. Et hop, une fois bien propre, il coupa l'eau et sorti se sécher, enfilant ensuite ses vêtements propres. Un jeans usé et troué naturellement, ainsi qu'un t-shirt blanc-beige sans motif. Il transféra de son autre pantalon le contenu de ses poches à celles-ci, donc son couteau, la clé de la chambre et l'autre chose qu'il gardait bien cachée ; une chaine à plaque comme celles qu'il portait autour du cou sauf que celles qu'il avait dans les poches étaient inscrites du nom et titre Anthony King Marsh. La preuve de son meurtre...

Bon, comme il n'avait plus rien à foutre dans la salle de bain et qu'il était fatigué... Il soupira et rangea ce qu'ils avaient utilisé dans son sac, se jurant qu'à la première occasion il refilait les menottes à un autre couple. Elric sorti ensuite de là, fermant la lumière derrière lui, traînant son sac qu'il jeta près de son lit et il se laissa tomber face contre le matelas. Cette stratégie était en place pour soustraire du regard ses joues colorées par la gêne. Ahah... il se sentait de trop, mais ce sentiment ne dura pas longtemps, car il commençait déjà à s'endormir. Il vira de son lit un objet qui lui rentrait dans le buste, son mp3 qui s'était étendu en manque de pile, fait chier. Il espérait seulement ne pas être dérangé, questionné ou entendre des choses qu'il ne fallait pas.
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 14 Aoû - 1:52
« Non, t'en fais pas pour ça. C'est sans importance. Enfin, euh, non. Ce que je veux dire c'est que tu aimes Elric et qu'il t'aime. Oui voilà c'est ça l'important ! »

Son attitude la trahissait. Elle gigotait, me fuyait du regard et cherchait désespérément ses mots. Ce n'était assurément pas ce qu'il y avait de plus important pour elle. Elle essayait de s'en convaincre et de me faire avaler ça, en vain. Je n'étais toutefois pas en mesure de me mettre à sa place et de le deviner pour elle, et ça me contrariait. Qu'est-ce qu'elle considérait comme étant plus porteur d'intérêt ? Elle pouvait être franche et me l'avouer, je suis susceptible et nerveux, mais je respecte la pensée des autres... tant qu'elle est fondée.

Autant dire que la sienne manquait cruellement de fondation. Heureusement qu'elle s'était blottie contre moi. Sinon, probablement que je l'aurais claqué.

« Julian, oublie pas de pas m'oublier » , m'avait-elle dit.

Derrière ce quémandage se cachait une angoisse réelle. Pour qu'elle me balance ça à un tel moment, c'est qu'elle redoutait qu'Elric monopolise tout mon amour. Une connerie. Aussi, peut-être disait-elle ça par rapport à ce qu'elle venait d'apprendre par surprise. Je ne l'avais prévenu pour ma relation, ni même pour ma bisexualité. Il y avait des chances pour qu'elle pense que je souhaitais délibérément la mettre à l'écart de mes affaires, et donc de ma vie en mettant sous silence ces informations. Ou peut-être pas. Mais dans tous les cas, elle paniquait pour rien.

N'empêche qu'elle fit bien de s'affoler et de changer de sujet sur le coup en mentionnant ma chemise - qui pourtant n'avait rien de spéciale - pour détendre l'atmosphère devenue tendue. Là, elle avait des raisons de s'inquiéter sur son sort. C'est qu'entre Elric et Johanne, les suspicions sur mes sentiments commencent à me taper les nerfs pour rester politiquement correct. Je la poussai et me levai, saisissant son menton entre mon pouce et mon index pour la forcer à être particulièrement attentive à ce qui allait suivre. De son côté, Elric se faufila comme un ninja sous ses couettes, tâchant de se faire le plus discret possible. Loupé.

« Ecoute bien ce que je vais dire à l'anxieux numéro deux, anxieux numéro un, car c'est valable pour toi aussi, » lançai-je en lui adressant un bref coup d'œil, « Tu me fais chier. » Ma main libéra de toutes prises Johanne pour se fourrer comme son acolyte dans une poche de mon short. Quelques gouttes d'eau dégoulinés de mes cheveux. « Tu me fais chier à redouter de mon amour, à suspecter sans cesse mes sentiments de je-ne-sais-trop-quoi. Si je suis à tes côtés, c'est que j'aime à y être. Arrête de te monter la tête, de te faire de fausses idées. Vous croyez quoi en fait ? Que je fais semblant d'aimer ça, et que si je ne dis pas l'expression magique, c'est que je ne l'éprouve pas ? Vous pouvez pas me réclamer plus d'affection que je ne vous en donne en prétextant que sinon, vous ne me crorez pas : Car je ne peux pas ! J’suis pas doué pour exprimer ce que je ressens alors que putain... j'en ressens des choses ! »

Mes yeux arrêtèrent de se balader de droite à gauche pour regarder alternativement mes deux interlocuteurs ; ils se posèrent dans les deux spirales vertes en face de moi. Je m'étais un peu emporté mais ce qui devait être dit était dit.

« Johanne, je suis désolé ne pas t'avoir prévenu pour mon petit-ami ou ma bisexualité. Je sais pas si c'est moi qui me monte la tête et me fais de fausses idées dans le cas présent mais... je veux pas que tu crois que je t'ai foutu à la marge », lui indiquai-je, plus calme, « juste qu'au moment où je te l'ai présenté, j'avais la rage contre lui, et puis... je me voyais mal t'informer de ma sexualité au plein milieu de notre conversation. Je suis ton grand-frère, t'es ma petite-sœur, c'est... j'irai pas jusqu'à dire gênant mais pas loin. De plus, je t'avoue que j'appréhendais ta réaction et me demande pas pourquoi, j'en sais foutrement rien. … Et, qu’est-ce qu’elle a d’abord ma chemise ? »
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Johanne De Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMar 14 Aoû - 11:10
Bon bah non. Raté !

Julian m'avait poussée de son torse et avait saisi son menton pour que je l'écoute. Il déballa tout ce qu'il avait à dire, à me dire, à nous dire aux deux anxieux. Laisse moi rire Julian ! Toi qui parle d'amour et de sentiments, n'est ce pas une preuve d'amour que de s'inquiéter pour une certaine personne ?

- Tu me fais chier, me balança t-il en lâchant toute prise sur mon visage.

Je pris ces quatre mots comme une balle dans la cœur. Une boule commençait à se former dans ma gorge. Je sentais ma respiration s'accélérer. Mes yeux me picotaient. Non, j'en devenais pitoyable là. Encore une phrase comme ça et il aurait mes larmes. J'écoutais la suite perdue entre mes états d'âme et ses paroles. Non Julian, non ! Je doutais pas de ton amour mais de ce qui aller se passer ensuite. Je te suspecte pas, je vérifie que je ne me trompe pas. Je... Non. Il avait raison. Je doutais de son amour, je suspectais ces sentiments, je montais la tête, me faisait de fausses idées. C'etait moi qui avait tout faux en réalité. C'était moi la crétine. C'est ça que tu voulais me faire dire ou penser Julian ? Je t'en prie Frangin. Continue. Laisse moi entendre tout le mal que je t'ai causé parce qu'au fond, c'est toi qui a raison.

-J’suis pas doué pour exprimer ce que je ressens alors que putain... j'en ressens des choses ! »

Alors pourquoi t'arrives pas à comprendre ce qui se passe en ce moment ? Tu sais très bien que je ne suis jamais arrivée et je n'arriverais jamais à placer les bon mots et te le dire comme je les ressens. Je n'arrive pas à faire tout ce que tu fais en ce moment. J'ai toujours l'impression que c'est balancer toutes sortes de méchancetés sur ta tête. Tu le sais très bien non ? Rassure moi ! Au bout de plus de 10 ans, t'as réussi à le comprendre non ?!

Julian s'était arrêté. Enfin ! Ma boule dans la gorge s'était amplifiée. Mes yeux étaient certainement devenus rouges et j'avais la forte envie de mettre mes mains sur ma tête si il recommençait à parler. J'ouvris la bouche comme prête à parler, et la referma aussi vite quand je vis les yeux noirs de mon frère dans les miens. Il se sentait obligé de faire ça ? L'envie de détourner son regard me chatouillait mais cela ne ferai qu'augmenter ce qui me semblait être sa colère.

D'-é-s-o-l-é. Encore une fois il était d'-é-s-o-l-é - même si il devait penser très fort que c'était à moi de dire ça -. Croire qu'il ne m'a pas laissée à la marge. Un chouia difficile quand on regarde le nombre de nouvelles qu'il me donnait de lui en maison de redressement. Mais c'était un autre temps.

-juste qu'au moment où je te l'ai présenté, j'avais la rage contre lui, et puis... je >>

Donc, en fait, il a fallu une nuit à peine pour que Julian se décide à faire l'amour avec mec qu'il haïssait. Respect à Elric et grosse jalousie de ma part. J'ai mis 10 ans à montrer à mon frère que j'existais -regardez où on en est - et lui en une soirée, bingo ! D'accord. Et après on me demande de ne rien douter ?

Julian avait terminé sur sa chemise. Tss, c'est pas le top élégance ta chemise. Mais quelle importance ! Je le frottai les yeux, plus que décidée à tout déballer sans verser une larme. C'était pas gagné. Après un long silence, j'ouvris la bouche rebutant plusieurs fois sur la première syllabe.

- Si t'étais pas mon frère Julian, crois moi que je serai déjà dans un taxi direction la maison Julian !

Je me permis quelques secondes de pause en regardant l'anxieux Numero 1, la tête dans l'oreiller. Tss, chanceux ! Je remis mon regard en direction de Julian, prête à parler.

- Contrairement à moi, je sais que pour toi un simple "désolée" ne suffit pas alors écoute ! Oui, t'as raison Julian. Juste à l'instant, je doutais de toi et des tes sentiments. Des sentiments qui nous unissaient, des sentiments qui t'unissaient toi et cet homme, des sentiments qui t'avaient poussé à me faire venir ici. Je ne sais pas si l'on parlait par contre des mêmes conséquences.

J'imposai un temps en reprenant une respiration un peu plus posée.

- Bien évidemment que je suis jalouse Julian. N'importe quel demeuré l'aurait compris ! Je suis jalouse parce qu'au fond, je suis comme toi. Jalouse, possessive et susceptible. D'après ce que tu me dis, ce que tu as donné à Elric l'haissant peu de temps avant , en à peine une nuit, de l'amour, tu me l'a donné en 10 ans. Alors je sais bien que ça date d'une autre époque , mais comment pas croire que ça va se reproduire ? Hein ? Comment ? Alors oui je sais bien ce que tu dois penser "Oh Johanne tu me fais chier ! Arrête de dire de la merde !". Mais si je le dis pas maintenant, je trouverais pas le courage de te le dire ! Tu sais bien comment je suis non ?

Je m'arrêtais. J'avais une énorme boule dans la gorge. Quelques larmes étaient sur mes joues. Non je voulais pas me montrer comme ça devant Elric et encore moins devant mon frère ! D'ailleurs je ne le regardai plus. Je fixais un point sur le mur blanc et ne le quittai plus. J'avais tellement peur de revoir ce regard. Le même regard qu'il y a un peu plus de 10 ans. Ce regard lourd et plein de de reproche qui ne voyait qu'en moi une moitié de Karl et une autre moitié de Marianne. Quelle débilité de penser ça maintenant !

- J'ai toujours vécu à tes crochets Julian. Je t'aime. J'ai toujours vécu dans tes espérances . Vécu dans l'espérance qu'un jour tu reconnaisse que j'étais Johanne De Rodez et pas une infâme moitié de Marianne et une autre moitié de Karl. Puis que tu m'aimes. Après qu'on soit ensemble pour toujours. Sentiment qui est longtemps resté lorsque tu es parti en redressement. Alors ne crois pas que je fais ça parce que tu es bi ou autre connerie dans le genre. Ça aurait été pareil avec tout le monde. C'est peut être pour ça que tu appréhendais ma réaction.

J'en avais trop dit. Je me sentais lasse. J'avais tout épuisé. Je ne voulais pas regarder mon frère. J'avais trop peur. Peur de son état d'esprit. Qu'il soit encore plus en colère contre moi. Je voulais pas ça ! Si seulement il savait combien je l'aimais. Comment on en est arrivé là en une nuit putain !

- Gifle moi Julian !

Voilà. C'est tout ce que je méritais. Une gifle. Une gifle pour tout ce que j'avais dit qui pouvait avoir blessé mon frère. Je me mordis la lèvre inférieure. J'en avais vraiment trop dit pour cette nuit. Mais qu'es ce que j'étais en train de faire ?

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Elric Marsh
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMer 15 Aoû - 0:14
Pour ce qui avait été de la subtilité, il l'avait raté. Génial, alors qu'il croyait que la discussion frère soeur était encore en cours et que donc, il n'avait rien à foutre dedans, il se sentait un peu mal du coup, comme de trop. Sauf que ce n’était pas ça, en une phrase Julian transforma la situation en une espèce de conversation à trois. Non, mais, c'était quoi ça? Un remake de Dawson Creek? Donc le speech commença et il en perdit déjà un bout. C'était qui l'anxieux numéro un? Johanne où lui? Bref pas d'importance, l'entré en la matière débutant par un 'Tu me fais chier' qui eu raison de lui faire lever la tête. Non, mais, il avait ses menstruations le beau ténébreux où quoi? Et putain, il ne pouvait pas juste dormir maintenant? Avec la rapidité d'exécution d'un hamster ayant bouffé du papaver somniferum, il analysa l'information arrivante. Hey bien, le message était pour les deux, lui et Johanne. Mais voilà, ce n’était pas compliqué d'ouvrir son coeur et de parler de ses sentiments un peu! Kof kof, et c'est lui qui pensait ça? Elric senti le reproche lorsque son petit-ami parla de l'expression magique. Bon, c'était vrai qu'il avait un peu forcé sur la note. Sauf que c'était justifié! Dans la mesure de son mode de pensée logique... Il fait dire qu'entre un père qui s'évertuait à dire que l'amour n'existait pas et n'était qu'une invention de l'Homme pour se sentir moins coupable de versé des excès à l'intention d'une personne et d'une mère complètement conne qui aimait un mec qui lui foutait trois poings sur la gueule à l'apéro, c'était certain qu'il avait envie d'être rassuré. Il fallait dire qu'il n'était pas un As des relations de couples au vu de l'image traumatisante que lui apportait l'explosion involontaire de son premier et dernier petit-copain.

D'une certaine manière, ce n'était pas mal de chercher à se justifié pour ne pas avoir tort lorsqu'une personne parle de ce qu'il ressent? On ne pouvait pas dire que c'était classe tout compte fait... Une chance qu'il avait fermé son clapet et fait un effort cognitif avant de dire un truc qui aurait pu être extrêmement déplacé. De toute manière, c'est là que Johanne commença à répliquer. Au-delà de ses explications et de ses excuses, elle parla de ses remords et de leurs relations familiales. Donc, à se qu'il apprenait, grand merci à la petite, car elle semblait se révéler plus loquace que son frère malgré qu'elle semblait dire que ce n'était pas son habitude, donc Julian n'avait pas une bonne relation avec ses parents. Ça leur faisait au moins ça en commun. À la différence que lui, son problème était définitivement réglé...

Le seul truc qui le faisait un peu chier de leurs petites conversations c'était qu'ils parlaient de lui. Du genre, de la relation haine vers amour de Julian envers lui. Ce n’était pas franchement joyeux ce problème d'ambivalence et il espérait grave que ça ne se déséquilibre pas toujours entre les deux. En dehors de ce détail, il apprenait en vitesse grand V qui était la petite soeur de son mec. Ce qui le rebalançait aussi dans la nostalgie du temps où il avait Elianne. Cette petite soeur adorable, aimée et chérie... celle qui n'était pas bâtarde. La dernière phrase de Johanne lui fit relever la tête. Bah tout de même, fallait pas provoquer.

- Hum, j'veux pas jouer au chieur, mais j'espère Julian que tu ne penses pas une seconde à la gifler. Et avant que tu râles, on sait jamais avec tes humeurs. Je sais que je ne me mêle pas de mes affaires, mais fais attention à ta soeur. Ce qu'elle te dit c'est important. Ma soeur moi... je n’ai pas eu la chance de la connaître très longtemps. Même pas dix ans en fait.

Elric se retourna sur le dos, fixant le plafond en tentant de maîtriser un air le plus blasé possible. Ça lui faisait tout bizarre d'évoquer sa soeur. C'était peut-être la première fois depuis qu'elle n'était plus là qu'il le faisait. Quoi que non, il y avait eu scandale dans cette affaire et les gens avec leurs obsessions morbides l'avaient bien fait chier à remettre ça sur le tapis, sans compter que sa mère avait fait pendant un moment comme si Elianne était toujours là, sinon quelques mots là dessus avec son père et c'était tout. Belle preuve que la vie est éphémère...

- Maintenant que je sais qu'on est trois personnes avec un potentiel de jalousie assez dangereux... j'vais faire des efforts. Faites attention au lien qui vous unit...

Son ton de voix qui était plutôt mélancolique changea vers ce qui lui était plus connu, impersonnelle, limite hautain.

- Julian, si tu t'attends à ce que je m'excuse parce que je doute, tu vas attendre longtemps. Tu m'as demandé de te dire des choses qui sont un peu plus difficiles à dire que les trois petits mots que je t'avais demandé. J'imagine que tu dois comprendre à quoi je fais allusion. C'était certain qu'au vu que notre rencontre à commencé par ton pied dans ma gueule et que ça l'ai fini en partie de cul, y'a de quoi à ce que je me pose des questions. Et puis quand tu m'dis que j'ai des qualités, mais que j'entende seulement que je suis un con, un connard, un égoïste et j'en passe, j'me demande bien ce que tu m'trouve. Ne m'sors pas l'argument que t'aurais pas couché avec moi si tu ne m'aimais pas, moi je ne sais pas, on ne se connait pas vraiment en fait. Je sais bien de toute manière que sexe ne rime pas nécessairement avec amour. Je sais que j'te fais chier Julian, mais essaie de me contredire. Tout ce que tu as fait aujourd'hui, en dehors de notre moment dans la salle de bain, c'est de m'engueuler et de me demander des explications, closant ensuite les sujets avec des 'brefs' à la con.

Bon, ça s'était dit. Il y avait autre chose? Probablement, il était sur une bonne lancée.

- Bon, tes nul pour exprimer les sentiments? Voilà le problème, moi je suis nul pour décoder ce que les gens veulent dire. Il faut que tout soit clair, net et précis. Être perspicace ou subtile, ce n’est pas mon fort. Maintenant que c'est dit, cette espèce d'épisode à la Amour, sexe et confidence est terminée ? Ou il faut absolument qu'on finisse ça là la? J'suis crevé et j'me sens râleur. J'veux dormir...
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Julian de Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMer 15 Aoû - 14:37
(Julian a les yeux marrons/rouges, pas noirs (a)) Je tombais de haut. Le point positif, c'est qu'au moins d'où j'atterris, je ne pouvais pas m'écrouler plus bas. La première phrase qu'elle me lança me descendit. Si ce n'était pas moi, elle se serait barrée depuis longtemps. Je ne me rendais jusqu'ici pas compte de la souffrance que je lui faisais subir. Je ne m'étais pas mis à sa place, je n'avais même pas essayé pour dire vrai. Je m'en voulais à un point, vous ne pouvez pas vous imaginer. J'aurais eu envie de l'arrêter, de lui dire de se taire car ça me faisait tellement mal mais ce n'était que chose rendue. Coupable et victime, les rôles s'étaient changés. Je recevais ma sentence pour n'avoir vu que mon nez et pas plus loin.

Elle adressa un coup d'œil à Elric avant de continuer, osant ensuite me faire face franchement, comme elle ne le fait pas d'ordinaire. Je sus dès lors que ce n'était que le début de ma damnation, et que la suite de son discours allait être tout aussi franche et par conséquence, pénible pour moi. Toutefois, je me savais non seul dans cette punition car elle-même semblait se damner en me l'infligeant. Quelle idiote. Elle m'avoua être jalouse de l'attention que je portais à Elric et compara nos personnalités qui avaient à ma grande surprise plusieurs similitudes. Elle justifia ses appréhensions par ce que je lui avais dit : J'avais hai et aimé et Elric dans la même journée, un exploit en ce qui me concerne. Se référer à notre passé dans lequel je ne la considérais encore et seulement comme le résultat d'une union entre les deux fumiers qui m'avait mis au monde me noua le ventre de façon étrange. Vous savez, c'est ce nœud qui se forme lorsqu'on respire le remord et que la culpabilité nous saisit. Je regrettais de ne pas l'avoir estimé à sa juste valeur plus tôt, et de causer aujourd'hui tout ce tourment et cette peur que mon amour pour elle disparaisse. Le regard fuyant et larmoyant, elle continua, perdant peu à peu sa détermination à tout mettre au clair, craignant sans doute que les évènements s'empirent et que ses peurs ne s'affirment. Si elle n’aurait pas retiré ses prunelles des miennes, elle n'aurait eu aucune crainte. Les larmes qui coulaient sur son si beau minois me noyaient, et je n'étais pas loin d'être moi aussi dépassé par ce torrent de chagrin que j'avais déclenché.

Son appel à la gifle me fit l'effet d'une putain de claque. Mais rien de bien méchant car contrairement à elle, je la méritais amplement. Elle se blâmait à tort et à excès, chose que je ne pouvais supporter d'avantage. Je m'apprêtais à la réconforter d'une étreinte chaleureuse quand Elric m'interrompit pour me consulter sur mes intentions. Dans le doute, il chercha à me raisonner.

Ce fut inutile dans le sens où je n'avais pas besoin qu'il me souligne l'importance des propos de ma sœur et de sa personne elle-même. Je n'avais pas pris conscience de sa douleur mais ça ne signifiait pas pour autant que je la négligeais, il ne faut pas tout confondre. Par contre, j'appris certains faits à son sujet. Il avait une sœur, ou plutôt, il avait eu une sœur. J'aurais aimé l'apprendre autrement, pas là, au plein milieu d'une histoire déjà assez compliquée. Imaginer perdre Johanne, ça me rendait fou. Je me concentrai à nouveau sur elle, prêt à reprendre là où il avait suspendu le cours des actions. Malheureusement, il décida de faire office de contretemps et d'un ton beaucoup plus hautain, me balança à la gueule tous les reproches qu'il y avait à me faire. Donc correction : quand on tombe bas, ne jamais oublier le fait qu'on peut toujours creuser. On m'enterrait sous une pile colossale de remords. Sympa la soirée des retrouvailles.

De nouveau, je me rendais compte de mon égoïsme. Mais aussi des quiproquos que peuvent engendrer mes absences d'affection quotidiennes. Rien était sur. Je transformais les choses simples en des choses extrêmement compliqués. Au lieu de prononcer les sept lettres de façon explicite, je m'étais toujours évertué à les traduire de manières diverses et parfois délicates. Salaud de ma part étant donné que j'éprouve moi-même une nécessité à ce qu'on m'explique clairement les choses sur lesquelles je me pose des questions. Gros bad.

Dépression de force majeure lorsqu'il dépassa le cap de la critique pour annoncer qu'au fond, on ne se connaissait peut-être pas assez. Pour lui, ça signifiait uniquement qu'il lui était légitime de réclamer quelques réponses, mais moi, j'interprétais cela différemment. M'aimait-il pour ce que j'étais, ou ce que je représentais ? Plus j'y pensais, plus ça me paraissait plausible à mon grand damne. Gentil, humain, attentionné, compatissant... C'est avec ces mots-là qu'il avait décrit l'origine de ses sentiments à mon égard alors qu'il m'accusait ici de n'avoir fait preuve d'aucune de ces qualités. En fait, son amour n'était qu'illusoire. Ca me fit l'effet d'un couteau dans l'organe moteur.

Mon souffle devenait mince, quasi inexistant tandis qu'il se permettait quelques moqueries déplacés. L'épisode d'amour sexe et confidence ressemblait ma foi plutôt un film d'épouvante.

C'est bon. Crise d'asthme mêlée à de l'hypertension. L'expression surprise et figée, je fixais un point mort sans faire gaffe, captant qu'en dèche imminente d'oxygène qu'il fallait que je réagisse. Pas le temps de le congédier de la conversation, je me tirai vite bien fait dans la salle de bain munie de mon sac. Derrière moi, je fermai la porte à clefs, tombant à genoux en aspirant de grandes bouffées d'air qui ne me suffisaient pas. Je me déplaçai dans cette même position jusqu'au lavabo, effort laborieux, sur lequel j'accrochai mes mains pour allumer le robinet et ne pas les inquiéter avec les sons étranges que j'émettais. Les mains tremblantes et le visage blanchit, j'attrapai ma ventoline de toute urgence pour me guérir. On aspire, on attend cinq secondes, et on expire. On aspire, on attend cinq secondes, et on expire. J'avais pleuré sur le chemin vers la pièce jointe comme une vieille effarouchée, terrifié par ce danger de mort. Je m'étais sauvé de peu. De très peu. Et je me disais que je n'aurais peut-être pas dû, abattu et dépressif. En m'allongeant, je fis gaffe à ne pas tâcher mes affaires de sperme. Je reprenais ma respiration du mieux que je le pouvais, suffoquant à plusieurs reprises. Je fermai les yeux bien que j'étais déjà dans le noir le plus profond et écoutai l'eau se déversait dans levier. Il fallait que mes esprits me reviennent, sinon, j'allais me taper l'affiche en beauté. Dans le pire des cas ? Crever d'insuffisance respiratoire ou encore de crise cardiaque. Je préférais largement une mort plus respectable, et hors de question pour moi de mourir si jeune et pour de telles raisons. Lentement mais surement, je me relevai, forçant sur mes jambes pour qu'elles me dressent. Une fois debout, je refermai le robinet. Ca faisait une dizaine de minutes à peine que j'étais cloitré dans la salle de bain, et même si l'envie de sortir me révulsait, je dus faire avec et ré-ouvrir la porte, dans un sale état. J'étais la réplique d'un mort fraichement ressuscité, pour bien concorder avec l'aspect film d'épouvante. Les cheveux en bataille, la mine pas remise ne serait-ce qu'un peu, je balançai mon sac de médicaments sur le dos accompagné de l'étui de ma guitare. J'étais lent dans mes mouvements, pas d'attaque ni disposé à faire quoi que ce soit qui demande une condition physique stable, mais me foutais pas mal des consignes de sécurité. Mon désir d'être en tête à tête avec moi-même quelques temps passait au-dessus. De plus, si je n'agissais pas dans l'immédiat, je risquais de m'écrouler réellement avant d'arriver à l'infirmerie. Amber est celle qui me reflète le mieux, être avec elle revient à partager avec un miroir. Elle ne juge pas, elle déclare des faits, et laisse les autres déduire et deviner ce qui est bon ou non pour eux.

Dors..., on met à plus tard, articulai-je non sans mal entre deux bruyant soupires en avançant vers les couloirs Quant à toi Johanne, soupirai-je encore, tu ne sors pas en ville et sans ton portable. A 16h, je veux te savoir dans ta chambre.

Un pas, deux pas, et je basculai sur l'embrasure de la porte, manquant de me casser la gueule ou n'importe quel membre. Ne prenant pas la peine de les rassurer, car de toute façon, il était clair et net que je n'étais pas bien, je les quittai sans faire d'avantage d'artifices.
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Johanne De Rodez
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MessageSujet: Re: Chambre n°2   Chambre n°2 - Page 2 EmptyMer 15 Aoû - 17:20
(Ah.. Bon bah, zut :3 (Aa))

J'attendais. J'avais le coeur serré. Julian devait en mourir d'envie. Après tout, je l'avais méritée. Elric s'en mêla et el défendit de faire ça. Il se mêlait de quoi lui ? Oui, bon sur le coup, je pouvais pas vraiment dire ça. J'étais tellement sonnée que tout semblait se flouter. Si seulement, je pouvais retourner quelques heures auparavant. Ne pas ouvrir cette porte. En plus, c'était tellement évident ! Trop conne. j'étais trop conne. Je venais de blesser Julian avec mes paroles comme jamais. Pourquoi j'ai fait ça ? Je sais très bien qu'il est plus que sensible à ces choses là. Et moi, sa soeur, a osé faire ça. Franchement, je suis plus que débile.

-J'veux dormir...


J'aimerais tellement faire comme Elric. Dormir, prendre un cachet pour dormir, rejoindre mes rêves et oublier pour un temps certain et un certain temps. Je voulais fuir, revenir en arrière. Je voulais éviter ça. Je voulais que Julian ne puisse plus douter un seul instant de moi, de mes sentiments et mes ressentis. Que Julian me pardonne de l'avoir blessé comme ça. Rah ! Je quittai mon point sur le mur pour regarder devant moi. Julian allait tant bien que mal dans la salle de bain. Je le laissai y aller trop sonnée pour faire quelque chose. Mon frère était fragile et je le savais pertinemment. Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi ? En plus quelques heures après l'avoir rejoint. J'étais plus qu'une chieuse ! Je m'en voulais tellement.

Je détachai mes cheveux pour faire en sorte que mon visage rougi se remarque moins. Je sentais que j'allais pleurer encore. Non, je voulais pas ! Pas devant mon frère, pas devant son petit-ami, pas maintenant. Ça faisait beaucoup de "pourquoi", de "Je voulais" et de "Pas" en un jour. Julian sortit de la salle de bain. Je levais le regard vers lui attendant ses mots. Parle moi Julian ! S'il te plaît, parle ! J'allais exploser. Je regardais mon frère, pleine d'espoir. Même si il avait dû faire quelque chose pour lui, je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. Et si il avait arrangé ses cheveux, je le trouvais encore plus fatigué et las. Une gigantesque boule était à présent dans ma gorge. J'allais m'étouffer tant ça faisait mal.

-Dors..., on met à plus tard. Quant à toi Johanne, tu ne sors pas en ville et sans ton portable. A 16h, je veux te savoir dans ta chambre.

Et il partit. Comme si tout était réglé. Mon temps de réaction était mort. J'avais essayer de lui dire que j'étais sincèrement désolée. Que j'aurai jamais dû. Mais aucun son n'étaient sorti de mes lèvres. Quand il fût parti, j'ouvris la bouche pour essayer d’articuler quelque chose. Après quelques irritations, le son d'un maigre pardon réussit à sortir. Mais Julian était parti, ça servait à rien. A rien du tout. Absolument rien du tout. J'avais l'impression d'être noyée. J'avais l'impression qu'on m'empêchait de pouvoir sortir la tête de l'eau. Je m'avançai vers la porte; J’espérais quoi ? Que Julian rouvre la porte en me faisant un sourire et qu'il me dise que tout irai bien à présent. Quelle débile tu es Johanne !

Je donna un coup de pied à la porte en gémissant un putain entre deux soupirs. Putain, d'avoir dit toutes ces choses. Putain de rien pouvoir faire. Putain d'être faible. Putain d'être lâche. Putain d'avoir gâché une soirée de retrouvailles censée être joyeuse. Putain pour tout ! Et putain pour ce qu'il m'avait dit... Au moins, il m'avait dit quelque chose. Mais ses paroles montraient bien qu'il était contrarié. Rentrée à 16h. Choses que j'aurai contesté en temps normal. Mais on était pas en temps normal ! J'agrippai mes cheveux de mes deux mains. C'est pas possible. C'était un cauchemar ou j'étais devenue folle ! Pas possible autrement ! Impossible.

- Je suis vraiment trop conne, me murmurais-je.

Physiquement présente. Intérieurement morte. Psychologiquement perdue. Fallait que je me bouge là. Ça commençait à devenir grave. Quelle heure était-il ? La nuit devait bientôt se terminer non ? Combien de temps ai je dormi ? Je m'affalai sur le lit de mon frère regardant le mur puis Elric. Au fond, il était sans doute gentil. Si mon frère sortait avec, c'est qu'il devait l'être.

- Désolée, m'adressai je à Elric doucement. Désolée du spectacle... Merci aussi dans le même coup. Merci de t'occuper de Julian dans un cas de figure où je peux pas être là. Merci.

C'était tout ce que j'avais trouvé à lui dire. Je contournai Elric pour me lever et sécher les restes de larmes. Je chopia mon sac devant moi et pris des affaires. Je me retournais vers Elric. Il semblait ailleurs entre l’inconscience et le réel. J'avais une appréhension de retourner dans la salle de bain. Quelle idiotie ! Mais elle était fondée. Je jetai un dernier regard puis décidai de me changer. Après tout, je les avais vu dans une situation plus gênante alors bon... Fuck off ! Je mis un léger coup de liner aidé par mon miroir de poche. Je pris mon portable -muni d'écouteur- et l'enfonçai dans la poche avant de mon slim. C'est tout ce dont j'avais besoin mis à part un peu d'argent histoire de dire que j'en avais. Je vérifias une dernière fois qu'aucune trace de larme était visible. J'ouvris la porte et me retournai vers Elric.

- Je viendrai chercher mon sac plus tard. Bonne nuit. Je t'éteins la lumière ?

Je m'exécutai selon sa volonté. Maintenant, je faisais quoi ?
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